Une nouvelle fanfic. Je tiens à préciser que Ron n'est pas vraiment gentil…donc pour ceux qui l'adore désolé.
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Dans le vaste appartement de San Fransisco personne n'aurait pu imaginé que des révélations pouvaient être aussi folles. Folle…elle l'était, c'était le cas de le dire. Une vie de fou ! Les hommes sont vraiment bizarres des fois… Ouais, c'est vrai… Mais les femmes aussi… BAH ! C'était trop compliqué ! Elle ne l'avait pas aimé mais lui si…enfin non…enfin…… OH ET PUIS C'ETAIT EXTREMENT COMPLIQUE !
Mais bon, revenons-en à nos moutons. Dans ce bel appartement quelques personnes commencés à écouter avec attention la jeune fille…que dis-je ! La jeune femme ! Elle leurs raconté toutes ses péripéties. Elle avait eu un immense courage. Et personne ne le savait, du moins, pas encore. Elle devait leurs raconter. Ils devaient savoir. Ils avaient le droit. Après tout, elle avait traversé tellement d'épreuves depuis la fin de Poudlard. On l'avait aidé. Elle en était fière. Elle avait eu la chance d'avoir quelqu'un sur qui compter. Elle avait pris sa revanche sur la vie qui lui avait faite faux bons. Maintenant, elle était heureuse. Elle avait une belle vie, et des amis qui pouvaient l'aider à tout moment du jour comme de la nuit. Mais la nuit, elle pensé à autre chose…
Dans ce grand appartement les habitants avait reçu la visite inattendue des personnes qui avaient peuplés leur passé. Pour des explications soit disant. Ils voulaient des explications ? Eh bien ils allaient en avoir ! Elle allait leur raconter. Et ils verraient si elle était si heureuse que ça avant.
La cadette des Weasley se leva du fauteuil pour faire face à sa condisciple. Elle la regarda quelques secondes avant de lui dire :
-Pourquoi ?
-…
-Pourquoi Hermione ? Pourquoi être partie ?
-Je n'est pas d'explications à te donner, tu ne pourrais pas comprendre. Quelqu'un d'autre peut-être pourrait…
Mais elle n'eu pas le temps de finir que la rouquine la coupa d'une traite :
-Quoi quelqu'un ? Tu es partie du jour au lendemain sans rien nous dire et sans un mot, sans une explication ! Maintenant JE VEUX SAVOIR ! Et je n'suis pas la seule !
-Tu veux savoir ? Mais savoir quoi ?
-Tout, depuis le début et sans bobards ou autre chose du genre qui ne se sont pas passé ou que tu évite de dire. Tu dois tout nous dire.
-Très bien, alors voilà…
Ginny était là, elle attendait la suite du discourt de la femme qui avait longtemps était sa meilleure amie, et pendant un moment…sa belle sœur. Mais pour des raisons inconnues elle était partie du jour au lendemain la laissant, elle et son frère ainsi que toute sa famille. Et leur meilleur ami, le célèbre et sublime Harry Potter qui lui aussi était parti quelques jours après son départ pour les Etats-Unis mais dont la destination était inconnue de tous. Il n'était jamais revenu. Et quand ils avaient demandé où est-ce qu'il était, on leur avait répondu « Il est en mission pour le ministère, c'est top secret, ne me demandez rien d'autre, je n'en dirais pas plus ! ». Et c'était à chaque fois le même manège. Le doyen des Weasley avait lui aussi essayé d'en savoir plus mais s'en succès. Il était parti depuis trois ans et ils n'avaient jamais reçu de nouvelles. Le seigneur des ténèbres n'étant plus là, quelle mission pouvait-on bien lui donner ? Trop de questions se posaient dans sa tête. Il fallait qu'on l'éclaire. Hermione était la meilleure personne pour cela. Ses questions la hantées depuis trois ans déjà et le mal n'était toujours pas passé. Elle et ses parents ainsi que Dumbledore, MacGonagal, Tonks, Lupin, Fol-œil et beaucoup d'autre personne avait participés à la recherche de l'ancienne Griffondor. Elle avait été quasiment introuvable et puis un beau jour, on avait eu une trace d'elle, venant des Etats-Unis. Elle avait sûrement baissée sa garde et la rouquine savaient qu'elle se blâmait silencieusement en ce moment. C'était tout à fait elle. Des qu'elle ne réussissait pas quelque chose elle se maudissait, la plupart du temps, intérieurement car elle ne laissait pas souvent voir sa faiblesse.
-Alors ? Pourquoi es-tu partie ?
-Car je n'avais plus les moyens de rester.
-Quels moyens ? De quoi tu parle ? Je ne comprend pas ! Soit clair bon sang de bois (NA : hommage à mon prof d'hist/géo qui nous dit souvent ça et qui nous fait délirer ! Mr je vous aime ! lol !)
Autour d'elles les autres personnes regardaient la scène sans dire un mot. Elles les observaient seulement. Elles essayaient de comprendre comme Ginny mais avez autant de mal qu'elle.
Hermione voyant tout le monde la regarder comme une extraterrestre reprit son récit.
-Ca va être très long Ginny, très très long, je te demanderais d'être patiente et de ne pas me couper, même si tu entends des choses qui ne te plaisent pas.
-D'accord.
Flash Back :
La remise des diplômes était terminé. Harry, Hermione et Ron avaient bien entendu réussi leurs examens.
-Alors, vous venez faire la fête ? Avait demandé Ron
-Bien entendu ! Répliquèrent les deux autres
Une longue fête s'en suivi dans la maison des Weasley. Beaucoup d'amis des 3 jeunes gens étaient présents eux aussi. Les parents leur avaient laissé la maison et étaient parti chez la tante de Ron.
Vers 3h du matin, Harry partit d'urgence.
-Je dois y aller Mione. Tu n'as qu'à aller chez Ron. Je reviens bientôt.
-D'accord.
Une véritable complicité s'était installée entre eux et Ron l'avait remarqué et ne c'était pas empêché de montrer sa jalousie.
En arrivant à l'appartement de Ron, Hermione se sentit mal à l'aise. Ron était trop gentil. Il allait quand même pas lui déclarer sa flamme maintenant ! Il lui servit à boire, beaucoup trop. Elle sentait sa tête tourner. Qu'avait-elle. Ron le remarqua et se pencha pour l'embrasser. Prisonnière de son malheur elle ne pu le repousser…
-Ron arrête s'il te plaît…arrête…
-Attends…juste un petit peu, toi aussi tu m'aimes pas vrai ?
-Non…non.
Le courage de gryfondor revenant en elle, elle se redressa et le gifla, puis saisissant la bouteille qui trônait sur la table, elle lui cassa sur le crâne.
Hermione s'empressa de transplaner chez ses parents avec le peu de force qui lui restait. Elle s'effondra sur le canapé à bout de souffle.
Le lendemain :
Le lendemain Hermione se réveilla assez tard. Sa mère lui dit bonjour. Aucun de ses parents ne s'était inquiété, pensant que c'était la fête de la veille qui l'avait laissée un peu fatigué. Mais ce n'était pas ça. Elle était sûr que c'était Ron qui lui avait mis quelque chose dans son verre. C'était certain. Il fallait qu'elle aille voir Harry.
Quelques heures plus tard :
-Harry !
Hermione venait d'arriver chez Harry. Celui-ci s'était acheté un bel appartement.
-Oh, Hermione…Ron m'a dit pour vous deux…
-Il t'a dit ?
Elle était stupéfaite. Comment avait-il pu faire ? Elle aurait eu tellement honte, elle.
-Bah, oui. C'est mon meilleur ami après tout. Et puis j'ai bien le droit d'être au courant que mes deux meilleurs amis sortent ensembles non ?
Alors c'était ça ? Il lui avait dit ça ? C'était horrible ! Elle ne pu prononcer un mot et même si elle aurait pu, c'était trop tard…Ron arrivait et affichait un grand sourire.
-Salut mon cœur ! Annonça-t-il à son adresse, puis il ajouta, Harry !
-Salut Ron, répondit Harry sans même un sourire. Hermione, elle, ne lui adressa même pas un regard.
-Mes parents nous invitent à manger, Mione, tu peux venir aussi Harry…
-Non, merci.
-Ok bah nous on y va, bye Harry !
Ron m'a entraînée rapidement à l'extérieur et m'a dit une chose que jamais je n'oublierais :
-Dis quelques choses et je ferais tout pour t'empêcher de faire tous tes rêves dans le monde des sorciers, en étant fille de moldus, tu auras encore plus de mal de t'intégrer. Ca ne sera pas difficile pour moi.
Il avait un sourire méchant, je devinais qu'il le ferait. Je n'avais pas le choix. Je devais faire ce qu'il voulait. J'avais des rêves dans ce monde. Certes, j'avais des rêves, mais devais-je me montrer aussi faible pour autant ? Non ? sûrement pas. Je ne devais pas donner à Ron ce qu'il désirait, je me battrait. J'allais me battre, mais ses dernières paroles étaient trop effrayantes… :
-Oh, et puis, si je n'ai pas réussi à te convaincre, peut-être que tes parents pourraient le faire si tu voies ce que je veux dire…
-Tu n'oserais quand même pas leur faire du mal ?
-Moi ? Jamais, tu me connais.
Il affichait un sourire ironique qui me faisait vraiment peur. Mais où était passé le Ron que je connaissais ?
