Titre: Arbustes de saison.

Disclaimer: Tout appartient à Eiichiro Oda.

Notes: Des arbres fruitiers à l'épreuve des caprices de Grand Line, dingue ! Bonne lecture !


Les mandariniers de Belmer, parce que l'herbe était molletonnée en dessous et le parterre ombragé, étaient naturellement devenus le coin sieste de Zorro.

Parfois, souvent, on venait l'y déranger pour quémander une partie de cache-cache, ou de belote ; ce matin, le capitaine avait trouvé bon de sauter sur son dos en chantant :
« Il était un petit marimo
Il était un petit marimo
Qui n'arrivait pas à se retrouver
Qui n'arrivait pas à se retrouver,
OHÉ OHÉ ! »
Et ils tombèrent entre les arbustes piquants.

Tantôt, on lui marchait dessus.
« T'es un renne ou une tortue, Chopper ? »
Après le déjeuner, ce fut Pipo faisant la course avec le médecin de bord, puis après le goûter, ce même petit caribou fuyant un Luffy joyeusement enclin à chaparder sa salade de pomelo.
« Wah, il s'est transformé ! »

Quelquefois, une mandarine s'écrasait sur le front de Roronoa par inadvertance, lorsque les bruyantes demoiselles venaient cueillir les fruits tout ronds tout brillants. Aujourd'hui itou Nami rit fort et puis la petite princesse s'excusait à plat ventre sur les brins céladon craquant :
« Désolée, la mandarine m'a échappée et…
- Attention Vivi, prévint l'hydrographe avec son panier débordant d'agrumes, il mord si on dérange son sieston ! »

Du reste, quand le cuistot abruti ne l'arrosait pas comme une plante en pot, voire un potager où cultiver ses légumes, il s'en servait de cendrier :
« Qu'est-ce tu fous, bordel ? »
Ce soir, accroupi contre les arbres, Sandy fumait sa cigarette tranquille.
« Il faut coucher les messieurs cactus ! »
Le pirate le filèterait bien, s'il ne souriait pas.

On n'y dormait pas trop avec tout ce tintamarre forban, pourtant Zorro les aimait à gogo ces mandariniers.

Fin