Bonjour bonjour ! Je viens de pondre cette chose. Je ne sais pas si je ferai une suite mais j'ai clairement l'impression que c'est un peu n'importe quoi. Mais bon, vous seuls êtes juges.


- Putain Derek, est-ce qu'il t'arrive parfois de penser à autre chose qu'à ta petite personne ? S'égosilla Stiles en lui frappant l'épaule. C'est bien beau de vouloir sauver le monde, mais je te rappelle que tu n'es plus un alpha et qu'agir en solo comme tu le fais peut s'avérer dangereux. La preuve, il s'en est fallu d'un cheveu pour que tu y passes. Si Scott ne t'avais pas reniflé depuis l'autre bout de la ville, tu serais probablement mort à l'heure qu'il est. Non, mais franch…

Un grognement dédaigneux et rauque, un de ceux qu'il connaissait par cœur, lui fit interrompre son discours.

- Stiles, prononça bassement Derek, les bras croisés sur la poitrine et le regard perplexe.

- Quoi ? vociféra le jeune homme, furieux.

- C'est quoi le problème exactement ?

Exaspéré par cette question, Stiles leva les yeux au ciel.

- Est-ce que tu te fiches de moi ?

- Non ! soupira l'ancien alpha.

- Mais c'est toi le problème Derek, s'écria l'humain martelant de son index la poitrine du loup. C'est toi et toujours toi. Tu n'en fais toujours qu'à ta tête. Tu croyais vraiment pouvoir t'en sortir en affrontant seul un Berserker ? Tu as perdu presque tous tes pouvoirs et ces monstres sont quasi indestructibles. Alors tu penses bien que…

- Ca suffit, claqua le brun en saisissant le poignet de l'hyperactif. Je ne me rappelle pas t'avoir demandé de t'inquiéter pour moi.

- Mais qui a dit que je m'inquiétais ? T'es un grand malade toi. Si je suis là c'est uniquement parce que j'ai conseillé à Scott de se reposer après son combat et que je lui ai promis que je viendrai voir comment tu allais. Mais crois moi, j'ai bien mieux à faire que de me préoccuper des agissements d'un type arrogant et prétentieux comme toi. Perso, ce que tu fous de tes journées et de tes nuits je m'en contre fiche.

- Vraiment ?

- Oui, vraiment, affirma haut et fort Stiles le regard rivé à celui du loup.

L'hyperactif essayait de ne pas trembler, de ne pas bouger, mais modérer les pulsations erratiques de son cœur s'avérait compliqué. Tout comme sa respiration qui se faisait de plus en plus courte.

Le regard de feu de Derek ancré dans ses prunelles noisette, ses doigts enroulés autour de son poignet, son souffle chaud balayant son visage… toutes ces choses le faisaient doucement devenir dingue. C'était l'effet Derek Hale.

- Et lâche-moi tu veux ! Tu me fais mal.

- Pas envie.

- Comment ça, pas envie ?

- Pas envie, comme pas envie.

- Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Avoir frôlé la mort t'a fait perdre quelques cases ma parole.

Stiles tenta de toutes ses forces de s'extraire à la poigne de fer du brun, bataillant pour lui échapper, mais rien à faire, le loup le retenait fermement prisonnier. Pire, il semblait même s'amuser de la situation. Il n'y avait qu'à voir son petit sourire suffisant accroché à sa face.

- Je n'ai peut-être presque plus aucun pouvoir mais je sais deviner quand on me ment, lâcha Derek en enroulant vivement une main autour de la taille de l'humain.

- Hein !? Qu'est-ce que tu fais ?

- Ce que j'aurais dû faire il y a bien longtemps.

Sans attendre de réponse, il relâcha le poignet de l'humain devenu d'une légère couleur vermeil puis agrippa brusquement sa nuque tout en fourrant de force sa langue dans sa bouche en un baiser carnassier et autoritaire. Stiles lui mentait, il en aurait mis sa main à couper. Malgré ses dires, le jeune homme s'inquiétait pour lui et certainement bien plus qu'il ne l'admettrait jamais. Et ça, ça touchait le vieux loup aigri qu'il était.

Quand il sentit les mains tremblantes de l'hyperactif hésiter puis finalement s'accrocher à son tee-shirt, sa langue s'activant et répondant de bonne grâce aux assauts de la sienne, il jubila intérieurement. Néanmoins, il choisit à contre cœur de le repousser s'arrachant brutalement à ses lèvres. Puis, sans même lui laisser le temps de se remettre, il le traîna jusqu'à la porte d'entrée le jetant hors du loft.

Trop bouleversé pour émettre une quelconque objection, peinant à réaliser ce qu'il venait de se passer, Stiles tourna vivement la tête et planta dans les prunelles grises de Derek un regard perdu et interrogateur.

- Moi aussi je tiens à toi Stiles, balança le brun à demi blasé. Maintenant, casse-toi et reviens seulement me voir quand tu seras plus honnête avec toi-même.

Sur ce, il referma la porte sous les yeux écarquillés de sa nouvelle proie avant de se détourner pour aller prendre une bonne douche bien méritée et calmer cette foutue érection qui déformait son pantalon. Un sourire flottant sur les lèvres, il se débarrassa de son tee-shirt puis de son jean avec l'espoir fou que Stiles finirait dans son lit d'ici la fin de la semaine. C'est à dire : demain.


Voilà voilà. Je sais, c'est n'imp; moi-même je comprends pas pourquoi j'ai écrit cette chose, mais bon.

A plus