Hey :) It's me :) C'est les vacances! :D J'ai réussi à écrire cet os qui, à mon avis, laisse à désirer. Et en fait, je parle d'os mais, peut-être, plus tard, qu'il deviendra une fiction composée de plusieurs chapitres :)
Enfin bref, dîtes-moi ce que vous en pensez (n'hésitez pas à être franc!)
Bonne lecture :)
L'autre jour, il l'avait aperçu. Comment être sûr que c'était elle? Il se l'était demandé juste après, et se posait toujours cette même question.
Pas moyen d'en être sûr.
Mais en réalité, il n'en avait pas besoin. Pas besoin d'une confirmation, ou autre chose dans le genre.
Il l'avait reconnue. Elle l'avait remarqué. Et elle était partie en courant.
Alors oui, peut-être que ce n'était que le fruit de son imagination, ou encore une personne qui lui ressemblait étrangement.
Mais la lueur qu'il avait vu dans ses yeux, la façon dont elle l'avait regardé, et tout ces petits détails que personne à part eux ne remarquerait, lui avaient assuré que c'était bien elle, qu'elle était revenu à DC, aux Etats-Unis, en Amérique. Et pas juste pour faire du shopping.
En réalité, il avait peur de ses motivations. Et de ce que cela impliquait.
Car quand il l'avait vu pour la dernière fois, sur ce tarmac, un an auparavant, il avait vu dans ses yeux une détermination à recommencer une nouvelle vie, et à tirer un trait sur son passé, de son travail au Mossad à son rôle d'agent au Ncis, et à sa place dans la vie de Tony.
Pourtant, elle était là, maintenant, et il était bien décidé à découvrir pourquoi.
Il avait beaucoup souffert de son départ, et il ne voudrait ressentir à nouveau cette douleur pour rien au monde. Etre abandonné au profit d'une vie meilleure, ou du moins sans danger.
Une vie sans surprise, sans action.
Une vie sans lui, sans eux, et sans cette famille si soudée que, un an plus tôt, il n'aurait pas cru ce départ possible.
Et pourtant...
Comment aurait-il pu l'oublier, elle, son odeur, ses doux cheveux, son sourire si ...vrai!
C'était si dur à admettre. Il était heureux qu'elle soit là, mais ça le rendait encore plus triste.
Il avait peur que, même s'il pouvait profiter de son retour, elle repartirait, en laisser un vide encore plus important et plus douloureux que la première fois.
Il appréhendait cette "visite" au plus haut point.
Enfin, c'est aussi ridicule que de ne plus vouloir vivre car on a peur de la mort. Et il le savait.
Mais il ne pouvait pas se résoudre à mettre autant d'espoir en elle, de peur d'avoir à nouveau le coeur brisé.
Il ne se doutait pas de ce qui l'attendait...
