Hello ! Voilà une nouvelle fiic made in moi ! Donc, vous vous doutez bien qu'il y aura des faussetés, de la méchanceté ( "ah bon ?" ), du rire, du n'importe quoi et une touche de sexualité ( "je dirais pas une touche mais c'est toi qui voit !" ) ( "faites moi taire cette voix!" ) et bien d'autres choses ! Mouahahahahaah !
Un début tout en douceur ! J'arrive pas à faire autrement !
Sur ce : Bonne lecture !
Chapitre 1
Les talons claquaient sur le sol tandis que des rires lointains parvenaient aux oreilles des quelques personnes autour. On aurait su dire l'heure qu'il était: de nombreux arbres barraient la route vers la vue du ciel. Seulement qu'il était sans doute entre 11h et 18h.
Le blondinet qui continuait d'avancer vers une direction incertaine était pris dans ses pensées. Il avait les traits du visages légèrement crispé, et ses poings serrés en disait long sur son état d'esprit. D'ailleurs, aucun de ses camarades ne semblaient vouloir l'approcher. Et ce phénomène s'accrut lorsqu'il crissa sous ses dents des paroles bien singulières:
"Comment j'ai pu accepter de jouer à ce jeu avec lui !?"
Deux heures plus tôt, au niveau du stade du lycée Merry V.
De loin, on pouvait facilement reconnaitre la classe de Terminale C en cours d'athlétisme avec Ussop-sensei. Non pas que "Terminale C" soit affiché en lettre capital sur leur front mais... Comment ne pas reconnaitre les cheveux blond de Sanji ? Ce beau gosse avait certainement plus de conquêtes en activité qu'un vigneron n'a de vin dans sa cave ! Il était beau, gentleman, intelligent et ne levait jamais la main sur une fille. Même si cette dernière lui avait fait des crasses.
Bon, il faut avouer que plus pervers tu meurs mais bon... En tant que fille, si tu veux trouver un mec avec toutes ces qualités, il va bien falloir fermer les yeux sur d'autres caractéristiques un peu plus gênantes. Et à ce fait vient se rajouter que monsieur blondinet se bagarre 24h/24 avec monsieur muscle. Soit Roronoa Zorro.
Dans le genre, on fait pas plus macho. Mais il a aussi ses bon côtés, faut se l'avouer ! ... Bon là tout de suite j'en vois pas ! Bref, ce gars-là aussi à beaucoup de sucées avec la gente féminine, et pas qu'un peu d'ailleurs ! D'une certaine manière, il a son charme à lui et toutes les filles en raffolent !
Quoi qu'il en soit, c'était leur cours de sport !
Le prof à la tignasse souffla deux fois dans son sifflet avant de faire des gestes approximatifs à ses élevés. Ce sifflet avait le joyeux surnom de "migraine de la défaite". Cette sublime nomination venait du fait que ce cher Ussop-sensei soufflait toujours à plein poumon dans l'innocent objet juste à côtés des oreilles des perdants. Un bon moyen de motivation néanmoins.
Il finit par avancer de quelques pas sur la zone des sprints lorsqu'il jeta un œil sur la liste d'appel.
"Sanji, Zorro, sur la ligne de départ !"
Les deux lycées soupirèrent avant de se rejoindre à l'endroit ordonné. Ils se lancèrent tout de même un regard rapide de concurrent avant de se mettre en position. Le sifflet résonna et ils s'élancèrent furieusement sur la ligne de sprint. Sanji mena dans un premier temps avant que Zorro ne le rattrape d'une demi-seconde. Ce fut dans le second temps que la catastrophe arriva. En effet, le blond redoubla d'effort pour dépasser le dos large et musclé de son opposant. Et à peine l'avait-il enfin doublé et qu'il parvenait à entrevoir sa victoire que... D'une manière assez amusante, son lacet vint se glisser sous la malheureuse basket de Zorro. De cette manière, il tomba lourdement au sol, entrainant son adversaire dans sa chute.
On entendit résonner deux coups de sifflet bien distinct avant qu'une voix ne reprenne:
"Sanji, Zorro, recalés !"
Les deux garçons marchèrent lentement vers la pelouse qui entourait le stade, à cinq mètres de là. L'un lançait des regards meurtriers à l'autre, l'autre recevait silencieusement les menaces du premier. Il savait que ça allait arriver et il attendait patiemment la suite. Car Zorro ne se contenterait jamais de simples regards furibonds ! Malheureusement non.
"T'es même pas capable de mettre un pied devant l'autre ! s'emporta t-il soudain en écorchant des yeux le blondinet.
-Ne met pas sur les autres tes propres erreurs ! Je te signale que c'est TOI qui a écrasé MON lacet !
-Si TON lacet n'était pas sous MON pied, ce ne serait jamais arrivé ! Et je m'en serais sorti avec la moyenne ! Pas un recalage !
-Comme si tu aurais pu me battre ! se moqua t-il doucement en regardant dédaigneusement le vert.
-Ne te fait pas trop d'illusion saleté de pervers, tu es incapable de me surpasser, lança t-il sur un air de défit."
Sanji dégluti rapidement mais il était hors de question de se laisser avoir par cet enfoiré de marimo ! Il ne pourrait plus se regarder dans un miroir s'il perdait contre lui !
"Ah ouai ! On va voir si j'en suis pas capable !
-Ok ! Cap ou pas de défier le prof de sport ?"
Le blond fixa longuement son opposant sans jamais sourciller. Et bien qu'il soit conscient de ce que signifiait "battre le prof de sport", la colère le poussa à accepter.
Zorro l'observa rejoindre Ussop-sensei d'un pas décidé et se planter devant lui. Tout d'abord, ils parlèrent quelques minutes avant que le touffu ne face une tête de six pieds de long avant de se gratter la tête de manière un peu embarrassé."On dirait que voir un lycéen lui lancer un défit à nourri son égo pour quelques années." pensa Zorro alors que les deux hommes se dirigeaient sur la ligne de départ.
Un élève souffla dans le sifflet à deux reprises et ils s'élancèrent en quête de victoire.
.
"T'es même pas fichu de le battre. Tu sais que parler en fin de compte ...
-Ah ouai j'aimerais bien t'y voir toi ! piqua rageusement Sanji tout en s'asseyant sur l'herbe fraiche. Cap ou pas cap ?"
.
Zorro s'étala à côté de son camarade blond, la respiration étonnamment régulière. Il plongea son regard dans les nuages tout en sachant pertinemment que celui de son opposant était rivé sur lui et, qu'avec un peu de chance, un large sourire posait mollement sur ses lèvres. Finalement, le blond explosa de rire.
"La raclé que tu t'es pris ! C'était mémorable!
-Je te signal que t'as pas réussi non plus enfoiré ! s'énerva t-il soudainement."
Il se releva à moitié avant de s'allonger de nouveau, cette fois, sur le côté. Semblait-il qu'il boudait. Enfin, rien n'était sûr lorsque l'on parlait de Zorro. Le blond, de son côté, l'observait toujours et il finit par lancer dans un élan sans bien prendre en considération les conséquences futures.
"On va bien voir la prochaine fois."
Cette phrases qui avait été dite si rapidement, presque dans un souffle, finit par faire réagir Zorro. Ce dernier se releva et lança un regard de défit au blondinet toujours assis à terre.
"Ok je te prend quand tu veux !"
fin
Alors voilà mon début en douceur ! J'attends vos impressions avec impatience sur ce morceau de machin !
Et bien sûr, je vous donne rendez-vous au prochain chapitre ! SHAOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOW !
