Cette fanfiction m'a été inspiré par la fic Harry Potter et les Reliques des Ainés, que je vous conseille si vous n'avez pas lu, et dont j'ai repris l'univers, modifié à ma guise. Pour faire court, j'ai remplacé Harry Potter par Azrine, un personnage que j'ai créé et qui fait partie d'un univers plus vaste (plus d'explication sur mon profil).

Disclaimer : la fic sera basée sur l'univers de Harry Potter, et tout ce que vous connaissez appartient soit à JK Rowling, soit à Cœur de Boudha dont l'excellente fanfiction Harry Potter et les Reliques des Ainés m'a beaucoup inspiré.

Je remercie aussi ma bêta-lectrice, Sai Fujiwara, qui a rendu cette histoire un peu plus lisible ;)

N'hésitez pas à donner votre avis ^^

Sur ce bonne lecture,

Mina Varden


Chapitre 1 : Nouveau départ

La vie anglaise est des plus calme à Privet Drive, sauf peut-être au numéro 4, où vit la famille Dursley. Personne ne soupçonnerait que cette famille modèle cache un terrible secret. Mrs Dursley s'occupait de son sublime et ordonné jardin, cette grande femme au visage strict adorant épier les voisins avec son cou démesuré. Elle était l'opposé physique de son mari : Mr. Dursley. Celui-ci, tout en rondeur, passait ses étés à s'occuper de sa voiture et à s'empiffrer toute la journée. Il était aussi dur que sa femme envers tout le monde, pourtant ce couple modèle sanctifiait leur fils unique Dudley, sûrement l'enfant le plus gâté du monde dont le physique tendait de plus en plus vers celui son père que celui de sa mère. Mais dans cette maison vivait aussi une autre personne, une personne que les Dursley ne pouvaient supporter.

Azrine rangeait ses petits soldats de plomb sur la petite étagère de sa minuscule chambre sous l'escalier pour la troisième fois. Cela faisait 1 mois et demi que l'été avait commencé et Azrine déprimait. Encore un été à supporter les Dursley, à faire le ménage, ranger les affaires de l'oncle Vernon, faire le repassage de sa tante, ou bien encore subir les moqueries de Dudley. Azrine était un garçon de 10 ans, aux cheveux noir, trop mince pour son âge car même les vêtements les plus petits de Dudley étaient deux fois trop grand pour l'indésirable de la maison. Ses yeux ressemblaient à deux onyx noir dont le regard trahissait la présence d'un esprit vif et remarquable puisqu'il était toujours premier sa classe, ce qui énervait Dudley. Il avait compris à l'âge de 8 ans que ses parents étaient morts. Quand il avait voulu savoir comment, Mrs. Dursley lui avait répondu que ses parents étaient morts dans un accident de voiture et qu'il ne devait plus jamais parler d'eux. Encore aujourd'hui, Azrine se demandait pourquoi elle lui avait menti sur la raison de la mort de ses parents. Malgré son jeune âge, Azrine était un garçon très intelligent bien plus mature que les enfant de son âge. Son plus grand atout selon lui c'est qu'il arrivait à anticiper les coups tordus de son cousin qui avaient pour but de lui pourrir la vie.

L'heure du dîner arriva, Azrine attendait patiemment qu'on vienne le chercher.

- Debout, lança Mrs Dursley, va préparer le repas et je veux que tout soit impeccable.

Elle repartit en déverrouillant la porte du placard à balais qui servait de chambre à Azrine.

- Et c'est reparti, murmura Azrine avant de se lever.

Concentré sur le bacon de Mr. Dursley, Azrine jura quand Dudley exigea un steak saignant supplémentaire pour le dîner.

- D'accord, répondit Azrine.

- S'il est trop saignant, je te le jette à la figure cousin !

- Pfff, soupira Azrine en s'attelant à la tache.

Les Dursley s'étaient mis à table lorsque la sonnette retentit. Qui pouvait bien venir à cette heure-ci ? se demanda Azrine qui faisait le service. Si quelqu'un avait été invité, les Dursley auraient passé la semaine à ranger la maison, ou plutôt, Azrine l'aurait fait.

- Vernon ? Avons-nous invité quelqu'un ? demanda Mrs Dursley.

- Euh, non, personne, c'est sûrement une erreur, répondit Vernon.

La sonnette retentit une fois de plus.

- Vernon ! s'exclama Pétunia paniquée.

- AZRINE ! Va voir ! cria Vernon dont la voix trahissait sa soudaine anxiété.

Azrine se dirigea vers la porte d'entrée, s'interrogeant toujours sur qui pouvait oser venir chez les Dursley à l'improviste. Azrine pris une grande inspiration et ouvrit la porte. À sa grande surprise c'était une personne âgée qui était sur le pas de la porte. Le vieil homme portait une robe bleu-grise et son regard parut passer Azrine au rayon X. Un grand sourire apparut sur son visage lorsqu'il eut fini de scruter du regard Azrine.

- Puis-je entrer, Azrine ? demanda l'intrus en souriant.

- Euh, oui répondit Azrine perdu.

Comment cet homme connaissait-il son prénom ? se demanda Azrine en s'écartant. Il ne l'avait jamais vu avant, mais lui semblait le connaître. L'homme arriva dans le salon et s'assit sur une des chaises libres de la table. Azrine se mit à l'écart, se demandant comment allaient réagir les Dursley.

- Bonsoir dit poliment l'homme, je suis heureux de voir que vous vous portez bien.

- Que faites-vous ici ? dit Vernon paniqué.

- Vous ne pouvez pas nous laissez tranquille s'exclama Pétunia, nous avons déjà assez fort à faire avec …

- Je vous remercie des efforts que vous fournissez répondit l'homme, mais je sais que vous redoutiez ce moment. Vu que je n'ai pas reçu de réponse d'Azrine, je me suis douté que quelque chose n'allait pas.

- On a seulement accepté de s'occuper de lui, contra Vernon, rien ne nous oblige à ce qu'il rejoigne votre école de dégénérés.

Quoi ? se dit Azrine, qu'est-ce que cela signifiait, quelle école ? Qui était cet homme en réalité ?

- Vous êtes les tuteurs d'Azrine, c'est vrai, mais la décision lui revient répliqua l'homme. Azrine, appela-t-il en se tournant vers lui. Sais-tu qui je suis ?

- Non répondit Azrine, mais vous me connaissez.

- En effet. Je suis Albus Dumbledore, directeur de l'école de sorcellerie Poudlard.

École de quoi ? Mais de quoi pouvait bien parler ce Dumbledore se demanda Azrine.

- Une école de quoi, monsieur ? demanda Azrine curieux.

- De sorcellerie, c'est une école spéciale pour les gens ayant des pouvoirs magiques. Avant que tu ne me le demandes, tu es un sorcier Azrine, tes parents étaient des sorciers et des amis de confiance, répondit Dumbledore sans masquer la peine qu'il portait à l'évocation des parents d'Azrine.

- Vous connaissiez mes parents ? Pouvez-vous m'en dire plus ? demanda Azrine avide de connaître plus ses parents.

- Je vous interdis d'en dire plus, dit Vernon en haussant le ton, quand nous l'avons recueilli, il était hors de question qu'il …

- Vous n'avez pas à imposer ce choix à Azrine, répondit calmement Dumbledore. Azrine, oui, je les ai connus, ils ont été mes élèves à Poudlard. Ta mère était aussi intelligente que gentille, quant à ton père il était très discret, mais n'hésitait pas à se battre pour ses amis.

Azrine hésita à en demander plus sur ses parents, mais autre chose nécessitait une vraie réponse.

- Comment mes parents sont-ils morts ? Demanda le jeune garçon avec assurance.

- Oh, je vois. C'est une révélation qui pourrait te faire plus de mal que de bien, mon garçon, dit calmement Dumbledore, mais ton regard me dit que tu as besoin de cette réponse.

Dumbledore pria Azrine de s'installer pendant qu'il réajustait ses lunettes en forme de demi-lune. Une fois Azrine assis, Dumbledore se prépara à répondre à sa question.

- Azrine, il faut que tu saches qu'un mage noir du nom de Voldemort a instauré un règne de terreur sur le monde magique. Il rassembla nombre de fidèles et ceux qui s'opposèrent à lui furent tués, voir pire. Tes parents étaient de ceux-là. Voldemort les a traqués sans relâche. Ils se sont défendus vaillamment, mais ils périrent en te protégeant et quand Voldemort tenta de te tuer, son maléfice se retourna contre lui et le priva de ses pouvoirs. J'ai pris la responsabilité de te confier à cette famille pour te protéger, expliqua Dumbledore. Tu es celui qui a survécu à Voldemort.

Azrine resta bouche bée, c'était au-delà de toute imagination : ses parents assassinés par un mage noir, être un sorcier. À l'évidence, la révélation du passé d'Azrine mit les Dursley mal à l'aise, tous leurs mensonges balayés par Dumbledore. Pendant qu'Azrine se remettait de cette révélation, Dumbledore expliqua aux Dursley qu'Azrine était déjà inscrit à Poudlard et que s'il acceptait de rejoindre l'école, il irait demain faire ses achats de rentrée avec lui. Les Dursley tentèrent bien de refuser, mais Dumbledore les fit plier. Lorsqu'Azrine se fut remit de ses émotions, le directeur lui adressa un grand sourire et se leva.

- Je vais devoir vous quitter. Azrine je viendrais te chercher demain à 10 heures, annonça Dumbledore. Pétunia, Vernon, je vous remercie de votre hospitalité.

Sans un mot de la part des Dursley, Dumbledore se dirigea vers la porte, Azrine le rattrapa sur le palier de la maison.

- Monsieur, je peux vous poser une question ? demanda Azrine.

- Laquelle ?

- Puis-je changer de maison ?

- Pourquoi cela ? demanda Dumbledore intrigué.

- Euh… je n'aime pas les Dursley, ils me maltraitent et je passe mon temps à nettoyer, faire la cuisine…, Azrine s'interrompit un moment pour rassembler son courage. Monsieur j'ai envie de vivre dans une famille de sorcier si j'en suis un.

- Je comprends… J'y réfléchirais, mais sache une chose : dans notre monde tu es célèbre, tout le monde connaît ton nom. Voudrais-tu passer d'un simple inconnu à une célébrité ?

Dumbledore sembla amusé de voir l'enfant réfléchir sérieusement à sa question. Visiblement, il était plus mature que les enfants de son âge. La réponse ne fut pas longue à venir, mais elle surprit le vieux directeur.

- Je me fiche d'être célèbre, monsieur, je veux juste apprendre et vivre en paix … Ici je ne serais jamais en paix et je ne pourrais jamais me défendre contre Voldemort, répondit Azrine d'un ton assuré.

- Te défendre contre Voldemort ? demanda Dumbledore amusé.

- Il a tué mes parents et vous avez dit qu'il n'avait plus de pouvoir à cause de moi. Il va donc vouloir se venger, non ?

- C'est une possibilité mon garçon, mais pour le moment, chasse Voldemort de ton esprit, concentre-toi sur le présent et ta future année à Poudlard.

Se retournant sur ces mots, le directeur de Poudlard salua Azrine avant de disparaître instantanément, Azrine referma la porte et ressassa les paroles du vieil homme. Célébrité, Voldemort, Sorcellerie, Poudlard, tout ceci occupa l'esprit d'Azrine pendant le repas, qui se déroula exceptionnellement dans le calme total. À la fin, Azrine fut directement envoyé dans son placard par sa Mrs Dursley. Visiblement, l'intervention de Dumbledore avait invité les Dursley à s'éloigner d'Azrine.

Avant de chercher le sommeil, ce dernier se remémora encore une fois les paroles du Directeur : demain il verrait le monde sorcier, demain il serait loin des Dursley, demain …

Azrine se réveilla difficilement, tellement excité par ce qui allait arriver aujourd'hui qu'il avait mis la moitié de la nuit à s'endormir. Fatigué, mais impatient de partir, Azrine regarda l'heure sur la vieille montre de Dudley : 9h03. Il lui restait 57 minutes pour s'habiller et déjeuner. Exceptionnellement, son placard était ouvert, et quand il arriva dans la cuisine, les Dursley l'ignorèrent totalement, il put ainsi pour la première fois de sa vie prendre ce que bon lui semblait et manger à sa faim. Tellement impatient, il sortit de la maison 20 minutes en avance et s'assit dans la pelouse en attendant Dumbledore.

- Bonjour Azrine, dit une voix familière.

Se retournant, il vit Dumbledore qui se tenait derrière lui avec un grand sourire.

- Bonjour, monsieur.

- Tu es en avance, fit remarquer le directeur.

- J'étais impatient de partir, monsieur, même si j'ai peur, avoua Azrine.

- C'est pour cela que je t'accompagne. Dis-moi Azrine, quel jour sommes nous ?

- Euh … le mardi 26 août monsieur, répondit le garçon.

- Merci, prend ma main Azrine, dit Dumbledore en tendant sa main droite.

- Pourquoi monsieur ?

- Un tour de magie ? répondit Dumbledore amusé.

Azrine, intrigué, pris la main du directeur. Instantanément, il vit Privet Drive disparaître, il avait la sensation de tourner. Sa vue se troubla et il sentit un poids dans l'estomac. Quand tout se calma, Azrine eut du mal à récupérer son souffle, mais quand il fut dans capable d'analyser là où il avait atterri avec Dumbledore, il en conclut qu'il était dans une petite ruelle, à l'abri des regards.

- Qu'est-ce que c'était monsieur ? demanda Azrine encore un peu faible.

- Transplanage, c'est un moyen de transport des sorciers, répondit le directeur. Je dois avouer que les enfants de ton âge ont du mal à ne pas vomir dès qu'ils transplanent, mais tu es résistant.

- Ah … et où allons-nous ensuite ?

- Suis-moi, et surtout ne t'éloigne pas.

Dumbledore sorti de la ruelle pour se rendre dans un bar nommé le « Chaudron baveur ». Un nom tout à fait charmant, se dit Azrine qui emboîtait le pas du directeur. À l'intérieur du bar, Azrine remarqua une foule de gens en robe de sorcier ou portant des chapeaux assez fantaisistes. Tout le monde semblait connaître Dumbledore : on lui adressait de toute part de signes de main et des sourires.

- Comme d'habitude Dumbledore ? demanda le tenancier du bar.

- Non merci, Tom, pas aujourd'hui, répondit Dumbledore. J'accompagne le jeune Azrine faire ses achats de rentrée.

- Azrine ? Le survivant ? s'exclama Tom en apercevant Azrine.

Soudain, le bar devient silencieux, tout le monde regardait Azrine.

- Heureuse de vous rencontrer enfin Mr Mogbleer dit une sorcière qui venait à sa rencontre.

Azrine resta abasourdi par une telle réaction collective à son encontre, Dumbledore arriva à arracher Azrine de sa vingtième poignée de main quand un homme à l'air très discret approcha Dumbledore avec un regard fuyant envers Azrine.

- Bonjour, professeur Quirrell, dit Dumbledore, Azrine, voici un de tes futurs professeurs, il est chargé du cours de défense contre les forces du mal.

- Oh, bonjour, professeur dit Azrine en tendant sa main.

- Je … Je suis heureux de vous rencontrer enfin, Azrine, dit Quirrell en évitant la main d'Azrine. J … Je … ma matière ne sera que des plus faciles pour vous, je pense.

- Je ne sais pas, professeur, je ne connais rien de votre monde, répondit Azrine.

- Vo … Vous allez vite le connaître.

- Professeur, je vous laisse. Azrine a besoin de faire ses achats pour la rentrée, dit Dumbledore. On se revoit à Poudlard.

Azrine suivit Dumbledore qui l'emmena dans la cour extérieure du bar, mais il n'y avait qu'un mur en brique.

- Professeur, pourquoi suis-je célèbre ? demanda Azrine. Tous ces gens semblaient me connaître.

- Ta victoire sur Voldemort a mis fin à son règne de terreur, tu es l'enfant qui a vaincu le Seigneur des Ténèbres, répondit Dumbledore. Maintenant, regarde et mémorise, on va accéder au Chemin de traverse, la plus grande rue commerçante de Londres pour les sorciers.

Dumbledore tapota avec sa baguette 3 briques bien précises qui commencèrent à se mouvoir pour faire apparaître un passage vers une rue cachée. Azrine s'engagea par le passage avec Dumbledore, il était surpris qu'une telle rue puisse exister dans Londres. Azrine était de plus en plus excité en progressant dans la rue, certains magasins l'intriguaient comme le vendeur de baguettes magiques, la boutique de balais, et tant d'autres. Trop de magasins piquaient sa curiosité.

- Mais, professeur, je n'ai pas d'argent, dit Azrine, les Dursley n'accepterons jamais de me payer mes fournitures.

- Je sais, mais tu as de l'argent à Gringotts, la banque des sorciers, dit Dumbledore. Tes parents t'ont laissé de quoi subvenir à tes besoins.

Rassuré par cette nouvelle, Azrine continua à observer le Chemin de traverse, mais cette fois, son attention ne se portait pas sur les magasins, mais sur les personnes parcourant la rue. Son regard fut attiré sur un groupe de personnes qui semblait avoir une altercation. Dumbledore ralentit le pas à l'approche de ce groupe.

- De quel droit vous autorisez-vous à venir ici ? dit un grand homme blond au visage strict accompagné de sa femme et de son fils, tout aussi blond que lui. Votre présence ici est le signe que le monde des sorciers est en déclin, surenchérit l'homme. Vous devriez partir avant que votre séjour ici ne finisse mal.

- Vous nous menacez ? répondit son opposant. J'ai tout autant le droit que vous d'être ici, ma fille a reçu sa lettre pour Poudlard.

Visiblement, l'autre homme était surpris du discours du blond. Sa femme tenait sa fille par la main, celle-ci avait pleuré à en juger par ses yeux. Avant même qu'un des deux hommes ne puisse reprendre la discussion, Dumbledore se fit remarquer. Les deux partis le regardèrent s'approcher et le blond jura silencieusement.

- Bonjour, dit calmement Dumbledore. Mr Malefoy, puis-je vous demander de présenter vos excuses à la famille Granger ? Je ne voudrais pas que de tels propos soient reportés au ministère et qu'une enquête soit menée sur votre famille. Le racisme des familles moldues était très répandu chez les partisans de Voldemort, précisa Dumbledore avec un sourire malicieux.

Mr Malefoy perdit son visage strict sous le discours de Dumbledore, il semblerait que le vieil homme avait une certaine influence sur certaines personnes.

- Excusez-nous, mais sachez que je n'ai pas dit mon dernier mot, dit Malefoy avant de partir avec sa famille.

Une fois la famille Malefoy fut parti, les Granger purent souffler.

- Merci beaucoup monsieur, dit Mr Granger.

- De rien, dit Dumbledore, certaines familles ont encore du mal à accepter le changement. Je vois que vous avez réussis à trouver le chemin de traverse.

- Oui, merci de vos explications, dit Mr Granger. Nous avons été assez surpris quand Hermione a reçu sa lettre, nous étions un peu perdus. Merci encore de votre aide pour préparer la rentrée d'Hermione.

- C'est normal, dit Dumbledore.

- Je doute que vous soyez ici pour surveiller ce genre d'altercation, dit Mr Granger.

- En effet, j'aide le jeune Azrine à faire sa rentrée, dit Dumbledore.

- Azrine ? Le survivant ? Je suis enchanté de votre rencontrer. Notre fille s'est renseignée un maximum sur le monde sorcier, et évidement, vous avez été étudié, dit Mr Granger amusé.

- Enchanté aussi, répondit Azrine surpris.

- Êtes-vous déjà allez à Gringotts ? demanda Dumbledore

- Non, on s'y rendait quand Mr Malefoy nous as fait part de sa vision du monde, répondit Mr Granger.

- Allons-y ensemble, proposa Dumbledore.

- Volontiers.

Azrine se mit en arrière du groupe, Dumbledore parla beaucoup avec Mr et Mrs Granger de choses administratives dont Azrine se fichait pas mal, il remarqua qu'Hermione, une jeune fille aux longs cheveux bruns, fuyait son regard. Finalement, au bout de quelques minutes, elle s'approcha de lui pour lancer la conversation.

- Tu es donc Azrine ? dit Hermione.

- Oui, pourquoi ? répondit Azrine méfiant.

- J'ai lu un tas de livre sur toi, dit Hermione d'un ton joyeux. La biographie de Biblon Tarys est sûrement la plus complète, il met tellement en avant tes parents qui…

Le changement d'attitude d'Hermione surprit Azrine, elle commença à parler des différents auteurs de livres sur lui, puis elle parla des différents magasins ou édifices présents sur le chemin de traverse, et finalement elle raconta tout ce qu'elle avait pu lire sur Poudlard, un sujet qui intéressait déjà plus Azrine.

- Dis-moi tu sais dans quelle maison tu iras ? demanda Hermione

- Je ne connais même pas les maisons, répondis Azrine, un peu gêné d'être aussi ignorant.

- I maisons et à ce qu'il paraît on y est réparti selon nos aptitudes. Il y a Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. J'espère être à Gryffondor, il parait que c'est la meilleure maison, et toi ?

- Je ne sais pas, on verra bien, dit Azrine.

Azrine se demanda quelles étaient ses capacités et dans quelle maison il irait. Hermione finit par se taire et observer le bâtiment devant lequel ils étaient arrivés : Gringotts, la banque des sorciers. Dumbledore entra en premier suivi des Granger, Hermione et Azrine fermant la marche. Après la grande grille en bronze qui nuançait avec la blancheur du bâtiment, une autre porte en argent cette fois-ci leur fit face. Une étrange créature au teint sombre portant une barbe et aux longs doigts s'attarda à ouvrir la porte en argent où un texte y était inscrit ces mots :

Entre ici étranger si tel est ton désir

Mais à l'appât du gain, renonce à obéir

Car celui qui veut prendre et ne veut pas garder,

De sa cupidité, le prix devra payer.

Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,

D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,

Voleur, tu trouveras, en guise de richesse,

Le juste châtiment de ta folle hardiesse.

- Il n'y a pas endroit plus sûr qu'ici, dit Dumbledore, hormis Poudlard évidement. Gringotts est tenu par des gobelins, ce sont des créatures très intelligentes, mais il vaut mieux éviter de négocier quoi ce que soit avec eux.

Dumbledore et les Granger se séparèrent pour aller chacun à un comptoir, planifiant de se retrouver après.

- Bonjour, Mr Mogbleer voudrait accéder à son coffre, dit Dumbledore en tendant une clef dorée.

- Très bien, dit le gobelin, Gripsec va vous accompagne.

- Et j'aimerais récupérer ce que j'ai déposé dans le coffre 713, ajouta Dumbledore.

- Je comprends, dit le gobelin gravement.

Le gobelin du nom de Gripsec apparut pour guider Dumbledore et Azrine dans Gringotts, pendant que la réaction du gobelin à la volonté de Dumbledore de récupérer le contenu du coffre 713 intriguait Azrine

- Monsieur, qu'est-ce qu'il y a dans le coffre 713 ? demanda Azrine.

- Un objet personnel que je dois récupérer, répondit Dumbledore avec un sourire.

Gripsec conduit Dumbledore et Azrine dans une salle où un wagonnet les attendait. Le wagonnet les conduisit au travers d'un réseau souterrain de tunnels, et à certains endroits, le wagonnet passa au-dessus de puits sans fond. Finalement le wagonnet s'arrêta devant le coffre numéro 515. Gripsec descendit du wagon suivit de ses 2 clients, une lueur magique éclaira la porte du coffre.

- Clef s'il vous plaît, demanda Gripsec.

Dumbledore la lui donna, le gobelin mit la clef dans une serrure pratiquement invisible pour qui ne sait pas quoi chercher. La porte s'ouvrit et révéla une montagne de pièce d'or, d'argent et de bronze. Dumbledore invita Azrine à remplir une bourse en cuir,

- Les pièces en bronze sont des Noises, il y a 19 Noises dans une Mornille ce sont les pièces en Argent. Et il y a 17 Mornilles dans un Gallion, les pièces d'or.

- D'accord dit Azrine en finissant de remplir la bourse de cuir.

Gripsec referma le coffre une fois qu'Azrine eut fini, et il rendit la clef à Dumbledore qui la donna à Azrine. Tous remontèrent dans le wagonnet qui se dirigea dans les profondeurs de Gringotts pour s'arrêter quelques minutes plus tard devant le coffre 713. Cette fois-ci, aucune clef ne fut demandée, le gobelin posa seulement sa main sur la porte qui s'ouvrit.

- Ce coffre ne peut être ouvert que par un gobelin, expliqua Gripsec, en remarquant le visage interrogatif d'Azrine, toute personne tentant d'y pénétrer y est absorbée et emprisonné.

- Et vous vérifiez souvent si quelqu'un a tenté d'y pénétrer ? demanda Azrine.

- Oui, une fois tous les 100 ans, répondit Gripsec avec un sourire sadique.

Dumbledore entra dans le coffre qui ne contenait qu'une simple boule de papier qu'il mit rapidement dans une des poches de sa robe de sorcier.

- Il semble qu'on en a fini ici, Azrine, Gripsec s'il vous plaît, demanda Dumbledore.

- Bien entendu, répondit le gobelin.

Le wagonnet remonta rapidement à la surface, où les Granger les attendaient, à l'extérieur de Gringotts. Hermione fut contente de retrouver Azrine, elle tenait une liste des fournitures nécessaires à l'entrée à Poudlard. Inquiet de ne pas l'avoir, il voulut demander à Dumbledore s'il ne l'avait pas oublié mais Dumbledore lui tendait déjà une liste similaire à celle d'Hermione qu'il commença à la parcourir :

Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :

1 Uniforme

3 robes de travail (noires) modèle normale

1 chapeau pointu (noir)

1 paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)

1 cape d'hiver (noire avec attache d'argent)

Liste des livres et manuels que chaque élève devra se procurer :

Livre des sorts et enchantement (niveau 1), de Miranda Fauconnette.

Histoire de la magie, de Bathilda Tourdesac.

Magie théorique, d'Aldalbert Lasornette.

Manuel de métamorphose à l'usage des débutants, d'Emeric G. Changé.

Mille herbes et champignons magique, de Phyllida Augirolle.

Potions magiques, d'Arsenius Beaulitron.

Vie et habitat des animaux fantastiques, de Norbert Dragonneau.

Forces obscures : comment s'en protéger, de Quentin Jentremble.

Fournitures :

1 baguette magique

1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)

1 boîte de fiole en verre ou cristal

1 télescope

1 balance en cuivre

Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.

IL EST RAPPELÉ AUX PARENTS QUE LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISES A POSSÉDER LEURS PROPRES BALAIS.

Ça faisait beaucoup de chose, il devrait se trouver une valise pensait Azrine. Mr Granger repartit avec Dumbledore dans une discussion sans grand intérêt pour Azrine, pendant que Mrs Granger discutait avec Hermione des fournitures. Hermione proposa à Azrine d'effectuer leurs achats ensemble et ce dernier accepta. Hermione pourrait sûrement le renseigner plus en détails sur le monde magique. Accompagné d'Hermione et de Mrs Granger, Azrine entra chez « Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers ». Mme Guipure était une petite sorcière souriante vêtue de mauve. Elle accueillit le groupe avec un large sourire.

- C'est pour Poudlard ? demanda Mme Guipure, vous êtes au bon endroit. Venez avec moi.

Les deux futures premières années suivirent Mme Guipure qui les installa sur des tabourets, où elle commença par prendre leurs mensurations, avant de repartir dans l'arrière-boutique de son magasin avec les données nécessaires pour la conception des uniformes.

- Dis-moi, pourquoi Dumbledore t'accompagne ? demanda Hermione. Il est très demandé et à ce que j'ai lu, il fait rarement ce genre de chose pour un futur élève.

- C'est lui qui est venu me dire que j'étais un sorcier, répondit Azrine, les gens chez que je loge ne m'ont jamais dit quoi ce que soit sur mon passé. Ils ne voudraient certainement pas que je rentre à Poudlard.

- Ce sont des moldus ?

- Des moldus ?

- Des gens sans pouvoir magiques, expliqua Hermione, mes parents ont été surpris quand j'ai reçus ma lettre.

- J'imagine bien, répondit Azrine.

Mme Guipure revint avec beaucoup de robes, chapeau et autre pièces composant l'uniforme de Poudlard. Elle commença les essayages d'Hermione, puis ceux d'Azrine, et en une demi-heure, ils avaient l'uniforme demandé par Poudlard.

Ils enchaînèrent par le marchand de malles pour pouvoir transporter leurs achats. Le libraire de « Fleury et Bott » avait déjà préparé les livres pour les premières années et Mrs Granger insista pour qu'Hermione ne puisse acheter que 3 livres supplémentaires. Les achats du chaudron et du matériel de potion furent rapides même si Azrine s'était retenu de dépenser plus que nécessaire avec des accessoires hors de prix.

Puis vint le moment d'acheter la baguette magique. La boutique qui en vendait semblait vieille à en juger par sa façade délabrée, et son nom confirmait sa longue existence : « Ollivander – Fabricant de baguette magique depuis 382 avant J-C ». Mrs Granger entra la première suivie d'Hermione et d'Azrine ; Dumbledore et Mr Granger suivirent tout en continuant leurs longues discussions. Il n'y avait qu'un comptoir et un tabouret pour les clients et à l'arrière du comptoir on pouvait y voir d'immenses étagères remplies d'innombrables petites boites. Les deux jeunes sorciers échangèrent un regard étonné par cet étrange magasin. Avant même qu'ils ne puissent se demander s'ils étaient bien au bon endroit, un vieil homme aux yeux pâles arriva derrière le comptoir.

- Bonjour dit-il d'une voix douce. C'est pour votre baguette ? Vous êtes au bon endroit.

Ollivander regarda ses clients, il salua Dumbledore et les parents d'Hermione pour enfin écarquiller les yeux en reconnaissant Azrine.

- Azrine Mogbleer, dit Ollivander, quelle joie de vous rencontrer enfin. Je savais qu'un jour nos chemins allaient se croiser. Je me souviens des baguettes que j'ai vendues à vos parents, elles étaient puissantes, mais avec un sale caractère, croyez-moi. Mais bon, vous savez, c'est la baguette qui choisit son sorcier, pas l'inverse.

Ollivander fit une pause avant de reprendre d'un ton grave.

- Je suis désolé, dit-il, c'est moi qui ai vendu la baguette de Vous-savez-qui, elle était très puissante, trop puissante entre les mains du Seigneur noir. Si j'avais su ce qu'il ferait avec …

Un silence plana dans le magasin, mais Ollivander reprit rapidement ses esprits et en revint à ses deux acheteurs.

- Nous allons commencer par vous, en s'adressant à Hermione, venez par ici.

Hermione s'approcha du comptoir, peu rassurée, pendant qu'Ollivander alla chercher une dizaine de boîte. Dès qu'il fut revenu il tendit une première baguette à Hermione, qui la prit dans sa main et attendit les instructions.

- Faites un petit mouvement sec du poignet s'il vous plaît, dit Ollivander.

Hermione s'exécuta et Ollivander lui pris instantanément la baguette des mains en grommelant que ce n'était pas la bonne, il fallut 4 essais pour qu'Ollivander soit satisfait

- Parfait, 25 cm, bois de vigne avec un nerf de cœur de dragon, idéale dans tous les domaines magiques, dit Ollivander. À vous, Mr Mogbleer.

Pour Azrine, la sélection fut beaucoup plus dur, trop de baguettes passèrent pour qu'Azrine puisse les compter, peut-être qu'aucune baguette ne lui irait se dit-il, mais Ollivander persista, et au bout de 10 minutes de réflexion, le vendeur réapparut perplexe tenant une boîte poussiéreuse, dont il tendit le contenu à Azrine. Lorsque ce dernier la prit, une sensation de chaleur se répandit dans son corps, Ollivander parut satisfait et inquiet à la fois.

- Étrange, très étrange, dit Ollivander.

- Comment ça monsieur ? demanda Azrine.

- Votre baguette contient une plume de phénix, mais le phénix en question a donné une seule autre plume pour une seule autre baguette et c'est étrange que cette baguette vous ait choisi, Mr Mogbleer, car quand on sait que sa sœur appartenait à Vous-savez-qui, on ne peut qu'affirmer que vous êtes destiné à faire de grandes choses. Car Vous-Savez-Qui a fait de grandes choses, effrayantes certes, mais d'une envergure inimaginable.

Azrine eut du mal à assimiler ce qu'il venait d'apprendre, sa baguette était la jumelle de celle de Voldemort qui avait tué ses parents. Dumbledore semblait, lui aussi, réfléchir à ce qu'il venait de se passer. Hermione et Azrine payèrent les 7 gallions que coûtaient leurs baguettes, Hermione ayant finit ses achats reparti avec ses parents et donna rendez-vous à Azrine au départ pour Poudlard. Mr Granger remercia Dumbledore une fois de plus pour son intervention auprès des Malefoy et des conseils prodigués.

Dumbledore proposa à Azrine d'aller s'acheter un animal avant de le ramener chez les Dursley. Azrine ne voulait pas d'un crapaud, ni d'un chat. Il opta pour une chouette noire qui eut le réflexe de s'approcher d'Azrine quand celui-ci entra dans le magasin. Azrine interpréta ça comme une geste d'amitié, car la chouette ne décolla pas de l'épaule d'Azrine même quand le vendeur lui ordonna de retourner sur son perchoir. Dumbledore paru amuser du comportement de la chouette, le vendeur lâcha l'affaire et fut soulagé qu'Azrine lui annonça vouloir acheter l'étrange chouette et il ressortit du magasin avec la cage où s'était rapidement endormie son rapace.

Le soleil commençait déjà à se coucher quand Dumbledore mit sa main sur l'épaule d'Azrine et transplana dans un coin de rue à l'abri des regards, non loin de la maison des Dursley. Le directeur raccompagna Azrine devant la porte des Dursley avant de donner à Azrine un ticket de train.

- C'est ton billet pour le train de Poudlard, expliqua Dumbledore, il faut le prendre à la gare de King's Cross le 1er septembre, tout est sur le billet. Je pense que les Dursley te laisseront tranquille jusqu'à la rentrée, mon intervention a dû les dissuader de t'empêcher de vivre dans ton monde.

- Merci professeur, répondit Azrine, je ne saurais jamais comment vous remercier de ce que vous faites pour moi, selon Hermione, vous êtes très sollicité et ça ne vous ressemble pas de prendre une journée à faire des emplettes sur le chemin de traverse.

- C'est vrai, avoua Dumbledore amusé, mais même un homme comme moi a besoin de changer d'air.

Sur ces mots, Dumbledore repartit, et Azrine rentra chez les Dursley qui firent comme si Azrine n'était jamais parti. Il déposa ses affaires dans son placard à balais et alla manger à sa guise, l'intervention de Dumbledore dans la vie des Dursley les avaient réellement effrayés car Azrine ne reçut aucune remarque des Dursley. Cinq jours, Cinq petits jours et Azrine ferait sa rentrée à Poudlard. Il eut du mal à s'endormir tellement il était impatient et stressé d'entrer dans une école de magie. Surtout dans un monde où il était connu de tous, alors qu'il en ignorait l'existence jusqu'à hier.