Salut tout le monde !
Ça fait un moment que je casse les pieds de tout le monde avec ce projet (enfin, mes amis et ma page FB), alors le voilà !
Je sais que ce Two-shot sera plus que complexe à cause de ces nouveaux personnages, alors je vous conseille de prendre votre temps pour le lire, ainsi que d'aller sur la page FB (Voracity666) afin de regarder les quelques images représentant mes OCs. L'album en question est "Failles en série" et les images sont rangées par ordre d'apparition (et légendées)
Disclaimer : L'univers de Hetalia appartient à Hidekaz Himaruya, mais les versions 2p!Nyo! des nations ne sont qu'à moi !
Bonne lecture !
Les pays étaient en train de se disputer sur un sujet bateau, certain allant jusqu'aux poings, d'autres préférant attendre que la tempête passe.
-Ils me fatiguent, chouina Chypre à Italie du Nord qui était du même avis.
À leurs côtés, leurs frères ne disaient rien, que ce soit Grèce ou Italie du Sud, l'un à l'air ennuyé, l'autre boudant.
Un éclair retentit subitement, figeant tout un chacun. Un deuxième éclair et les nations reprirent leurs places en prenant un air dégagé et tentaient de reprendre une apparence convenable.
Puis l'air se déchira, laissant tomber un jeune garçon qui s'écrasa en jurant, avant de se refermer brusquement.
Se remettant sur ses pieds, il adressa un poing et une bordée d'injures dans la direction de la fracture qui se résorbait.
-Hey Lovino, j'ignorais que tu avais un fils ! S'exclama Espagne.
En temps normal, il se serait reçu une tomate dans la figure, mais le nouveau venu se tourna vers lui, le regard noir. Il fut encore plus terrifiant lorsqu'il sortit une arme à feu de n'importe où.
-Léon ! S'exclama une voix furieuse.
Entre-temps, une jeune fille était survenue. Elle portait une robe bleue avec un tablier où était brodé le drapeau suisse et ses cheveux blonds étaient tressés de fleurs. Mais même les sourcils froncés elle ne faisait pas peur.
-Heidi ! Grogna ledit Léon. Tu as fait vite, pour une fois.
Léon portait une culotte courte et brune avec une chemise blanche. Il avait les genoux écorchés et une cicatrice qui courrait sur sa joue. Les cheveux blonds, courts et dans tout les sens, il faisait très garçon casse-cou.
-Range ton arme.
Certains pays eurent de la pitié pour cette jeune fille au manque visible d'autorité. Mais ils déchantèrent lorsqu'elle assembla en un temps record un autre arme à feu, sortit des poches de son tablier.
-Mais c'est pas vrai...
Un homme aux cheveux châtains attachés dans le bas de la nuque et aux yeux chocolats venaient de jaillir d'une autre ouverture. Il porta une canette à ses lèvres avant de la jeter dans la faille avant qu'elle ne se ferme.
-Z'êtes chiant, tous les deux.
-Ta gueule le Belge, répondirent-ils en chœur.
Haussant les épaules pour montrer son désintérêt, il balaya la pièce du regard.
-Y'a pas l'un d'entre vous qui voudrait bien pousser sa table que je sorte de là ?
En effet, les trois inconnus étaient arrivés dans l'espace vide se trouvant au milieu des tables mises en carré pour la réunion.
-BELGIIIQUE ! Hurlèrent deux voix féminines.
Bieke sursauta, étonnée, mais la cible des deux furies étaient le jeune homme qui resta sur place, l'air paisible.
-Alors les filles ? On s'est perdu ?
Une jeune fille de haute taille et aux cheveux dressés vers le ciel fusillant du regard l'imprudent, épaulée par une autre de taille plus moyenne et aux cheveux châtains.
-N'essaye même pas Oeke. Tu te mordras les doigts. Quand à toi, Jaria, tu es sûre de faire le bon choix ?
La plus petite prit un air gêné et fit un pas en arrière.
-Traîtresse, grogna l'autre entre ses dents.
-Maintenant, on va oublier ce passage de notre histoire et continuer à faire la petite famille unie, c'est bien compris ?
Il y eut des acquiescements qui furent troublés par les rires de Léon.
-Quelles paires de soumises vous faîtes ! Se moqua-t-il.
Il se reçut une taloche de la part de Heidi qui lui tira aussitôt l'oreille.
-T'as raison Zwigli, tiens bien ton roquet en laisse, je pourrais le dévorer...
Un éclair de colère passa dans les prunelles du Belge et de Heidi. La tension aurait pu s'installer si il n'y avait pas eu l'arrivée fracassante d'une jeune femme à la peau brunie et qui en traînait deux autres dont une qui se débattait férocement.
-Santuzza, calme ta crétine de sœur avant que je ne m'y colle, grogna la basanée en les lâchant lourdement.
Elle agita sa lourde chevelure ébène par-dessus son épaule, semblant se désintéresser des deux filles par terre, l'une vociférante et l'autre cherchant à l'apaiser.
-Espagne ! Aide-moi, je n'y arriverai jamais ! Sanglota-t-elle.
-T'es vraiment faible...
Elle s'approcha des deux, attrapant l'énervée par le col pour la placer face à elle, yeux dans les yeux.
-Ta gueule, décréta-t-elle.
Il y eut un instant de calme avant qu'elle ne recommence.
-Vous avez laissé Gisèle ! Glapit-elle en réponse. Vous êtes des monstres !
Elle recommença à se débattre, mais la poigne de l'Espagnole était la plus forte.
-Flavia. Ta p'tite chérie est avec son insupportable sœur. Elle craint rien. Alors tu la fermes et tu attends. Capiche ?
La jeune fille hocha positivement la tête, les yeux bordés de larmes. Ses cheveux châtains lui tombaient en boucles folles sur le visage, tout comme sa sœur. Elles se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, jusqu'à la mèche lisse qui partait de leur nuque et terminait en frisottis.
-Calmer les Italiennes, check, se moqua le Belge.
-Ta gueule Engle, fut sa réponse.
-Et vulgaire, en plus, ricana-t-il.
Il sortit une cigarette de sa poche et la porta à sa bouche, comptant l'allumer lorsqu'une main fine et manucurée la lui ôta. Sa propriétaire continua de s'éloigner de la faille, suivie de trois autres. La première possédait une longue chevelure blonde aux reflets roux et aux ondulations travaillées, le front paré de perles allant avec ses yeux pervenches. Elle était vêtue avec soin et richement. La deuxième avait des cheveux blonds tirant sur le châtain, de grands yeux bleus intimidés et une silhouette fluette. La dernière possédait une très longue chevelure blanche et des yeux carmins. Elle parlait en tout sens et gesticulait tout autant.
-Z'avez pris votre temps, grogna l'Espagnole.
-Ma chère Edenia, la fuite est un art, roucoula la blond-roux en portant un lys à son visage.
-Je t'ai rien demandé Jehanne. Santuzza, lâche ta sœur...
L'ordre avait été devancé, Flavia s'était déjà jetée sur la blonde timide qui la réceptionna avec habitude.
-Dégage de là Blanche, grogna-t-elle à l'adresse de l'albinos.
Cette dernière alla rejoindre un couple qui venait d'arriver.
-Kriemhild ! Huba !
-Houba ? Y'a le marsupilami ? Demanda innocemment Sealand en sortant de sous la table.
Il se fit fusiller du regard par le militaire au catogan alors que la gracieuse aristocrate à ses côtés pinça les lèvres, remontant son grain de beauté. Il n'en fallut pas plus à la micro-nation pour se réfugier dans l'étreinte de sa mère adoptive.
-Dans le chemin ! S'exclama joyeusement une femme derrière eux.
Le trio s'éloigna alors dans un coin de la pièce, peu intéressé par ce qui les entourait, alors qu'une jeune femme de taille moyenne sauta dans la pièce, talonnée par quatre autres qui faillirent s'étaler sur le sol, par ailleurs. Puis l'une d'entre elle fit un mouvement de la main, refermant le trou dans l'espace-temps.
Si la première était blonde, elle n'était pas la seule, bien que le blond soit presque platine pour la plus jeune d'entre elles.
-Et voilà les sœurs du Nord, reprit Jehanne en agitant son lys en leur direction. Vous avez fait bon voyage ?
Ce fut celle qui avait fermé la faille qui lui répondit, lui rappelant que ça s'apparentait à une bête porte.
-Toujours aussi froide, la Norvège, commenta Léon dans son coin.
Il hoqueta lorsqu'une boule de neige heurta son front.
-Alba ! Sale teigne islandaise !
-Insulte de nouveau ma sœur, et je te ferai visiter de près mes volcans, promit la plus jeune sur un ton sombre.
-Temps mort les amoureux, reprit la plus bavarde.
-La ferme Danemark, répliquèrent-ils.
-Suède ! Les morveux sont méchants avec moi !
Elle se pendit au cou d'une blonde aux longues tresses qui la dorlota en souriant, alors qu'une plus petite à l'air doux se rapprocha de la Norvégienne pour... lui pincer cruellement le bras avec un sourire en coin.
-Non mais t'es folle Finlande !
-Désolée, j'en avais envie.
Mais le grand sourire sadique la blonde démentait ses paroles.
-Attends de voir ce soir, grogna la pincée.
-Des promesses, toujours des promesses, soupira-t-elle.
Elles furent coupées par l'impact bruyant de plusieurs corps s'amoncelant.
Cette fois-ci, ce fut le tour des asiatiques qui formaient un tas de soie en tout sens et plutôt coloré.
-Tiens, vous faîtes aussi partie de la réunion ? Première nouvelle ! S'exclama Engel.
Il tira sur une nouvelle cigarette, semblant défier la Française qui l'ignorait superbement, absorbée par sa conversation avec la Hollandaise à l'air renfrogné.
-Pourquoi attendre une invitation alors que nous pouvons venir de nous-même ?
-La ferme Corée.
-Tss, vous n'êtes pas prêtes à accueillir mon génie, bouda-t-elle en croisant les bras.
-Ouais, bah si ton génie pouvait décaler de là... grinça une voix en-dessous.
Obtempérant, une Indienne aux traits fins et au sari austère put se redresser et respirer plus confortablement. Elle massa son nez percé en grommelant.
-Cette fille est d'un sans-gène... Rien de cassé, vous deux ?
-J'envie Tibet de n'avoir pu venir, maugréa une Chinoise à lunettes.
-On l'envie toutes. Lève-toi Japon.
-J'avais pas envie de venir, et j'ai encore moins envie de me lever.
Encore allongée sur le parquet de la salle, la nation ne montrait aucune envie de suivre les ordres.
Affublée de lunettes épaisses et d'un masque blanc, on ne distinguait pas grand-chose de visage. Elle portait une marinière bleue et une jupe longue plissée. Plus qu'une arme et elle passerait pour la parfaite yankee.
-Tu lui as pris son poing américain ? Soupira Chine à Corée du Sud.
Cette dernière agita l'objet en question avec un grand sourire, faisant bondir la Japonaise qui tentait de récupérer son bien.
-Attrape, Edenia !
L'Espagnole récupéra l'objet et il disparut bien vite à travers les mains de nombreuses nations.
-États-Unis n'a vraiment aucun goût en matière de cadeau, soupira l'Anglaise.
-Tiens ? Je ne t'avais pas vu arriver, Victoria.
Cette dernière se contenta de montrer du doigt une nouvelle faille d'où arrivaient deux autres femmes.
L'une des deux tentaient de se cacher derrière l'autre, paraissant intimidée.
-États-Unis, cesse de te cacher derrière Canada ! Ta sœur n'est pas un bouclier.
Les deux sœurs se séparèrent, la Canadienne semblant soulagée.
-Mary-Sue ne m'a pas lâchée depuis cinq minutes, râla-t-elle. On aurait dû la laisser avec l'autre.
-Il l'aurait dévoré tout cru, Chloé.
-Je ne saurais dire si c'est vraiment un mal.
-Moi non plus.
Et entre les deux, la nation en question qui semblait ne pas savoir où se mettre.
Elle finit par se décider, se réfugiant dans les bras de la Japonaise pour y camoufler les quelques larmes débordants de ses yeux turquoises si expressifs.
Sa sœur eut un reniflement dédaigneux, s'éloignant de sa mère adoptive au profit du Belge qui lui offrit un large sourire, lui tendant déjà son paquet de cigarettes. Et ce n'allait pas être les râles de Victoria qui allaient l'empêcher de profiter du tabac belge ! Et pas que du tabac, d'ailleurs...
Elle ne repoussa pas Engel lorsque celui-ci frôla leurs lèvres entre elles avant d'allumer les deux bâtons de nicotine.
Léon/Liechtenstein - Heidi / Suisse - Engel / Belgique - Oeke / Pays-Bas - Jaria / Luxembourg - Edenia / Espagne - Santuzza / Italie du Sud - Flavia / Italie du Nord - Gisèle / Allemagne - Blanche / Prusse -Jehanne / France - Kriemhild / Autriche - Huba / Hongrie - Alba / Islande - Victoria / Angleterre - Mary-Sue / USA - Chloé / Canada
Voracity666
Vous pouvez voter pour votre/vos fic(s) préférée(s) sur mon profil.
