Titre complet : La Folie tient toujours la plume de l'histoire, quand la
raison a trop peur.
Auteur : LMM, en réponse à un défi de Cyngathy.
Résumé : Les enfants de Harry et leurs amis se retrouvent par accident projetés à l'époque de leurs parents. A leur époque, Voldemort a étendu sa
domination sur le monde, malgré une tentative de résistance. Ils savent qu'ils peuvent changer le futur. Que feront-ils ? La Plume de L'Histoire est entre leurs mains. Trouveront-ils le courage de réécrire les
dernières lignes ?
Petites notes en vrac : Savez-vous de qui elle est, la citation du titre ?
De personne d'autre que mon frère adoré ! C'est joli, non ?
Je vous propose un petit vote, à la fin, alors jetez un coup d'?il.
***
-Al ! Al ! Je mourrais d'envie de l'étriper, celui là. C'est tout ce qu'il méritait, après tout. Mais je crois que le fait de crier juste « Al » n'était pas une bonne idée. Quatre têtes aux cheveux aussi rouges que le rouge de la bannière de Gryffondor se tournèrent vers moi.
Je recommençais à crier :
-Alain Arthur Weasley !
Une des quatre têtes prit un air amusé, une autre commença à pouffer par anticipation, et une autre se secoua, agacée, tandis que la dernière soutenait mon regard, avec une de ces regards dont ses yeux noisette avaient le secret, moitié totalement innocent, moitié défi. Et encore moitié amusée. Non, attendez là, je m'égare. Bref, il soutenait mon regard, mais il était hors de question que je le lâche. Je venais enfin de réussir à l'attraper, dans un couloir, ce n'était pas pour le laisser partir.
-Tu sais quel cours j'ai eu, en première heure, ce matin ? demandai-je d'un ton qui ne présageait rien de bon pour le pauvre Alain.
-Ben, non, on est pas dans la même raison, tu te rappelles ?
-Ce n'est pas la question ! J'avais Enchantement, figure-toi ! Et c'est précisément à ce cours d'Enchantement que je devais rendre ces deux rouleaux de parchemins.
-Quels rouleaux de parchemins ?
Bon dieu, qu'est ce qu'il m'énervait, avec son foutu air innocent.
-Tu sais très bien quels rouleaux !
-Oh, tu parles de ceux que tu m'as si gentiment prêtés ? Je n'ai pas encore fini de les rec..
-Oui, je te parle de ceux-là ! Ceux là même qui ont fait perdre à ma maison dix points ! Ceux là même qui m'ont fait avoir un zéro, et qui comptera dans mes BUSEs !
-Oh, ceux là. eh bien, comme je te disais, je n'ai pas fini de les recopier.
-Mais j'en ai besoin !
-eh ! Al ! fit soudain un autre des roux. Al ! Voilà le Préfet!
-Oups !
Et avant que ni moi ni les préfets n'aient pu comprendre quoi que ce soit, les quatre s'étaient mélangés les uns aux autres, et ils se ressemblaient tellement, que si ce n'avait pas été mon meilleur ami, je n'aurai pas pu dire auquel je venais de passer un savon au sujet de mes devoirs d'Enchantement.
Et ce qui devait arriver arriva, le Préfet, un grand type sombre fondit sur nous, et commença à nous enguirlander.(Quelle ironie ? Non ? Il faisait exactement la chose pour laquelle il était entrain de nous crier dessus. Bref.).
Puis, un professeur arriva, le professeur McGonagall, et elle m'envoya aussi sec au bureau du directeur. Elle voulut envoyer Al, aussi, le Al sur lequel j'avais crié, mais elle ne put pas le retrouver parmi ses frères et s?ur. Tous les Al réunis, il était impossible, même à la directrice de leur maison de dire avec certitude qui était qui.
Les Al. Peut-être voudriez vous savoir qui sont les Al, avant de continuer. Les Al, c'est une bonne blague de leur père. Ce sont des quadruplés, vous l'aurez peut-être deviné. En réalité, ce sont les quadruplés Weasley.
Des Gryffondor, donc. Ils s'appellent Alain, Alexandre, Alicia, et Alexiane. Maintenant, vous savez pourquoi ont les surnomme les Al. Ils ont quinze ans, comme moi, et à notre premier voyage dans le Poudlard Express, je ne savais pas ou aller (je viens d'une famille de Moldus) et c'est eux qui m'ont montré le quai, et ils m'ont pris dans leur compartiment, en compagnie de Jimmy, mon autre meilleur ami.
Mais si je pars sur Jimmy maintenant, personne ne va plus se retrouver dans aucun prénom.
Le père, donc, à leur naissance, à eu l'excellente idée de leur donner des prénoms qui pouvaient tous avoir le même diminutif. Et maintenant, ils sont là, les Al. Les gens sont tonnés, quand ils apprennent que nous ne sommes pas dans la même maison. Pourtant, on passe tout notre temps ensemble. Avec Jimmy et Mo, aussi, mais apparemment, ils n'étaient pas là.
Ils se ressemblent, c'est pas croyable. Bien sûr, séparément, vous pouvez très bien dire s'il s'agit d'une fille ou d'un garçon, et si vous les connaissez aussi bien que moi, vous pouvez même dire lequel. Mais c'est étrange, dès qu'ils sont tous ensemble, il faut vraiment les connaître par c?ur, pour les différencier. Je veux dire, vous auriez même du mal à dire lequel est un garçon, laquelle est une fille.
Pour les caractères, on verra après, parce que sinon, vous n'allez jamais savoir ce qui s'est passé après.
Donc, McGonagall aurait bien voulu punir le Al qui ne voulait pas me rendre mon rouleau d'enchantement (au cas ou, celui là, c'est Alain), et donc, elle a carrément envoyé les quatre chez Dumbledore.
Chez Dumbledore ; on a eu une autre surprise. Je dois dire, que, à ce moment là, j'étais encore complètement furieuse. Absolument furibonde. J'étais d'un tempérament plutôt calme, comme tous les Serdaigle (j'en fais partie), mais Alain pouvait vraiment me faire sortir de mes gonds. Ce garçon tait impossible.
La surprise de chez Dumbledore, donc. Cette fameuse surprise, en fait, on aurait pu s'y attendre.
Sur des chaises, dans le bureau du directeur, nous vîmes, quelle surprise, nos amis, les Potter.
Bon, les Potter. Jimmy et Mo Potter. Comme je l'ai déjà dit, mes meilleurs amis. Jimmy a le même âge que moi, quinze ans. Pour le décrire, physiquement, bien, vous avez sûrement entendu parler de Harry Potter, son père. A ce qu'on dit, en ce moment, il est à la tête du Parti hautement opposé et Nullement intimidé par les Xylophone. Le PH?NIX, quoi. Bon, le dernier mot n'a pas trop rapport, mais c'est de l'humour, paraît-il. Je ne vois pas en quoi c'est le moment de faire de l'humour, mais bon, je sens que je m'éloigne du sujet.
Tout ça pour dire que vous devez connaître Harry Potter. Eh ben, vous prenez Harry Potter, vous lui mettez des yeux noisette, qu'il tient de sa mère, et paf, vous avez mon Jimmy. Je dis mon, n'y voyez pas de sous- entendus, surtout. C'est juste qu'il avait été dans un e école primaire de Moldus, et comme par hasard, la même que moi. Je le connais donc depuis toujours. Imaginez le choc, en le voyant dans le wagon de train, avec les Al. Bref, passons.
Sa s?ur, Molly, elle, c'est l'inverse. Je veux dire que c'est le portrait craché de sa mère, mais avec les yeux de son père. Sa mère étant une Weasley, elle est donc, par voix de conséquence, totalement rousse.
C'est incroyable, le nombre de Weasley dans cette école. Il y a les Al, bien sûr, et puis Molly et Jim, qui sont à moitié des Weasley, et tous leurs cousins. Mais je sens que je m'égare de mon problème, revenons à nos moutons.
S'il n'y avait eu qu'eux, dans le bureau, j'aurais été pas mal contente de les trouver, mais voilà, il y avait aussi la personne du collège que je peux le moins supporter. J'ai nommé l'infâme, l'ignoble. Maximus Malefoy.
Ceux qui sont d'accord avec moi et qui trouvent que c'est un prénom ridicule, levez la main. Franchement, rien que ça, ça donne une idée de la famille. J'avoue que j'ai quelque base de latin, et figurez vous que ça veut dire pas moins que « le plus grand ». Sérieux, appeler son fils comme ça, c'est pas une honte ?
J'arrête là, parce que je sens que ma fâcheuse tendance à partir sur des sujets pas rapports du tout me reprend.
Donc, nous étions huit, dans le bureau de Dumbledore. Il se faisait vieux, le pauvre. Mais c'était aussi un des membres les puissants du PH?NIX. Il commença à parler au Potter, et d'après ce que j'ai compris, ils étaient là à cause d'une dispute qui avait dégénéré, avec Môsieur-je-sui-le-plus-grand- le-plus-beau-le-plus-fort-le-meilleur Malefoy. Non, ne confondez pas avec son père, je parle de Maximus. Et soudain, un truc s'est mis à clignoter, un symbole en forme de Phénix, et Dumbledore, l'air soucieux, s'est excusé avant de sortir au plus vite.
Jimmy s'est levé. Moi, je mourais d'envie de continuer le savon que je passais à Al, mais la présence de Maximus m'en empêchait.
Stop ! Arrêt sur image ! Peut-être qu'avant d'aller plus loin, vous aimeriez savoir qui je suis ? En fait, c'est un beau point philosophique, là, non ? Qui suis-je ? Eh bien, je vais vous apprendre une grande nouvelle, je suis. bavarde ! A peine croyable. Non, blague à part, je suis Ellen Doyle. Elli, pour les intimes. Les intimes, vous les connaissez déjà. J'ai quinze ans, des cheveux bruns, des yeux bleus, un nez retroussé, couvert de tâche de rousseur. Je suis mignonne, paraît-il. Moui, j'ai des doutes.
Enfin voilà, vous savez pour quoi moi, Ellen, me retrouvai dans le bureau du professeur Dumbledore.
Bref. Jimmy se leva, pour se dégourdir les jambes. Mo (s'il m'arrive de dire Mo, Molly ou Lily, c'est la même personne) nous expliqua que ce crétin de Malefoy les avait encore provoqués, et qu'ils s'étaient bagarrés. Ils étaient allés à l'infirmerie, puis ils étaient revenus au bureau de Dumbledore. Je me levai, aussi.
J'avais envie de jeter un coup d'?il sur tous les objets magiques de Dumbledore. En tant que fille de Moldus, j'avais une certaine curiosité à l'égard des artefacts magiques. Dans une armoire, il y avait une bassine. Je savais que c'était une Pensine. On l'avait vu, en étude des runes. C'était un des objets runiques les plus rares. Mais ce n'est pas ça qui attira mon attention. Non, ce fut ce rond, en argent brillant même dans l'obscurité de l'armoire. Je le pris dans mes mains, et aussitôt, je fis la comparaison, entre ça et les mètres rubans des couturières. Mais si, vous savez, c'est ces trucs, ronds, vous tires et il y a un ruban, gradué, qui se déroule, et pour enrouler, vous appuyez sur un bouton, au milieu.
Seulement voilà, je ne savais pas quoi faire, et je décidai de m'amuser u coup. En le regardant de plus près, je vis qu'il était orné, en dessous, d'un aouroboros, vous savez, ce serpent qui tourne en rond pour se mordre la queue.
Je m'amusais, à prendre différentes mesures. Mais, sans savoir pourquoi, lorsque je voulus dépasser vingt-cinq centimètres, le ruban se bloqua. Je me débattis, et les autres finirent pas venir voir. Même Maximus. En plus, il n'y avait pas de raison, il y a probablement des choses plus intéressantes qu'un mètre ruban bloqué sur lequel Mister j'ai-le-sang-pur- et-pas-toi n'avait pas daigné lever le nez, qu'il avait, par ailleurs, très pointu. Comme sa langue de vipère.
Et puis là, j'ai vu plein de ruban, qui se mettaient à tourner autour de nous huit. Mais des rubans, des rubans de lumière. De lumière pure. Et puis, j'ai eu mal. Froid, puis chaud, puis ça a été le trou noir. Et ensuite, la lumière à nouveau. De retour dans le bureau de Dumbledore. Mais sans le mètre ruban à l'ouroboros. Le mètre ruban à... Et soudain, j'ai compris que ce n'était pas un mètre ruban. C'était un dérouleur de temps.
Je le savais pourtant ! Et les autres le savaient, aussi, apparemment. Pourquoi est ce que je n'y avais pas pensé !
Soudain, nous entendîmes une personne, dans un coin de la pièce, s'éclaircir légèrement la gorge.
***
Ah, euh, juste une petite chose.
Dans ce chapitre, vous avez eu un aperçu de plusieurs persos. Et vous pourrez voter (par reviews) pour savoir qui sera le narrateur. Vous pouvez choisir soit un de mes persos (les Al, Ellen, Jimmy ou Molly ou Maximus), soit un des persos de JKR, qui, soit dit en passant, ne m'appartiennent pas (je viens de dire qu'ils étaient à JKR).
Voilà. J'ai tout dit. Vous avez plus qu'à reviewer, maintenant.
raison a trop peur.
Auteur : LMM, en réponse à un défi de Cyngathy.
Résumé : Les enfants de Harry et leurs amis se retrouvent par accident projetés à l'époque de leurs parents. A leur époque, Voldemort a étendu sa
domination sur le monde, malgré une tentative de résistance. Ils savent qu'ils peuvent changer le futur. Que feront-ils ? La Plume de L'Histoire est entre leurs mains. Trouveront-ils le courage de réécrire les
dernières lignes ?
Petites notes en vrac : Savez-vous de qui elle est, la citation du titre ?
De personne d'autre que mon frère adoré ! C'est joli, non ?
Je vous propose un petit vote, à la fin, alors jetez un coup d'?il.
***
-Al ! Al ! Je mourrais d'envie de l'étriper, celui là. C'est tout ce qu'il méritait, après tout. Mais je crois que le fait de crier juste « Al » n'était pas une bonne idée. Quatre têtes aux cheveux aussi rouges que le rouge de la bannière de Gryffondor se tournèrent vers moi.
Je recommençais à crier :
-Alain Arthur Weasley !
Une des quatre têtes prit un air amusé, une autre commença à pouffer par anticipation, et une autre se secoua, agacée, tandis que la dernière soutenait mon regard, avec une de ces regards dont ses yeux noisette avaient le secret, moitié totalement innocent, moitié défi. Et encore moitié amusée. Non, attendez là, je m'égare. Bref, il soutenait mon regard, mais il était hors de question que je le lâche. Je venais enfin de réussir à l'attraper, dans un couloir, ce n'était pas pour le laisser partir.
-Tu sais quel cours j'ai eu, en première heure, ce matin ? demandai-je d'un ton qui ne présageait rien de bon pour le pauvre Alain.
-Ben, non, on est pas dans la même raison, tu te rappelles ?
-Ce n'est pas la question ! J'avais Enchantement, figure-toi ! Et c'est précisément à ce cours d'Enchantement que je devais rendre ces deux rouleaux de parchemins.
-Quels rouleaux de parchemins ?
Bon dieu, qu'est ce qu'il m'énervait, avec son foutu air innocent.
-Tu sais très bien quels rouleaux !
-Oh, tu parles de ceux que tu m'as si gentiment prêtés ? Je n'ai pas encore fini de les rec..
-Oui, je te parle de ceux-là ! Ceux là même qui ont fait perdre à ma maison dix points ! Ceux là même qui m'ont fait avoir un zéro, et qui comptera dans mes BUSEs !
-Oh, ceux là. eh bien, comme je te disais, je n'ai pas fini de les recopier.
-Mais j'en ai besoin !
-eh ! Al ! fit soudain un autre des roux. Al ! Voilà le Préfet!
-Oups !
Et avant que ni moi ni les préfets n'aient pu comprendre quoi que ce soit, les quatre s'étaient mélangés les uns aux autres, et ils se ressemblaient tellement, que si ce n'avait pas été mon meilleur ami, je n'aurai pas pu dire auquel je venais de passer un savon au sujet de mes devoirs d'Enchantement.
Et ce qui devait arriver arriva, le Préfet, un grand type sombre fondit sur nous, et commença à nous enguirlander.(Quelle ironie ? Non ? Il faisait exactement la chose pour laquelle il était entrain de nous crier dessus. Bref.).
Puis, un professeur arriva, le professeur McGonagall, et elle m'envoya aussi sec au bureau du directeur. Elle voulut envoyer Al, aussi, le Al sur lequel j'avais crié, mais elle ne put pas le retrouver parmi ses frères et s?ur. Tous les Al réunis, il était impossible, même à la directrice de leur maison de dire avec certitude qui était qui.
Les Al. Peut-être voudriez vous savoir qui sont les Al, avant de continuer. Les Al, c'est une bonne blague de leur père. Ce sont des quadruplés, vous l'aurez peut-être deviné. En réalité, ce sont les quadruplés Weasley.
Des Gryffondor, donc. Ils s'appellent Alain, Alexandre, Alicia, et Alexiane. Maintenant, vous savez pourquoi ont les surnomme les Al. Ils ont quinze ans, comme moi, et à notre premier voyage dans le Poudlard Express, je ne savais pas ou aller (je viens d'une famille de Moldus) et c'est eux qui m'ont montré le quai, et ils m'ont pris dans leur compartiment, en compagnie de Jimmy, mon autre meilleur ami.
Mais si je pars sur Jimmy maintenant, personne ne va plus se retrouver dans aucun prénom.
Le père, donc, à leur naissance, à eu l'excellente idée de leur donner des prénoms qui pouvaient tous avoir le même diminutif. Et maintenant, ils sont là, les Al. Les gens sont tonnés, quand ils apprennent que nous ne sommes pas dans la même maison. Pourtant, on passe tout notre temps ensemble. Avec Jimmy et Mo, aussi, mais apparemment, ils n'étaient pas là.
Ils se ressemblent, c'est pas croyable. Bien sûr, séparément, vous pouvez très bien dire s'il s'agit d'une fille ou d'un garçon, et si vous les connaissez aussi bien que moi, vous pouvez même dire lequel. Mais c'est étrange, dès qu'ils sont tous ensemble, il faut vraiment les connaître par c?ur, pour les différencier. Je veux dire, vous auriez même du mal à dire lequel est un garçon, laquelle est une fille.
Pour les caractères, on verra après, parce que sinon, vous n'allez jamais savoir ce qui s'est passé après.
Donc, McGonagall aurait bien voulu punir le Al qui ne voulait pas me rendre mon rouleau d'enchantement (au cas ou, celui là, c'est Alain), et donc, elle a carrément envoyé les quatre chez Dumbledore.
Chez Dumbledore ; on a eu une autre surprise. Je dois dire, que, à ce moment là, j'étais encore complètement furieuse. Absolument furibonde. J'étais d'un tempérament plutôt calme, comme tous les Serdaigle (j'en fais partie), mais Alain pouvait vraiment me faire sortir de mes gonds. Ce garçon tait impossible.
La surprise de chez Dumbledore, donc. Cette fameuse surprise, en fait, on aurait pu s'y attendre.
Sur des chaises, dans le bureau du directeur, nous vîmes, quelle surprise, nos amis, les Potter.
Bon, les Potter. Jimmy et Mo Potter. Comme je l'ai déjà dit, mes meilleurs amis. Jimmy a le même âge que moi, quinze ans. Pour le décrire, physiquement, bien, vous avez sûrement entendu parler de Harry Potter, son père. A ce qu'on dit, en ce moment, il est à la tête du Parti hautement opposé et Nullement intimidé par les Xylophone. Le PH?NIX, quoi. Bon, le dernier mot n'a pas trop rapport, mais c'est de l'humour, paraît-il. Je ne vois pas en quoi c'est le moment de faire de l'humour, mais bon, je sens que je m'éloigne du sujet.
Tout ça pour dire que vous devez connaître Harry Potter. Eh ben, vous prenez Harry Potter, vous lui mettez des yeux noisette, qu'il tient de sa mère, et paf, vous avez mon Jimmy. Je dis mon, n'y voyez pas de sous- entendus, surtout. C'est juste qu'il avait été dans un e école primaire de Moldus, et comme par hasard, la même que moi. Je le connais donc depuis toujours. Imaginez le choc, en le voyant dans le wagon de train, avec les Al. Bref, passons.
Sa s?ur, Molly, elle, c'est l'inverse. Je veux dire que c'est le portrait craché de sa mère, mais avec les yeux de son père. Sa mère étant une Weasley, elle est donc, par voix de conséquence, totalement rousse.
C'est incroyable, le nombre de Weasley dans cette école. Il y a les Al, bien sûr, et puis Molly et Jim, qui sont à moitié des Weasley, et tous leurs cousins. Mais je sens que je m'égare de mon problème, revenons à nos moutons.
S'il n'y avait eu qu'eux, dans le bureau, j'aurais été pas mal contente de les trouver, mais voilà, il y avait aussi la personne du collège que je peux le moins supporter. J'ai nommé l'infâme, l'ignoble. Maximus Malefoy.
Ceux qui sont d'accord avec moi et qui trouvent que c'est un prénom ridicule, levez la main. Franchement, rien que ça, ça donne une idée de la famille. J'avoue que j'ai quelque base de latin, et figurez vous que ça veut dire pas moins que « le plus grand ». Sérieux, appeler son fils comme ça, c'est pas une honte ?
J'arrête là, parce que je sens que ma fâcheuse tendance à partir sur des sujets pas rapports du tout me reprend.
Donc, nous étions huit, dans le bureau de Dumbledore. Il se faisait vieux, le pauvre. Mais c'était aussi un des membres les puissants du PH?NIX. Il commença à parler au Potter, et d'après ce que j'ai compris, ils étaient là à cause d'une dispute qui avait dégénéré, avec Môsieur-je-sui-le-plus-grand- le-plus-beau-le-plus-fort-le-meilleur Malefoy. Non, ne confondez pas avec son père, je parle de Maximus. Et soudain, un truc s'est mis à clignoter, un symbole en forme de Phénix, et Dumbledore, l'air soucieux, s'est excusé avant de sortir au plus vite.
Jimmy s'est levé. Moi, je mourais d'envie de continuer le savon que je passais à Al, mais la présence de Maximus m'en empêchait.
Stop ! Arrêt sur image ! Peut-être qu'avant d'aller plus loin, vous aimeriez savoir qui je suis ? En fait, c'est un beau point philosophique, là, non ? Qui suis-je ? Eh bien, je vais vous apprendre une grande nouvelle, je suis. bavarde ! A peine croyable. Non, blague à part, je suis Ellen Doyle. Elli, pour les intimes. Les intimes, vous les connaissez déjà. J'ai quinze ans, des cheveux bruns, des yeux bleus, un nez retroussé, couvert de tâche de rousseur. Je suis mignonne, paraît-il. Moui, j'ai des doutes.
Enfin voilà, vous savez pour quoi moi, Ellen, me retrouvai dans le bureau du professeur Dumbledore.
Bref. Jimmy se leva, pour se dégourdir les jambes. Mo (s'il m'arrive de dire Mo, Molly ou Lily, c'est la même personne) nous expliqua que ce crétin de Malefoy les avait encore provoqués, et qu'ils s'étaient bagarrés. Ils étaient allés à l'infirmerie, puis ils étaient revenus au bureau de Dumbledore. Je me levai, aussi.
J'avais envie de jeter un coup d'?il sur tous les objets magiques de Dumbledore. En tant que fille de Moldus, j'avais une certaine curiosité à l'égard des artefacts magiques. Dans une armoire, il y avait une bassine. Je savais que c'était une Pensine. On l'avait vu, en étude des runes. C'était un des objets runiques les plus rares. Mais ce n'est pas ça qui attira mon attention. Non, ce fut ce rond, en argent brillant même dans l'obscurité de l'armoire. Je le pris dans mes mains, et aussitôt, je fis la comparaison, entre ça et les mètres rubans des couturières. Mais si, vous savez, c'est ces trucs, ronds, vous tires et il y a un ruban, gradué, qui se déroule, et pour enrouler, vous appuyez sur un bouton, au milieu.
Seulement voilà, je ne savais pas quoi faire, et je décidai de m'amuser u coup. En le regardant de plus près, je vis qu'il était orné, en dessous, d'un aouroboros, vous savez, ce serpent qui tourne en rond pour se mordre la queue.
Je m'amusais, à prendre différentes mesures. Mais, sans savoir pourquoi, lorsque je voulus dépasser vingt-cinq centimètres, le ruban se bloqua. Je me débattis, et les autres finirent pas venir voir. Même Maximus. En plus, il n'y avait pas de raison, il y a probablement des choses plus intéressantes qu'un mètre ruban bloqué sur lequel Mister j'ai-le-sang-pur- et-pas-toi n'avait pas daigné lever le nez, qu'il avait, par ailleurs, très pointu. Comme sa langue de vipère.
Et puis là, j'ai vu plein de ruban, qui se mettaient à tourner autour de nous huit. Mais des rubans, des rubans de lumière. De lumière pure. Et puis, j'ai eu mal. Froid, puis chaud, puis ça a été le trou noir. Et ensuite, la lumière à nouveau. De retour dans le bureau de Dumbledore. Mais sans le mètre ruban à l'ouroboros. Le mètre ruban à... Et soudain, j'ai compris que ce n'était pas un mètre ruban. C'était un dérouleur de temps.
Je le savais pourtant ! Et les autres le savaient, aussi, apparemment. Pourquoi est ce que je n'y avais pas pensé !
Soudain, nous entendîmes une personne, dans un coin de la pièce, s'éclaircir légèrement la gorge.
***
Ah, euh, juste une petite chose.
Dans ce chapitre, vous avez eu un aperçu de plusieurs persos. Et vous pourrez voter (par reviews) pour savoir qui sera le narrateur. Vous pouvez choisir soit un de mes persos (les Al, Ellen, Jimmy ou Molly ou Maximus), soit un des persos de JKR, qui, soit dit en passant, ne m'appartiennent pas (je viens de dire qu'ils étaient à JKR).
Voilà. J'ai tout dit. Vous avez plus qu'à reviewer, maintenant.
