Ta-ta-ta-taaaaaaam ! (c'est censé être une musique épique et magistrale, faites un effort d'imagination !)

Nous voici donc réuni pour célébrer l'union de… euh… non (pour un autre OS, ça ;))… nous sommes réuni pour ma première fanfic M-preg ! Ouiiii ! ^^'

Donc, cette fanfic est dédiée… à toutes mes amies du fandom déjà (comme toutes mes fics d'ailleurs), mais en particulier à deux membres… particuliers ! A savoir ma camarade Emo.16 qui m'a initié au M-preg (il y a deux mois, je découvrais ça les yeux ronds xD) et à la merveilleuse Lise, alias Leze-G qui m'a convaincu d'en écrire grâce à ces magnifiques fanarts (celui qui m'a poussé à écrire étant la couverture *coeur*).

Je précise que, pour ceux qui n'aiment pas le M-Preg, ce chapitre peut faire je pense un bon OS rated M ;)

Un grand merci à ma bêta Kalincka qui mérite tous les câlins du monde ! Elle a corrigé ce chapitre AU CDI DE SON LYCEE ! (Vous ne voyez pas en quoi c'est courageux ? Attendez jusqu'en bas de la page !) *coeur*

(Dernière chose : « Les fanfictions et les fanarts sont pour les fans » et je ne laisserais personne me priver de mon bonheur. Certaines comprendrons *coeur*)

Bonne lecture ;)


Chapitre 1:

— Man, pas si vite !

Les doigts qui maintenaient les siens ne desserrèrent pas leur prise. Avec un rire, le Hippie de Minute Papillon se laissa traîner à travers le salon, zigzagant entre les couples et amis dansant au rythme de l'air endiablé que Maître Panda chantait à pleins poumons dans son micro. La salle était bondée, même si certains d'entre eux s'étaient éparpillés par ci par là. Mathieu, Kriss, Antoine, Nyo, Links, Fred, Seb et le Fossoyeur de Film buvaient un verre dans un coin ; le Patron, devant le ferme refus de tous les youtubers et de la plupart de leurs créations respectives à une partouze, s'était contenté de monter dans sa chambre suivit du Démon, de Croc'homo et de Richard ; Hélicoptère faisait fureur en enchaînant plusieurs pas de danse de manière magistrale ; et le Vegan, au milieu de l'agitation générale, cherchait encore et toujours à convaincre ceux qu'il croisait de l'abomination que représentant la viande, suivit de près par le Carniste et ses éternelles remarques.

Son Hippie l'entraîna jusqu'à la porte de sortie, évitant dans le couloir Plectrum qui s'engueulait avec Pupuce sous le "regard" de Samuel qui, posé près d'eux et vite oublié, soupira d'envie en les voyant se sauver si facilement.

La porte d'entrée s'ouvrit. La température se fit immédiatement plus fraîche. Les sons étouffés par la porte se refermant derrière eux leurs offrit un beau silence. Le Hippie de Minute Papillon soupira d'aise malgré le pas pressé que lui imposa son camarade. Lui qui était resté enfermé durant bientôt trois heure dans un appartement rempli à craquer apprécia avec un divin soulagement le vent du soir lui souffler au visage. Enfin, après un moment, son homologue ralentit. Ils se retrouvèrent alors à marcher paisiblement main dans la main, la respiration encore forte. La nuit tombait, la seule lumière attirant le regard était celle du combi garé dans la cour. Elle était toujours allumée... "Parce que Capsule n'aime pas le noir, gros" !

D'ailleurs, le Chien couché devant la porte ouverte du véhicule releva aussitôt la tête en sentant leur présence, puis accourut auprès de son maître pour lui faire la fête. Le Hippie de Salut les Geeks le caressa brièvement et poursuivit son chemin, loin devant son homologue qui lui s'était arrêté pour gratter affectueusement le canidé derrière les oreilles.

— Salut, Capsule de Bière ! murmura-t-il avec un grand sourire.

Le berger belge, à l'annonce de son nom, aboya doucement et sortit sa longue langue pendante. On aurait dit qu'il souriait. Le pacifiste de Minute Papillon frotta encore son dos avant de se lever pour rejoindre son homologue qui montait dans la camionnette. Le chien voulut les suivre, mais un geste de son maître l'en empêcha.

— Nan, gros, tu ne peux pas rester pour ce soir. Tu n'as qu'à dormir avec Wifi.

Jamais le Hippie de Minute Papillon ne cesserait d'être étonné par la relation qui le liait à son chien qui lui obéissait comme son ombre, avec cette lueur de fidélité dans le regard. Capsule aboya, comme s'il avait très bien comprit la situation, et disparut dans l'obscurité en direction de la chatière à travers laquelle il parvint difficilement à se glisser. Le Hippie sourit, lorsqu'une main, toujours la même, insista pour l'emmener.

Son homologue ne devait pas bien tenir le champagne puisque, à sa connaissance, il n'en avait bu qu'une coupe, et encore, loin d'être pleine à ras-bord. Surprenant, de la part d'une personne pouvant enchaîner les canettes de bières presque aussi bien que Kriss. Mais après tout, lui-même sentait son esprit bien embrumé par tous les joints qui avaient défilés depuis la veille.

L'intérieur du combi n'avait pas changé et cela lui arracha un sourire. Ce van, c'était devenu leur lieu de rendez-vous, leur chez-eux lorsqu'ils se retrouvaient enfin. Le quartier général de la paix et surtout de l'amour.

Habitué à leur petite routine, il se laissa tomber sur le siège qu'il prenait toujours, le bord de la banquette arrière le plus proche du grand matelas faisant office de couchette. Comme d'habitude, son homologue s'assit face à lui. Pourtant, celui-ci le fixa d'un regard... Qu'il ne lui destinait d'ordinaire jamais si tôt dans la soirée.

— Man ?

Son camarade le regardait d'un drôle d'air, les yeux voilés un peu perdus dans l'espace. Décidemment, lui aussi avait dû bien fumer avant leurs retrouvailles. Cette pensée se confirma lorsqu'il approcha son siège de façon peu subtile du sien pour se pencher en avant. Avec un petit rire, le Hippie de Minute Papillon fit de même. Leurs lèvres se retrouvèrent.

Il ne s'en lasserait jamais.

Tous deux se levèrent avec précaution pour se rapprocher encore davantage. Il profita de cette douce marque d'affection, lorsqu'un petit coup de langue bien moins timide que d'habitude lui fit froncer les sourcils. Inconscient de ce petit doute, son acolyte empoigna son pull et l'allongea sur le matelas, se plaçant à califourchon sur lui.

À la fois surpris et séduit, il repoussa doucement une nouvelle approche et fixa les yeux bleus juste au-dessus de lui.

— Je te trouve plutôt entreprenant ce soir, man.

— J'vois pas d'quoi tu parles, gros.

Les lèvres de son hippie fondirent de nouveau sur les siennes. Elles se mouvèrent les unes contre les autres, encore et encore. Il sentit la chaleur caractéristique de l'envie gonfler en lui progressivement. Il n'avait plus envie de réfléchir, juste de se laisser aller.

Heureusement, c'était ce qu'ils faisaient de mieux.

Ses yeux se fermèrent, il appuya un peu plus sur chaque baiser, chercha à tâtons à retirer le chapeau de son homologue pour ne rencontrer que ses cheveux. Il avait dû tomber dans leur précipitation, ce qui n'était manifestement pas le cas du sien à en juger par le petit temps d'attente avant que des doigts ne se mêlent à ses boucles brunes. Le baiser devint plus sauvage, un bassin se frotta contre le sien et il retint tant bien que mal un glapissement. C'était plus... passionné que d'habitude et ça lui plaisait. Beaucoup. Et comme son hippie prenait les devants, il se laissa faire, embrassant tant qu'il le pouvait pour prouver son consentement.

Ils se séparèrent le souffle saccadé mais ne prirent même pas le temps comme d'habitude de se regarder dans les yeux que son haut disparut, suivit de celui en face de lui.

— T'as pas l'impression d'aller un peu vite, man ? murmura-t-il avec un sourire.

Les yeux fermés et haletant, il n'entendit pour toute réponse qu'un froissement de tissus. Son pantalon glissa et il se laissa faire. Lorsque son regard rencontra de nouveau celui de son amant, celui-ci lui sourit, avec toujours cette lueur dans les yeux...

Il était si bien, allongé là, mais l'envie de participer devint trop forte. Il se redressa pour s'asseoir sur le lit et s'attaqua au caleçon de son camarade qui lui s'occupa du sien. D'un même mouvement, ils tirèrent sur le tissu, leurs bras se croisèrent. Les sous-vêtements atterrirent quelque part à l'autre bout du véhicule.

Son compagnon se colla aussitôt à lui en gémissant et une main se posa sur son torse pour descendre progressivement de plus en plus bas...

Il sentit de doux va-et-vient, se crispa lorsqu'une première vague de chaleur se répandit en lui.

— Man ! lâcha-t-il en s'agrippant à ses épaules.

Il se mordit la lèvre si fort qu'il sentit un peu de sang perler. Aussitôt, une langue passa sur le trajet de la goutte et lécha ses lèvres, faisant disparaître toute trace de l'hémoglobine.

Une main bouillante se referma sur l'une des siennes et la guida, la faisant glisser tout doucement tandis que sa jumelle continuait ses délicieuses caresses.

Une suite de petits baisers occupa ses lèvres.

Leurs mains entremêlées suivirent le côté du corps frissonnant de son amant pour se poser sur ses fesses.

Comprenant où celui-ci voulait en venir, il approcha ses doigts de son anus. Son index en caressa les contours avant de s'y insérer doucement, très doucement, parvenant au prix d'un admirable self-control à rester doux. Un gémissement étouffé contre sa bouche le fit frissonner.

Il ne fallait surtout brusquer les choses, ne pas lui faire de mal.

Ces pensées tourbillonnèrent dans sa tête alors que les mouvements de son alter-ego se faisaient de plus en plus rapides.

Ça venait, ça montait.

Son hippie mordilla son oreille, laissa le bout de sa langue titiller l'anneau noir qui s'y balançait.

Perdant le peu de raison qu'il tâchait de conserver, il ajouta un second doigt et perdit totalement pied lorsqu'une main se referma de nouveau sur la sienne et la poussa à accélérer le rythme.

— Maaan...

— Mouais... gros ?

— Je...

Il gémit. À sa grande surprise, les caresses cessèrent aussitôt et la prise sur sa main se desserra.

Non ! Pas maintenant, il y était presque !

Intrigué, refoulant difficilement sa frustration, il vit son amant se laisser tomber en arrière, s'allongeant sur le matelas, et placer ses jambes sur ses épaules. Ses yeux bleus qui brillaient fixèrent les siens. Son compagnon paraissait noyé dans son désir, attendant désespérément un geste.

Face à lui, son excitation revint bien vite et il se sentit rougir. Même après tout le temps qu'ils avaient passé ensemble, même en sachant avec foi que les choses dureraient, il rougissait toujours.

— Tu... Tu veux que ce soit moi qui...

— S'il te plaît, gros...

S'il te plait ! Cet homme voulait le rendre fou...

... Et cela fonctionnait très bien.

Incapable de faire autre chose, il hocha frénétiquement la tête. Se penchant sur ses lèvres une dernière fois, il murmura un petit "Je t'aime" au creux de son oreille avant de revenir à sa position, son sexe tout contre son entrée.

Une pensée s'imposa alors étrangement dans son esprit. Un préservatif. Il fallait mettre un préservatif. Tout de suite.

— Man, t'as une capo...

Sa question se changea en un long gémissement dans lequel se retrouvèrent mêlés surprise et plaisir. Son concubin, remarquant l'effet de son geste, ondula une deuxième fois son corps contre le siens.

— Hum... Man !

Oubliant toute cette histoire de protection, il se positionna et entra avec, il l'espéra, suffisamment de douceur pour ne pas rendre sa présence trop douloureuse. Il attendit un instant pour ensuite entamer une série de va-et-vient, encouragé par les petits cris impatients que ne pouvait s'empêcher de pousser son hippie.

Avec l'idée de lui rendre les premiers mouvements plus supportables, il laissa cinq de ses doigts courir le long de sa virilité, l'autre main se tenant à la cheville au-dessus de sa tête. La simple vision des mains de son alter ego agrippant les draps suffit à le faire accélérer... Jusqu'à ce que la chaleur atteigne son paroxysme. Jusqu'à ce qu'il se libère dans un râle tout en continuant à caresser son compagnon qui vint lui aussi peu de temps après. Jusqu'à ce qu'il se retire pour se laisser tomber sur le lit. Jusqu'à ce qu'ils se retrouvent l'un contre l'autre allongés sur le matelas, haletants, leurs doigts emmêlés trempés de la jouissance du plus petit.

— Je t'aime, murmurèrent-ils à l'unisson.

Ils rirent doucement en fixant le plafond de la camionnette, puis se tournèrent l'un vers d'autre. Ils se regardèrent, tout simplement. Après un moment, la fatigue se fit trop présente, les paupières s'alourdirent.

— Gros ? Murmura une voix près de son oreille.

— Hum ?

— Tu vas me manquer, gros.

Une petite pointe de tristesse vint piquer son cœur. Quand pourraient-ils se revoir ? Difficile de le savoir si tôt. Lui aussi, il lui manquerait. Tout le temps, comme toujours. Mais il fallait se séparer. Pour Kriss et Mathieu.

— Man, l'important c'est que l'on se retrouvera toujours. Y'a jamais rien qui pourra changer ça... Man.

Il souriait. Il ne pouvait pas le voir, mais il savait qu'il souriait. Alors il se laissa porter par le sommeil avec lui aussi un doux sourire et le cœur léger.

En cet instant précis, tout était parfait.


Sauf changement de programme, 18 chapitres sont prévus. Donc je suis un peu dans la merde à la Katsuni si vous n'aimez pas... mais bon ! YOLOOOOOOO ! xD