Genre: Pov extérieur ; Angst ; OCC ; Combat ; Sang ; Deathfic, WIP, Aventure, Mystery, Drama/Tragedy ; Darkfic, OU (Original Universe), Nekketsu What IF.

Info personnelle : Salut à tous. Nouvelle fic. Le principe est assez simple, je réécrit l'histoire de Kishimoto. Elle est super originellement, mais, durant un épisode de l 'anime, je me suis posé une question ; « et si… » et de là, j'ai imaginé ça.

Le premier chapitre est un peu… une sort de rappelle de l'univers du début. Je suis ouvert à tous les remarques. Si vous pensez que tel personnage ne réagirait pas ainsi, je suis prêt à me justifier devant vous. J'échange avec vous à n'importe quel moment et j'avoue que cela me permet de souvent m'améliorer dans mes réflexions.

Je vais essayer de poster en Hebdomadaire, mais je ne promets rien hors que cela sera très long, donc des chances que des fois, une pause sera mise après un grand point scénaristique. J'espère que vous allez aimer ^^.

Index FIC:
mudrā : signe d'invocation
Kekkei Genkai : Les Dōjutsu (art d'utiliser les pupilles) et les Godai Seishitsu Henka (transformation de nature avancée des cinq éléments).
#pensée perso#

Disclamer : L'univers et personnage appartient à Masashi Kishimoto et je l'en remercie. La trame aussi De moi, ne sera que le détournement.

Chapitre I : Konoha.

Une éclaire, illuminant le ciel, résonne dans tout Konoha, faisant ouvrir les yeux d'un enfant, blond, trois cicatrices sur les joues, de cinq ans, allongé dans son lit. Ses yeux sont vides d'énergie et bleu terne. Un long soupire parcourue ses narines, voyant devant lui un plafond marron, faiblement éclaire par les lumières passent par sa fenêtre, se retournant pour fuir cette vision ennuyante et regarder son réveil, serrant les poings en voyant qu'il aurait droit à plus de sommeil, mais ne peut pas en profiter, de par son cauchemar qui le hante.

Sans plus de force, il sort de la chaleur de sa couverture, faisant un arrêt pipi avant de se préparer un petit déjeuner, boisson chaude et gâteau sec, dans sa cuisine, le silence de sa maison comme compagnie. Installé, son regard se concentre sur un cadre d'un dessin enfantin, représentant un homme et une femme blonde, aux traits filiforme, qu'il salue du geste.

- Ohayo Oto-sans! Oka-San!

Pour lutter contre cette dure vérité, qu'il reçoit tous les jours, il les a dessinés en se basant sur son reflet dans un miroir et son imagination, leur donnant des cheveux blonds, des yeux bleus et les différenciant de par leur taille, remarquant que les papas des autres enfants sont plus grands que leurs mamans. Regardez ce dessin lui permet de trouver la force de sourire, s'imaginant vivre avec eux tous les jours, mais la vérité le rattrape toujours.

Il est seul. Personne ne le réveille le matin, personne ne lui choisit ses vêtements, personne ne l'a mené à l'école et personne ne vient le chercher.

Le troisième Hokage ; un vieil homme, qui lui rend visite pour lui donner de l'argent et s'assurer qu'il ne manquait de rien ; lui a appris qu'ils étaient morts durant l'attaque de Kyūbi, le jour de sa naissance. Si le vieil homme sourit souvent en public, il est rare qu'il en fasse autant avec lui quand ils sont ensemble, se contentant de vouloir savoir s'il va bien, lui donner l'enveloppe avec son argent de la semaine et d'ignorer ses questions sur ses défunts, ayant appris d'eux seulement qu'ils n'étaient que de grand ninja et qu'ils sont morts pour lui et le village.

Depuis cette annonce, il voue une haine profonde pour ce monstre, espérant qu'il soit mort pour avoir pris sa famille.

À peine finit son petit-déjeuner, il s'habilla sans trop de hâte, mais pas plus lentement non plus, sortant avec son éternelle combinaison orange et bleu, n'ayant rien qui l'attire à rester chez lui.

La porte ferme, le verrou mis, il s'habilla d'un sourire, le plus faux qu'il a, faisant apparaitre une illusion de joie qu'il trompe toutes les personnes qu'il voit, pour le peu qui le regardent, preuve que sa combinaison est utile. Courant presque, il hurle des onomatopées, n'hésitant pas à réveiller ses voisins, qui lui hurle de la fermer en l'insultant, ce dont il répond par un rire espiègle. Il n'avait rien à faire de leur menace, continuant sa route en courant dans les escaliers, comme à son habitude, si ce n'est qu'il ne pleut pas tous les jours à Konoha et que les marches ne sont pas mouillées et glissantes.

Voyant le paysage défiler devant lui en vol plané dans un tour complet, il sent plusieurs chocs sur son corps, n'ayant pas le temps de comprendre qu'il est déjà en bas de son étage, collé contre la barrière, qui fait l'angle droit des escaliers vers la rue.

En boule, refermé sur lui-même, il restait immobile, inerte. Un petit bruit résonna en même temps que son corps se mit à trembler, s'arrêtant pour plus vite repartir, le bruit se faisant plus fort, quoiqu'il tente tout pour ne pas le faire sortir, refusant qu'on l'entende, qu'on le voit ainsi.

Après un long moment, pour lui, quelque minute pour ceux qui continue leur vie, ne l'ayant pas vu, ne le voyant pas et refusant de le voir, il réussit à se redresser et s'appuyer sur la barrière avant de se lever en soufflant longuement pour faire partir la douleur, l'envahissant à chaque mouvement qu'il fait. D'un visage fermé, de dent serré, il va inspirer et sourire en descendant lentement les escaliers, se tenant la barrière, n'ayant pas la force de supporter la douleur de marcher.

Ses pieds dans l'eau, il releva la tête vers le ciel, se prenant toute la goutte d'eau sur le visage, affichant un grand sourire, un sourire sincère. Malgré cet accident, il adore la pluie. Froide, chaude, en tempête ou grêlon, le bruit des gouttes, qui se percutent, lui est apaisant et lui donne la berceuse dont il a souvent eu besoin les longues nuits. Hors l'audition, il aime aussi la pluie pour son effet nettoyant, ayant l'impression que, quoiqu'il ait pu faire, ou va faire, comme bêtise, la pluie nettoiera toujours et faire oublier.

Cherchant à faire à disparaitre ses douleurs, il se mit à courir dans la rue, émettant ses onomatopées amusés, rigolant en sentant la pluie le chatouiller, tendant les bras derrières lui, tel un héros de manga qu'il a lu chez le libraire, avant qu'il se fasse jeter dehors en se faisant traiter de tous les noms. D'ailleurs, les adultes, autour de lui, hurlent à travers leur fenêtre qui la ferme, faisant bien plus de bruit que lui, qui s'est retenu.

Baissant les bras, sa tête suivie, se prenant tout de front sans bouger, profitant de sentir la pluie sur lui, pour les fuir, elle au moins, elle lui prouve qu'il existe pour quelqu'un, elle cache ses larmes, l'espérait-il, pleurant avec lui.

Il serre les poings, courant le plus vite possible dans les rues, voulant échapper à ses mots, sans jamais s'y être habitué, même s'ils sont familiers, lui ayant toujours été jetés depuis son premier souvenir, le fuyant en le dédaignant comme un pestiféré, sans que la raison lui apparaisse, n'ayant rien fait pour mériter qu'ils éloignent leurs enfants de lui, qu'ils les disputent quand ils l'approchent, le traitant de «Monstre» tellement de fois, qu'il pense l'être, sans en connaitre la signification.

C'est un « monstre » depuis sa naissance et regrette que ses parents l'aient sauvé, ayant mérité de vivre heureux entre eux.

Encore aujourd'hui, comme toujours, ils lui font regretter d'être sortis de chez lui, recommençant pour fuir l'ennuie.

Loin de son point de départ, caché derrière un mur, dans l'ombre, il reste accroupi, la tête sur ses genoux, pliés, finissant de pleurer en se coupant de ce qui l'entoure. Ses larmes s'arrêteront après ceux du ciel, lui donnant la force de suivre son exemple, se levant pour sortir avec un nouveau sourire, en remerciement pour le ciel bleu clair.

Suivant le début de lumière qui perce les nuages, son regard atterrit sur le mont Hokage ; la montagne où sont représentés les anciens Hokage du village, le dernier étant mort en combattant Kyūbi.

D'un regard remplit de défi, il leva la main vers eux avant de serrer le poing à s'en blanchir les jointures, se promettant de devenir le plus grand Hokage de ce village, bien plus puissant qu'eux quatre réunie, se faisant ainsi respecter par le village, tel étant son but, son rêve.

Regardant autour de lui, il vit qu'il étant la cible de tous les regards, serrant les dents en les ignorants, continuant sa balade, tranquillement, dans le village animé.

La rue marchande attire aussi bien les enfants, pour leurs boutiques de confiserie, que les adultes. De son regard, rêveur de ce qu'il pourrait s'acheter ; si les gens acceptaient son argent, étant obligé d'être accompagné par le papy Hokage pour faire ses achats, personne ne pouvant dire non à un Hokage, l'une des raisons pour laquelle il veut lui-même en être un ; il passa devant tous les regards de haine, pour arriver au lac de Konoha, où l'idée d'y piquer une tête lui est venue aussi vite que repartit en se rendant compte qu'il est déjà trempé par la pluie, décidant de s'allonger dans l'herbe, se berçant dans la chaleur du soleil levant, pour récupérant de son manque de sommeil.

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Il se réveille en se sentant arrosé, s'agitant dans tous les sens avant de remarquer être entouré de quatre garçons de son âge, s'éloignant en riant, remontant leurs pantalons en s'attachant la ceinture, pendant qu'il crache ce qu'il a en bouge, les regardant avec rage, les mémorisant pour une future vengeance ; tous bruns, deux paires d'yeux marron, une verte et l'autre noir.

S'approchant du lac, il se lave le visage et la bouche, avant de retourner chez lui, en ayant assez de l'extérieur, cherchant à éviter le regard des villageois. À peine arrivé, il prend une douche et se fit un ramen rapide, cette aventure lui ayant donné faim, saluant ses « parents », avant de retourner dans sa chambre pour se préparer, avec excitation, pour demain, étant son premier jour à l'académie et la chance de prouver sa valeur et apprendre des techniques « méga puissantes ».

Quand tout est prêt, il resta silencieux un moment, immobile, espérant que tout allait bien se passer, se doutant que ce sera loin d'être une journée facile, sans doute l'une des plus dures qu'il aura à vivre.

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Marchant dans les rues, silencieux, la tête baissée, ne se donnant pas l'obligation de sourire, il tente de désactiver ses oreilles quand l'écho des passants retentit, ressentant les regards, prenant un chemin qu'il connaît par cœur, pour l'avoir souvent fait, rêvant de ce jour, pourtant, il est tremblant, n'arrivant pas à faire abstraction des villageois.

- Il est encore ici… Je ne comprends pas pourquoi le Hokage le protège…

- Sûrement parce qu'il est…

- Il ne mérite rien de plus que la prison. Une prison pour un monstre comme lui.

Sans aucune préparation, il se mit à courir comme un fou, fuyant le plus loin possible, baissant la tête, les yeux fermés. Malgré sa préparation, il a cédé sous la pression d'être un « orphelin de Konoha. » , « l'enfant qui vit sans proche et amis », « l'enfant turbulent », « le roi des bêtises" et, surtout, « lui » , « le monstre », « l'enfant rejeté de tous, qui est seul et ne mérite pas d'attention », selon lui. Raison pour laquelle il a décidé de prouver le contraire en devenant le prochain Hokage.

Il arrive à l'académie en avance, la répartition des classes n'ayant pas encore commencé, ce qui serait une bonne nouvelle, s'il n'y avait pas autant d'enfants avec leur parent, dans tous leurs états de les voir partir loin d'eux pour quelques heures. Le blond serre les dents devant cette vision. Depuis qu'il est conscient de vivre, jamais personne n'a pleuré pour lui.

S'avançant, afin d'entendre son nom quand on l'appellera, il se fait arrêter à quelques pas, dégagé par les adultes, lui interdisant de s'approcher d'eux et leurs enfants, même quand il annonce vouloir connaitre sa classe. Autant parler à un mur, eux ne répondent pas en lui hurlant dessus, attirant les regards et chuchotements méprisants des autres gens, surtout qu'ils ne le font pas tombé en le poussant.

Il se relève le plus rapidement possible, se reculant devant ce père, qui fait deux fois sa taille, avec un regard meurtrier, répliquant avec le sien, remplit de haine, prêt à se battre s'il le faut. La première attaque vient de l'homme, qui l'insulte de son surnom, faisant grandir en lui sa colère qu'il va pour lui envoyer avec toute sa puissance, se faisant couper par un homme masqué qui apparait entre eux, terrifiant le père. D'une taille fine et grande, portant un masque de loup, avec une coupe de cheveux en épine, gris, se révélant jeune garçon de sa voix claire, expliquant sa corpulence.

Sa présence surprit beaucoup de personnes, ne s'attendant pas à ce que l'Anbu puisse être présent. Il est vrai, qu'elle n'a pas à l'être, mais le chef de l'Anbu a voulu assister à la rentrée du fils de son maître, apparaissant après avoir remarqué plusieurs détail qui l'ont déplus. Il sait la réaction des villageois, l'entendant de par son statue, ne pouvant agir à cause de celui-ci. Quand cet homme a commencé à pousser le fils de Minato, il lui a donné l'occasion, surtout en ayant senti qu'il n'allait pas s'arrêter là et que l'enfant allait lui tenir tête sans sentir le danger, de par son jeune âge. Si explication devait être fait, ce dont il doute, il pourra invoquer celle-ci.

Le père va blanchir et sourire en se forçant, assurant ne pas vouloir de problèmes avec le Hokage, s'éloignant pour rejoindre sa famille, comme tous ceux qui sont proches, terrifiés, faisant disparaitre la tension. L'homme reste quelques secondes de plus, attendant pour s'assurer que l'enfant ne risque rien, restant de dos en le laissant le regarder avec admiration, celui-ci allant le remercier, mais le vit disparaitre au moment d'ouvrir la bouche, écarquillant les yeux de surprise en laissant la laissant ouverte, regardant autour de lui pour le chercher, s'arrêtant, quelques secondes après, à l'annonce de la répartition des enfants de première année, se dépêchant de rentrer plus en avant dans l'académie.

Passe un long moment, où il reste debout, seul, regardant autour de lui pour tenter de trouver comment s'occuper, voyant une balançoire pas très loin, comme dans le parc de jeu du village, lui promettant de l'occuper lors des récréations, si jamais on le laisse encore seul.

- Uchiwa Sasuke !

En entendant la première syllabe, il cru à son nom, soupirant en voyant un garçon brun, la peau pâle, quittant un homme, droit, qui lui ressemble en bien plus vieux, n'ayant, pour lui, aucune attention chaleureuse, comprenant, de par le comportement froid de cet homme et la nonchalance du garçon, que c'est naturel chez eux.

Quand le garçon rentre dans le rang, il se fait assagir par une horde de fille, l'appellant d'une voix mielleuse, cherchant son attention, les ignorant sans difficulté, remarquant, parmi elle, une fille aux longs cheveux roses, un peu plus en retrait que les autres, attirer par la couleur de ses cheveux et la trouvant mignonne.

L'excitation monta en lui, sentant que bientôt son nom allait retentir, s'imaginant l'entendre, arriver au milieu des autres et commencer à prouver qu'il valait tout autant que ce garçon. Quand il retentit, tous vont se tourner vers lui, ayant le même regard assassin habituel, avec nuance que, cette fois, une dame, fine, au vêtement riche, va demander confirmation au fait qu'il aille dans cette classe. Celle qui appelle ; une dame aux cheveux bouclés, brune, portant des lunettes, qui ressemblent à des fenêtres par leur opacité ; confirme, en revérifiant pour être sûr. Immédiatement, cette riche dame va appeler son enfant, le prenant par la main en le tirant pour qu'il sorte du rang, partant sans un mot de plus que l'annonce du fait qu'ils rentrent, restant silencieuse devant les étonnements et questions de l'enfant, tiré par la main, se plaignant de douleurs.

Le blond s'arrête de marcher devant cette scène, perdu, ne comprenant pas, tout comme les autres élèves de sa classe, surtout quand d'autres parents en firent de même sous leurs regards, entendant les enfants se plaindre de partir alors qu'ils étaient en pleine conversation, ou, pour les filles principalement, parce qu'ils veulent rester dans cette promotion. En quelque seconde, le tiers des élèves sont retirés, ne laissant, dans la cour, que les parents ninjas du village, qui savent pour Naruto et ne lui en tiennent aucune rigueur pour les plus renommés, les plus simples ne voulant pas gâcher l'avenir de leur enfant à cause du blond.

Avant l'heure, devant se faire dans deux ans, est créée la classe de la future génération des ninjas des feuilles.

Devant un tel accueil, l'enfant paria, reste bête, loin de tous, immobile, est rappelé par la femme aux lunettes pour rejoindre la classe, étant, au vu des départs précipités, le dernier. Il les rejoignit donc, en se demandant comme cela pouvait être pire, ayant sa réponse en voyant que, déjà, les groupes s'étaient formés et dont, au vu des regards qu'on lui lance, venant d'enfant qui ont reçu l'ordre de leurs parents de ne pas s'approcher de lui, ou parce qu'on lui tienne rigueur d'avoir empêché des amis de se retrouver, on lui interdisait l'accès. Seuls deux élèves restent seul, le paria et l'Uchiwa, par choix pour ce dernier, voyant en eux que des gens qui ne lui apprendront rien et veulent juste profiter de son nom. Quand ils rentrent dans l'académie, les derniers au revoir se font par des gestes, les parents rentrant chez eux, séchant leur larme pour les plus sensibles.

En rentrant en classe, tous les élèves furent surexciter, à quelque exception, s'imaginant ce qu'ils vont apprendre, s'installant. Voyant là une occasion de nouer des liens, le blond tente de s'installer à côté de certains, mais tous le rejettent et l'obligent à se mettre au fond de la salle, dans un coin. Pour l'Uchiwa, c'est l'inverse, tous le veulent, l'appelant, mais il les ignores pour se mettre là où il n'y avait personne autour de lui, les places ne manquant pas, empêchant « les nuisibles » de s'installer à ses côtés.

La journée de cours commence. La femme écrit son nom avant de présenter l'année et quelques autres notions, que tous pourraient qualifier par « bardant », ayant voulu apprendre des trucs de ninja et non les papiers dont ils auront besoin cette année. Le blond rêvait de cette journée et elle est loin de ce qu'il attendait, se demandant comment il pourrait prouver sa valeur si on ne lui en laisse pas l'occasion.

xxx

« UZUMAKI NARUTO ! »

Un énorme choc retentit proche de lui, le réveillant en trompe, se redressant en émettant un bruit terrifié, son cœur battant à toute allure, cela ne s'arrangeant pas quand il voit devant lui le visage en colère de sa professeure, avec un gros livre en main, qui le fixe avec ses lunettes, sous les rires de tous les autres élèves.

Cela avait été plus fort que lui, entendre parler cette femme de papier à demander à ses parents, d'autorisation et surtout de toute autre chose administrative, avant de commencer à parler des cours généraux, l'avait achevé, surtout en voyant un autre enfant, avec les cheveux en queue de cheval, ressemblant à un ananas. Le réveille fut brutale et l'avait coupé l'envie de se rendormir, entendant son reproche, malheureusement.

- Uzumaki-San, si vous êtes là pour dormir, vous n'aviez pas à venir. Cela aurait permis à la classe d'être complet.

À peine, les mots sont dits, que trois réactions se font en même temps :

Le premier est celle du professeur et de la majorité de la classe, qui croient intelligents cette remarque. La deuxième, celle des autres étudiants, qui la traite, intérieurement, d'idiote d'avoir dit cela, lui retirant, déjà, le respect et les efforts, plus que minimum, qu'elle pouvait attendre d'eux, ne voulant pas décevoir leurs parents. La dernière, la plus violente, celle de Naruto. Il serre les dents et les poings en se levant d'un bond pour partir, courant presque, vers la porte, laissant à la prof que le temps de lui demander où il va, se faisant répondre tout aussi forte, le crachant presque.

- Je m'en vais de cette salle, vu que je dérange, espèce de guenon.

Il ignore ce que cela veut dire, mais c'était sorti tout seul en même temps qu'il traverse la porte, la laissant choqué, rouge, hurlant son nom pendant qu'il part à grande vitesse.

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- Je m'excuse madame. Résonne la voix de Naruto, forcé.

Malheureusement pour lui, il n'a pas pu aller bien loin quand il a fui, s'étant fait attraper par un autre professeur, qui est sorti de sa classe, se faisant appeler « Iruka », ayant a peine passé le stade d'adulte. Naruto avait beau tenter de fuir son emprise, il l'avait rattrapé, se laissant faire, refusant de manquer de respect à un professeur, qui, lui, ne lui a rien fait. Celui-ci demanda des explications et, avant qu'il réponde, la professeure explique sa version ; qu'il est parti de la classe en l'insultant, ce qu'il confirme, n'ayant pas l'occasion de s'expliquer qu'il se fait remonter les bretelles sur le fait qu'il ne faut pas manquer de respect à un ou une professeur. Sa voix résonna dans ses oreilles pendant plusieurs secondes, faisant son monologue, avant que Naruto coupe toute son attention à son entourage, comme il a appris à le faire, ne voyant pas d'intérêt à écouter une redondance non méritée. Les lèvres du prof bougent, mais un mot sur quatre passait, lui permettant de savoir qu'il avait fini quand il demande qu'il s'excuse. Il l'a donc fait, avec le plus de froideur et distance possible, cela suffisant pour le professeur, qui demanda qu'il retourne en classe, ce qu'il est obligé de faire, ne voyant pas quoi faire dehors.

De retour en classe, celle-ci fut agitée, les bavardages se faisant taire sous la voix de guedon-seisen, qui ordonne à Naruto de retourner s'asseoir et de ne pas s'endormir, n'entendant pas Naruto l'injurier en obéissant.

La journée fut calme, par rapport à ce qui s'est passé, Naruto reste les yeux ouverts, mais avec aucune attention pour ce qu'elle raconte, comme la plupart des élèves, qui gribouille dans leur coin où lise un livre pour d'autres. Il a donc passé son temps à regarder ses camarades, lui donnant une raison de rester éveiller, retrouvant, en majorité, ceux qu'il croise dans le village et connaît que de vue. La fille aux cheveux roses est encore présente, assise à côté d'une blonde aux cheveux courts. Le garçon, qui dormait, avec la coupe ananas, n'est pas loin de se rendormir, écoutant parler en chuchotement son voisin, enveloppé, qui mange des gâteaux, l'invitant à faire de même, même si la boîte est plus proche de lui.

D'autres personnes marquent son esprit, comme ce garçon avec un petit chiot sur ses genoux, un autre avec ses lunettes de soleil et son visage caché derrière son manteau. Puis, suivant le chemin des visages proches, il tombe sur elle. Ce fut une surprise pour lui de la voir, ne l'ayant pas repéré, tellement elle est discrète et, s'il n'avait pas décidé de se concentrer sur elle, il ne l'aura sans doute pas vu. Elle détourna la tête quand leurs yeux se sont croisés, ce qui l'étonne un peu, ne comprenant pas, regardant sa nuque, dégagée par ses cheveux courts bleus sombres, sa peau blanche comme la neige, ses yeux, du peu qu'il a vu durant leur échange, sont toujours aussi claires, transparent.

- Naruto !

Il détourna son attention de sa camarade, donnant son attention à la prof, qui l'a appelé.

- Tu as entendu ce que j'ai dit ?

« N'oubliez pas de ramener vos autorisations de sortie. Surtout, n'attendez pas qu'on vous les redemande, cela est très important.» Pensa-t-il.

- Non.

Mentir est mal, il le sait, mais il s'en fout. Sa réponse est à couper aux couteaux et la maîtresse eut un soupir, répétant.

- « N'oubliez pas de ramener vos autorisations de sortie. Surtout, n'attendez pas qu'on vous les redemande, cela est très important. ». Sois plus attentif s'il te plaît.

Aucune réponse, Naruto n'ayant pas écouté et s'en fichant.

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« L'avantage, quand on est haïs et cracher au visage par tout un village… en quelque sorte… c'est qu'on apprécie de s'ennuyer à l'académie, tant qu'on m'ignore. »

Cette philosophie est celle de Naruto jusqu'au premier mois. Il s'ennuyait en cours, n'aimant pas ce qu'on lui apprenait, voulant avec impatience commencer l'entraînement et oublier les cours théorique, n'ayant eu que ça en ce mois de Mars. Les enfant, retirer par leur parent à la rentré, sont revenue grace aux ami de leur famille et l'envie de leur parents que leur enfant ais un avenir, mais refusant que cela se fasse dans la classe de Naruto, intégrant des classe déjà pleine, ne pouvant voir leur amis que durant la récréation, creant plus de hais envers le blond, qui a les reproche silencieux de l'administration académique pour leur crée ses problèmes d'organisations. Plus repouser sur lui-même, celui-ci reste silencieux, dans son coin, oubliant son projet de se faire des amis, parler avec les gens. L'envie y est, mais l'intérêt l'en empêche. Parler avec du monde est un manque, il aimerait tellement parler avec quelqu'un, échanger, écoute les gens lui parler sans l'insulter, ou juste profiter du moment présent avec lui. Un ami en soi, mais, à quoi cela servirait, il pourra se casser la tête à parler avec tout le monde, miracle serait qu'on lui agresse la parole, encore plus que cela soit en gentillesse, suprême celle où on l'accepte dans son entourage. Tout cela pour que cette personne la fuît à l'extérieur parce que ses parents lui ont interdit d'être avec lui.

Sa classe est remplie d'apprenti-Shinobi, fils de paysan, qui n'ont aucun autre but que de faire leur étude, voyant dans le Nindo que les « super pouvoir ». Lui aussi, tous d'ailleurs, le voient ainsi, mais chacun pense aussi au village, là où eux, ne s'en cachant pas, ne le feront que pour s'amuser, le village passant après, la prof pouvant leur faire de l'éducation sur son importance, ils n'entendent pas, comme tous quand elle commence à parler ainsi, cela étant trop « barbant ». Seul, assis contre le mur, Naruto écoutait quand cela l'intéressait et y voyait un intérêt, la professeure ayant compris que, tant qu'elle ne lui parle pas, il en fera de même, donc, si elle ne lui dit rien, « il ne dérangera pas le cours. ».

Cette chaine de l'ennui se brisa pour Naruto, quand il entendit parler de « Taijutsu », « d'art Ninja » et du fait, qu'aujourd'hui, il allait pratiquer.

« Enfin ! » Hurle-t-il pour lui-même, se retenant de soupirer.

Sa pensée est partagée par tous les élèves, mais surtout d'un brun, peau pâle, cheveux ébène, qui commençaient à penser que cette académie ne servait à rien, lui qui connaissait déjà la théorie présentée, ou l'a déjà vue, de par son nom et sa fierté de vouloir connaitre tout cela pour se concentrer sur l'entraînement et devenir plus fort que son frère, prouvant ainsi à son père sa force. Point de vue partagé, à son tour, par Naruto, qui voit là, l'occasion de prouver qu'il sera le futur Hokage et qu'il mérite leur respect, prêt à le gagner.

Quand on leur annonce qu'ils sont attendus dans la cour, tous se sont levés en même temps, partant avec précipitation, sauf un qui se plaignait, suivant son ami qui mange. Naruto, de par sa place, est dans les derniers à sortir, accompagne du brun. Par fierté, aucun des deux veut laisser sa place pour que l'autre sorte avant lui, se poussant en même temps et se bloquant dans l'entrebâillement de la porte, ordonnant à ce qu'on le laisse passer sans se faire obéir, forçant tous les deux en se frottant les membres contre les bords et perdant l'équilibre en la traversant. Si Sasuke se reprend bien vite, toisant Naruto, celui-ci allait en faire de même, mais eut un tremblement et déglutit en sentant, autour de lui, les regards des filles, qui le maudissent de l'avoir défié.

La professeur remet tout le monde en place, leur demandant de se ranger par deux, avant de partir pour la cour, faisant taire tout chahut et agitation.

Si Naruto a l'impatience et le plaisir d'arriver dans la cour, il déchanta bien vite quand il apprend, contrairement à ce que laissait présager le poteau à shuriken, qu'il allait faire des tours de terrain en foulée et autres exercice de coordination. Soupirant, il se dit que cela était un début et voyait là le moyen de prouver sa valeur à tous, à commencer par se venger de ce qu'a fait Sasuke, tout à l'heure, le prenant pour cible d'être aussi populaire, certain que, s'il prouve qu'il est meilleur que lui, il gagnera sa notoriété.

Si, sur le papier, son plan est parfait, il en est tout autre pour le concrétiser.

Cela commence bien pourtant. Tous s'étaient placés à leur ligne de départ et la course d'endurance, de cinq minutes, commence. Cela avait pour but, pour la professeure, de voir le niveau de tous, s'attendant à voir beaucoup d'essoufflés. Naruto avait commencé en petit foulé, histoire de ne pas perdre Sasuke de vue et l'approcher en doublant quand le rythme ne suit plus. Si Sasuke avait su rester en bonne cadence, laissant tout le monde derrière lui, Naruto apparut à sa foulée, deuxième de la course. L'uchiwa, ayant fini de s'échauffer, pris sa vitesse lambda, lui mettant presque une longueur dans la vue, ce qui lui déplut, surtout quand les échos d'admiration des autres élève lui parviennent.

D'une inspiration, serrant les dents, il commence une foulée à grande vitesse, se rapprochant de lui, venant de son habitude à courir pour fuir les regards des villageois, surtout leurs échos. La cible est surprise de sentir quelqu'un réussir à atteindre son rythme régulier, voire même prêt à le dépasser, pensant que quelqu'un suivait aussi un entraînement aussi strict que lui, y voyant là un peu d'intérêt, s'étonnant de sentir cette personne s'éloigner de lui et retourner loin de sa perception, quoiqu'il a été proche de lui et qu'il n'ait pas accéléré. En effet, si Naruto à la force de courir jusqu'à lui, sa grande vitesse lui vient de l'adrénaline de vouloir fuir quelque chose, une motivation bien plus forte que le hurlement de son corps d'être autant poussé. Or, ne fuyant rien, celui-ci se fait entendre d'être trop poussé, son plaidoyer rejoint par son ventre, lui rappelant le repas copieux qu'il a eu il y a peu, ainsi que son régime alimentaire ne se prête pas à un tel effort supplémentaire. De plus, si la course est son quotidien, lui donnant une grande vitesse, l'endurance est tout autre, ayant toujours couru pour se cacher au plus près, son apogée n'ayant jamais tenu plus d'une minute.

Sentant son corps le brûler, son cœur prêt à sortir de sa poitrine, battant à ses oreilles, il perdit en vitesse, s'en rendant compte en voyant son but s'éloigner de lui sans qu'il puisse prendre un second souffle, ses yeux s'écarquillant d'impuissance, avant d'être remplacé par le refus en commençant à se faire doubler par quelque garçon, qui se moqua de lui en le traitant de « Baka ! ». Il finit son tour, ainsi que les cinq minutes, dans le groupe des derniers, avec la majorité des filles, essoufflé et en sueur, là où, elles, elles ont juste un petit souffle, n'ayant pas eu la vitesse de leur grande endurance.

Il se rassura en se disant qu'il n'était pas le seul garçon du groupe, voyant le garçon ananas, fatigué, non de la course, d'avoir fait cet exercice, trouvant cela barbant, là où son ami, plus enveloppé, étant en sueur et demandait qu'on l'abatte, tel une bête à l'agonie. Naruto se moquerait bien, le trouvant ridicule, s'il n'était pas dans le même état, sentant ses jambes lui tirer, se penchant en deux par réflexe.

- Uzumaki ! Redressez-vous et prenez de grandes bouffées. Vous n'aurez aucun souffle ainsi.

Même s'il a bien compris qu'elle veut l'aider, il l'a maudit d'avoir fait remarquer son état aux autres, qui se moque de lui en le regardant. Sasuke, lui, ne lui accorda qu'un rapide regard en apprenant qu'il était celui qui le suivait, chassant son idée qui se demande comment il a pu avoir la force de lui courir après, là où les autres n'ont jamais réussi à l'approcher. Le professeur nota le résultat, nullement surpris de découvrir le duo Sasuke et Kiba, le garçon au chiot, qui a couru à ses côtés avec joie, suivant son rythme, dans la première et deuxième place.

Elle annonce la suite du programme en demandant à tous se mettre en ligne, allant faire des étirements et des pas de courses de toute sorte, pour faire circuler l'air dans leurs corps. Les filles se plaignaient d'être fatiguées, les moins sportifs aussi, tout autant que Naruto dans sa tête, qui prit une grande inspiration et jura entre ses dents, voulant battre Sasuke et il l'a battue, il a même surpassé la classe, dans le nombre de chutes à terre. La fatigue et le manque de lucidité ne lui font pas tenir un semblant d'équilibre, l'invitant à faire les exercices plus lentement, ce qu'il n'écouta pas, voulant suivre le rythme que Sasuke s'imposait, même quand c'est la prof qui le demande, ayant mis le rythme bien plus bas qu'eux, pour que tous suivent.

Les premiers chutent ce faisant discret, ayant eu le temps de se reprendre, mais quand ils commençaient les pas chassés, les pas de côté et talon-fesses, sollicitant plus d'équilibre, il ne finissait aucune série sans rejoindre le sol, attirant les rires de tous. Dans cette situation, arrive ce qui devait arriver. Tapant son talon à sa fesse droite, la stabilité céda, tombant en avant. En essayant de se récupère avec son pied à terre, la force de projection fut trop forte, lui retournant la cheville, tombant épaule en avant, par miracle, faisant résonner sa chute à tous, qui se retourne avec panique, certains se moquant en le voyant. Quand la grimace de douleur de Naruto est bien visible à tous, trois groupes se font, celui qui soupire en le traitant d'idiot, composé du professeur, Sasuke et Shikamaru, le garçon ananas qui aime dormir. Ceux qui s'arrêtent de rire, ne trouvant plus cela drôle s'il s'est vraiment fait mal, puis ceux qui rigolent encore plus fort, ne pouvant pas s'en empêcher. La professeure lui signale l'avoir prévenue, s'approchant en vitesse, remarquant qu'il a une foulure à la cheville quand il la tient en se redressant.

- Allez-vous asseoir sur le banc Uzumaki.

- … Peux… pas… Dit-il en serrant les dents, empêchant ses larmes de sortir.

Non surprise, elle s'accroupit et lui demandant de s'accrocher à elle, annonçant qu'elle va l'aider, faisant preuve, durant le trajet, de la plus grande attention envers lui, ce qui surprit autant les élèves que lui-même, n'arrivant pas à la comprendre. D'un côté, elle n'arrête pas de lui faire des reproches, mais maintenant, elle s'occupe de lui. Il y a de quoi devenir chèvre.

Assis sur le banc, le professeur regarde autour d'elle, cherchant un moyen de s'absenter, sans que les enfants fassent n'importe quoi.

- Besoin d'aide ?

La professeure, ainsi que les élèves, tournèrent le regard vers la voix, voyant un jeune-homme aux longs cheveux gris et visage fin, avec un sourire calme, tenant une poche de glace dans la main.

- Mizuki-Sensei. Fit la sensei.

- J'ai vu de loin Naruto tombé. Je me suis dit que vous pourriez en avoir besoin. Vous pouvez continuer votre cours, je vais m'occuper de lui.

La femme s'incline, le remerciant, avant de se retourner vers les enfants, les remettant en rang. Naruto restant circonflexe devant cet homme qui se présente à lui, avec chaleur, lui demandant s'il peut lui prendre la jambe blessée pour l'analyser rapidement, concluant à une foulure légère. En le voyant grimacer de douleur, il annonce que cela ne durera pas longtemps, n'ayant qu'à pas bougé la jambe, qu'il repose sur le banc avec la poche de glace dessus.

- Merci. Dit-il, gêné.

- T'en prie, c'est normal. Belle course où tu nous as faits. Tu as eu bonne vitesse, dommage que l'endurance n'ait pas suivi.

Naruto se renfrogne à cette remarque, provoquant un rapide sourire chaleureux.

- Rassure-toi. Je suis pareil. Après des exercices, tu seras devenu plus rapide et endurant, te souvenant de ce jour comme une banalité, tu seras même le seul à t'en souvenir.

Naruto a les yeux qui brillent à cette hypothèse, demandant si c'est vrai, ce que Mizuki confirme, lui demandant de d'abord se reposer, bien manger et surtout s'entraîner souvent, sans trop en faire, assurant que cela vient sans qu'on s'en rende compte. Il s'excuse de couper court a leur discussion, annonçant que ses élèves l'attendent, n'oubliant pas de lui sourire en lui faisant un signe de la main, ce qui grava l'image de la première personne à être gentil avec lui, depuis qu'il est arrivé dans l'académie, étant la deuxième, s'il peut compter le papy Hokage, à lui sourire et l'avoir remarqué.

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Quand la sonnerie de fin de journée résonne, c'est une libération pour tous, surtout Naruto, qui est dans les derniers à sortir, boitant, son vêtement reconverti de poussière, son cœur battant un rythme effréné et, surtout, sa cheville gauche lui faisant mal. La glace a calmé la douleur, mais elle est encore présente et lui pèse quand il s'appuie dessus. De par le soleil et la chaleur de son corps, après s'être autant dépensé, celui-ci le remercie de n'avoir qu'un tee-shirt blanc avec une spiral orange dessus.

Sortant du bâtiment, ayant dû prendre son temps, la cour est vide de toute présence, les parents ayant récupéré leur enfant et les professeurs retournés à leur occupation, dans leur salle. Soupirant, se disant qu'au moins, il n'a fait attendre personne, il déprime du chemin qu'il aura à faire pour rentrer chez lui, surtout avec sa cheville qui lui fait mal. D'un élan de fierté, il se redresse et marche droit devant lui, serrant les dents en avançant, tentant de ne pas boiter en sortant de la cours, se disant que la journée ne peut pas être pire et se faisant tromper quand des pas résonnent.

Tournant le regard, il voit trois élèves de sa classe, parmi ceux qui sont dans leur coin, à qui il n'a jamais donné d'intérêt et dans les premiers à se moquer de lui. L'un a un débardeur blanc, la peau marron, avec un coup court en brosse. Un autre a les cheveux en bataille, un visage plus rond, des sourciers en descente sur son nez, portant une cape marron au-dessus de vêtement de soie pauvre, le dernier a un bonnet vert sur la tête, révélant une couleur de cheveux, comme les deux autres, brun, ayant la particularité de porter un maquillage sur le visage en forme de rectangle sur la largeur de ses joues. Du premier coup d'œil, on les devine de parent civil, paysan, représentant clairement l'état d'esprit ; « devenir ninja pour maîtriser des pouvoirs et pour s'amuser en pensant qu'à eux ».

Sans leur donner plus d'attention, Naruto continue son chemin, longeant les bâtiments pour sortir, boitant un peu, malgré qui voulait le cacher, ignorant leurs mots et leur appelle à son égard, ce qui leur déplut, tout autant que Naruto, qui refrénaient sa colère, les entendant se moquer de lui, le traitant de tous les noms, d'abord pour s'amuser, pour ensuite être plus féroce. Devant sa réaction, ils l'envahissent en le bloquant, l'entourant pour l'obliger à s'arrêter, leur permettant de cracher leurs mots, qu'ils pensent intelligent.

- Aujourd'hui, tu n'as vraiment pas brillé au cours de Taijutsu. Fit celui à la coupe brossée, qui s'approche, tandis que les deux autres finirent d'entourer leur proie.

- Tu n'as rien à faire en classe, t'es trop nul. Ajoute celui au bonnet vert.

Naruto serre les poings et les dents, sentant en lui la colère faire son apparition.

- Cent ans ne te suffiraient pas pour devenir Ninja ! Ajoute-le brosser en faisant une danse simiesque.

Cela fut trop pour Naruto, qui les trouva encore moins dignes d'être Ninja que lui, sa danse et sa voix l'énervèrent plus, se tournant vers lui pour lui hurler :

- La ferme ! Ou vous le regretterez !

Il lança un regard à tous, montrant son sérieux. Le brossé le met au défi de manière nonchalante en le prenant de haut. Cela en était trop pour lui ; il est irritable avec la douleur, surtout qu'il n'avait demandé rien à personne ; allant leur faire regretter de le chercher.

- Si c'est ce que tu veux ! Fait-il en armant son poing pour se jeter sur lui, faisant un pas sûr un caillou, qui le fit chavirer et ravive la douleur de sa cheville, tombant en avant sur le bronzé, qui se décala pour le voir se ratatiner à terre.

Les trois se rapprochent et se moquent ouvertement de lui, le traitant d'idiot. La douleur, le rire qui résonne, sa fierté, bafouée plus tôt, encore brisée à l'instant, le fait qu'on lui dise qu'il ne pourra jamais être Ninja, venant de personne qui ignore ce que cela représente de l'être, il se redresse légèrement en s'appuyant sur ses bras, serrant les dents, sentant son corps douloureux, son cœur battre plus fort, pensant à tous les villageois qui le méprisent, les voyant autour de lui, les sentant et entendant.

« Assez… J'en ai assez… Je vais les détruire ! » Pensa-t-il en se levant d'un bond.

Il reste de dos à eux, debout, la tête baissée. Les rires résonnent, se mélangeant aux échos des villageois à sa présence, l'insultant, souhaitant qu'il disparaisse.

« J'en ai… Assez de vous. Assez des rires. Assez de me battre pour vous prouver ce que je vaux. Vous voulez que je disparaisse ... » Continue-t-il dans ses réflexions.

Ses yeux se ferment le plus fort possible, ses dents tellement appuyées que le vent n'y passerait pas, ses poings serrés à s'en blanchir la jointure.

Une brise se lève.

« … C'est vous qui allez disparaitre ! »

La voix de ses pensées est doublée d'une autre, plus grave, plus rogue, bestiale.

Le vent s'arrête d'un coup et la seule chose que Naruto voit est l'image d'une grande cage dans une cave pendant une seconde, se gravant dans son esprit avant de revenir au village, le soleil qui frappe de sa chaleur, la brise dans les branches, le bruit des villageois qui vivent. Il est droit, silencieux, les poings le long du corps, serré, perlant du rouge sur le sol, au milieu des trois garçons, à terre, immobiles, silencieux, ne bougeant plus, entourés de leur sang.

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« C'est marrant comme, à notre enfance, je rêvais de devenir le Kage de ce lieu, y voyant un grand village. Maintenant, ce n'est plus d'un vulgaire tas de terre, un insecte que je n'écrase pas que par pur désintéressement.

- C'est de mon village dont tu parles.

- Ne réagis pas ainsi Sakura. C'est juste la réflexion d'un adulte sur son rêve d'enfant.

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Discutions, durant la visite officiel de Naruto avec l'Hokage.