Bonjour bonjour ! Ceci est ma première fiction alors soyez indulgents. C'est un tenth walker sans Mary-Sue que j'essaye de faire original, mais pour ça il faudra lire un peu plus loin que ce prologue. Je l'avais déjà publié il y a plus d'un an mais les premiers chapitres ne m'allaient plus donc je les ai réécris (Ils porteront la mention "revu et corrigé" abrégé en R&C au tout début du chapitre). Pour ceux qui ont déjà lu la suite ne vous inquiétez pas, je n'ai rien enlevé d'important ni rien rajouté d'essentiel.
Disclaimer : Tout est à l'origine la faute de Sir J.R.R. Tolkien, puis celle de P. Jackson. Rien ne m'appartient hormis Annaso' et son petit monde sur Terre ainsi que quelques personnages qui apparaîtront plus tard, le reste n'est qu'une pâle copie modifiée de l'oeuvre de ces deux dieux. Je ne gagne rien à écrire cette fiction, à part le plaisir de voir que je suis lue et appréciée en tant qu'auteur.
Sur ce bonne lecture !
La vie peut parfois être injuste, nous malmener un peu aléatoirement, et nous pensons tous être les plus malheureux. Pour ma part, je ne lui reproche pas grand-chose, ou pas le genre de chose qui fait râler tout le monde.
Ma vie n'est pas triste, loin de là, je dirais même que je suis très heureuse : j'ai une famille qui m'aime et que j'aime très fort en retour, des amis fidèles sur qui je peux compter à n'importe quel moment, j'ai de bonnes notes grâce à certaines facilités naturelles et je ne m'inquiète pas (trop) pour mon avenir sur cette Terre.
Je me présente : Anna-Sophia, Annaso' pour les intimes, 16 ans, 1m68, cheveux mi- longs et bruns, yeux clairs. Je ne suis pas « belle » mais juste jolie et ça me va comme ça. Pas sportive pour un sou, célibataire, pianiste à mes heures perdues et lectrice assidue, je suis plutôt calme et discrète.
Ma petite vie tranquille est organisée entre mes cours de première scientifique, mes soirées entre amies, ma vie de famille et mes vacances avec ma tante. C'est une vie des plus banales, très joyeuse et riche en bons moments. Il n'y a rien d'exceptionnel jusque-là.
Pour en revenir à ce que je reproche à la vie, eh bien … il n'y a qu'une chose, qui passe inaperçue pour mon entourage qui ne peut pas comprendre, qui me rend « différente » :
Je suis allée en Terre du Milieu.
Tout a commencé un jour de cours banal. Je me réveillai en retard pour ne pas changer, après une trop courte nuit. Je m'habillai le plus vite possible en évitant de réveiller mon petit frère qui dormait encore. Je passai par la case salle de bain, vérifiant d'un coup d'œil l'heure qui filait à toute vitesse.
En sortant je croisai mon frère encore un peu endormis qui baillait à s'en décrocher la mâchoire. Je lui lançai un petit regard d'excuse pour avoir fait tout ce bruit.
-Bonjour à toi ma sœur, ricana-t-il. Encore en retard ?
Je ne répondis pas à sa question purement rhétorique et filai préparer mon sac de cours.
-Tu n'oublieras pas de te coiffer ! me lança-t-il en descendant au rez-de-chaussée pour déjeuner.
J'avais oublié cette épreuve matinale : le dressage de tignasse récalcitrante… Avec un soupir je retournai à la salle de bain pour tenter de lisser mes cheveux puis en les attachant de manière à ne pas qu'on voit mes oreilles. Ce n'est pas que je ne les aimais pas mais elles avaient une forme un peu particulière qui m'avait valu bon nombre de moqueries durant toute mon enfance comme : « elle s'est fait trop tirer les oreilles » ou encore « t'es croisée avec un ânon avec des pinces à linge au bout des oreilles » etc … Il est vrai que mes oreilles n'étaient pas très rondes et très tirées vers l'arrière et qu'après toutes ces années, je ne les avaient pas acceptées et je les cachais toujours.
Enfin prête et toujours en retard je sortis en trombe de la maison après avoir souhaité bonne journée à mon frère. Le chauffeur du bus me connaissait vraiment très bien puisqu'il m'attendait, comme presque tous les matins, faisant râler quelques personnes dans le bus. Tant pis pour eux.
En descendant, je remarquai à peine une publicité pour un film à sortir, encore une franchise fantastique à la mort moi le noeud. "Le Seigneur des Anneaux" de Tolkien que je n'avais jamais lu car n'étant pas très attirée par ce style était adapté sur grand-écran. Rien que le personnage principal, seul sur l'affiche, me révulsait : une tête antipathique et comme possédé. Un vrai film d'horreur !
Arrivée au lycée, je retrouvai ma bande de copines et ma meilleure amie Elise. En première heure nous avions un contrôle de maths et j'y allais personnellement « les doigts dans le nez ». J'expliquai quelques petits trucs à certaines de mes amies qui me demandaient un coup de main d'urgence pour comprendre la leçon puis nous nous dirigeâmes vers la salle.
Ce contrôle était comme tous ceux de maths pour moi : facile. Il différait toutefois un peu des autres par son principe mais je sus que je le réussis. Il était étrange car au travers de plusieurs exercices nous devions traduire un texte caché qui parlait d'une « prophétie elfique ». Je finis au moment où la sonnerie retint et je sortis pour débattre avec mes amies de ce que nous avions trouvé.
Après quelques minutes je me rendis compte que dans mon empressement j'avais oublié ma trousse dans la salle. Je m'excusai auprès de mes amies avant de filer vers la salle où j'espérais que le prof soit encore.
Mais je n'avais pas de soucis à me faire, il était toujours là et avait même commencé à corriger nos copies. Il me sourit quand il me vit arriver et désigna ma trousse qu'il avait ramenée sur son bureau. Pour un prof il était vraiment canon, avec ses yeux bleus sages et ses longs cheveux auburn. Certaines de mes amies en faisaient des caisses pour attirer son attention mais il était très professionnel et les ignorait superbement, ce qui nous faisait beaucoup rire, Elise et moi.
Je sortis après avoir salué mon professeur qui affichait un air mi amusé mi énigmatique pour rejoindre mes amies. Arrivée au milieu du couloir, ma tête me fit un peu mal et ma vision se brouilla rien qu'un instant.
Oh non ! Ce n'était pas le moment de flancher, ni d'être malade ! Les vacances étaient dans moins de deux semaines et j'avais pleins de choses de prévues. Ma vision revint et j'allais continuer quand le couloir commença à tanguer sérieusement. La poisse !
J'allais tomber en arrière sous la force d'un nouveau vertige mais deux bras fins me prirent sous les aisselles pour me déposer sur le sol, au milieu du couloir désert. Je n'étais plus qu'à demi-consciente et je ne comprenais pas ce qu'une voix essayait de me dire. Je tombai dans les pommes quelques secondes.
A mon réveil, j'étais allongée dans la salle de maths, et mon professeur était penché sur moi, contrôlant mon pouls. Je le soupçonnai d'être la personne qui m'avait empêchée de tomber.
-Comment te sens-tu ? me demanda-t-il d'une voix douce.
-Pas très bien à vrai dire, fis-je d'une voix pâteuse. Que m'arrive-t-il ?
-Un petit étourdissement qui ne présage rien de bon, répondit-il dans un souffle.
Il semblait très préoccupé, plus qu'un professeur devant un élève qui faisait un malaise. J'allais lui demander pourquoi était-il si contrarié mais il me coupa dans mon élan.
-Vous avez été victime d'un malaise elfique. Je dois tout de suite vous envoyer là-bas, marmonna-t-il, plus pour lui que pour moi. Ça ne devait pas arriver si vite pourtant. Ils doivent vraiment vous attendre de pied ferme…
-De quoi parlez-vous ? m'inquiétai-je, un peu perdue dans toutes ces paroles étranges.
-Vous en saurez plus en temps voulu, jeune Lune. Tenez, dit-il en me tendant une fiole dorée richement décorée d'arabesques délicates, buvez et pensez très fort à dormir.
Je ne pus poser d'autres questions et portai le flacon à mes lèvres. Le liquide qui le contenait était très doux, plus froid que la glace. Je jetai un regard anxieux à mon professeur qui était toujours aussi concentré mais qui me sourit alors que je me sentais partir dans un profond sommeil. J'avais toujours voulu savoir ce que ça faisait de se rendre compte que l'on s'endormait.
J'entendis un dernier mot de mon beau professeur avant de tomber dans les limbes. « Namarié » ou quelque chose dans le genre.
Voilà !
Ce n'est pas parfait, ça j'en ai bien conscience, mais j'espère que ceux qui avaient essayé et laissé tomber à cause du prologue continueront cette fois !
Laissez une review en passant, même deux petits mots, juste pour savoir si c'est bien ou pas !
Merci d'avoir lu,
LK
