Titre : Fontaine de jouvence.

Genre : Gen/ Humour peut-être autre chose par la suite, on verra.

saison : 2 après Trinity mais pas d'épisode précis.

Résumé : John a touché quelque chose qu'il n'aurait pas dû. Maintenant il s'en mort les doigts.

Disclaimer : Pas à moi, mais l'espoir fait vivre… Wow je vais vivre super longtemps.

Note : Je sais, je commence une fic alors que j'ai pas fini l'autre. Mais je n'arrive pas à la finir. J'arrête pas de changer la fin. Je vais donc la laisser de coté pendant quelque temps, pour y voir plus clair et pour me décider une bonne fois pour toute si ça fini bien ou non. Voilà désolé pour celles qui veulent la fin, va falloir patienter un peu. Remarque si quelqu'un veut la finir j'y voie pas d'inconvénient. Y'a beaucoup le mot fin dans cette note, je dois être obsédé.

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- Rah ! John. Arrêtes de bouger ! Comment veux-tu que je te déshabille si tu n'arrête pas de gigoter ? Hein ?… Réponds pas surtout.

- Hu ! Hu !

- Non mais c'est pas vrai ! Je vais jamais y arriver ! Aaah ! Si ma mère me voyait… Et toi évidemment ça te fait rire.

- Hu ! Hu !

- Humm… Mais comment en ai-t-on arrivé là ?

Oui ! Tiens ! C'est vrai ça. Comment en sont-ils arrivés là ?

Début flashback.(1)

- Si !

- Non !

- Et moi je vous dis que si !

- Et moi je vous dis que non !

- Ecoutez Rodney, pour une fois admettez que vous avez tort. Ca va pas vous tuer.

- Je n'ai jamais tort. J'ai toujours raison, surtout la-dessus.

- Jamais tort ?

- Jamais !

- Et le projet Arcturus? (2)

- Ouais ! Bon là d'accord je me suis légèrement trompé.

- Légèrement ?

- Non ! Bon j'ai fait une belle bourde. Mais là je ne me plante pas…

- Hum, hum. Messieurs ?

- Ah ! Carson ! Vous allez pouvoir nous aider !

- Allons, John. Réfléchissez un peu. Oui je sais c'est dur pour vous. Mais faites un effort. Les écossais ne mangent pas de hot-dog. (3)

- Euh… De quoi parlez-vous ?

- Oh ! Et bien, ça fait environ vingt minutes que cet énergumène soutient que les hot-dog au fromage sont les meilleurs. Moi je dis que se sont ceux au chili.(4)

- D'accord… Donc ça fait vingt minutes qu'on vous attend pour le briefing parce que vous philosophez hot-dog… MAIS C'EST PAS VRAI ! VOUS ETES PIRE QUE DES GOSSES ! ELISABETH EST AU BORD DE LA CRISE DE NERFS ET JE LA COMPRENDS ! DIRE QUE LA SURVIE DE CETTE CITE DEPEND EN GRANDE PARTIE DE VOUS !… Bon je me calme et maintenant les enfants vous me suivez, on a une réunion sur le feu.

- (dans un bel ensemble de voix je-t-en-pris-ne-me-gronde-plus-j-ai-compris-je-recommencerais-plus) Oui Carson.

Le médecin chef de l'expédition Atlantis marchait en tête suivi par deux grands gamins de 38 et 39 ans qui admiraient la beauté soudaine ( et relative) de leurs chaussures. L'écossais avait retrouvé son calme avec une vitesse record, comme d'habitude, et arborait à présent un large sourire. (5)

Il faut bien l'avouer, ces deux là étaient assez amusant à écouter et regarder aussi, surtout quand ils se chamaillaient pour une chose qui n'avait aucun rapport avec Atlantis. Les sujets de discorde faisant légion, du sport à la nourriture en passant par les filles, les « échanges » étaient très fréquents et souvent très jouissifs pour les spectateurs. Une fois le lieutenant Ford les avaient filmés à leur insu alors qu'ils essayaient de s'expliquer l'un l'autre les règles de leur sport favori, à savoir le football pour le colonel et le hockey pour le scientifique. Ce grand moment de cinéma amateur faisait maintenant le tour de la base sans que les deux acteurs ne s'en doutent un seul instant. Eh ! Oui même à des milliards de milliards d'années lumière de la Terre on savait s'amuser.

Donc, leur petit manége c'était amusant mais cela dépendait des circonstances. A cet instant, par exemple, c'était pas le moment de faire attendre un briefing. Des Wraiths avaient été aperçu près d'une des planètes qui leur servait de champs géants. Des Géniis avaient attaqué un peuple allié et puis « l'incident arcturus » n'était pas vieux. McKay devait se tenir à carreaux pendant encore plusieurs semaines pour espérer un retour au calme du comportement du docteur Weir à son égard. Pour le moment, il ne faisait pas beaucoup d'effort. (A sa décharge Sheppard ne l'aidait pas non plus.)

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- Ah ! Quand même ! Vous nous faites l'honneur de votre présence ! Puis-je savoir quel important travail pouvait vous retenir pour en oublier un briefing ? Car c'est bien cela, vous l'aviez oublié ?

Nos deux compères ne répondirent pas, toujours occupés à étudier leurs chaussures. Elisabeth leur fit signe de s'asseoir, ce qu'ils firent prestement. Leurs chaussures étant momentanément cachées à leur vue, ils se rabattirent sur la table. Quelle belle table !

- Commençons. Cette mission est simple. Les habitants de P2X 763 sont essentiellement des agriculteurs, leur technologie est assez limitée surtout du point de vue médical. Vous partez là-bas pour négocier des vivres contre une aide médicale, le docteur Beckett vous accompagne pour leur faire une démonstration de ce que nous pouvons offrir. McKay profitez-en pour rechercher des sources d'énergies. Le MALP a révélé des ruines qui pourrait être Anciennes. Des questions ?

- Non.

- Parfait ! Départ dans trente minutes.

Ils s'étaient tous levés et commençaient à se diriger vers la porte quand la diplomate s'adressa à son chef militaire.

- Colonel. Faites attention.

- Bien sur, mais c'est une mission de routine…

- Justement. On sait comment elles se terminent avec vous…

Teyla étouffa un rire, Ronon lui resta stoïque (6) quant aux deux autres ils étaient hilares.

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P2X 763 était une charmante petite planète au climat agréable et idyllique pour les cultures. Les autochtones eux aussi étaient très accueillants. Ils leur offrirent une collation afin de leur faire goûter le produit de leur récoltes. Les négociations avançaient bien, les villageois étaient impressionnés par le matériel que Beckett avait apporté avec lui. Il faut dire que l'écossais n'avait pas lésiné sur les moyens, trois grosses males remplies à ras bord, Rodney avait estimé leur pois à 150 kg chacune. Ils avaient dût les porter jusqu'au village, ce qui permit à McKay de se plaindre encore et encore. A force, plus personne ne l'écoutait à part peut-être Sheppard qui ne voulait pas rater une occasion de faire un trait d'humour au dépend du canadien.

Bien que les tractations soient en bonne voie, elles risquaient de durer un certain temps. John proposa, alors, à Teyla de prendre les rênes des pour-parler et à McKay de partir à la recherche de l'éventuelle source d'énergie. Le scientifique sauta sur l'occasion. Depuis qu'ils étaient arrivés, il s'ennuyait ferme. Il n'avait rien touché de peur de faire un choc anaphylactique, Carson avait beau être là, il ne voulait pas tenter le diable.

C'est donc avec une joie non contenue qu'il accepta la proposition du militaire.

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Ils marchaient depuis environs une heure et demie quand le détecteur de Rodney décela quelque chose. Une faible énergie, trop faible pour être un E2PZ, à dix minutes au sud-est de leur position. Ils s'y dirigèrent non sans hâte et tombèrent sur un bâtiment heptagonal, manifestement de facture Ancienne. Il n'y avait pas de porte visible se qui était inhabituel et pas très commode pour entrer à l'intérieur. Il tournèrent autour du bâtiment et finir par remarquer une petite fissure sur un pan de mur. Cette fissure constituait un rectangle suffisamment haut et large pour permettre à un homme de passer. Ils en déduisirent que c'était la porte qu'ils cherchaient.

- Bien, bien, bien. On a la porte mais on a pas la clé. Comment vous l'ouvrez ?

- J'en sais rien. Je suis comme vous, j'ai pas la clé non plus. Il doit y avoir un système dans la paroi, un bouton qui l'ouvre.

- Euuuuuuh ! Non ! Y'en a pas.

- Essayez de l'ouvrir avec votre gène. Après tout si c'est une base Ancienne vous devriez pouvoir y arriver.

- Ok !

Le colonel se plaça face à la porte et se concentra. Le résultat n'était pas très satisfaisant : la porte n'avait même pas grincée. Il recommença en se concentrant plus fort. Toujours rien.

- Bon, je réessaye une dernière fois. Si elle bouge pas, je la fais sauter.

- Toujours dans la finesse à ce que je voie.

- Ecoutez McKay, si vous arrivez à l'ouvrir, je veux bien me mettre à la broderie.

- Tenu ! Aller, réessayez.

Il retenta sa chance pour la troisième fois, et bien sur, la porte ne bougea pas. McKay allait se placer devant la porte pour essayer lui aussi, mais il trébucha sur une racine mal placée et s'écroula sur la porte qui miraculeusement s'ouvrit.

- Ah ah ! Je l'ai ouverte. J'ai gagné. Alors qu'est-ce que vous allez broder ?

John émit un grognement et entra dans la pièce sans un regard à son coéquipier. Celui-ci se releva tant bien que mal et s'avança à son tour dans la salle. Contrairement à l'extérieur du bâtiment, elle était carrée. Bizarre, pourquoi faire des murs extérieurs heptagonaux et a l'intérieur une salle carrée ? Peut-être était-ce une question de répercussion des ondes.

L'endroit était assez grand, 50 mètres carrés environ, et quasi vide, ce qui augmentait l'impression de grandeur. Au centre se trouvait un promontoire sur lequel était entreposait une boite carré, elle aussi. John tournait autour l'air fasciné par cette chose. Rodney lui était en pleine contemplation d'un cadre sur lequel était gravé un texte. Il entreprit de le traduire, tournant ainsi le dos au militaire.

- J'ai trouvé un texte, visiblement c'est de l'Ancien. Surtout ne touchez à ri…

Il n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'un son horriblement aigu lui transperça les oreilles.

TBC… Ouais je sais je m'arrête au moment où faut pas, mais faut un peu de suspense pour faire naître l'envie.

1 Le flashback va être assez long.

2 cf épisode Trinity

3 j'en sais absolument rien

4 idem

5 qu'il a de fort joli d'ailleurs

6 je l'imagine pas rire, alors…