Titre : Les Enfants de Tiamat
Auteur : Lobos.
Correcteur(trice) : Poste à pourvoir.
Disclamer : Harry Potter et ses personnages ne m'appartiennent pas. Il y aura plusieurs OC qui apparaitront au fur et à mesure, et qui eux m'appartiennent.
Couple : Drarry (progressif) et autres à venir.
Raiting : M (justifié plus tard)
Note : Bon, ben je me lance dans les fics...J'ai un peu d'avance dans ce que j'écris mais comme je vais entrer en TS, je ne sais pas si le rythme de parution sera régulier, mais j'essayerai de poster un chapitre par mois, peut être plus si je m'avance bien pendant les vacances à venir. L'histoire commence à partir du tome 6 et ne tiennent pas forcément compte des livres.
Note 2 : Dans la mythologie mésopotamienne, Tiamat est une divinité qui personnifie les eaux salées et semble être la mère de tous les autres dieux. Son époux, Apsu, et elle projetèrent de détruire tous leurs descendants car ces derniers les irritèrent. Ea, un de ses fils découvrit tout et tua Apsu dans son sommeil. Tiamat, folle de rage quand elle apprit la mort de son mari, leva une armée de monstres dirigés par Kingu, son nouveau mari qui est également son fils. Par la suite, Tiamat fut tranchée en deux par Marduk et de son torse et sa tête, il créa les cieux et avec ses jambes, il créa la terre. Kingu mourut lui aussi et Marduk créa les premier hommes avec son sang.
Je crois que j'ai tout dit! Bonne lecture!
OoOoOoOoOoOoO
Harry Potter, domicilié, au 4 Privet Drive à Little Whinging, était allongé sous les haies afin d'avoir un peu de fraîcheur. L'air était lourd et chaud en cette fin d'après midi et il n'y avait pas un souffle de vent. Il prit une profonde inspiration et passa sa main dans ses cheveux noirs désordonnés avant de soupirer. On était le 31 Juillet aujourd'hui et il attendait avec une certaine impatience les lettres de ses amis. Il voulait juste de leurs nouvelles. Ils n'avaient pas écrit autant qu'il l'aurait souhaité mais les quelques lettres qu'il gardait secrètement sous la lame de son parquet lui réchauffait le cœur quand il se sentait seul.
Finalement, il en eut assez de rester allongé sous la haie. Il se releva et défroissa ses vêtements et jeta un regard à l'intérieur de la maison de son oncle et de sa tante. A l'intérieur, il y régnait une grande agitation, enfin, c'était plutôt la tante Pétunia qui s'agitait. Dudley était affalé dans le canapé en train de s'empiffrer et Vernon n'était pas encore rentré. La femme au visage chevalin était devant ses fourneaux, visiblement absorbée par ce qu'elle faisait. Ce soir, ils recevaient des gens ''importants'' d'après son oncle. Mais ce n'était qu'un petit directeur d'un magasin de bricolage quelque part à proximité qui venait dîner avec sa femme et ses deux fils. Harry avait d'abord pensé qu'il devrait aller dans sa chambre et se faire oublier mais il avait apprit le matin même qu'il devrait rester dehors le temps du dîner.
« Il y aura des enfants innocents avec ton cousin et je ne tiens pas à ce qu'ils repartent avec une jambe en moins ou avec des oreilles de cocker! » avait dit son oncle.
Le sorcier avait haussé les épaules et n'avait rien dit ,Ne voulant pas être privé d'un peu de tranquillité car il était clair pour lui que Dudley lui aurait gâché sa soirée en montrant aux enfants la meilleure manière de pourrir la vie d'autrui. Pétunia n'avait pas encore remarqué Harry. Elle mit un grand plat ovale dans le four et s'autorisa un soupir. C'est à se moment là qu'elle leva les yeux vers la fenêtre de la cuisine. Elle se pinça les lèvres, prit une assiette dans le frigo et la donna à Harry.
Ce dernier comprit que c'était son repas. Un morceau de pain et trois morceaux de fromage et une pomme verte. Il mangea rapidement le fromage et la pomme puis glissa la pain dans sa poche quand sa tante ne le regardait pas. Il allait certainement rester un moment dehors, mieux valait garder quelque chose au cas ou il aurait faim. Pétunia reprit précipitamment l'assiette quand elle la vit vide et dit d'une voix tranchante :
« Maintenant disparaît! Et ne revient pas tant que nos invités seront là! »
« D'accord. » Répondit-il simplement.
Sa tante fit un geste de la main comme si elle chassait une mouche particulièrement agaçante et Harry sortit du jardin parfaitement entretenu des Dursley et marcha tranquillement en direction du parc. Il se laissa lourdement tomber sur l'une des balançoires et tapa dans les cailloux qui avaient eut le malheur de se retrouver dans son champ de tir.
Le soleil était bas quand il remarqua quelque chose en train de bouger entre les racines du chêne centenaire que les enfants aimaient escalader. C'était une petite forme brune de la taille d'un chat. La silhouette féline se tortillait, comme si elle essayait de se cacher. Une plainte rauque parvint alors aux oreilles d'Harry. Il se leva et se dirigea vers l'arbre, curieux de savoir ce qu'avait ce chat. Mais plus il s'approchait, plus il lui était évident que ce n'était pas un chat. Le corps était trop grand et les pattes trop longues. Le cou était beaucoup plus épais et la queue, qui fouettait l'air rageusement, était trop grande. Ce n'était définitivement pas un chat.
La créature était recouverte d'une fourrure brune foncée et avait des ailes plumeuses, serrées contre son corps. Ces ailes étaient semblables à celles des grands rapaces. Le seul mot qui vint à l'esprit d'Harry pour définir cette créature était ''dragon''. Les pattes longues et fines étaient munies de griffes noires qui semblaient être des plus tranchantes et de pouces en plus de quatre autres doigts. Les pattes arrières elles, n'en comptaient que trois.
Le dragon avait sa tête coincée dans le tronc d'un arbre et tirait vigoureusement en arrière pour essayer de la libérer. Harry marcha sur une branche, qui craqua. Le dragon cessa alors tout mouvement, comme s'il s'était transformé en statue. Le sorcier voyait les côtes de la créature se soulever rapidement. Il devait se débattre depuis un moment déjà. La queue du petit dragon était munie d'un éventail de plumes de la même couleur que sa fourrure. Le plumage dissimulait une sorte de dard noir et à en juger par les coups de queue de la créature, elle essayait d'atteindre le Survivant.
Harry leva une de ses jambes et attendit que la queue passe près de lui. Vivement, il l'aplatit ensuite au sol avec son pied ; il ne tenait pas à se faire transpercer par ce dard. Le dragon poussa alors des petits cris de détresse et tira avec encore plus d'ardeur pour se dégager. Il tirait à s'en faire mal.
« Stop! Tu vois bien que tu vas te faire mal! »
Son pied maintenait toujours la queue du dragon, il l'attrapa par le cou, ce qui eut pour effet de faire redoubler les cris de détresse de la créature. Ses mains remontèrent jusqu'à la base du coup et serra un peu. La créature cessa de bouger et s'allongea, résigné. Harry parvint à glisser sa main dans le trou et attrapa le museau du dragon : il ne voulait pas se faire mordre. Il avait déjà vu ce que pouvait provoquer ce genre de morsure quand Norbert avait mordu Ron et il ne voulait pas voir sa main devenir verte. Le dragon secoua la tête, essayant de se libérer de l'emprise d'Harry, mais il n'y parvint pas. Pourtant, le Survivant desserra son étreinte.
« Je ne vais pas te faire de mal alors ne me mord pas. »
Il lâcha prise. Le petit dragon ne chercha pas à lui mordre la main et le sorcier chercha à tâtons ce qui pouvait bien empêcher la créature de sortir sa tête de là. Sa main entra en contact avec les cornes de la créature et soupira. Évidemment! Il était plus facile d'entrer que de sortir!
Il guida la tête du reptile et parvint, après plusieurs minutes à la faire sortir. Presque immédiatement après avoir eut sa tête dégagée, le dragon grimpa à toute vitesse sur le tronc du chêne et regardait le sorcier avec curiosité. C'était rare tout de même, un humain qui ne lui voulait pas de mal!
Harry capta le regard vert du dragon. Ce dernier montra les crocs, voulant sans doute paraître menaçant. Maintenant que le dragon était libre, une autre question se posait à Harry : qu'allait-il faire de lui? Il ne pouvait pas le laisser vagabonder joyeusement dans les rues où il risquerait de blesser des gens ou de se faire tuer. Et il ne pouvait pas non plus le cacher chez le Dursley. Il n'était pas aussi fou que Hagrid.
Le dragon sembla se calmer au bout de quelques minutes et redescendit de l'arbre, comme s'il avait oublier sa peur, il alla se coller aux jambes du Survivant et se mit à ronronner. D'abord surpris, Harry s'accroupit et se mit à gratter le crâne du dragon. La petite créature poussa un petit cri joyeux, ses ailes se déplièrent un peu et la crinière de plumes, qu'il avait dans son cou, se gonfla. La main du Gryffondor dériva sous le menton du dragon qui attrapa sa main entre ses crocs et se mit à mordiller doucement les doigts du sorcier.
« Mais qu'est-ce que tu es? » Dit-il plus pour lui-même que pour le dragon. De toute manière, il ne pensait pas qu'il puisse répondre.
Harry se retrouva assit contre le tronc de l'arbre, le dragon allongé sur ses jambes. Le morceau de pain avait été dévoré par le dragon qui devait être affamé à en juger par la vitesse avec laquelle il l'avait engloutit. La nuit était tombée à présent et Harry gardait un œil sur la route, fixant chaque voiture qui passait afin de voir si c'était celle de Mr Hopkins, celui que son oncle et sa tante devaient recevoir ce soir. Soudainement, le petit dragon s'agita. Il se releva d'un bond et sortit de sous le chêne. Le reptile se mit alors à rugir. Le cri partit alors dans les aiguës avant de redescendre dans des tons plus graves et rythmés. Harry lui dit de se taire, qu'il allait réveiller le voisinage mais le petit dragon ne l'écouta pas. Il avait son regard levé vers le ciel et semblait chercher frénétiquement quelque chose.
Le sorcier suivit son regard mais il n'est pas facile de voir dans l'obscurité. Tout un coup, sa respiration se bloqua dans sa poitrine. Il venait de voir quelque chose passer devant la lune. Un Moldu aurait sûrement pensé à un oiseau, mais Harry savait ce que c'était. Les cris de joie du petit dragon l'aidait à ne pas chercher d'excuses à ce qu'il avait vu. C'était un autre dragon. Près de lui, le petit dragon poussait des cris de plus en plus rapides. Et Harry comprit : il l'appelait.
En quelques secondes, la bête qu'il avait vu voler s'était posée face à lui et replia ses immenses ailes. Le dragon était grand. Très grand. La gueule entrouverte, le regard du grand dragon passa de Harry au petit qui l'avait appelé. Il avait la même crinière de plume que le petit dragon mais son pelage et ses plumes étaient bien plus clair que celui du plus jeune. Harry voyait clairement un énorme dard sous les plumes de sa queue. Ses yeux étaient rouge et il regardait le Gryffondor avec un mélange de curiosité et de méfiance.
Le petit jappa, attirant l'attention de l'adulte. Ce dernier le prit dans sa gueule et le plaça sur l'une de ses épaules. Les deux reptiles échangèrent quelques grognements, puis l'adulte s'approcha du sorcier, qui eut le réflexe de sortir sa baguette magique et de la pointer sur eux. Autant le petit était assez mignon et attachant, autant le modèle au dessus l'intimidait et lui faisait -il était bien forcé de le reconnaître- un peu peur. Au moment où la baguette se retrouva pointé sur lui, l'adulte baissa son cou, découvrit ses crocs et sa crinière de plumes se déploya. La longue queue du reptile vint se placer du côté droit du dragon, dévoilant son dard qui semblait sortir de la chair du reptile qui poussa un sifflement menaçant, mais très bas. Juste assez fort pour que le sorcier l'entende.
Contrairement au jeune, il semblait se rendre compte qu'il y avait pas mal de monde dans le secteur qui pouvait le voir et compliquer les choses. Harry vit le petit dragon escalader le coup de l'adulte et lui tirer les plumes en grondant. L'attitude du grand dragon se fit moins menaçante. Ses crocs étaient à nouveau dissimulés mais son dard était encore sortit. Le regard du dragon était rivé sur la baguette d'Harry. Ce dernier la rangea dans sa poche avec des gestes lents et calculés. Le dard du reptile disparut sous sa fourrure puis il déploya ses larges ailes et s'envola, ne prêtant plus la moindre attention au sorcier.
Harry les perdit rapidement de vue mais ne s'en inquiétait pas. Une voiture passa. Elle était jaune poussin comme le lui avait dit sa tante ; c'était celle de leurs invités. Il repartit en direction du 4 Privet Drive. Quand il entra, il fut accueillit froidement mais ne s'en formalisa pas. Il grimpa directement dans sa chambre et trouva des paquets sur son lit mais aucun hiboux en vue mis à part Hedwige. Ils étaient sans doute déjà tous repartit.
Dans le paquet que lui avait envoyé Hermione, il y avait un livre qui recensait toutes les équipes de Quidditch du monde et indiquait le nom des différents joueurs ainsi que leurs aptitudes. Le livre était illustré d'images montrant les joueurs en action. Ron lui avait offert divers objets provenant du magasin des ses frères (un pendu réutilisable et des Feuxfous Fuseboums) Molly lui avait envoyé des gâteaux et d'autres provisions en quantité et Hagrid, des biscuits durs comme de la pierre. Il cacha le tout sous la lame de son parquet. Il lut ensuite les lettres que lui avait envoyé ses amis, puis il les envoya grossir le tas qu'il possédait déjà. Dans sa lettre, Ron lui disait qu'il pourrait passer le mois d'Août chez eux et qu'on viendrai le chercher dans le parc trois jours plus tard. Il se changea, posa ses lunettes sur sa table de chevet et alla s'allonger sur son lit et ferma les yeux. Il sentait les ressorts dans son dos, mais cela ne l'empêcha pas de s'endormir en repensant à ce qui lui était arriver quelques minutes plus tôt.
