Nouvelle fanfic, nouveau thème. Celui-là est beaucoup plus riche, plus complet que ceux que j'ai pu traiter. Nous pouvons tous imaginer énormément à partir de ces personnages et ces héros… Voilà le fruit de mon imagination…

Nous sommes dans une réalité alternative où Voldemort est resté dans l'ombre depuis le début de la Coupe de Feu. Il prépare en secret, loin du monde, une armée…

Hermione, Ron et Harry étaient dans leur compartiment, dans la locomotive qui était en train de les mener à Poudlard. Cette année ils avaient dix-sept ans, et étaient assez pressés d'être majeurs. L'année de leur libération, et de leur affirmation en tant que sorciers. Au bout d'une heure, Ron s'était endormi, Hermione, elle, lisait, comme à son habitude, et Harry regardait nostalgique les paysages, en pensant à ses parents.

Au même moment, dans le train, un passager perdu se baladait dans le couloir du train à la recherche de son compartiment. Sur le point de le trouver, il croisa Luna, qui était en train de s'occuper de quelques plantes toutes fanées.

« Oh tiens, tu es un nouvel élève ?

- Euh oui, ma première année, dit-il en riant

- Moi c'est Luna. Et toi ?

- Tomas. Je viens des Etats-Unis.

- Oh c'est beau là-bas. Regarde, je réanime mes plantes, elles sont toutes mortes cet été. Je les aime beaucoup, une plante, c'est une amie. Regarde comment je fais, ça prend du temps et c'est difficile, tu apprendras plus tard.

- D'accord, bonne chance.

- Merci »

Luna le regardait en souriant, fière d'avoir fait bonne impression sur un nouvel élève. Distraite par le nouvel arrivant, elle ne se rendait plus compte du sort qu'elle faisait, et soudain sa baguette, qu'elle tenait vers le bas, trembla. Elle se retourna et découvrit par étonnement que toutes les plantes étaient de nouveau vivantes, puis se félicita de ses progrès.

Dans le compartiment, la porte s'ouvrit brusquement et Tomas entra. Après avoir confirmé le numéro de la petite pièce, il s'assit timidement sur le siège où était Harry, et se mit de côté, prêt à s'endormir. Hermione ne put s'empêcher de murmurer à Ron qu'elle le trouvait, trop bizarre, disait-elle.

Quelques minutes plus tard, alors que tout avait repris son cours, Hermione cria.

« Hé, tu m'as réveillé Hermione ! Pour un livre en plus ! cria Ron

- Désolée, je suis en train de lire un livre tellement passionnant, je devrais vous raconter d'ailleurs. Cet été j'ai lu un livre sur les grands meurtriers de l'histoire chez les sorciers, et j'ai appris qu'il y a mille ans, un sorcier tout seul a écrasé une armée de plus de mille soldats.

- Des histoires, c'est complètement impossible ! Tu le sais bien ! répliqua Ron.

- Je me suis renseignée, et d'ailleurs je lis un livre en ce moment sur l'histoire de la sorcellerie. Ca a été très difficile de le trouver, et de savoir qui était ce sorcier, car personne n'en sait rien, ou ne veut pas en parler. Dans ce livre, on dit qu'il s'agit d'un Facemor, un descendant des premiers sorciers.

- Je le répète, mais c'est n'importe quoi, je ne te croirai pas, et j'ai du mal à penser que tu puisses tomber dans n'importe quelle histoire ridicule !

- Tais-toi Ron. Bref, tu m'écoutes toi Harry ? Merci. En fait, tout ce qu'on nous a appris sur l'histoire des sorciers à Poudlard est faux. Ou plutôt on ne nous a jamais dit. Vous a-t-on déjà parlé des premiers sorciers ? Non, jamais. Alors, au début, c'est vrai, il n'y avait que des moldus. Mais on raconte qu'un soir de pleine lune, la Mort tomba amoureuse d'une jeune femme, une simple femme d'une vingtaine d'années. Emportée par la passion, la funeste créature ne put se retenir d'aller la visiter sous forme humaine, et par la même occasion, de lui laisser un petit cadeau. Elle lui laissa un enfant, et s'en alla pour toujours. L'enfant présentait des pouvoirs énormes, qui effrayèrent les humains et on dit qu'il pouvait tuer d'un seul mot, mais sa mère le protégea toujours. On l'appelait Facemor. De lui sont nés les sorciers, mais, chaque génération, les pouvoirs se perdaient, et la puissance colossale du jeune Facemor finit par se perdre pour se partager entre la communauté de sorciers du monde. On raconte aussi qu'il existe des descendants directs qui auraient encore ses pouvoirs phénoménaux. Mais soit ils sont tous morts, soit ils se cachent. Car tous les sorciers ont peur d'eux, même s'ils sont de leur famille. Leur puissance fait peur, et les met à l'écart… Je lisais là qu'on a accusé tu-sais-qui d'avoir un frère Facemor, un frère si puissant qu'il en devint jaloux et le tua pendant son sommeil. Je n'en sais pas plus, mais je continuerai à me renseigner.

- Que des sottises…

- Harry ! Défend moi au moins !

- Je te crois Hermione, et je t'aiderai autant que je le pourrai.

- Merci, au moins toi tu m'écoutes. »

A vrai dire, Harry n'avait pas été très captivé par le discours de son amie, mais il la soutenait, et avait confiance en son combat pour le savoir. Ron, lui se moquait d'elle et l'empêchait de lire, la pinçant par ci par là, ce qui avait pour effet de bien l'énerver.

Au bout d'un moment, celui qui avait jusqu'à présent dormi se réveilla. Tomas, demandait en effet à Harry combien de temps il leur restait avant d'atteindre leur destination. Hermione s'empressa de lui répondre sur un ton méprisant, alors qu'Harry regardait sa montre.

« Une dizaine de minutes encore.

- Merci, tu t'appelles comment ?

- Moi c'est…fut interrompu Harry

- Hermione, lui c'est Harry et lui Ron, on a déjà beaucoup d'expérience dans la sorcellerie, toi t'es nouveau non ?

- Oui, je suis Tomas, et je vais faire une remise à niveau. J'avais des parents adoptifs et…

- Ah, tes parents sont morts ? lui demanda brusquement Hermione, avec un minimum de compassion

- Hermione ! dit Harry

- Oui, à ma naissance, trois jours après exactement. Je ne les ai jamais connus, et je ne savais pas que j'étais un sorcier, jusqu'à ce qu'un jour je commence à vouloir me renseigner sur mes parents. On m'avait guidé vers un département étrange, ou, par hasard, j'ai croisé une personne qui m'a reconnu, en disant que je ressemblais à mon père. Un de ses camarades de l'école de Poudlard. Il s'est ensuite occupé de moi, car j'avais dis à mes parents que j'étais en vacances chez un ami. Aujourd'hui ils pensent que je vais dans un pensionnat tout à fait normal. Nestor, il s'appelle, m'a aidé à les en convaincre, et s'est occupé de mon intégration à l'école. J'ai eu le droit à toutes les explications sur la magie. Et il faut dire que c'était difficile de me convaincre. Même si j'avais toujours cru en une force supérieure, jamais je n'aurais imaginé qu'un monde comme celui-ci puisse exister derrière mon dos.

- Et tu as tout ce qu'il faut ? Animal, baguette, chaudron ? demanda Hermione voyant qu'il n'avait qu'une petite valise.

- Non. Apparemment à la boutique il n'y avait pas de baguette pour moi, et Nestor m'a dit qu'il m'enverrait par la suite tout ce dont j'aurais besoin. Je suis ici alors que je ne connais personne, et c'est pas facile.

- C'est sûr, dit Harry. En tout cas tu peux compter sur nous. Enfin sur moi…se rattrapa Harry en voyant le regard noir que lui lançait Hermione.

- Merci. C'est encourageant de voir que les personnes ici sont sympathiques. Tiens c'est l'arrivée ?

- Oui. Tu devrais te dépêcher si tu veux avoir une place dans les premiers carrosses pour l'école. Nous on prendra notre temps. Au revoir !

- Hermione ! Pourquoi es-tu aussi méchante avec lui ?

- Je ne l'aime pas ! Il m'énerve. Rien que de le voir… Je sais pas, ça se voit qu'il ne vient pas du tout de notre monde.

- Pourtant il n'est pas moche, rien, il a l'air très gentil et toi tu le maltraites. Tu serais pas amoureuse par hasard ?

- Non, moi, amoureuse ? C'est comme ça, parfois il y a des personnes qu'on aime pas dès qu'on les voit n'est-ce pas Ron ? »

Sur cette plaisanterie, Hermione commença à préparer ses affaires, pour pouvoir enfin sortir du train dans lequel elle était assise depuis des heures. Dans le couloir, Luna avait abandonné ses fleurs, qui étaient devenu trop grosses, et qui s'étaient trop développées. Harry faillit même trébucher sur une racine, ne la voyant pas. Au même temps il portait Edwige et sa cage, et son énorme valise.

Les écoliers étaient prêts pour une nouvelle année…