Harry Potter et son univers sont propriété de J. K. Rowling, je ne fais que les reprendre de façon honteusement caricaturale dans une histoire délirante pour laquelle je ne suis et ne serais jamais payée. Sauf si vous laissez des reviews, bien entendu.
Note Utile: L'histoire qui va suivre est déconseillée à tous ceux qui pensent que les professeurs n'ont jamais été enfants ou n'ont jamais connu l'amour, la joie, la tristesse. De même, si vous n'aimez pas Minerva, il est conseillé de ne pas lire. Pour les autres, ceci est un vaste délire qui m'est apparu suite à l'utilisation combinée d'un Animagus et d'un panier rempli de linge sale.
Kid Cat
Minerva McGonnagal n'avait pas toujours été cette vieille dame aux lèvres pincées et au regard sévere qui portait le chignon, les lunettes et le kilt dans un curieux mélange.
Non, il fut un temps ou Minerva était tout sauf cette vieille dame.
Il fut un temps où Minerva était jeune.
Dur à croire, n'est ce pas?
Les élèves de Poudlard n'y croyaient pas vraiment non plus, à vrai dire.
Mais le cerveau étudiant était fait de telle façon qu'il lui était mathématiquement impossible d'imaginer les professeurs comme des êtres humains, normaux, avec une vie normale, soit commençant par une enfance et finissant par l'état de décrépitude avancée que nous qualifierons de vieillesse mais que tout élève qui se respecte décrit comme "l'âge normal de tout professeur".
Et quand, par le plus grand des miracles, un homme ou une femme de moins de 49 ans rejoignait le corps professoral, c'était l'émoi à Poudlard.
Pensez y, un Snape de 35 ans, même aux cheveux gras, même le pire des batards, même la chauve souris des cachots, restait un homme de 35 ans.
Au corps plutôt bien conservé, sous sa robe de sorcier.
Huhu.
Mais passons. Nous n'étions pas là pour parler de Snape, encore moins de son corps, mais bien de: Minerva
Mac
Gonnagal.
Minerva donc, qui par un caprice du destin, durant cette première année en tant que directrice, se trouva confronté à deux énormes problèmes.
Voldemort était bel et bien six pieds sous terre, le problème n'était pas là.
Non, le problème, c'était tout d'abord....
La satanée tradition du discours.
En effet, lorsqu'un directeur mourrait de façon tragique/de vieillesse, il était de bon ton de faire un discours montrant combien sa perte nous touchait, les grandes actions qu'il avait faites, etc. Là, Minerva avait eu de quoi faire une bonne vingtaine de parchemins, qu'elle n'avait quasiment pas lu de toute façon puisqu'on avait fait amener le portrait de Dumbledore et que celui-çi s'était chargé de faire son autobiographie en direct live.
Ce discours là effectué, notre chère directrice bien aimée allait pouvoir prendre les rênes de l'école, et hue!
Sauf que non.
Ce que tout le monde avait oublié SAUF cet imbécile de gryffondoresque obtu de Albus W.P Dumbledore, c'était le discours d'entrée du nouveau directeur. Et, pour accompagner les changements sociaux culturels, gna gna gna, ce charmant -mort- ancien directeur avait proposé un film retraçant l'histoire de Minerva MacGonnagal dans sa jeunesse.
"Ma chère, il faut leur montrer que vous les comprenez, que vous avez été jeune également, que..."
Eut le temps de se justifier le portrait d'Albus avant de se retrouver couvert d'un voile noir et un Silencio dans le nez.
Minerva, donc, se frappait la tête contre le bois de son bureau en gémissant. Il n'était pas question que sa folle jeunesse soit dévoilée aux yeux de ses insupportables gamins. Ce serait leur donner l'autorisation signée en quatre exemplaires pour mettre le bazar à Poudlard.
Mais pourquoi notre chère écossaise avait-elle si peur de dévoiler sa vie sans aucun doute dédiée à la transmission de la connaissance aux têtes blondes d'Angleterre?
Ceci, cher lecteur, est la raison de cette histoire.
Le prologue, inutile, certes, mais que je ne peux m'empêcher d'écrire. Je ne suis cependant pas sadique au point de ne pas poster aussitôt la suite ;)
Ah, et pour ceux qui se poseraient la question, oui, mes deux autres fics sont en cours, non je ne les abandonnerais pas, mais il est beaucoup plus facile d'écrire Kid Cat que Tussanus Postea et le rythme de parution ainsi que le nombre prévu de chapitres n'est pas vraiment le même!
Biiz!
