Chapitre 1 : Le début du cauchemar part 1

Épilogue :

C'était le 24 Décembre. La veille du matin de Noël. Une journée qui avait pourtant bien commencé.

Dans la joie, les fous rires et les belles décorations choisies avec soin par mon adorable mère. Oui c'était bien le 24 décembre que ma vie tourna au cauchemar …

J'avais toujours rêvé de quitter Forks pour New York afin de poursuivre mes études. Je voulais vivre des aventures extraordinaires et devenir un grand reporter, voyagé à travers les continents.

Maintenant mes priorités avaient changées.

Mes rêves s'étaient envolés, lorsque ma mère m'apprit la mort de mon père Charlie. Il était décédé lors d'une prise d'otage qui ne s'était pas bien terminée.

Un malade avait pris d'assaut une école primaire. Mon père avait su calmer la situation mais au dernier moment le ravisseur s'était mis à tirer sans aucune raison.

J'ai donc dû me résoudre à revenir vivre dans ma ville natale, auprès de ma mère et mon petit frère.

Chaque matin c'était l'odeur du chocolat chaud et des croissants au beurre qui nous tirait du lit.

Ma mère Renée veillait à ce que la maison se réveille de bonne humeur. Pour elle c'était au moment où l'on ouvrait les yeux, que l'on pouvait déterminer si on allait passer une bonne ou une mauvaise journée.

C'était pour cette raison qu'elle se levait aux aurores pour préparer un copieux petit déjeuner, le tout accompagné de sa chanson préférée « I will always love you » de Whitney Houston.

Je me prépare déjà à entendre la voix de mon petit frère hurler au moment fatidique du cri de Whitney. En général, il dévalait les escaliers en marmonnant que cette chanson aurait eu plus de succès encore, s'il avait chanté avec elle. .

Alex avait 21 ans c'était celui qui mettait la joie dans notre maison. Il était toujours de bonne humeur, parfois je me demandais s'il lui arrivait d'éprouver de la tristesse. Je me souviens même l'avoir forcé à regarder Titanic avec moi juste pour voir s'il allait au moins être triste pendant un moment. Je sais, c'est un peu cruel de ma part. Lorsque la scène, où l'acteur lâche la main de sa dulcinée et sombre dans les eaux troubles et gelées de l'Atlantique, arriva, je le regardais du coin de l'œil. Tout ce qu'il a su me répondre à ce moment-là ? « Rose doit sécher ses larmes car elle a quand même permis à Jack de trouver l'amour sur ce bateau. » J'étais restée stupéfaite devant l'écran. Oui c'était tout Alex. Trouver toujours le bon côté même dans les situations les plus dramatiques.

Ce matin malgré la bonne odeur qui flottait dans la maison je me levais de mauvaise humeur. Je connaissais exactement la raison.

La veille, Alex avait participé à une soirée avec ses potes et était rentré assez tard dans la nuit ou plutôt très tôt le matin et avait fait un bruit pas possible en montant dans sa chambre, me réveillant. Mon humeur massacrante venait sûrement de mon manque de sommeil.

Je décidais de prendre une bonne douche avant de rejoindre Renée et Alex dans la salle à manger.

« Bonjour tout le monde » Dis-je en rentrant avec les cheveux encore trempés.

« Bonjour ma chérie. » Répondit ma mère avec un grand sourire sans me regarder. Je pouvais voir ses joues tressaillir même le dos tourné, cherchant je ne sais quoi dans le placard.

« Bonjour Bells, tu ressembles à un petit chaton mouillé. » Répliqua mon adorable petit frère.

« Ahaha très drôle, Al c'est de ta faute si j'ai passé une mauvaise nuit, avec tes pas d'ours quand tu montes les escaliers ! Combien de fois t'ai-je dis de faire moins de bruit en rentrant de tes virées ? » Lui dis-je tout en mettant du sucre dans mon chocolat.

« Oui je sais Bells. Tu me l'as dit au moins un millier de fois, mais moi combien de fois vais-je devoir te répéter que je ne me rends pas compte du bruit que je fais vu les quantités de verres de vodka que je bois !» finit-il par murmurer pour ne pas que ma mère entende.

C'était sans compter sur l'ouïe très développée de celle-ci.

« Alex je t'ai déjà dit de ne pas boire autant, ce n'est pas prudent. Il faut que tu arrêtes de te soûler au point de ne plus te rappeler ce que tu as fait c'est dangereux. » Répliqua ma mère qui avait fini par nous rejoindre à table.

« Maman arrête de t'en faire, il ne va rien m'arriver, je ne conduis jamais quand j'ai bu, Jack se charge de me ramener alors aucun danger. » Assura Alex tout en allant faire un bisou baveux sur le front de maman.

Voilà comment il arrivait à échapper à une réprimande. Il était doué pour ça. Il se tourna et me fit un clin d'œil, il savait comment me redonner le sourire.

Jack était l'un des meilleurs amis d'Alex. Je l'avais vu grandir et je le considérai comme mon frère même si je savais qu'il avait le béguin pour moi. Je trouvais cela mignon.

Après notre petit déjeuner traditionnel, je me préparais pour aller au boulot. Je travaillais comme rédactrice au journal de Forks. J'avais eu la chance de dénicher cet emploi après la démission de Kate une de mes meilleur amie.

Elle avait décidé de continuer sa carrière à San Francisco. Elle avait appuyé ma candidature au sein de Forks News. Grâce à mon expérience et mon vécu à New York elle n'avait pas eu trop de mal.

Ce qui m'avait cependant valu les foudres de Jessica, une camarade de lycée, qui voulait aussi ce poste. Je ne me sentais pas du tout désolée pour elle. C'était une peste qui avait fait des avances au patron pendant l'entretien d'embauche. Evidemment cela n'avait pas marché car Carlisle était très fidèle envers sa femme, Esmée.

Je prenais un peu mon temps sur la route car pendant la période des vacances je n'avais pas à déposer mon frère à son lycée. Il y avait également moins de gens sur la route. Tout le monde était occupé à installer les décorations en famille.

Je garais ma voiture sur le parking et me rendais directement à mon bureau. Il faisait vraiment très froid. Je saluais brièvement les gens que je croisais et pris la direction la machine à café. C'était mon petit rituel du matin avant le stress du travail.

Tout en me servant, j'entendis deux de mes collègues, déjà assis dans un coin de la cafétéria, parler d'une soirée qui avait mal tourné à la Push, la plage des Quileutes. Je ne m'y attardais pas beaucoup car je savais que parfois les employés aimaient alimenter les ragots, juste pour avoir un sujet croustillant à glisser dans le journal et le signer de leur nom.

Je me servis donc mon café et me rendis directement dans mon bureau, autrement dit mon cocon. J'aimais m'isoler ici quand je rédigeais.

Après avoir passé plus de 4h à écrire , je décidais qu'il était temps d'aller manger. Je toquais à la porte juste en face. C'était le bureau de Jane, qui se trouvait être ma stagiaire ainsi que la petite amie d'Alex.

On s'entendait bien, elle était très sympa et projetait de devenir rédactrice en chef.

Lorsque j'avais entendu que Forks News cherchait des stagiaires pendant les vacances, j'ai tout de suite pensé à elle. Ce ne pouvait être qu'un plus sur son CV. Ça me faisait toujours plaisir de l'aider car je savais combien ça pouvait être difficile de s'insérer dans ce milieu.

« Hé Jane ! On va déjeuner ?il est déjà 14H30.» Lui dis-je en passant ma tête à travers l'embrasure de la porte. Elle aussi était impliquée dans son boulot et pouvait passer toute une journée à rédiger sans manger.

« Ah déjà je n'ai même pas vu l'heure passer, je finis juste ma phrase et on y va. »

Je la laissais terminer car je savais qu'il ne fallait pas couper un rédacteur surtout lorsqu'il est inspiré.

Après quelques minutes elle se leva et pris sa veste on se rendit à la cafétéria tout en discutant un peu. Elle m'apprit qu'elle n'avait pas été à la soirée hier avec Alex, car elle avait un article à finir.

Elle me faisait penser à moi à son âge. J'avais raté la plupart des soirées étudiantes à cause d'articles à rédiger, c'était aussi l'une de raison pour laquelle je voulais l'aider parce qu'elle n'était pas seulement passionnée mais parce qu'elle s'impliquait à 100% dans ce qu'elle faisait.

On commanda nos repas et nous partîmes nous asseoir dans un coin un peu isolé. Au début nous commencions à manger dans un silence apaisant.

Derrière moi j'entendis Léah et Seth discuter de la soirée à la Push qui avait dégénérée. Ils étaient en charge respectivement de la section mode et sportive. Je commençais à m'y intéresser, ces deux-là n'étaient pas du genre à raconter n'importe quoi.

Je m'adressais à Jane et lui demandais si elle avait entendu les rumeurs à ce sujet.

« J'en ai entendu parler vaguement ce matin, je n'ai pas fait très attention, je me suis dit que c'était encore des ragots pour avoir la côte auprès de Carlisle afin de rédiger un article. » me répondit-elle. Je lui répondis par un petit sourire car j'avais pensé à la même chose.

Ce soir il ne faut pas que l'on rate cette info » Dis-je en continuant à manger, Jane hocha la tête. Nous terminions notre repas en silence.

Après ma journée assez éprouvante je décidais de rentrer à la maison. Il fallait que j'aille faire quelques courses avant pour Renée qui avait oublié d'acheter la bûche de Noël. Ce qui était indispensable pour un réveillon.

J'étais la dernière à sortir de la boîte. J'avais donné son après-midi à Jane afin qu'elle puisse rejoindre sa famille.

Carlisle étant parti en vacances avec sa femme Esmée à New York voir ses enfants. Il m'incombait de fermer le journal et de m'assurer que toutes les lumières étaient éteintes en son absence. J'activais l'alarme puis je me rendis à l'épicerie pour les achats de dernières minutes. Sur le chemin Renée m'avait appelée pour rajouter aussi des décorations, c'était tout elle !

Patientant dans la queue, j'entendis encore un groupe de personnes parler de cette fameuse soirée. Je tendis une oreille, apparemment une jeune fille avait trouvé la mort sur la plage.

Malheureusement c'est tout ce que je pu entendre car c'était à mon tour de passer à la caisse.

Je rentrais un peu frustrée de ne pas savoir exactement ce qui s'était passé. Il fallait vraiment que je me renseigne le plus possible pour pouvoir rédiger mon article.

Sur le chemin j'avais un mauvais pressentiment, comme si quelque chose de mal allait arriver.

Je n'allais pas à tarder à savoir la raison de ce malaise …