Voilà, début d'une nouvelle fanfiction. Pas sûre du tout que je la continue. Je verrais bien si ça plait ou non :-) Pis pour etre honnête j'ai jamais réussie à finir le moindre texte :-x

Disclaimer : Tout est à cette chère JK, mais je me suis permis de rajouté mon grain de sel à ce fabuleux petit monde. Parcelle iodée du nom de Anthéa, en essayant bien évidemment d'éviter le cliché Marie-sue. Dur, dur XD Mais essayons quand même.

Bonne Lecture à tous.

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Prologue.

« Anthéa, tu as l'intention d'aller quelque part ? »

Prise sur le fait. Mes lèvres s'étirèrent en un pâle sourire d'excuse, qui ne parvient même pas à me convaincre moi-même. Je me retournai lentement. Ma mère, vêtue de son vieux tablier rapiécé, me faisait face, sourcils froncés, et mains sur les hanches dans un archétype parfait de la mère protectrice. Je fus étonnée de remarquer à quel point la maladie l'avait usée. Depuis combien de temps n'avais-je pas posé les yeux sur elle ? Ses cheveux teints retombaient sans conviction sur son visage émacié et jaunâtre, laissant entrevoir par endroit la chair nue de son crâne. Elle tenait entre ses doigts noueux cette cigarette qui la consumait chaque jour un peu plus, et qui lui ferait inéluctablement passer l'arme à gauche. Je soupirai de dépit, et m'empressait de lui arracher le mégot des mains.

« Comment veux-tu que le traitement fasse effet si tu continues de t'enfumer à longueur de journée ? »

Elle se contenta seulement d'hausser les épaules dans un geste de profonde lassitude. Bien sûr, ces pilules n'avaient pas la moindre utilité. Nous le savions tous. Le médecin les lui avait seulement prescrites dans l'espoir qu'elle puisse se détacher de l'emprise de la nicotine. En vain. Elle reprit :

Donc, tu sortais ?

Oui, en quelque sorte. J'avais juste besoin de prendre un peu l'air.

Très bien, soupira-t-elle. Tu passes ton temps à fuir la maison, et pourtant, je ne peux pas t'en blâmer. A moi aussi, elle me fait perdre la tête. Crois-moi Anthé, si j'avais pu, voilà bien longtemps qu'on aurait quitté ce trou paumé.

Je sais, il faut faire avec.

Je lui adressai un dernier regard avant de franchir le seuil de la porte. Le ciel, dégagé, était parsemé de quelques rares étoiles. J'avançais silencieusement dans la nuit. Ombre parmi tant d'autres. Le vent nocturne qui balayait les ruelles sombres me faisait frissonner agréablement. Je souris. Après quelques longues minutes, j'arrivais enfin sur le centre-ville. Noël approchait à grand pas, et, à cette occasion la ville avait revêtu ses plus belles parures. Guirlandes lumineuses ou multicolores, boules pailletées, neige artificielle… Quelques statues de glace se dressaient même fièrement près de la fontaine municipale. Quant aux vitrines de la rue commerçante, n'en parlons pas. Je flânai quelques instant devant la chocolaterie, avant de rejoindre le pub irlandais où j'avais l'habitude de passer mes soirées. J'y venais toujours seule, mon passe-temps favoris étant d'y faire de nouvelles rencontres. Ainsi, en seulement quelques mois, je fis la connaissance de trois jeunes livreurs, d'un officier de police venu se détendre après son service, d'une jeune mariée, d'un vieillard délaissé par ses petits-enfants, et d'un maniaco-dépressif qui soutenait que la seule façon de donner un sens à sa vie, était de la détruire. Mais de toutes les personnes que je pu croiser lors de mes escapades nocturnes, je fis cette nuit-là, ce qui resta, ma rencontre la plus étrange.

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Arrivée de notre cher sorcier au prochain chapitre. Le rythme va s'accélérer un peu ; )