Coucou! Me voilà aujourd'hui avec un petit texte pour un défi de la Gazette des bonbons aux citron dont le thème était d'écrire sur le fait de dormir sur le canapé en 300 mots minimum (Je les ai atteints tout pile!)

Bonne lecture et n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.


Tout était calme dans le salon du Terrier ce matin-là. Les aiguilles de la grande pendule du salon indiquaient unanimement « A la maison ». Sur le grand canapé se trouvait entassé pêlemêle le « Trio d'Or ». Pourtant, en ce lendemain de Noël, seules les couleurs rouges et or de Gryffondor sur leurs pulls Weasley (marque déposée (ou presque)) rappelaient cette glorieuse appellation. Du tas nous parvenait à intervalle à peu près régulier un ronflement assez disgracieux. Trois délicats filets de bave pendaient au coin de trois bouches entrouvertes. Mais soudain, un rayon de soleil malicieux vint se poser sur les paupières d'un de nos protagonistes, qui, sans les ouvrir, cligna des yeux et s'étira lentement, frappant ainsi accidentellement de son pied le nez d'un de ses amis. Celui-ci grogna et secoua la tête, sans toutefois se réveiller. Tout aurait pu s'arrêter là si l'implacable mécanique du destin n'avait pas déjà été mise en route par ce malencontreux brin de lumière. Dès lors, la tête qui avait bougé se trouva être en fait placée sur le ventre (qui n'avait rien avalé depuis une dizaine d'heure) du troisième dormeur. Or ce dernier n'apprécia que très moyennement le désagrément de sentir une masse remuer sur son estomac (vide, pour rappel) et se retourna, passant ainsi du côté droit au côté gauche, ce qui activa la dernière phase du processus : l'enchevêtrement des corps se retrouva déséquilibré par ce retournement et, en moins de temps qu'il ne faut pour dire « Quidditch », les trois Gryffondor furent entrainés au sol. La chute eut au moins le mérite de les réveiller et c'est ainsi que, quelques minutes plus tard, la famille Weasley vit débarquer dans la cuisine nos trois victimes du destin, courbaturées et râlant, se plaignant du choc de leur réveil.