Disclaimer: Tout le merveilleux et inépuisable monde d'Harry Potter appartient à la génialissime, à la merveilleuse, à la superbe, à la... oui, bref, à J.K. Rowling la meilleure des meilleurs (Ô gloire à elle, Grande Prêtresse de l'Univers ! - non non, je n'en fais absolument jamais trop). Lou est, quant à elle, totalement sortie de mon esprit - tordu, selon certaines personnes - ce qui sera aussi le cas de certains autres personnages que J.K. Rowling aura juste mentionnés et que je me ferai une joie d'arranger à ma sauce.
Nda: Voilà plus d'un an que j'ai commencé cette fiction, après l'avoir postée sur un blog créé spécialement, je choisis de la faire connaître - ou du moins, je choisis d'essayer de la faire connaître - sur ce site. Je tiens à préciser que je suis ouverte à toute critique, un tant soi-peu expliquée, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi ce site, vu qu'il est fait exprès pour héberger des fictions, et donc, de "vrais" lecteurs (je dis "vrais", car je ne sais pas si vous pouvez même imaginer ce qu'on peut trouver sur les blogs...), je ne cherche évidemment qu'à m'améliorer. Voilà, c'est tout... Ah non, j'ai oublié: j'espère qu'elle vous plaira!
Prologue
Je marchais, seule, sous une pluie battante. Les rayons de la Lune eux-mêmes ne parvenaient pas à dissiper l'épais brouillard qui flottait autour de moi. J'avançais, indifférente au froid. Un silence oppressant régnait aux alentours. J'aurais voulu hurler afin de briser cette impression d'étouffement. Courageuse comme je l'étais, je n'avais qu'une autre envie: courir. Courir loin, très loin. Fuir ce monde. Courir comme je l'avais fait quelques jours plus tôt. Je n'avais eu d'autres choix que de m'enfuir. L'image des corps inanimés de mes parents et de ma petite soeur, s'insinua une fois de plus dans mon esprit. Vicieuse, insistante, comme pour me rappeler ce qui s'était passé, comme pour m'empêcher d'oublier. Mais que s'était-il vraiment passé ? Qui étaient ces hommes masqués que j'avais vu, quittant la maison, alors que j'allais rentrer ? Encore une fois je me reposais ces questions, inlassablement, comme si le fait de les formuler allait m'apporter des réponses. J'aurais pu, j'aurais dû appeler la police. Une personne normale l'aurait fait, elle. Mais la vue de ces hommes m'en avait dissuadée. Ils n'étaient pas de simples meurtriers. Ils n'étaient pas normaux. Si l'on peut qualifier une personne capable de tuer de normale. Ils étaient différents. Une secte peut-être ? Un réseau terroriste ? Mon père travaillant au Gouvernement, cette hypothèse n'était pas inimaginable. En tous cas, ils n'étaient pas des individus isolés. Ils servaient quelqu'un. Ils avaient tous une sorte d'uniforme. Je me ressassais toutes ces questions que je m'étais déjà posées, comme un CD qu'on aurait mis en mode repeat. Mais peu m'importait. Plus rien n'était important à présent. J'étais vidée. Vide de tout. Voilà deux jours que je marchais sans relâche, sans savoir où j'allais. Je pouvais juste dire que je venais d'atterrir aux abords d'une grande forêt. Je m'avançais prudemment. Encore une fois mon absence de courage ne me surprit pas: l'envie de fuir était plus présente que jamais. Mais je m'y refusais. Il était trop tard pour revenir en arrière. On me prendrait pour la meurtrière, on me jetterait en prison. Ou alors, je serais placée en famille d'accueil. Je n'aurais pas le droit de rester seule. Et pourtant, c'est ce que je suis. Seule. Plus seule que je ne l'avais jamais été en seize ans. Je commençai alors à courir, m'enfonçant de plus en plus profondément dans la forêt. Les larmes perlaient sur mes joues rosies par le froid, je trébuchais à chaque pas, mais qu'importe, je n'avais d'autres choix, car, à présent, moi, Lou Spes, âgée de 16 ans, j'étais seule. Indéniablement et inexorablement seule.
Re-bonjouuuur les jeun's!
Voilà, c'était donc mon prologue, court, j'en conviens, mais ce n'est que le début. Je préviens immédiatement, le premier chapitre n'a rien-à-voir, dans le premier chapitre le narrateur évoqué dans le résumé apparaîtra enfin, mais je risque de mettre un moment avant de le poster vu que j'ai encore quelques soucis avec la mise en page, mais ça c'est une autre histoire pas du tout intéressante et dont vous vous fichez pleinement. Mais faut savoir que j'ai pour habitude de taper tout ce que je pense, ce qui fait que vous risquez de vous retrouver avec des notes d'auteur assez énormes... Bref, je m'arrête là. Mais... vous avez des impressions à me faire partager, peut-être..? (ce n'est qu'une suggestion évidemment, je n'essaie a-bso-lu-ment pas de vous influencer, éhéh!)
Bisous bisous mes chers lecteurs! (là, c'est le moment où j'espère qu'il y en aura, pour ça, une technique très simple: la prière, yeux plissés, mains jointes, grand sourire hypocrite.)