Lune sanglante

Les personnages appartiennent à JKR.

Petite note : Tout d'abord bonjours à tous. Dans l'association « Khisanth et Enan » je suis Enan. Ceci est ma deuxième fic écrite en solo. Comme j'ai eu un problème avec la disquette de « Cœur lumineux, actes sombres » et n'ai donc pas pus mettre en ligne le dernier chapitre, j'ai décidé d'écrire une fic d'attente, qui sera là pour montrer que je n'abandonne pas (elle disparaîtra sûrement ensuite), pour patienter le temps que je retrouve les données perdues.

Autre fait important, j'adore les vampires alors ne soyez pas surpris.

Re-petite note : c'est moi khosanth qui est mis en ligne l'histoire vu qu'Enan est en panne de PC donc c'est elle qui connais le mieux l'histoire moi je connais que le premier chapitre alors m'en veuillez pas pour le réumé onegai

Chapitre 1

Je marche, encore et encore. D'aussi loin que je me souvienne, mes nuits ont toujours été ponctuées de cauchemars. Le plus souvent ce sont des cris, suivit d'une lumière verte éblouissante. Petit, je ne comprenais pas ce que cela signifiait, puis je l'ai appris plus tard, quand on m'a jugé apte à comprendre et à supporter cette nouvelle.

Ma mère a donné sa vie pour moi. Une vie pour une vie. La sienne contre la mienne. Je suppose que l'on peut dire que c'est équitable. Hum, expliqué comme ça l'on pourrait croire que cela ne m'affecte pas, c'est le contraire, quand je l'ai su, j'étais affligé et je crois que je suis resté longtemps en état de choc. Mais maintenant j'ai accepté ou peut être ai-je trop pleuré et n'ai donc plus de larmes à verser. Qui sait ? Peut être suis-je blasé ? Ma mère, mon père, Cédric, Sirius, tant de vie disparut sous mes yeux.

Il fut un temps où j'ai cru que leurs disparitions étaient de ma responsabilité. Puis j'ai grandi, et ai compris que chaque personne est responsable de ses actes comme de ses choix.

Une prise de conscience n'empêche malheureusement pas les cauchemars, voilà pourquoi j'erre encore et encore dans ce château en me parlant à moi-même. Je débloque c'est certain, je parle dans ma tête comme si quelqu'un se trouvait en face de moi, mais faut dire qu'il est plus facile de se confier à une personne, malheureusement c'est un luxe que je ne peux me permettre, ils ne comprendraient pas où alors se prendraient de pitié, donc je te parle, toi, témoin imaginaire de ma triste existence. HA ha ha ! J'arrête, si tu crois que je suis dans cet état d'esprit tu te fourres le doigt dans l'œil et pas qu'un peu.

Non au contraire, j'entends bien profiter de ma vie comme je le souhaite et donc de m'éclater un maximum, disons simplement que j'ai mûrit et que je ne souhaite à personne ce que j'ai vécut même si je suis sûr qu'il existe bien pire dans le monde.

Malheureusement, et là je sais que je me répète, un bon état d'esprit n'empêche pas les fantômes de revenir te hanter la nuit donc me voilà à jouer les somnambules dans les cachots de Poudlard.

En tout cas, pas de risque de répercussion, je suis préfet, ce qui signifie, à moi la liberté, les soirées arrosées, dragues intempestives et points à enlever. Finalement, je le comprends le Snape, ça à quelque chose de grisant d'enlever des points, on sait qu'on a le pouvoir de le faire en toute impunité, sympa.

Bon maintenant Harry, repasse en mode normal et parle-toi à toi-même où pense c'est à peu près pareil.

Bon ! Puisque c'est fait, pourquoi me suis-je dirigé vers les cachots ? Je sais, pour avoir une chance de faire enrager Snape, lui qui avait l'air si mécontent, en fait il était hors de lui, quand il a sut que j'étais préfet, il a quasiment pété un câble dans le bureau de Dumbledore, c'était marrant en y repensant.

Quoique, durant un instant j'aurais juré que lorsque ses yeux se sont posé sur moi il y avait autre chose, comme du désir mais lié avec…je ne sais pas c'est assez indescriptible mais bon ça na duré qu'une seconde or mon pauvre Harry, tu es trééés fatigué ces temps-ci et à une légère tendance à la paranoïa donc…

Bon c'est pas tout ça mais si y a pas de Snape c'est pas amusant, du coup direction le Parc, autant faire une balade au clair de lune qui est d'ailleurs pleine ce soir donc on ne s'approche pas de la forêt Interdite sauf si je veux me faire becter par un garou ou autre machin à longues dents.

Ah, le Parc de Poudlard c'est vraiment magnifique, surtout la nuit, le décor change complètement, c'est comme si le monde se déformait pour créer un nouvel univers, plus sombre et donc plus mystérieux.

J'adore la silhouette de cet arbre la bas, on dirait qu'il a grandi d'un coup, son feuillage danse au gré du vent, on dirait qu'il chante une chanson, douce et mélancolique, du genre de celle qui vous rappel de bon moment.

Je m'assoie en dessous, je connais cet arbre, c'est un saule pleureur, ses longues tiges tombent vers le sol comme un rideau, c'est idéal pour se cacher où se protéger du froid.

Eh oui je suis romantique mais pas idiot, vous me voyez aller me foutre la dessous pour le plaisir de se prendre des bestioles dans la gueules (fourmis, pucerons etc…) ?

C'est quoi ce bruit ? Merde on dirait un hurlement ! Encore un autre, oh miracle ! Ça provient de la forêt Interdite, bon, allons jeter un œil au cas où quelqu'un aurait besoin d'aide.

Je m'approche et m'arrête juste à la lisière. Que dalle, tans pis, je hausse les épaules et retourne vers mon arbre en sifflotant je me souviens pas c'est quelle chanson mais elle est plutôt entraînante, faut dire que j'ai un peu les jetons. Seul en pleine nuit à coté d'une forêt grouillante de bêtes affamées et aussi horribles que puissantes je pense que je peux me permettre d'éprouver une légère appréhension, oui rien qu'une légère.

J'arrive sous mon arbre, c'est bizarre mais je trouve que les ombres ont changé, elles sont un peu plus colorées. Je lève la tête et…wouauouhh !!! Pas mal !!! La lune a pris une teinte rosée qui tire plus sur le rouge mais ne l'est pas vraiment.

C'est la Lune sanglante, c'est un phénomène qui se produit parfois, c'est dû à une trop grande quantité de magie présente dans l'air, il faut dire que la pleine lune en est saturée, encore plus ce soir visiblement, eh oui c'est pour ça que les garous se transforment les nuits de pleine lune, la magie est si forte qu'ils ne peuvent résister, c'est également valable pour d'autres espèces, mais bon c'est pas parce que j'écoute un peu en cours d'histoire de la magie que je peux tout retenir donc je sais pas lesquels, les loups-garous je le sais parce que Rémus est concerné, le reste tchao bye bye !!

Enfin bref, l'est un peu tard et je vais rentrer, faut dire que je me fais chier, un petit passage près de la forêt histoire de tenter le diable, ainsi que de me prouver que je n'ai pas la frousse.

Je me fige, quelque chose à bouger, j'en suis sur. Mais je sais pas quoi. Je scrute la pénombre, merde ça a encore bougé, un mouvement, une ombre, rien de concret mais CA se rapproche.

Plus prés, de plus en plus prés, un éclat, quelque chose de blanc, des crocs. Des crocs ??!!

Merde court, mais qu'est ce que t'attend cours abruti, j'amorce un mouvement sur la droite et là je me fige.

Eh non, je me fige pas parce que j'ai trop peur pour faire un mouvement, c'est tout simplement que je ne peux plus faire un mouvement.

Figurez-vous que la chose est passé derrière moi en un centième de seconde, chose qui se révèle être un humain vu que ce sont des bras qui me retiennent prisonnier, enfin un bras vu que l'autre est en train de se glisser sous ma chemise.

Donc, point positif, je ne me suis pas fait agresser par un monstre.

Point négatif, c'est un pervers.

Je le sens enfouir sa tête dans mon cou et respirer mon odeur tandis que sa main remonte et caresse mon torse très sensuellement, ce qui explique que je sois parcouru de frisson délicieux…

Non !!!Pas délicieux, allez Harry ressaisit toi, frappes-le là où y faut et expliques lui que tu n'es pas du genre à te faire sauter part le premier venu.

J'ouvre la bouche mais seul un son étouffé en sort, mon mystérieux inconnu vient de me mordiller le lobe de l'oreille et je suis particulièrement sensible a cet endroit.

Inconsciemment je penche la tête en arrière pour agrandir le contact et lui laisser plus de peau à parcourir.

De ce fait j'aperçois ses yeux, ils sont d'un rouge flamboyant, les crocs que j'ai aperçus me reviennent en mémoire.

Je cri et lui flanque un cou de genoux à l'entrejambe, fastoche, nous sommes environ de la même taille donc il suffit de plier la jambe en arrière, même s'il est derrière il le sentira passer, les filles appellent ça la jambe pin-up, va savoir pourquoi…

Enfin bref je suis libre et je cours vers Poudlard, si c'est vraiment un vampire, il n'aura aucun mal à me rattraper mais bon manquerait plus que je lui facilite le boulot en restant à coté.

J'ai comme d'habitude raison car j'ai à peine parcourut une dizaine de mètre que je sens une douleur dans le dos et vole sur prés de 4 mètres en avant.

Je suis complètement étourdit, je vois les choses mais elles sont comme estompées, encore heureux que je ne porte plus de lunettes, sinon elles se seraient brisées sous le choc et là sa aurait été la cata.

Quoique ça le soit déjà.

Bon je suis donc à moitié évanoui dans le parc du château, il fait nuit noire car il est aux environs de minuit, l'heure du crime comme dirait les moldus, je suis coincé avec un vampire affamé et donc dangereux.

Je me tourne sur le dos et cherche ma baguette, mais alors que je la sens sous mes doigts, une main attrape la mienne et la serre dans un étaux douloureux, je pousse un léger cri de douleur, malgré le peu de visibilité je sens l'autre sourire, ça lui plait à cet enfoiré.

Je lance ma main gauche et cherche à lui foutre mon poing dans la gueule.

Mais là aussi il attrape ma main, il les serre tellement que je ne sens quasiment plus mes doigts.

Il bouge se mettant à califourchon sur mes hanches, les jambes de par et d'autre m'empêchant tout mouvement.

Mes bras sont désormais relevé au dessus de ma tête, il les tiens d'une seule main de l'autre il relève mon menton pour m'observer, il prend une expression surprise puis un lent sourire étire ses lèvres comme s'il voyait quelque chose de particulièrement plaisant. Je sais que je suis beau à voir on me la assez dit, faut avouer que j'ai grandit et que je suis plus musclé grâce au Quidditch tout en étant aussi agile et fin. J'ai laissé légèrement pousser mes cheveux qui retombent en mèches inégalement longue le long de mon visage, mais elle ne dépasse pas plus bas que mon nez.

Mon visage s'est affiné tout en prenant des trait plus viril, mais le clou du spectacle ce sont mes yeux, toujours émeraude, ils se sont parsemés de paillettes dorées.

Bref je suis pas trop mal.

Enfin pour le moment je suis surtout dans une très mauvaise position, en plus j'ai la lèvre fendue, je sens le sang couler le long de mon menton pour venir se perdre dans mon cou, et je suis pas le seul à m'en être rendu compte car il se penche et déchire le col de ma chemise, sa bouche trace un sillon brûlant de ma clavicule à mon menton, léchant le sang qui s'écoule de ma plaie.

Il arrive à mes lèvres et lape doucement le sang qui coule de ma lèvre inférieur avant de poser sa bouche sur la mienne et de sucer ma lèvre inférieure.

Le pire et que j'adore ça, il finit par introduire sa langue dans ma bouche forçant le barrage de mes dents et entraîne ma langue dans un tourbillon.

Il embrasse comme un dieu, je vois de toutes les couleurs, je gémis, grisé par le plaisir que me procure ce simple baisé.

Finalement, il délaisse ma bouche et se dirige vers mon cou, j'ai du mal à retenir mon souffle tellement je suis sous le choc.

Il se relève légèrement et me force à tourner la tête sur le coté, lui dévoilant pleinement mon cou, c'est à ce moment précis que les nuages masquant la lune se dispersent et me permettent de voir mon professeur et la je redescend immédiatement sur terre et m'écris :

« Professeur Snape ?!? »

Il se fige comme frappé par quelque chose, il secoue la tête de droite à gauche, comme pris d'une soudaine douleur et marmonne des mots que je ne parvient pas à entendre.

Je lui parle de nouveau :

« professeur, c'est moi, Harry…Harry Potter.

-Potter...Répéte t'il comme si mes mots avaient du mal à l'atteindre.

-Oui Potter, Gryffondor… Poudlard, vous vous rappelez ? »

Je demande plein d'espoir, ayant repris conscience de ma situation et rangé mes hormones qui si je meurt ne pourront plus faire leur office.

Il semble lutter contre quelque chose dans son esprit mais finit par s'écarter d'un mouvement sec de moi.

« Potter…dégagez…pas...état normal…lune sanglante…il…contrôle…fuir vite… »

Ses mots sont hachés, il à du mal à les sortir, dans une autre situation je serai mort de rire mais là je suis effrayé car je ne comprend pas, Voldemort est mort, personne n'a d'intérêt à le contrôler, est puis il est toujours un vampire.

Malgré moi je me relève est m'agenouille à ses cotés, maudit instinct Gryffondorien, tout en restant à distance je lui demande :

« Monsieur, est ce que ça va ? Je peux aller chercher quelqu'un… »

Il me coupe d'une voix forte ou perce l'urgence est une sorte de regret. De quoi ça j'en sais rien.

« Partez, avant qu'il ne reprenne le contrôle, si vous tenez à la vie, courrez…!!!»

Et je l'écoute car je ne comprends pas ce qu'il se passe et que je sais que les conséquences seront grave autant pour lui que pour moi s'il m'attrape.

J'arrive aux portes et m'engouffre dans le château, le pire c'est que je sais que la poursuite a commencé, du coin de l'œil je l'ai vu se relever et se mettre à courir.

Mes pas résonnent dans le couloir je ne l'entend pas mais je le sens derrière moi, me poursuivant, tous ses sens aux aguets.

Je tourne sans cesse il se rapproche de plus en plus, je ne pense qu'à courir, ma chambre se situe aux quatrième étage mais le temps que j'y arrive je serais saigné à blanc.

Et là, je me rend compte que je suis….dans les cachots, excellent choix, je n'ai même pas remarquer que je ne faisais que descendre, en effet monter les escaliers m'aurait pris trop de temps, puis rester coincé par ce qu'un de ces foutus escaliers a changer de place non merci.

Bon c'est pas tout ça, mais court Harry, trouve une putain d'issue et barre toi de ce traquenard.

Malheureusement ça n'aura pas lieu car me voilà encore projeter sauf que cette fois ci je heurte le mur avec une telle violence que je tombe dans les pommes, juste avant de sombrer je sens que ma lèvre s'est remise à saigner.

Si Harry n'avait pas été évanoui, il aurait pus voir le mort vivant pas si mort que ça se rapprocher de lui, une lueur d'inquiétude dans le regard.

Le retourner délicatement et l'examiner sur toutes les coutures pour voir les possibles blessures infligées par sa rencontre aussi soudaine que brutale avec le mur des cachots.

Puis souriant car le survivant avait une fois de plus survécut.

Le vampire reprit possession des lèvres de sa Némésis buvant une nouvelle fois le sang s'en écoulant, il le trouvait délicieux, à la fois doux et fruité ainsi que fort et envoûtant, un régal…

Puis il prit doucement le jeune garçon dans ses bras en laissant courir ses mains au passage sur ce magnifique corps à sa portée.

Se dirigeant rapidement vers la chambre du professeur Snape, il décida de savourer sa nouvelle proie qui allait lui appartenir totalement sous peu.

Si Snape était fou au point de laisser passer une beauté pareille, se n'était pas son cas et le garçon serait à lui.