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James, James… Harry ?

PART I

Le gloussement de Harry rompit doucement le silence, alors que lui et Sirius s'emmêlaient les membres en se dépêchant de rejoindre une pièce vide, les gestes fiévreux et la bouche avide. Sirius dévorait la gorge fine de Harry, gémissant et grognant, et tous deux tentaient tant bien que mal de retirer leurs couches de vêtements avec rapidité.

L'aspect bestial et passionné de Sirius faisait fondre Harry. Il grogna son plaisir lorsque Sirius le plaqua rudement contre le mur et dévora goulûment sa bouche, plantant occasionnellement ses dents dans ses lèvres rouges, arrachant la ceinture de cuir du garçon tout en appuyant son bassin contre le sien. Ses gestes étaient empreint d'un empressement torride, d'une bestialité sexuelle, d'un désir palpable, et faisait bander Harry comme jamais.

Il se tordait en tous sens pour lui permettre de retirer son pantalon, frissonnant à l'air froid qui léchait ses jambes et son bassin, et entoura la nuque de son amant lorsqu'il le souleva.

— Dépêche-toi, grogna Harry en sentant encore le tissu du pantalon frotter contre son épiderme brûlant.

Sirius ne se fit pas prier, enleva son pantalon avec tant d'ardeur qu'il s'empêtra un peu, faisant sourire Harry. Il était mignon, lorsqu'il se perdait dans ses désirs insatiables, qu'il se laissait sombrer dans le gouffre intense du plaisir charnel – qu'il voulait faire l'amour avec Harry. Et Sirius voulait bien souvent faire l'amour, les nombreux suçons et bleus que le jeune Potter arborait le prouvait bien.

Il s'arqua lorsque le membre turgescent de Black le pénétra, le laissant pantelant et tremblant, et gémit sans honte lorsque les va-et-vient commencèrent. Il se raccrocha avec force à son amant, accompagnant avec volupté ses mouvements, son tee-shirt remonté par la main de Sirius, ses tétons pincés si fort qu'ils rougissaient. Les amples mouvements étaient durs, précis, trahissaient une pratique quotidienne, récurrente qui les mena rapidement à l'extase.

Le cri de jouissance de Harry résonna dans la pièce, alors qu'il s'avachissait sur Sirius, son visage trouvant refuge contre la jugulaire bronzé de son amant. Il ronronna contre son oreille, frissonnant au rire chaud et grave de Sirius, alors qu'il les menait tout deux vers sa chambre.

Ses parents venaient tout juste de partir, et ils s'étaient sautés dessus immédiatement. Ils le faisaient à la moindre occasion, en tout lieu, plus ou moins discrètement, et cela pimentait diablement leur relation. Harry adorait ce danger qui les entourait, mais il savait que si ses parents apprenaient qu'il s'envoyait en l'air avec son parrain, il allait prendre cher. Non, ils allaient tous les deux prendre cher.

Mais putain, ce que c'était bon.

James et Lily étaient sortis passer la soirée chez Severus, et sachant que la relation pire que conflictuelle entre Sirius et Rogue perdurait, Black n'avait eu aucun mal à proposer de rester tenir compagnie à Harry.

Et ses parents prenaient cela pour de la gentillesse – Harry voulut pouffer de rire à cette pensée mais savait que cela allait mener à un questionnement de la part de Sirius, et Black n'aimait pas trop ce genre de réflexion. Au fond, il se sentait un peu coupable d'entretenir une telle relation avec le fils de son meilleur ami, et Harry pouvait le comprendre, mais il ne voulait pas que cela s'arrête.

— Tu sais, j'ai cru que maman allait deviner quelque chose quand j'ai sursauté au dîner de ce midi. Tu aurais pu me prévenir un peu, sourit Harry en retraçant les courbes des muscles de Sirius.

Sirius n'avait pas hésité à mettre sa main dans son pantalon, et à le branler face à ses parents tout de même ! Non pas qu'il n'en avait pas l'habitude, mais cela avait été si soudain et inattendu, qu'il avait glapit en rougissant telle une pucelle. Son père s'était moqué de lui, sa mère s'était inquiétée, et Sirius avait également dû faire semblant de se préoccuper de son état – tout en le caressant fougueusement.

Le rire de son amant fit battre son cœur ; il adorait diablement ce son !

— Voyons Harry-chou, je ne peux pas te prévenir pour chaque chose que je vais te faire ! Je ne m'en sortirais plus…

Harry détestait ce surnom, hautement moqueur, et préférait largement lorsque Sirius l'appelait « chéri », ou « bébé », c'était beaucoup plus intime.

— Quand est-ce que mes parents rentrent à ton avis ? souffla Harry en posant délicatement sa bouche contre la jugulaire nerveuse de Sirius.

Il ne vit pas l'expression de son amant s'assombrir légèrement, comme attristée, avant qu'il ne retourne Harry sur le dos pour le dominer.

— Dans suffisamment de temps pour pouvoir en profiter ensemble.

Harry se surprit à prier dans ce sens, en effet.


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Les lèvres de Harry se courbèrent en un sourire discret alors que Sirius lui faisait un clin d'œil aguichant. Il baissa doucement ses yeux vers son assiette pour prendre une bouchée de son plat, alors que James riait d'une vieille blague de son meilleur ami. Lily donna une petite tape sur la main de son mari lorsque ce dernier envisageait de remplir à nouveau son verre de vin.

Il avait tendance à boire un peu trop en présence de Sirius.

Sirius ria de bon cœur en repensant à un souvenir du collège, creusant ainsi ces petites rides de joie que Harry aimait tant ; plissant ses yeux de bonheur, gonflant ses joues mal rasées, dévoilant ses dents blanches, et son rire magnifique.

Harry se mordit la lèvre inférieure.

Il avait envie de faire l'amour.

Discrètement, il retira sa chaussure, et tendit lentement sa jambe en avant pour caresser celle de Sirius. Lequel arqua finement un sourcil et lui jeta un regard bref, prenant sans trouble une bouchée de son plat. Harry prit son verre et but une gorgée ; sa jambe remonta avec soin jusqu'à son entrejambe. Leur habilité à rester neutre était prodigieuse, mais pas surprenante sachant qu'ils s'amusaient souvent à se titiller face aux parents de Harry.

Sirius posa sa main sur le pied nu de son amant, le chatouilla légèrement et se récolta une boutade affective. Malgré sa sensibilité, Harry se contenta de demander à sa mère si Remus allait bientôt rentrer de Russie. Il avait légèrement sursauté aux taquineries de Black, il savait pourtant que le jeune Potter n'appréciait pas particulièrement les chatouilles.

— Harry, tu ne voulais pas montrer quelque chose à ton parrain ? demanda sa mère une fois le dîner terminé, alors qu'ils étaient installés au salon, le ciel noir montrant une lune pleine.

— Ah oui, tu as raison, sourit Harry en se relevant. Viens Siri', tu vas adorer !

Il n'en doutait pas.


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— Ahh ! Anh, mmh… ! Plus vite… !

À peine la porte avait-elle été refermée que Sirius l'avait plaqué contre celle-ci pour enfin l'embrasser. Les vêtements arrachés, les lèvres ravagés, la peau marquée, et les voilà en train de s'envoyer en l'air comme s'ils allaient mourir sous peu.

La porte battait à chaque coup de rein, mais sans doute le son de la télé allait l'étouffer – ils n'avaient pas le cœur de s'arrêter maintenant.

— D-dépêche ! geint Harry en s'arc-boutant.

Sirius serrait ses hanches à s'en faire mal aux doigts. Il grogna tout contre son oreille lorsqu'enfin la jouissance le saisit, sentant à peine le sperme de Harry maculer son torse nu. Il embrassa doucement sa mâchoire, le poids du corps de son amant s'affaissant soudain sur lui, son front moite butant contre son épaule et son souffle haletant balayant sa peau dorée.

— Un peu de vigueur Mini-Cornedrue, ils vont se demander où on est passé.

Harry gémit faiblement, les paupières déjà closes et les lèvres effleurant la gorge offerte de Black. Dieu, qu'il adorait son odeur…

— Bon, je vais leur dire que tu voulais me montrer que tu avais explosé mon score sur ton dernier jeu, et que tu es allé te coucher, d'accord ? murmura-t-il en embrassant sa pommette rose.

Il n'obtint pas de réponse, et borda doucement Harry. Il dut s'efforcer de s'en aller pour le laisser dormir et de ne pas se coucher près de lui pour le prendre dans ses bras.


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Sirius suivit Harry dans les cuisines pour l'aider à apporter le plateau de thé, Lily alanguie sur un transat, James assit face à la petite table ronde, près d'elle. La porte ouverte de la cuisine donnait sur le salon, dont la porte-fenêtre s'ouvrait sur le jardin, mais ses parents leur tournaient le dos.

Sans doute la raison pour laquelle Sirius le plaqua au mur pour dévorer ses lèvres. Le petit couinement qu'il émit fit rire Sirius contre ses lèvres, alors que sa main remontait sa cuisse contre son flanc et que Harry se retrouvait surélevé contre le mur. La porte-fenêtre avait beau être fermée, Harry tremblait en retenant ses gémissements pour s'assurer de n'être pas entendu. Un gloussement le prit lorsqu'il entendit Sirius pester contre la cuisine mal organisée ; il s'était pris l'angle de la table de travail contre la cuisse.

— Allez idiot, prend les biscuits en haut du placard, je vais faire le thé.

Sirius ne s'empêcha pas de lui embrasser la gorge mais fut vite rabrouer Harry ne voulait pas que ses parents voient quelque suçon. Ils ne savaient même pas que leur fils était attiré par les garçons – même si Harry les soupçonnait d'avoir deviné – et ils savaient encore moins la relation qui le liait à son parrain.

Il sursauta à peine lorsque le corps chaud de Sirius se plaqua contre lui et qu'il senti très nettement son bassin frotter contre ses fesses. Sirius était réellement insatiable.

Il fut retourné sur la table et son parrain l'obligea à se coucher de tout son long sur le bois dur. Ses maigres (et faibles) protestations ne servirent à rien : Sirius releva son tee-shirt et commença à embrasser son ventre en glissant sensiblement vers le bas. Harry retint un gémissement et posa sa main sur les cheveux bouclés de Black en tentant de lui faire entendre raison – ses parents pouvaient se retourner à tout moment !

— Tu bandes si facilement, souffla Sirius en laissant sa joue rêche frotter contre son entrejambe.

Harry entoura les épaules de ses bras lorsque son parrain se releva pour l'embrasser et grogna dans sa bouche au moment où leurs bassins se frottaient lascivement ensemble. Il rejeta sa tête en arrière lorsque les dents acérées de Sirius se logèrent sur sa gorge, et grogna faiblement – il ne pouvait faire que cela.

Il soupira doucement en sentant le regard de Sirius sur lui à quelques millimètres de son visage, reprenant conscience en constatant que ses caresses s'étaient arrêtées. Sa main se leva d'elle-même pour caresser les boucles noires de son amant au-dessus de lui et il ancra ses yeux dans les siens, remarquant qu'ils étaient rieurs – comme bien souvent.

Dieu, ce qu'il était beau…

— Allez bébé, dit-il en se relevant et en attrapant le plateau, ne les faisons pas attendre, James.

Harry se figea net, écarquillant les yeux alors que Sirius s'éloignait déjà sans remarquer le trouble dans lequel il venait de plonger son amant. Il se retourna vivement, encore à moitié allonger sur la table, pour fixer le large dos de Sirius avant qu'il ne disparaisse. L'avait-il fait exprès ? Non… il se serait déjà reprit en se moquant de lui, les blagues de Sirius n'était jamais vraiment longues, surtout celles de ce type.

Sirius… l'avait appelé James ?


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— Dégage, connard !

Sirius évita la lampe qui vola dans sa direction en fronçant les sourcils. James et Lily travaillaient, et Sirius, en riche héritier qu'il était, passait ses journées à se prélasser – ce qui lui permettait de rendre visite à son filleul à l'insu de ses parents.

Mais aujourd'hui, Harry ne semblait pas à disposition.

La veille déjà il avait eu un comportement étrange en revenant apporter le thé, il avait sciemment évité le regard de Sirius et ses quelques gestes suggestifs pour se concentrer uniquement sur ses parents. Il s'était comporté même assez froidement, quoique restant neutre et impassible. Sirius avait pensé qu'il boudait puisqu'il l'avait excité puis l'avait laissé en plan dans la cuisine.

C'était peut-être plus profond que cela.

— Va-t-en, salopard ! cria Harry, un trémolo dans la voix. Que je ne revoie plus ta sale gueule de chien !

Ça faisait beaucoup d'insultes, lui qui ne l'avait jamais injurié. Sirius s'irrita vite de son comportement enfantin et s'approcha de lui pour le calmer. Mais Harry recula aussi d'un pas :

— Ne me touche pas !

— Alors explique moi ce qu'il y a, s'impatienta Sirius, je ne comprends rien !

Les yeux de Harry brillèrent de rage, son visage soudain si dur. Sirius n'aimait pas cela, ce n'était pas lui, il ne l'avait jamais regardé ainsi – il en était déstabilisé.

— Tu penses qu'après ce que tu as dit hier, je n'aurais pas deviné ? siffla-t-il d'une voix sourde.

Sirius voyait que Harry avait pleuré, avant sa venue ou hier, mais en tout cas suffisamment pour que ses yeux soient rouges et gonflés aujourd'hui. Soudain plus affable, il s'humidifia les lèvres et s'exhorta à garder son calme et sa patience – il fallait bien que l'un d'eux s'y colle, non ?

Las, Harry recula jusqu'à s'adosser au mur, une main crispée sur son tee-shirt et le regard douloureux – trahi. Quelques larmes glissèrent sur ses joues, et Sirius sentit toute la tristesse et la souffrance de Harry se répercuter sur lui. Depuis près de six mois que durait leur relation, il ne l'avait jamais vu dans pareil état – et il espérait ne plus jamais le voir ainsi.

Il fit quelques pas vers lui, le regard empathique.

— Harry, qu'y a-t-il ? souffla-t-il doucement.

— …Tu m'as appelé James… répondit Harry sur un ton encore plus bas.

Les yeux verts se baissèrent, se fermèrent, s'inondèrent, et Harry se laissa glisser le long du mur. Il sanglota doucement, par hoquet silencieux, les bras fermés autour de son corps. Cela faisait tellement plus mal de le dire à voix haute, semi cassée, tellement mal de voir Sirius devant lui le regarder dans les yeux, et lui mentir éhontément.

— Quoi ? pâlit Sirius en fronçant les sourcils.

Il ne se souvenait pas – il n'en avait pas eu conscience ! Son cœur rata un battement et le sang déserta son visage et ses membres – il eut froid.

D'un souffle, Harry reprit ses esprits, et une colère farouche brûla ses veines. Il leva ses yeux brillants vers Sirius et se redressa, oubliant ses larmes et son piteux état, pour déverser sa colère sur l'homme qu'il aimait tant et qui s'était joué de lui.

— Connard… Tu t'es foutu de moi depuis le début ! hurla-t-il en frappant le mur derrière lui.

Sirius, bouche bée, ne pouvait que le regarder déverser sa rage, l'écouter sans en avoir conscience.

— Tu ne pouvais pas avoir le père, alors tu t'es rabattu sur le fils ?! C'est lui que tu aimais depuis le début, c'est à mon père que tu penses quand tu m'embrasses, quand tu me caresses, quand tu t'enfonces en moi en me soufflant des mots doux ! DEPUIS LE DÉBUT… !

Sa voix se brisa net et il plaqua sa main sur sa bouche pour retenir ses sanglots, baissant les yeux de tristesse. Ce salaud sans cœur, ce foutu coureur de bite, cet immonde fanfaron qui lui avait fait miroiter un amour réciproque

Dieu, il allait passer l'arme à gauche…

— Harry…

— Ta gueule ! TA GUEULE !

Il attrapa d'une main un vase, celui que Remus avait offert à sa mère pour son mariage, et le lança de toutes ses forces vers Sirius. Celui-ci le réceptionna pour le poser soigneusement non loin et évita le pot de crayon qui était sur la cheminée, puis les coussins des canapés.

— Barre-toi d'ici, tout de suite…

Sans opposé de résistance, Black se tourna vers la porte et s'en alla après un dernier regard pour Harry.

Il le vit clairement chuter au sol, en larmes, la figure ravagée.


xXx


Sirius resta avachi sur le canapé de son salon, le visage vide et la bave aux lèvres. Il était amorphe depuis environ deux semaines – depuis le moment exact où il avait réellement pris conscience que Harry refusait de le voir. Il avait essayé de l'approche plusieurs fois, de persister, mais Harry se mettait dans un tel état qu'il avait préféré abandonné, sur les conseils de James et Lily qui, bien que ne comprenant pas l'attitude de leur fils, lui préconisait d'attendre un peu avant de revenir.

Cela faisait deux putains de grosses semaines.

Évidemment, il comprenait parfaitement sa colère, lui-même avait hésité à venir le voir les trois premiers jours, jusqu'à ce que son absence ne l'insupportât trop. Mais Harry refusait inlassablement de le voir, l'assassinait de son regard dès qu'ils se retrouvaient dans la même pièce, l'ignorait sans mal et avec un dédain proche du mépris. Mais il avait beau faire, Sirius voyait bien que Harry était proche de la dépression, bien plus touché par cela que ce qu'il faisait croire.

Et ses parents qui ne comprenaient rien…

Sirius ne savait que faire.

Il ne daigna pas bouger lorsque la sonnerie de l'entrée retentit et que James Potter débarqua dans la salle de sa démarche nonchalante. Sirius ne prenait même plus la peine de fermer la porte à clé, car il savait qu'il ne se lèverait pas pour l'ouvrir si quelqu'un lui rendait visite. Et il savait James prêt à défoncer sa porte à coup de pied.

— Salut Patmol, dit James en s'approchant de lui.

Il s'assit sur le canapé déjà envahi par Sirius et croisa les jambes. Sirius, depuis quelques jours, n'osaient plus le regarder dans les yeux et James n'avait pas réussi à deviner pourquoi. Mais il voyait bien que cette dispute avec son fils était la source de tout et craignait que Sirius, malgré lui, ait blessé son fils.

— Harry persiste à te bouder, sourit James, et il ne veut pas me dire pourquoi. Et puis… j'ai l'impression qu'il me déteste.

— Raconte pas n'importe quoi, marmonna Sirius, toujours inerte sur le canapé.

En fait, cela n'étonnait pas Sirius, c'était assez compréhensible. Putain, quel con il était !

James haussa nonchalamment les épaules et, d'un mouvement leste, s'ébouriffa les cheveux ; malgré lui, Sirius jeta un regard sur le geste.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé, Siri ?

La première fois que bébé Harry avait essayé de dire son nom, c'était cela qui était sorti de sa petite bouche. Cela avait beaucoup fait rire les Maraudeurs et la douce Lily, mais Sirius avait été enchanté par ce petit surnom mal articulé.

— Tu ne veux pas me dire ? Je te jure que si tu as fait une connerie, tu le regretteras !

Sirius eut un rire ; il le regrettait déjà. Il n'aurait jamais dû taire cela, ses sentiments, se laisser influencer par le physique de Harry. Il avait été si puéril et idiot ! Et putain… ce qu'il lui manquait…

— Hey, Patmol… murmura doucement James en se penchant vers lui. Mais qu'est-ce qu'il se passe ?

Il assista, impuissant, aux larmes de Sirius.

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(J'ai l'impression que le résumé à rien à voir avec l'histoire, navré pour ces piètres mots de présentations...)

Salut, les gens ! Ça me fait plaisir d'enfin revenir dans ce fandom - dommage que ce soit avec un truc aussi court ! En même temps, je ne fais presque que des OS ou des TS à l'occasion... J'ai trop peur d'abandonner une histoire en court de route - c'est du vécu !

Pour preuve : c'est une histoire qui daaaaate mais que j'ai mis du temps à finir - pourquoi ? Moi aussi je me le demande encore ! Le manque d'inspi' et la tonne d'autres histoires qui se pressaient... I don't know !

Bref, je poste la suite bientôt, sans doute le week-end prochain, avec un chapitre un peu plus long - cela clôturera ce TS !

A bientôt !

Karrow.

P.-S : Je viens de me rendre compte que les trois points de suspension ne marchent pas dans le titre, je me suis débrouillé avec des virgules... La dèche, frère.