Pour changer, cette fic là est sur Gibbs et toutes ses conquêtes ! C'est du tout nouveau pour moi, j'ai jamais fait ça auparavant ^^'

Gibbs songea qu'il avait , depuis quelques semaines, de plus en plus souvent des envies de meurtres, mais désormais non pas contre son agent sénior, mais contre une rousse aux yeux marrons foncés. Lydia.

Il contracta dangereusement ses poings en voyant l'amas de paquets et de sacs étiquetés de noms de magasins luxueux sur son lit.

- « Du calme…Surtout, rester calme…Ne pas penser que pendant qu'elle fait les magasins, je ramène de quoi payer l'addition… »

Il comprit que cette méthode n'était pas des plus efficaces quand il sentit un liquide chaud se répandre sur ses doigts, et retira délicatement ses ongles de ses paumes.

Il marcha lentement vers la salle de bain, dans laquelle une jeune femme d'une vingtaine d'années tout au plus se peignait joyeusement les cheveux.

- Leroy ! Enfin ! Oh, mon chéri, tu m'as tellement manqué !

Elle l'embrasse sur la joue et virevolta jusqu'à la chambre.

Gibbs se demanda ce qu'il faisait avec elle. Il n'avait rien en commun, elle l'exaspérait du plus au point.

Elle revint, un robe pailleté à la main et lui dit :

- Tu aimes ? J'ai tout de suite su que c'était la robe de ma vie ! Et elle ne coutait que si peu…Moins de trois mille dollars, tu te rends compte ?

Là, Gibbs pensa sérieusement à attraper l'arme se trouvant dans sa poche et à s'en servir.

Le téléphone sonna, et Lydia se précipita dessus.

- Oui ? Sa voix haussa d'un ton, surexcitée. Oh, c'est toi Marie ! Ma chérie, comment ça va ?

L'agent du NCIS renonça, entra dans sa chambre, saisit une valise, et la remplit de toutes les affaires de la jeune femme.

Celle-ci revint bien après qu'il eut finit, regarda la valise, puis lui, et fit ainsi de nombreux aller retours entre l'objet et la personne avant de s'exclamer :

- Oh, mon amour, tu m'as organisé un voyage ! Comme tu es romantique ! Moi qui revais des Antilles ! On part bien aux Antilles, non ? Non ? Oh mo dieu, on va à Paris ! Leroy, tu es fantastique ! Oh, je savais qu'il fallait que je t'achète un cadeau, je sentais qu'aujourd'hui, tu me ferais plaisir ! C'est le fil rouge !

Gibbs s'apprêtait à la contredire quand elle lui sauta dessus, le traina jusqu'à la cuisine ou trônait un des objets le plus imposant que Gibbs ai jamais vu.

- Que…

- Tu en restes bouche-bée n'est-ce pas ? Je savais qu'il me fallait absolument te l'acheter ! Et je parie que tu adores la couleur !

Elle l'embrasse encore une fois sur la joue gauche et sautilla autour de lui en riant sans aucune raisons.

Gibbs la vit reprendre le téléphone et composer un numéro.

Résigné, il retourna sur son lit et s'allongea.

Lydia lança depuis le salon, apparemment à son amie Marie :

- Tu verrais mon Leroy ! Il a adoré mon cadeau ! Oui, je t'avais bien dit qu'il voulait une tondeuse jaune chromée ! Je le connais moi ! Et je suis loin d'être sotte !Moi, je sais faire marcher ma cervelle !

S'en suivit de long bavardages ponctuées de crises de fous rires qui le fit penser aux gloussements de dindons.

Il la savait stupide, mais pas à ce point.

Une tondeuse.

Pour son appartement.

Sans jardin.

Et voilà, c'est donc la fin pour cette chère Lydia ;)