Pov Katniss

5 Juillet, le matin

Je sors dans la forêt en courant. Je suis en retard. Très en retard. Je cours et arrive dans ma vieille maison délabrée. Je passe dans la maison et tout de suite le chat entre, feule et me crache dessus.

« Hé ! » fis-je.

Il continue à me tourner autour alors que je lui balance des coups de pieds. Je parviens enfin à m'extirper de ses griffes grâce à la voix de ma petite sœur. Le vieux matou miaule soudainement comme un chaton et accourt vers elle. Je le suis du regard et découvre enfin ma petite sœur. Ses cheveux sont rassemblés en deux jolies nattes. Elle porte de petits souliers, une jupe à carreaux qui lui arrive peu au dessus du genou et mon ancien chemisier. Encore trop grand pour elle, qui lui forme, au dos, une petite queue de canard tout à fait adorable.

J'avance vers elle et la prend dans mes bras. Elle pleure derrière mon dos. Et je ne peux que la comprendre. La première Moisson. C'est un moment difficile. Mais qu'il faut tout de même le passer. Où on vous coupe la tête.

Je vais dans la salle de bain et entre dans la petite bassine nous servant de baignoire. Je me décrasse, frotte encore et encore en économisant notre eau comme je peux. Je descends dans ma chambre, m'apprêtant à choisir une tenue correcte mais quelqu'un m'a devancée. Je trouve sur mon lit une jolie robe bleue.

« Elle t'irait à ravir… » chuchote une voix.

Je me retourne et trouve ma mère sur le seuil.

« Je la portais, avant. En espérant que ça te porte bonheur. »

Je m'habille et ma mère entreprend de me faire une coiffure compliquée composée de plusieurs nattes complexes.

Je descends et trouve Prim en train de me contempler, bouche bée.

« Tu es magnifique. » fit-elle une fois arrivée à ma hauteur.

« Toi aussi petit Canard. »

Nous mangeâmes et je pris la main de ma sœur afin de nous rendre à La Grand Place. Au test ADN, elle eut un moment de panique, mais, au reste, elle fut très calme.

La Moisson

Lors des appels, elle prit ma main et ne faisait que la serrer. Plus fort. Toujours plus. Effie Trinket finit enfin par nous dire notre nouveau tribut féminin.

« Emina Korienta ! »

Une jeune fille d'environ 15 ans, plus peureuse que jamais, marcha, tremblotante, vers, ce que j'ai surnommé, ''l'estrade de la mort''.

« Bien, passons aux garçons. »

C'est bien beau que Prim et moi soyons saines et sauves cette année encore mais Gale, lui, n'est pas encore tiré d'affaire. Je prie je ne sais quelle personne afin de le sauver lui. Mes prières furent exaucées. Le nom qu'Effie Trinket prononce n'est pas celui de Gale Hawthorne.

« Peeta Mellark ! »

Voilà Mini prologue sur une fiction « Et si » j'espère que ca plait . ^3^