Titre : Matt à l'école des sorciers
Auteur : Anders Andrew
Rating : M (lemons débridés entre préados et THREESOME)
Fandom : Death Note
Notes de l'auteur : Voilà, je publie le premier chapitre de cette fic, because je n'ai pas la motivation pour la terminer. Il s'agit d'un projet de PWP (Plot, What Plot ?) un peu élaboré, moitié cross-over, moitié Alternative Universe. Il n'y a aucun personnage d'Harry Potter dans cette fic, mais celle-ci se déroule dans son univers. Il y a Poudlard, le Poudlard Express, le Choixpeau...mais aucun personnage. Cependant, il y a ceux de Death Note.
Il s'agit d'une fic YAOI. Oui, hélas.
Le narrateur est Matt.
La psychologie des personnages n'est pas le point fort de cette fic. Comme je l'ai précisé, il s'agit bel et bien d'un projet ayant pour aboutissants : Un, de mêler deux univers de façon homogène. Deux, de se lâcher pour le lemon, quitte à en faire pâtir le semblant d'intrigue. Il faut savoir qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue, que le but est surtout de caser les personnages ensemble, ha ha ha.
Je répète : cette fic est un THREESOME. J'aurais préféré ne pas avoir à le dire dès le début (pour garder le suspense), mais je ne veux froisser personne. J'ai bien trop peur de me faire lyncher par une foule en colère de fangirls pro MattMello (j'ai moi même grande envie de m'auto-lyncher).
Et puis il n'y a pas de MattMello ici. Juste du MelloMatt, ce qui fait une ENORME différence. J'ai choisi, ici, de faire de Matt un garçon très soumis. Oui, il est uke. Intéressant, non ? hé hé
Bonne lecture, et si vous en avez le courage, pensez à déposer une petite review. N'hésitez pas à me dire ce qui vous a particulièrement plû, afin que ça me motive pour finir la fic.
Oui oui, je suis une flemmarde. Voilà.
PS : je pars du principe qu'il y aura des reviews positives, néanmoins, je ne doute pas qu'il y en aura aussi des plus nuancées, et même des négatives. J'ai conscience que cette fanfic a beaucoup de faiblesses, comme l'a souligné une de mes amies qui déteste le PWP. Oui, c'est de toi que je parle. LOL
Le train filait à toute allure. Je regardais le paysage défiler derrière la vitre, à peine entraperçu que déjà il disparaissait de mon champ visuel.
Le soleil était en train de se coucher, conférant à tout ce qui l'entoure - les champs, les arbres, le bétails - une aura mordorée floue qui allait en s'assombrissant.
Cependant, je ne m'en rendit pas tout de suite compte, à cause de mes lunettes. Elles ont des verres orangés qui me trompèrent pendant quelques instants. Mais finalement, c'est en voyant les maisons se profiler au milieu de la brume des landes écossaises que je pris conscience que mon voyage touchait à sa fin et donc que la nuit allait tomber.
J'enfilais rapidement ma robe et attendit que le Poudlard Express arriva en gare de Pré-au-Lard, ce qu'il ne tarda pas à faire.
Les élèves se bousculèrent à la sortie des compartiments. Rires et croassements de crapaud accompagnaient cette joyeuse débandade. Je ne sais trop comment, je me retrouvais sur le quai, entraîné par la marée humaine.
J'eus beau regarder de tous côtés, je ne le vis pas. Il devait être déjà parti avec les autres préfets. Il avait passé tout le trajet dans le compartiment spécial. Ça avait été pénible pour moi, mais il avait bien fallu que je m'y fasse, et que j'apprenne à le partager.
Je patientais, adossé contre le mur, que la foule se disperse. Je suis le genre de personne qui aime vivre à son propre rythme. Enfin, j'essaie. Mais il arrive toujours à m'entraîner avec lui dans ses aventures, me laissant pantelant à chaque fois. Je n'ai pas l'habitude de l'action, je préfère le calme et la réflexion à l'impulsivité. Et pourtant…je ne saurais vivre sans lui, à l'heure actuelle.
Je sens comme un regard sur moi. Je relève le nez et tombe pile dans une paire d'yeux gris qui me fixent.
Un petit garçon aux cheveux blanc neige me contemplait, à quelques pas de là. Lui aussi semblait attendre que le chemin soit moins fréquenté pour l'emprunter.
Je l'observais, tentant de me souvenir si je l'avais déjà vu quelque part. Mais il semblait jeune. Peut-être était-il nouveau.
Une grosse voix inquiétante retenti dans l'air nocturne, faisait vibrer l'air de sa tonalité d'outre-tombe :
- Les premières années, suivez-moi, nous allons passé par le lac.
Le petit albinos me regarda encore quelques secondes, puis se détourna. Il semblait bel et bien que c'était un nouveau. Je lui souhaitais mentalement bon courage. Il faisait du vent, et la traversée n'allait pas être une partie de plaisir. Mais ainsi le voulait la coutume.
Quand tout le monde ou presque fût partit, je me décidais enfin à sortir de la gare. Il ne restait que deux calèches tirées par des sombrals.
Je le savais, mais je ne les voyais pas. Ce sont des créatures magiques qui sont invisibles à quiconque n'a pas vu quelqu'un mourir.
Je connais une personne qui peut les voir. C'est lui qui m'a dis, pour les sombrals. Moi, je croyais que les calèches avançaient toutes seules…
Nous arrivâmes au château, et ce fût un soulagement immense d'apercevoir sa tête blonde et sage à la table des Serpentards. Il était assis au bout, et m'ignorait, mais je savais qu'il m'avait vu.
Mello voit tout, et pas seulement les sombrals.
Je m'asseyais à ma table, la table des Poufsouffle. Il y avait encore de nombreuses places vides cette années; les places de ceux qui ont eu leur diplôme; les places des futurs élèves de notre maison qui viendront les remplacer.
Peu à peu, le silence se fit dans la salle. Le vice directeur de Poudlard, Watari, posa l'extrémité de sa baguette sur sa gorge et prononça une formule. Instantanément, sa voix résonna dans la salle.
- Chers élèves de Poudlard. Comme vous le savez, notre directeur bien aimé ne peut assister au banquet, préférant la solitude et la méditation. Je m'acquitterais donc du discours de bienvenu aux nouveaux élèves…
Il désigna les nouveaux attroupés à l'entrée, devant les portes, sous la houlette du garde chasse et prof de soin aux créatures magiques, Ryuk - personnage effrayant s'il en est. La première fois que je l'ai rencontré, je me suis évanoui. Il a fallu que Mello me gifle trois fois pour que je reprenne conscience. Enfin, à la troisième, j'étais réveillé, mais il a prétendu n'avoir pas pu rattraper sa main à temps.
- Je vais vous appeler chacun par votre nom, et vous monterez sur l'estrade. Le carnet magique…
Il montra le dit carnet, un petit cahier noir aux pages striées de lignes régulières, ouvert sur une petite table ronde.
- …vous dira dans quel maison vous êtes.
Ce moment est le plus ennuyeux. La répartition des élèves. C'est atroce. Surtout quand c'est votre tour de monter sur l'estrade.
Je me souviens parfaitement de mon passage…
//
- Mail Jeevas…
Un gamin roux très petit et mince s'avança timidement vers le carnet qui gisait sur la table.
- Approche, murmura le carnet d'une voix enjôleuse.
Le garçonnet ne résista pas et obéit, frissonnant.
- Tu es courageux, mais pas téméraire. Je vois dans ton cœur…hmm. Tu es intelligent, mais un peu paresseux…
L'enfant rougit et se ratatina. Le cahier sembla rire. Il chuchota :
- Cependant, tu sais faire des efforts, et tu peux mettre beaucoup de cœur à l'ouvrage si tu as la motivation. Et je pense que cette motivation ne tardera pas. Tu es intelligent, oh oui, mais tu ne t'en vantes pas. Tu n'aimes pas qu'on te remarque. Je pense que ta place serait à….
« POUFSOUFFLE » s'était inscrit sur la page du carnet.
- Désormais, tu t'appelleras Matt, déclara le carnet.
Et ainsi sera-t-il nommé jusqu'à la fin de sa scolarité.
//
C'était un souvenir pénible. Il avait retourné les paroles du carnet dans sa tête des nuits et des nuits.
Puis il l'avait rencontré. Mello.
Il avait un an de plus que lui, et à ses yeux il ressemblait déjà à un dieu. Ses yeux étaient des éclairs, ses cheveux une auréole, et son bras celui de la justice divine, tout simplement.
Alors, il ne s'était plus posé de question à propos de cette motivation dont parlait le carnet magique. Parce qu'il l'avait trouvé.
Et le mois d'après, il sautait une classe pour se retrouver au même niveau que Mello. Comme ça, il pouvait le voir plus souvent.
- Nate River…
Mes rêveries éclatèrent comme une bulle. Je me redressais et regardais le gosse sur l'estrade. C'était le petit albinos de tout à l'heure.
Il s'avança d'un pas décidé vers le carnet et se planta là. Le cahier lui chuchota quelques paroles que nul n'entendit. Peut-être les prononçait-il directement dans sa tête, qui sait ?
« SERDAIGLE », inscrivit le carnet.
- Désormais, tu seras Near…
…
A la fin du repas, au lieu de rejoindre directement ma salle commune et les dortoirs, je traînais un peu dans les cachots. Je me doutais que si je lambinais suffisamment, j'avais toutes les chances de tomber sur Mello, qui aurait sûrement remarqué mon manège.
En effet…
- Hey !
Je me retournais. Mello se tenait droit, les poings sur les hanches, un air faussement en colère sur le visage. Néanmoins, ses yeux riaient.
- Tu devrais être couché, petit sacripant !, me gronda-t-il en effleurant son insigne de préfet sur le devant de sa robe de sorcier.
- Les vacances ont été longues, dis-je avec un sourire.
C'est vrai qu'elles avaient été longues. Deux mois sans Mello. Une éternité. Surtout qu'il répondait très peu à mes hiboux. Mais je lui pardonne.
- Embrasse-moi, ordonna-t-il d'un ton autoritaire.
Pourtant dessous perçait une note suppliante qui me fit frissonner. Je m'empressais d'accéder à sa requête, embrassant ses lèvres avec ferveur, comme un assoiffé s'abreuve à une oasis, je l'embrasse jusqu'à plus soif - la sienne; c'est lui qui se recula le premier; moi je n'en ai jamais assez.
- Tu veux qu'on le fasse ?, me proposa-t-il avec un sourire canaille que je ne lui connaissais que trop bien.
J'acquiesçais néanmoins en hochant la tête. Je vins me blottir contre lui.
- Tu m'as manqué.
Il me caressa la tête, et sa voix fût comme un voile de velours apaisant à mes oreilles.
- Toi aussi, tu m'as manqué.
Il m'entraîna dans une alcôve, derrière une statue assez imposante d'un dieu païen quelconque - la plaque en dessous indiquait « Kira, le dieu du nouveau monde » et j'eus une pensée furtive « un dieu américain ? » avant que les lèvres de Mello ne viennent s'écraser sur les miennes, sa main se glissant sous ma robe pour me l'enlever.
- Maaaaatt !, grogna-t-il pour m'activer.
Frémissant de désir, je me débarrassais avec peine de mes vêtements, me retrouvant vêtu de mon seul pull à rayure blanc et noir, qui couvrait à peine mon entrejambe et dont les manches trop longues retombaient sur mes mains.
Mello pouffa.
- Tu ressembles à un mioche.
Je dus faire la moue car son sourire s'accentua et il me retira mes goggles - mes fameuses lunettes aux verres oranges.
- Je t'aime Mattie, n'oublie pas ça.
Il releva sa robe et défit les lacets de son pantalon en cuir. Je m'agenouillais face à lui, et l'aidait à faire sortir son sexe proéminent de la prison de ses habits.
Et enfin, je pu le goûter. Ce fût extatique. Ça faisait si longtemps. Si longtemps que je n'avais pas eu sa queue dans la bouche.
Il sembla ressentir la même chose, car un soupir s'échappa d'entre ses lèvres pincées, émettant un sifflement tout à fait satisfaisant, qui me donna la chair de poule. Je serrais les lèvres autour du gland, le suçotant, le titillant du bout de la langue. Puis je me mis à le lécher sur toute la longueur, avec ardeur, comme avec une glace à la menthe - mon parfum préféré.
La chair de Mello à cet endroit était douce et chaude. J'aime sa queue veloutée. Je crois même que je lui ai dis, à un moment, et il leva les yeux au ciel en marmonnant un « continue » péremptoire. Je ne sais plus trop, mes souvenirs sont confus. Je me rappelle les doigts moites de Mello fouaillant dans mes mèches, appuyant sur ma tête. Je me souviens encore du contact rugueux lorsqu'il s'était enfoncé au fond de ma gorge, et du parfum musqué de son duvet qui me frottait le nez.
Puis plus rien. Et lorsque je suis revenu tout à fait à moi, j'avais juste le visage poisseux, la langue gonflée, et Mello remballait son matériel.
- C'était très bien Matt, tu es toujours aussi doué, a déclaré Mello.
Moi, ravi, je me suis redressé et je l'ai laissé admiré son œuvre, étaler le sperme sur mon visage et glisser ses doigts humides de foutre dans ma bouche gourmande.
- Il est tard. Il faut que nous rentrions chacun de notre côté. A demain, me salua-t-il.
Je baissais la tête, dépité. Il avait raison. J'attendis que le bruit de ses pas se dissipe pour me mettre à chercher mes fringues; je les revêtais et me dépêchais de rentrer.
Mon lit m'attendait, bien chaud, dans ma chambre. Je la partageais avec trois autres garçons, mais ils étaient tous endormis. Je plongeais sous les couvertures avec reconnaissance et me laissais porter par des rêves de retrouvailles et de sexe.
...
Je vous avais prévenu XD
