Titre de la fanfiction : Who is the poltergeist ?

Résumé : 4 mois après l'affaire Yoshimi, Mai continue de travailler pour la SPR malgrès ses problèmes quotidiens qui deviennent de plus en plus compliqués. De son coté, la SPR prend à nouveau un dossier, mais concerne t-il une seule affaire où une série d'incidents impliquant des poltergeists ? -Spoiler-

Note de l'auteur : Konichiwa ! Je suis la première française à poster une fanfic sur Ghost Hunt ', ça me un peu peur à vrai dire, mais c'est injuste qu'une si bonne série soit si peu connue surtout en France remplissons cette section ! Oyé

Pour les même raisons je ne penses pas avoir beaucoup de lecteurs, mais si vous passez par là laissez une pitite review, ça encourage :-b Sinon je pense qu'il est inutile de préciser que Ghost Hunt ne m'appartent pas. Enfin passons à la lecture zou !


"Laissez-moi une chance enfin ! Je paierai, je vous le promet !" Mai criait presque à présent. Si seulement cet imbécile de propriétaire était un peu moins exigeant ! Mais il continuait toujours son énumération de conditions absurdes : "Même avec les trois premiers mois de loyer payés à l'avance je refuserais de vous donner ne serait-ce qu'une chambre de bonne ! Si vous voulez un toit donnez-moi les assurances adéquates. Je le répète : attestation que vous êtes assurée médicalement, assurance que trois de vos proches puisse payer votre loyer tous les mois au cas où vous ne payerez pas, un papier de votre tuteur affirmant que vous êtes autorisée à vivre seule, de même de la part de votre école, et surtout un document de votre employeur me prouvant que vous recevez un salaire fixe tous les mois, avec l'autorisation de prendre directement l'argent du loyer sur votre salaire, bien sur."

C'était ainsi presque tous les jours à présent. Depuis que son immeuble actuel avait été choisi pour abriter des bureaux. Il serait détruit dans deux mois, et depuis un mois que la jeune fille, de dix-sept ans à présent, cherchait un nouveau lieu de vie, tous ses vieux schnock refusez de la prendre pour locataire. Elle avait enduré toute les excuses possible et inimaginable : elle était soit trop jeune, soit trop pauvre, elle avait refusée les avances d'un loueur pervers, elle était une de ces jeunes débauchée juste bonne à saccager l'appartement, elle n'avait pas fini ses études, elle ne travaillait qu'à temps partiel... Mais pire que tout : elle n'avait aucune famille. Sans proche affirmant qu'ils pourraient dédommager le propriétaire, la lyçéenne n'aurait certainement pas le droit de vivre dans un appartement qui n'était pourtant même pas au seuil de la décence !

Cela lui faisait mal, vraiment... Savoir qu'elle devrait vivre à la rue parce qu'elle était orpheline, pour cette seule raison lui poignardait le coeur. Elle envisagea un instant de retourner vivre chez son ancien professeur. Une vague d'irritation et de honte submergea la jeune fille à cette idée : elle s'était tellement débattue pour obtenir le droit de vivre seule dans son quartier d'origine, avait-elle le droit de revenir chez ses sauveurs la queue entre les jambes ? Certainement pas.

Malheureusement les autres possibilités étaient impensable. Elle ne pouvaient pas demander à ces amis de l'héberger. Michiru et Keiko vivaient toutes deux chez leurs parents, avaient une famille, non seulement Mai se sentirait de trop, mais de plus s'était impensable d'ennuyer de si gentilles personnes telle que la mère de Michiru ou les parents de Keiko qui l'avaient déjà aidée à maintes reprises.

Du cotés de ses collègues/amis, elle se voyait mal demander à Bô-san ou Yasuhara-san de l'héberger. Pour une raison qu'elle ignorait, vivre avec le moine ou l'étudiant semblait impensable... Jhon vivait dans une église et partait très souvent en voyage, demander à Masako serait l'équivalent d'une peine de mort pour son propre esprit et de plus, elle vivait dans des quartiers chics, loin du lycée de Mai. La miko quant à elle, Mai n'avait aucune idée de son lieu de résidence. Pour finir, demander à Lin... ou Naru, et Mai en rougit à cette idée, de l'acceuillir...

"Mais malgrès tout ça," pensait-elle en marchant vers son actuel immeuble. "Je sais bien que ces raisons ne sont que de vagues excuses... Après tout, quite à supporter Masako, qui est vraiment une personne adorable en réalité, cela vaut mieux que de rester dehors. Seulement... je ne veux pas être un poids, tout simplement. Il n'ont pas besoin de moi en plus de leurs soucis quotidiens. Bô-san a un groupe, Jhon aide tant de personne déjà, Yasuhara-san étudie si dur pour ses études..." Un soupir parvint inconsciemment à ses lèvres. Qu'elle aimerait que tout soit plus simple !

Quand Mai fut enfin devant son immeuble, elle monta les marches quatre à quatres, frolant de ses doigts le papier défraîchi qui ornait les murs. C'était vraiment un vieil immeuble, sale, paraissant presque en ruine par certains endroit. Quelques fois la cloison éclatée faisait apparaître un mur de briques rouges. Le contour des fenêtres, mal isolé, laissait passer le froid hivernal qui s'acharnait sur Tokyo tandis que ce même froid empêchait souvent à Mai de recevoir correctement l'eau chaude espérée après une longue journée de travail, autant au lyçée qu'au bureau. Et après avoir du parcourir des dizanes d'appartements délabrés, Mai revenait tard à la maison.

Dans ses pensées, elle fouilla dans son sacs pour en sortir ses clés et s'apperçut qu'elles n'étaient pas à leur place habituelle. Etrange. Les poches de son manteau furent vidées de leur contenu sur le sol. Rien. Mai eu beau vérifier encore et encore, son sac et ses poches ne détenaient pas les clés de son appartement. Un juron angoissé coupa le silence de son palier. Après tout ses malheurs voilà qu'elle perdait ses clés !

Et puis, le déclic se fit. Elle se souvint avec horreur qu'il lui avait fallut chercher un dossier pour Naru à la bibliothèque du quartier. Elle y était passée avant d'aller à la SPR. Et puis elle l'avait sortit de son sac, mais en le cherchant, elle avait enlevé plusieurs objets s'y trouvant, les avaient posés sur la table basse... Un coup d'oeil dans son sac lui permit d'être sure de sa théorie : il lui manquait son livre d'anglais ainsi que son classeur d'histoire. Il était 21H20, Lin partait généralement en dernier à 22H00. Elle avait moins de trois-quart d'heure pour prendre le métro et se rendre à Shibuya pour ensuite courir au bureau. Cela allait être dur, mais elle n'avait pas tellement le choix.

"Excusez-moi ! Lin-san, Naru, vous êtes là ?" Dix minutes avant l'heure dîte, courbée en deux, essayant de reprendre son souffle, Mai tomba à genoux sur la moquette de l'entrée : elle venait de battre les records de vitesse. Prochain point exigé pour son nouveau lieu de vie : être à mi-chemin entre le lyçée et le bureau, soit à moins de vingt minutes des deux.

"Taniyama-san ! Tout va bien ?" La voix inquiète de Lin-san lui fit relever péniblement la tête avant de lui arracher un sourire : ce Lin-san était vraiment un puit de prévenance et de gentillesse comparé à Naru. La jeune employée failllit éclater de rire en pensant à ce que dirait son patron s'il la voyait en train d'agoniser sur le sol de son bureau. Avec une voix de circonstance il lui aurait surement demandé d'aller à l'extérieur avant de mourir.

Une main posée sur son front la ramena à la réalité, cette fois l'onmyouji s'était accroupit près d'elle, apparemment il était véritablement inquiet. "Lin-san ?" demanda Mai un peu étonnée par le geste de son collègue. "Ne bouges-pas", conseilla Lin-san. "Ton visage est tellement pâle que j'ai cru que tu faisais un malaise. Que s'est-il passé ?"

Ce fut avec un peu d'embarras que Mai avoua qu'elle avait simplement oublié ses clés ici. Son collègue haussa son sourcil visible d'un air déconcerté : "A cet heure ?

- C'est-à-dire, je suis rentrée chez moi il y a une demi-heure, alors...

- Je vois. Où les as-tu posé ?

- Juste-là sur la table basse."

Elle se leva quelques secondes avant qu'un tournis ne la fasse tituber, avec rapidité Lin l'a pris par le bras avant de la forcer à s'asseoir sur le divan.

"Taniyama-san !

- Merci, Lin-san, ce n'est rien du tout.

- Cela fait deux fois de suite que tu ne tiens plus sur tes jambes. Restes tranquille un moment s'il te plait. Tu as mangé ?" La jeune fille secoua la tête ce qui lui arracha un soupir. Bon sang, y avait-il quelqu'un dans ce bureau qui soit ne serait-ce qu'un peu raisonnable ? Après les milles-et-une folie de Naru, voilà que sa jeune employée séchait les repas. Est-ce qu'ils connaissaient tous deux le terme hypoglycémie ? "Je vais te chercher quelque chose à manger, bien que mes capacités de cuisinier soit très préoccupantes, je crois savoir au moins faire chauffer des nouilles. Toi tu restes-ici d'accord ?" Mai opina, un peu secouée par les prévenances du chinois à son égard, mais elle en trouva la raison quant il lui ramena un verre d'eau sucrée avec ses pattes, répondant directement à la question muette : "Naru a souvent fait ce genre de choses, et je suis souvent obligé de lui rappeler qu'en tant qu'humain il a besoin de manger comme tout le monde." Mai sourit en prenant un peu de pattes : "Tu sembles aimer beaucoup Naru, Lin-san... C'est délicieux." L'homme resta silencieux quelques instants avant d'esquisser un faible sourire : "C'est un bon garçon." La lyçéenne fut un peu surprise, ainsi Lin-san considérait Naru comme son fils ? Sans en connaître la raison, elle s'en sentie apaisée et heureuse. Après tout Naru semblait vraiment seul par moment. Elle se demanda si celui-ci se doutait que la protection de Lin-san ne tenait pas seulement dans le fait que ses parents lui avait demandé ce service, comme il l'avait laissé échappé il y a quelques mois de cela...

Les pattes furent finie et l'eau sucrée but avec réticence. Lin-san n'avait pas beaucoup parlé, s'occupant seulement à ce qu'elle finisse cette assiette. Quand Mai avait voulu rentrer chez elle, il lui avait dit de rester au bureau, lui interdisant de rentrer chez elle à une heure pareille. En effet, à presque minuit, elle aurait pu toujours courir pour avoir le métro. Elle rentrerait chez elle demain matin, et après avoir tut les excuses de la jeune fille qui s'en voulait de l'avoir fait rester si tard, il quitta l'antre de Shibuya Kazuya. S'installant le plus confortablement possible sur le divan, elle s'endormit rapidement.

Il y avait un adolescent assit sur le divan en face d'elle, Mai releva la tête pour reconnaître le visage de Naru. Avec les joues rougies elle se releva brusquement : "Tu es déjà là Naru ?" Il ne répondit pas, se contentant de sourire. "Que fais-tu ici ?" continua Mai. "Il est tôt, il fait encore nuit, je peux t'aider ?" Naru se releva doucement, s'approchant de la fenêtre avant de se retourner vers elle : "Je suis venu voir mon frère.

- Ton frère, tu as un frère Naru ? Comment est -il ?

- Eh bien, il me ressemble beaucoup.

- Vraiment !?" s'écria Mai étonnée. "Tu as de la chance Naru ! Mais pourquoi serait-il au bureau ?" Un sourire triste s'aventura sur les lèvres du brun. "Il est ici, il me cherche, mais il ne me voit pas.

- C'est si triste Naru... mais il te trouveras j'en suis sure..."

"Mai... Mai."

"Mai, réveilles-toi." Les couleurs semblèrent enfin s'associer ensemble pour former l'image du lieu de travail de Mai. Clignant des yeux face à la lumière qui avait envahi la SPR, elle se releva en s'étirant légèrement avec une vague de regret. Au fond d'elle, elle sentait que s'était une conversation vraiment importante, bien qu'elle fut rêvée. Devant elle le véritable Naru, toujours de noir vêtu, la scrutait intensément. Elle eut peur soudain d'avoir parlé à voix haute, ce que confirma son patron : "A qui parlais-tu ?" Enfer et damnation. Mai rit nerveusement avant de demander d'une voix angoissée : "J'ai parlé ?" L'homme de ses rêves, au propre comme au figuré, répondit en s'approchant des étagères : "Tu affirmais à quelqu'un qu'"il" le trouverait. Mais cela n'a pas vraiment d'importance. Lin m'a téléphoné à ton sujet ce matin. Penses à manger la prochaine fois.

- Et cela vient d'un homme qui n'a dans son estomac que des litres de thé, préparé par les bon soins de la bonne poire de service, c'est-à-dire moi." Pensa Mai en soupirant avant de reprendre la parole d'un ton plus joyeux : "Quel heure est-il ?

- L'heure à laquelle tu devrais déjà être au travail." l'informa, avec son aimabilité naturelle, Naru. "Madoka arrive dans cinq minutes. Prépares le thé.

- A vos ordres, chef Shibuya." Mai se dirigea vers la cuisine et sortit ce qu'il lui était nécessaire. Son regard se posa sur l'horloge, 9H30, déjà. Naru l'avait laissé dormir vraiment longtemps. L'employée à mi-temps qu'elle était remerciait le ciel que nous fûmes un samedi et qu'elle n'eut pas à courir jusqu'à son lyçée, évidemment sans ses affaires prévues pour les cours du jour. On frappa avant de lancer un "Konichiwa" retentissant. 9H35 pile. Naru était une horloge vivante.

"Naru-chan ne me parles pas de travail tout de suite." coupa Madoka avant même qu'il ne prononce un seul mot. "Dis-moi bonjour.

- Madoka...

- Bon-jour." insista t-elle en appuyant sur les syllabes comme-ci elle était face à un petit garçon. " Si le regard de Naru pouvait tuer, son mentor serait surmeent déjà à six pieds sous terre. Mai se demanda encore une fois comment Madoka avait une telle emprise sur son apprenti. Le jour où celui-ci dirait bonjour à son employée était aussi peu envisageable que la venue du messie.

"Bonjours Madoka !" s'énerva enfin Naru tandis que celle-ci se distribuait en applaudissements moqueurs. "Tu es venue pour...

- Mais attends enfin ! Je dis bonjour à Mai-chan ! Bonjour Mai-chan !

- Bonjour Madoka.

- Pourquoi es-tu aussi décoiffée ? Naru-chan ne t'a rien fait j'espère ?

- Tu as fini ?" s'enquérit le maître des lieux excédé, mais son professeur secoua la tête d'un air outré : "Naru ! C'est très important ! J'exige qu'on m'explique pourquoi Mai-chan est décoiffée. Tu ne la surmène pas j'espère ?" Il choisit le repli stratégique : le silence, tout en s'asseyant patiement sur un des fauteuils. Au bout d'une minute de silence, la jeune femme finit par commencer son récit : "Naru-chan, j'aurais besoin de ton aide sur une affaire assez épineuse. Le laboratoire de recherche en parapsychologie de Tokyo 'Japanese Society For Parapsychology' organise un échange avec l'organisme britannique 'British Psychic Research Association', seulement des poltergeists ont commençé à apparaître dans l'hotel où devait loger les correspondants anglais... Pourrais-tu enquêter avant que la presse ne s'en mèle ?

- Il ne peuvent pas le faire eux-même ?" demanda Mai étonnée. Madoka secoua la tête en expliquant : "Non, la presse est constament autour d'eux. J'aimerai que vous fassiez votre enquête le plus discrètement possible. Avec le gérant de l'hotel et les organisateurs nous sommes convenus à un accord. Différentes personnalités seront présentes en grand nombre, très grand nombre, l'hotel en question est spécialisée dans les réceptions diverses. Nous aimerions que vous vous fassiez passer pour des proches de certaines personnalités mises dans la confidence.

- Quel sortes de personnalités ?" questionna Naru. "Eh bien si tu prends l'affaire, j'ai prévu des couvertures pour l'ensemble de ton équipe habituelle, sans compter Hara Masako étant donnée qu'elle est déjà conviée à l'origine. Mais je vous réserve la surprise de votre nouvelle identité !" Une oeillade glaciale acceuillit cette nouvelle, mais à la grande surprise de Mai, Naru accepta l'affaire, malgrès la présence des médias. La jeune employée contempla son supérieur un instant. Pourquoi acceptait-il si facilement cette requête ? Mai était sûre et certaine que si s'aurait été une autre personne, elle-même par exemple, Naru l'aurait rembarrée. Comment exorciser un hotel rempli de personnalités et de paparazzi ? De plus, depuis qu'elle connaissait l'existence des pouvoirs de Naru, elle soupçonnait que se fut la raison de sa fuite des médias. Alors se jeter dans un gouffre de journalistes sans compter les chercheurs en paranormal !

Madoka partit rapidement ensuite, elle se chargeait de briefer les autres exorcistes. Mai regarda par la fenêtre la silhouette de la jeune femme disparaître. Elle frissona. Dans quel genre d'affaire seront-ils impliqués cette fois ?

"Mai." La jeune fille sursauta et se retourna vers son patron : "Oui ?

- Tu peux rentrer chez toi. Avertit ton lyçée que ton travail ne te permettra pas de venir en cours dans la semaine qui suit.

- Bien.

- Et Mai...

- Oui .

- Ca ira pour cette fois, mais mon bureau n'est pas un hotel, assures-toi de ne pas oublier tes clés la prochaine fois, si ta mémoire te le permet...

- Grrr Naru ! Désolé d'avoir une si pauvre mémoire ! A demain." Grogna l'employée en prenant vivement ses affaires toujours posées sur la table basse.

La porte claqua, laissant Naru seul dans son bureau. En s'asseyant sur le divan, il remarqua une enveloppe, elle n'était pas timbrée. Il soupira, elle avait dut surement tomber de la poche de Mai sans qu'elle le voit. Par curiosité, il lut l'inscription écrite sur le recto : "A Taniyama Mai-san, contrat de fin de bail." Qu'est-ce que...


Fin du chapitre.