Prologue
Je m'appelle Bella Swan, j'ai 18 ans, et je suis tout sauf extra-ordinaire. À vrai dire, je dirai plutôt que je suis complètement banale. J'ai des longs cheveux bruns tombant dans le bas de mon dos et des yeux bruns très ordinaires. En fait, personne ne m'a jamais prêté quelque attention que ce soit depuis mon arrivée à Forks, il y à de celà plusieurs années déjà. Je n'ai aucun talent en sports, je suis, au contraire, très maladroite. Bref, je me fond dans le décors de mon lycée, à Forks. J'étais une solitaire. Je n'avais pas beaucoup d'amis, mais je trouvais que c'était mieux que de devenir comme les autres filles, qui se trahissent entre elles, qui se chicanent à tours de bras et qui, avant tout, seraient prêtes à s'entretuer pour n'importe quel garçon. Ah, les garçons, pour eux aussi je passais totalement innapercue. Je suis certaine qu'aucun d'entre eux savent qui je suis.
Chapitre 1 ; La rencontre
Bella POV
Lundi. Je maudissais mon réveil-matin qui interompait mon sommeil. Je n'avais aucune envie de me rendre en classe aujourd'hui, encore moins quand je regardais par la fenêtre.. De la pluie. Je sais bien que Forks est reconnue pour être la ville la plus pluvieuse des États-Unis, mais ça me déprimais toujours un peu, comparativement à la Californie où je vivais avec Renée.
«Bella! Cria Charlie, Je dois partir plus tôt ce matin! Bonne journée.»
Charlie, mon père. Le shérif de Forks. Je m'attendais bien avec mon père, malgré les années qui nous avaient séparés. Nous étions pareil, pas besoin de parler beaucoup pour se comprendre. On aimait chacun notre temps seul et nous nous respectuons mutuellement.
Je m'habillais avec une chemise carotée de différents bleus ainsi que de pantalons skinny noirs et de ballorines. Je descendis en bas, engloutis mon déjeuné et couru dans mon camion. Une vielle bagnole, mais je l'aimais. C'était Charlie qui me l'avais acheter à mon arrivée à Forks.
Arrivée au lycée, tous regardaient dans la même direction. Surment une bagare ou encore une fille se donnant en spectacle. Je decidais donc de me rendre directement dans ma classe de Biologie. J'arrivais à mon bureau et m'installa confortablement, en fait le plus que l'on peut l'être sur un tabouret. Je n'avais aucun partenaire de labo, dû au fait que nous soyons une classe impaire. Mais ça ne me dérangeait pas du tout, au contraire. J'avais une certaine facilitée en Biologie et de toute façon, je n'avais pas très envie d'être avec quiconque de cette école.
Je fermais les yeux, profitant du silence qui s'était installé dans cette classe vide. J'étais sur le bord de m'endormir lorsque j'entendis quelqu'un tirer le tabouret d'à côté de moi et s'y assoir. Complètement déboussolée, j'ouvris les yeux et y vis l'homme le plus magnifique. Il avait les cheveux de couleur bronze, de grands yeux verts, une machoîre carée et un visage splendide. Je fermis les yeux, croyant rêver et laissa sortir un petit rire. Quelle drôle de situation, moi, rêvant d'appollon en classe de biologie.
Quand j'entendit un raclement de gorge. J'ouvris les yeux brutalement.
Il était bel et bien là, assit à côté de moi, beau comme un dieu.
«Il y a quelque chose de drôle?» Demanda-t-il avec un brin d'insulte dans la voix.
Une voix sonnant comme un ténor digne des meilleurs chanteurs.
Je compris ensuite que cela fesait quelques secondes que je le fixais sans avoir répondu.
«Oh... Euh... Non, rien de drôle, désolé...» Réussis-je à bafouillé.
Bravo, vraiment bravo! La première chose que tu lui dis, tu le dis en bafouillant.
Je me retournais, et fixais le professeur. J'avais les mains moites et était vraiment mal à l'aise et je sentais son regard posé sur moi.
Le cours parrut extrêmement long, je n'attendais que la cloche sonne pour pouvoir partir d'ici. Après ce qui parrut une éternité, elle sonna enfin. Je récupérais mes livres avec rapidité et courut à la sortie. Mes pieds en décida autrement et tout mes livres tombèrent par terre. Je fixais ceux-ci avec haine et pensa même à les laisser par terre puisque, evidemment, le garçon de tout à l'heure était là, à me regarder avec amusement. Lorsque je décidai enfin à les ramasser, je vis des mains s'en emparer avant moi, je forçant à le regarder. C'était bien lui.
«Je pense que se sont tes livres...» Dit-il avec un sourire en coin pour lequel j'aurais pû fondre littéralement.
«Oui, merci. Je suis un peu maladroite.»
Il me sourit et parti en direction du couloir tandis que je restais plantée là comme une dévergondée.
Edward POV
Bip....Bip...Bip...
SNOOZE...
Première journée d'école, dans un nouveau lycée. Je préfèrerais encore plus resté enfermé dans une pièce remplie d'araignées. J'eue à peine le temps de refermé les yeux que je sentis un courant froid. Merde!
«EDWARD! EDWARD! RÉVEILLES-TOI!!!»
J'ouvris les yeux pour y voir ma soeur, Alice.
«-Merde, Alice! Tu ne peux pas me laisser tranquille?
- Non, pas ce matin! Première journée d'école, et j'ai déjà choisi ce que tu allais porter! Allez, hop! Tu as deux minutes, sinon j'appelle Emmett pour venir te chercher de force.» Cria Alice en quittant la chambre en bontissant.
Elle me fesait toujours bien rire, toujours heureuse. Je ris un peu et regarda ce qu'elle avait décidé comme vêtements.
C'était une chemise noire quelque peu ajustée avec des jeans bleus et des souliers noirs. Je commençais tranquillement à m'habiller, prenant plus de temps que nécessaire. J'envisageais très mal cette première journée. Tout d'abord parce que nous arrivions dans le milieu de l'année scolaire, et ensuite parce que je connaissais très bien l'effet que nous faisions. Je ne veux pas me vanter, mais je savais que nous étions plus beaux que la plupart des gens. Dans notre ancien lycée, en Alaska, nous attirions toujours beaucoup d'attention du sexe opposé. Je savais qu'Alice et Emmett, mon frère, aimaient beaucoup cet attention. De mon côté, cela me fâchait beaucoup. À force de voir les conquêtes de mon frère et de ma soeur, j'étais un peu découragé. Emmett était coureur de jupon tandis qu'Alice se retrouvait toujours avec les mauvaises personnes. Avec le physique que nous avons, il est difficile de trouver quelqu'un qui nous aime pour nos vraies qualités. En fait, personne ne prennait vraiment la peine de nous découvrir.
«EDWARD CULLEN!». Je sorti de mes songes assez rapidement par une Alice plus qu'impatiente de se rendre au lycée. Elle me lança une pomme sorti de la maison pour se rendre au siège passagé de ma Volvo, accompagné d'Emmett.
Je me stationnai et inspira un bon coup avant d'ouvrir ma portière. Même pas une minute avait passé qu'un groupe de personne se retourna pour nous fixer.
«- Voilà, ça commence bien. Dit-je avec agacement.
- Relax, Edward. Je suis certain que je vais me trouver quelques bonne femmes ici!
- La ferme, Emmett. Dit-je en riant avec lui. On se voit au diner, À plus!»
Après avoir salué Alice, je parti en direction de mon premier cours, biologie. En entrant dans la classe, je me dirigai (sous les regards de tous les élèves) vers le professeur. Après m'avoir souhaité la bienvenue à Forks, il me pointa la dernière place libre. C'était à côté d'une jolie brune aux yeux fermés. J'essayais en vain de m'assoir en fesant le moins de bruit possible.
Je la vis ouvrir ses splendides yeux et me regarder. Après m'avoir fixé pendant quelques secondes, elle referma les yeux et laissant échappé un léger ricanement.
Quoi? Elle rit de moi?
«Il y a quelque chose de drôle?» Demandais-je, insulté.
Elle ouvrit les yeux sous le choc et une teinte rosée prenant place sur ces joues.
Après quelques secondes, toujours aucune réponse.
«Oh... Euh... Non, rien de drôle, désolé...» Bafouilla-t-elle après quelques secondes. Elle tourna ensuite rapidement la tête et fixa le tableau.
Je ne pouvais m'empêcher de la regarder. Elle était d'une beauté à me couper le souffle. Avec ses long cheveux bouclés et ses yeux dans lesquels je pourrais me perdre pendant des heures. La rougeur sur ses joue parti peu à peu.
Je la vis se tendre et la cloche sonna quelques secondes plus tard. Elle prit ses choses et partit en un saut. Juste lorsqu'elle arriva devant la porte, elle échappa tous ses livres par terre. Elle resta quelques secondes à les fixer.
Je me précipitais alors pour l'aider à les ramasser.
«Je pense que se sont tes livres.» Dit-je en lui offrant mon sourire en coin.
Je la vit rougir encore une fois, dieu qu'elles lui allaient bien.
«Oui, je suis un peu maladroite.» Répondit-elle, mal à l'aise.
Je lui sourit encore une fois et parti en direction de ma case.
