Genre: Romance, créature.

Résumer: Ma vie à changée ses vacances et le poids de la guerre est loin derrière moi, même si elle est pas encore fini pour les humains…Rien à foutre de leurs misérables vies qu'ils crèvent tous. Dark Harry, HP/TJ, Slash.

Note: Les personnages ici présent appartiennent à JKR. Les homophobes, passez votre chemin.

« Fourchelangue.


Prologue

Je suis à nouveau chez les Dursley… Ils m'ont enfermé dans ma chambre enfin ce que l'on peut appeler une chambre. J'ai de la chance si ils me nourrissent plus d'une fois par jour cette été. Mais peu importe, j'ai quand même perdu la seule personne que j'aime… et c'est ma faute. Sirius est passé à travers le voile sans qu'on puisse trouver un moyen pour le récupérer et ce n'est pas Dumbledore qui va changer les choses.

Donc je me morfond dans une chambre que j'ai jamais reconnu comme la mienne, mais qui me sert de protection contre un psychopathe. D'ailleurs, ces temps-ci, je n'ai plus eu de cauchemars, à mon avis c'est le calme avant la tempête et je dois en profiter.

Voldemort n'est pas le seul à ne pas me donner de nouvelle, mes chers amis eux aussi ont dû m'oublier…

J'en ai marre de rester coucher, il faut que je bouge de cette pièce et pour cela, il faut que je me change.

Chose faite, je brise ma serrure à l'aide d'une paire de ciseau et descends discrètement les escaliers pour ne pas réveiller les autres buffles. Vous seriez d'accord avec moi si vous les entendiez ronfler, je suis même gentil en les appelants ainsi. Ma main sur la poignée de la porte arrière car celle-ci est plus silencieuse et je sors.

Au début, je marche sans réellement savoir où je vais. Pour finir, je me retrouve à l'orée d'un bois et je m'y engouffre. Il ne fait pas particulièrement froid en ce mois d'août, pourtant je frissonne. Alors que je trouve que le bois me semble silencieux, j'entends des bruits de lutte pas très loin de ma position. Je marche jusque là en restant caché par prudence.

Devant moi, se trouve un serpent agonisant, l'autre prédateur est déjà partit. Je prends mon courage de Griffondor et m'approche du malheureux.

« Tien un humainsss, il manquait plus que çasss ss, ssss..

« Est-ce si gravesss?

Je questionne en Fourchelangue.

Le serpent ne devait sûrement pas s'attendre à avoir une réponse, vu son regard. J'avoue que dans d'autre circonstance, j'aurai rit en voyant un serpent arriver à écarquiller les yeux.

« Que me veux-tusss Humainsss?

Me demande le serpent difficilement, le sang coulant le long de sa bouche. Ce serpent est une copie exacte de celui que j'ai libéré dans le zoo pour l'anniversaire de Dudley en un peu plus grand et dans un moins bon état.

« J'aurais voulusss t'aidersss. J'ai entendusss votre combat, maisss je ne suis pas arrivé à tempssss.

« Ce n'est pas grave reste avec moi et enterre moissss alorssss, je refuse qu'un de ces volatiles me mangess ssss.

« Ok…

« Mercisss.

Je m'assieds prêt de lui pour discuter calmement de nos vies respectives. A chaque parole, je le vois résister contre le sommeil et je souffre de mon impuissance. Il part finalement assez vite. Je le remercie intérieurement car il m'a libéré d'un sacré poids en m'écoutant me confier.

De mes mains, je creuse un grand et profond trou pour soutenir tout le reptile. Et ainsi éviter qu'il remonte avec le temps, mais au moment ou je soulève le cadavre, je trébuche et provoque une chute. Je me suis égratigné par la même occasion la lèvre supérieure avec un bout de bois bien pointu.

« Saloperie !

Je repose prestement le serpent au sol, je touche par réflexe de ma main droite ma plaie en rajoutant inconsciemment du sang de serpent dessus et je jure à nouveau. Pourquoi je suis pas resté au lit, moi? Bon je ne sais pas l'heure qu'il est, mais il vaut mieux ne pas traîner. J'enterre mon jeune ami et me dépêche de rentrer, laissant la pleine lune et ce souvenir douloureux derrière moi.

Quand j'arrive, je me dirige automatiquement vers mon lit et me couche, deux minutes plus tard le sommeil me rattrape.

Le lendemain en me réveillant sous les cris de tante Pétunia, j'ai des envies de meurtre, mais dans ma grande générosité je choisis de l'épargner en restant au lit.

Pétunia qui n'a pas l'air de comprendre, continue à tambouriner à ma porte. Je savais qu'elle était folle… Donc je m'étire pour enlever l'engourdissement de mes muscles et me lève. Une fois que j'ai fini de me rafraîchir à la salle de bain, je prends le chemin de la cuisine pour faire mes tâches quotidiennes.

Quand j'entre dans la petite cuisine, ma tante se tourne vers moi voulant sûrement me réprimander, mais elle arrête son mouvement et m'observe bizarrement. Tien, elle n'a pas rétrécie?

« Que… Qu'est-ce que tu as encore fait?

Là c'est moi qui la regarde bizarre, j'ai raison, elle est folle et j'espère vraiment que ce n'est pas contagieux!

« Bonjour Tante Pétunia, moi aussi j'ai bien dormis.

Je réponds avec une pointe d'arrogance.

« Arrête de faire l'imbécile, espèce de monstre et réponds moi!

Elle commence sérieusement à m'agacer.

« Je vois pas de quoi vous parlez ma chère tante Pétunia et qu'importe, je pense prendre vacance de cette famille.

Je m'étonne moi-même sur le coup. Est-ce vraiment moi qui viens de dire que je pars d'ici? Et sa réaction m'intrigue.

Profitant du choc de la girafe, je me précipite vers le miroir le plus près pour me regarder.

« Merde! Qu'est-ce qui s'est passé? C'est quoi ces yeux?

En effet, la couleur de mes yeux sont un mélange de doré et de vert qui ne paraissent pas du tout naturelle… Mes cheveux ont poussés un peu et masque ma cicatrice, ce qui me donne un air assez sauvage. Le résultat est plus tôt pas mal, j'ai même grandit! C'est parfait !

Pas curieux du tout de ma nouvelle apparence, je retourne dans ma chambre et prépare mes affaires. Je libère ma chouette Hedwige. Au passage, je l'ai trouvé plutôt succulente… en lui donnant la destination. Ma grosse valise dans une main et la cage dans l'autre, je sors enfin de cette maison sous le visage ravis de mon oncle qui vient de se doucher et celui de ma tante horrifiée.

Il est encore tôt, On ne voit pas encore le soleil. J'appelle le Magicobus, histoire de me donner la nausée avant la liberté. Direction le chemin de Traverse.

J'entre dans le café de Tom et lui prend une chambre, il me regarde étrangement, mais ne fait aucunes remarques. Tant mieux! J'ouvre la fenêtre à ma chouette et puis je saute sur le lit pour enfin avoir la chance de continuer ma nuit.

Les premiers jours, c'est le calme plat. En même temps, je dors dix-huit heures par jour.

Je dors autant pour récupérer toute mes nuits de merde! Bon, j'admets que dix-huit heures c'est peut-être un peut excessif, mais faut croire que j'en ai besoin! Au sinon, après m'être réveillé, la plus tard du temps, je mange. Hedwige me tente trop... Heureusement je l'envoi souvent voler pour m'éviter une tentation ou je vais faire des achats sur le chemin de Traverse.

Aujourd'hui, je m'ennuie et j'ai vraiment besoin de me défouler. Ça va faire une semaine que je suis là et pas même un mangemort comme compagnie...

Je prends la décision de traîner du côté de l'allée des Embrumes, elle n'est finalement pas si effrayante que ça quand tu arrives à ignorer les gens qui parlent au mur et que tu envoies quelques sorts sur la personne qui ose te parler. Après le deuxième, malheureusement je n'ai plus eu de nouveau ami pour m'occuper, vous vous en doutez. Je commence à fatiguer, mais je prends l'initiative de rester plus longtemps réveillé et je me dirige vers un petit café qui est des plus banals, si on est un sorcier bien sur, les cafés qui apparaissent sans serveur ce n'est pas commun. Je finis par commander un alcool, le reste ne me tente pas vraiment, mais au milieu de celui-ci, je sens le sommeil essayer de me rattraper, qu'elle poisse, ce n'est vraiment pas normal!

J'ai longtemps médité sur ma nouvelle condition... Seulement après avoir trouvé quelques livres qui se rapprochent de mon cas, mais rien de bien précis, j'ai conclue que je ne suis plus entièrement humain et ce n'est pas du à un héritage magique.

Un bruit m'interpelle au centre de la pièce du petit café, des verres brisés, une grosse agitation et des cris... Mais je commence à avoir sommeil, ça peut attendre... je m'endors.

Je me mettrais des gifles parfois! M'endormir dans un café, mon lit est bien plus confortable, ici il fait froid... et il y a trop de monde!

« Tien, tien, qu'avons-nous là? Ne serais-ce pas le jeune Potter, seul et sans ses protecteurs?

Cette voix, je peux la reconnaître sans problème, c'est Voldy chéri qui me toise de toute sa hauteur. Certains Mangemorts ricanent. Ils se sont rassemblés autour de moi. Son Serpent est aussi de la partie apparemment, mais lui n'a pas l'air préoccupé par la même chose que son maître. A la vue du serpent qui égorge ce qui ressemble à un humain, j'attrape faim et sans que je puisse faire quoi ce soit mon corps se contracte et une douleur me traverse.

Nagini qui s'est arrêté de manger s'approche du groupe et me regarde dans les yeux, puis se retourne vers son maître pour lui dire quelque chose que je peux entendre.

La douleur me chauffe le dos ainsi que certaines parties du corps, je suis à deux doigts de perdre conscience.

J'entends quelques brides de parole en Fourchelangue.

« Il n'est plus humainssss Tom, ramène le chez noussss, c'est un nouveau né!

J'ai l'impression que Nagini me défend.

« Peut-être, mais il reste Harry Potterssss et comment est-ce arrivé...? Je n'ai jamais vu une chose pareillessss.

Après un long silence, il reprend à nouveau.

« Intéressent en tout cassss.

Il se retourne vers ses mangemorts.

« Ce soir mes chers Mangemort nous auront à fêter une nouvelle recrue et une victoire assurée ! Allons-y maintenant!

Les mangemorts élevèrent leurs joies et transplanèrent directement à leurs repères, je suppose. Je n'entends plus rien, je sens juste que quelqu'un me soulève avec facilité. Quelques minutes plus tard, je dors vraiment.

La chaleur qui m'entoure est agréable, ce qui me donne une impression de sécurité. Mon corps est placé en boule, je peux sentir quelque chose qui m'entoure.

Ce n'est pas normal, la situation n'est pas normal, je dois ouvrir les yeux pour comprendre. J'essaye de les ouvrir doucement pour pas être blessé par une quelconque lumière.

En faite, je ne risque pas vraiment de souffrir, la lumière doit être éteinte.

« Tu es réveilléssss jeune serpentssss?

« Mmhh... Serpent?

La forme qui se trouve autour se déplace pour me permettre de m'étirer et j'en suis intimement reconnaissant, après un sommeil pareil, mes muscles se sentent un peu endolori. Je me mets en position assise et j'attends un moment pour m'habituer à l'obscurité.

« Où suis-je?

« Dans notresss nidsss.

« Nid?

Je fini par comprendre, je discute avec un serpent et certain souvenir me revient en tête.

« Tu es Nagini?

Je questionne à nouveau.

Je frissonne et me rends compte que je suis nu, je n'en suis pas gêné, c'est plutôt le froid qui me gêne. Le serpent que je suppose être Nagini remarque mon geste et m'entoure à nouveau.

« Oui, je suis Nagini et je seraissss ton parent dés à presentssss. Un jeune serpent comme toi à besoin d'un adultessss.

Je ne réponds pas directement essayant d'analyser ses paroles. Accepter dans un temps record que je suis un serpent et qu'un autre gros serpent veux m'adopter.. Évitons de dire que ce même reptile est l'animal de compagnie de Voldy.

« C'est un truc dingue, mais pourquoi passss!

Un peu de moquerie en réponse, mais dans le fond, ça me fait plaisir, même si c'est plus une obligation.

Je ne distingue pas grand chose dans la pièce, elle me semble juste petite et douillette. Les formes ressemble étrangement à de nombreux tapis et draps étalés sur le sol, ça confirme ce que Nagini ma dit; ça ressemble bien à un nid.

Est-ce dans la demeure de Voldemort? Est-ce lui qui la créée pour son serpent? Pourquoi suis-je encore vie? En me posant ces questions, je n'ai pas vraiment fait attention à ce qui ce passe autour de moi, résultat, je n'entends pas la personne entrer et encore moins aperçu la lumière que produit l'extérieur.

Quand je sens la pression autour de moi se desserrer, je sors de ma rêverie et me retourne par réflexe. Un homme couvert de la tête au pied dans une longue cape noire brodée avec des fils d'argent, se tient à l'embrasure de la porte, ce même homme se rapproche et enlève sa capuche pour montrer un visage dur, des yeux carmin.

Premier essai: C'est Voldy? Bon j'avoue, je n'ai pas eu du mal à deviner je vous l'accorde.

« Monsieur Potter, j'ai besoin de m'entretenir avec vous, enfilez ceci et suivez moi. »

Son regard est froid et sans appel.

Pour une fois, mon envie de rétorquer partit instantanément, peut-être que c'est dû à la présence de ma nouvelle mère. Je hoche pour confirmer et prends les vêtements. Au moment ou je mets la chemise verte, je remarque plusieurs écailles noires qui ont poussées sur mon poignet, mes poignets je veux dire. D'autres surprises?

Je regarde Nagini, mais son visage n'exprime pas grand-chose. Tant pis, j'ai mes réponses plus tard. Quand j'ai fini de me vêtir, nous sortons tous les trois de la pièce pour pénétrer dans un grand hall pauvre en décoration. Les murs sont dans les tons froids entre les bleus et les verts avec un tapis fin en vert foncé. Le manoir paraît énorme, il faut bien dix minutes pour arriver. Je reste debout devant un des canapés au centre en face d'un bureau en marbre noir, à part quelques livres par ci par là, le lieu se trouve aussi vide que la décoration du couloir.

« Tu peux t'asseoir. »

J'obéis.

J'ai vécu parmi les porcs, mais je connais les bonnes manières! Ce qui satisfait assez mon hôte. Nagini se presse contre moi pour me réchauffer et me donner une sorte de protection, lui s'installe sur la chaise de bureau.

« J'aimerai des explications, du pourquoi je suis là?

« Nagini a déjà répondu et de toute façon je pense ne pas devoir m'inquiéter pour toi.

Me répondit il tranquillement.

« En effet, peut importe le résultat de cette guerre, ça ne me regarde plus. »

Je commence déjà à me lasser de cette discussion.

Il pose son menton sur sa main pour réfléchir avant de reprendre la parole.

« Maintenant, j'aimerai savoir comment en es-tu arrivé à ce changement?

« Je n'en suis pas vraiment sur... Je pense que ça un rapport avec le serpent que j'ai enterré il y a quelques jours.

Je lui explique en gros les événements ce qui a l'air de le satisfaire car il hoche. Aucunes émotions ne traversent le visage de mon hôte.

« Bien, tu séjourne dorénavant avec Nagini, elle est ta sécurité dans ce manoir... Tu peux circuler ou bon te semble, mais je ne suis pas responsable des agissements de mes Mangemorts sauve si cela se déroule devant moi...

Nagini se déplace pour me permettre de bouger. Par ce geste, je comprends que nous sommes congédié.

Le trajet du retour est aussi calme que l'aller.


Et voilà un petit prologue qui vous donnera envie de lire la suite.(Je l'espère bien sur)

Une petite review ne vous fera pas de mal et ça me fera réellement plaisir.

Doryan.