Coucou...
Et comme je n'aime pas trop être inactive, je décide de poster cette Histoire. Elle est en cours d'écriture, même si je pense l'avoir bientôt finit. C'est bien la première fois que j'écris dans ce genre là, c'est mon premier drame. Les "chapitres" -si je peux les appeler comme ça- sont extrêmement court, c'est pour cette raison que je poste deux chapitres à la suite.
Si c'est pas très bien, dites-le moi. Je trouve qu'il y a beaucoup de répétition. Les premiers chapitres ne sont pas super, je prefère la suite. Et je pense que la fic' vous réservera une surprise... Je n'en dis pas plus pour l'instant, parce qu'il faut d'abord que je l'écrive. La suite arrive immédiatement après, et vous comprendrez un peu mieux les raisons des tourments d'Hermione et les raisons d'Harry et Ron.
Cette fois, j'avais envie de les faire un peu salaud, car jusqu'à présent, ils avaient toujours de bon rôle, alors je me suis dit que cette fois, ce serait eux les "méchants". Voilà, je crois que j'ai dis tout ce que j'avais à dire. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me demander.
Disclaimer: L'univers et les Personnages ne sont pas à moi. Cette fic contient une allusion au femslash, c'est assez léger, pas de quoi avoir peur. Par contre, si ça vous dérange, vous pouvez partir. Je ne vous retient pas.
Bonne Lecture.
Pourquoi ? Tu me Hais.
Chapter One :
Pourquoi ça fait si mal ? J'ai l'impression qu'on m'a arraché le cœur à main nue pour ensuite lui faire subir les pires tortures. J'ai tellement mal et me sens si vide. Les gens rient autour de moi, ils se moquent de la gentille préfète de Gryffondor qui vient de se faire rejeter par ses amis pour avoir osée être honnête. Ces mêmes amis qui me regardent à présent avec dégoût et mépris. Ma tête me tourne, j'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Une question se pose alors à mon esprit : Depuis quand être différent c'est mal ? Après tout, je n'ai pas dis que je voulais rejoindre les rangs de Voldemort.
Alors pourquoi me rejettent-ils pour ça ? Je n'arrive plus à respirer, c'est comme si finalement, plus rien n'a d'importance, plus rien ne me retient ici. Mes amis étaient devenus ma bouée de sauvetage, ma raison de continuer cette mascarade depuis la mort de mes parents et de toute ma famille. La douleur et la souffrance qui jusque la étaient certainement visible, disparaissent. Je suis comme anesthésiée, où plutôt comme morte. Morte de l'intérieur.
Je tourne le dos à mes amis, du moins c'est ce que je croyais et sors de la grande salle. Je continue de marcher, sans savoir comment ni ou je vais. Je veux juste que tout s'arrête, je veux juste être en paix, ne plus ressentir ce mal au quotidien. Toute cette souffrance, cette culpabilité, ça me ronge de l'intérieur. Mais jusqu'à présent j'avais toujours put compter sur eux, mes amis, pour me soutenir, me soulager un peu. Ils me tenaient la tête hors de l'eau et maintenant je me noie.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Je n'arrive même plus à être en colère. Je suis lasse. Lasse de cette comédie, de cette farce grandeur géante qu'est ma vie. Je ne me sens pas la force de continuer sans eux. Et puis de toute façon, je n'en ai pas envie. Envie, ce mot me semble étrange d'un coup. Il fut un temps où j'avais toujours des envies. J'avais envie d'être la meilleure élève de ma classe, voire même de toute l'école, j'avais envie d'avoir des amis, j'avais envie d'être amie avec eux, j'avais envie de toujours les aider, j'avais envie de rendre fiers mes parents, j'avais envie d'aller au bal de noël du tournoi des trois sorciers avec lui, mais j'y suis finalement aller avec Viktor Krum, j'avais envie de leur avouer pour moi bien avant aujourd'hui mais je ne l'ai pas fait...
Comment décrire le vide que je ressens ? Je ne veux plus rien, je ne ressens plus rien, c'est comme si je disparaissais petit à petit et ça me pousse à me demander ce que je fais encore la. Mes parents me manquent tellement. Je n'ai même plus la force de pleurer. Les élèves me regarde passer, des murmures se font entendre, ils sont déjà en train de propager des rumeurs sur mon compte, mais s'ils savaient comme je n'en ai plus rien à faire. Parce qu'avant que la journée ne se termine, je ne serais plus là, je serais loin, très loin de ce château, de mes faux amis et de ceux qui me haïssait.
Tout cela sera loin et n'aura plus aucune importance. Oh oui je sais, je m'apitoie peut-être un peu trop sur mon sort, mais ça n'aura plus d'importance non plus. Avant que cette journée ne touche à sa fin, je serais là où je dois être. Auprès de mes parents. Je serais morte. Peut-être devrais-je être effrayée par cette idée, par le fait que je vais me suicider, mais soyons honnête, j'ai déjà commencée il y a des mois. Je ne mange quasiment plus, je ne dors pas plus de deux heures par nuit, je suis tout simplement une loque humaine. Plus rien désormais ne me rattache à cette vie si misérable.
Je m'aperçois que mes pieds m'ont menée au bas de la tour d'astronomie. Après tout, pourquoi pas. Sauter dans le vide sous les étoiles et la lune, les seuls témoins de ma décadence. Je gravis les escaliers lentement, comme une automate, pour atteindre finalement le sommet. Je ne sauterais pas tout de suite, on ne sait jamais. Le milieu de l'après midi n'est pas l'idéal pour ça. Trop d'élève, on pourrait arriver à me sauver et c'est une chose qui ne doit pas arriver.
Une fois la nuit tombée, lorsque les élèves seront dans leur salle commune, lorsque eux seront dans la salle commune à parler et à rire comme si je n'avais finalement jamais existée à leurs yeux, je sauterais sous le regard du ciel. Comme ça, si jamais je ne meurs pas directement en touchant le sol, personne ne pensera à venir voir en bas de la tour et je pourrais alors tranquillement me vider de mon sang et mourir sans qu'on vienne me chercher. Et puis lorsqu'on se rendra compte que je suis absente, ce qui pourra prendre un moment, ils finiront par me retrouver mais ce sera trop tard.
Alors peut-être que certaines personnes seront choqués, mais au final, ils reprendront leur vie comme si de rien était et m'effacerons rapidement de leur mémoire pour simplement devenir une anecdote parmi tant d'autre. Juste un sombre fait divers de plus. Je ne m'attends vraiment pas à ce qu'il y ait quelqu'un qui me pleure puisque je n'ai plus personne, mes amis m'ayant reniée. La nuit met un temps infini à vouloir tomber, au point que je me demande si ça n'aurait pas été une meilleure idée d'aller dans la forêt interdite où dans la salle de bain des préfets pour m'ouvrir les veines.
Et puis non finalement, je préfère sauter dans le vide. J'aurais au moins une vue magnifique sur le ciel tout le long de ma chute. Le ciel commence à s'assombrir, c'est bientôt le moment. Au moins ma mort aura un peu de classe mais je risque de ne pas être très belle à voir. J'aimerais être encore capable de crier ou de pleurer, parce qu'alors je pourrais hurler ma peine, ma douleur. Je laisserais ensuite mes larmes couler et me libérer un peu de ce poids, mais c'est impossible. La dernière fois que j'ai pleurée ou crier c'est quand j'ai appris la mort de mes parents. J'en suis incapable depuis.
Je n'aurais jamais crue que mes amis seraient ceux qui me porteraient le coup de grâce. C'est maintenant que je vais savoir si ce qu'on dit est vrai. Si on revoit vraiment sa vie défilée devant ses yeux juste avant de mourir. Je me lève et me dirige vers le parapet. C'est maintenant où jamais et je grimpe sur le rebord. Je regarde une dernière fois le paysage et...
« Ne fais pas ça Granger !! »
TBC
