Mes chers compatriotes,

Je suis très émue, car dans quelques instants, la nouvelle princesse Kate (pardon, Catherine) va embrasser son nouvel époux Wiilliam de Galles, ah, ah, ça y est, le bisou est trop meeeuuugnon ! Enfin bref, cette romance de princes m'a inspiré une nouvelle histoire d'amour, entre deux enfants ennemis qui ne l'ont jamais été.

Il y aura 7 chapitres, peut-être un épilogue, qui montreront l'évolution de la relation de Scorpius et de Rose... Mais que vois-je ! Un deuxième bisou ! Les gens,je vais m'évanouir. Ils sont trop chous tous les deux, non ?

Bon, je vous laisse apprécier !

Bisous et pensez à laisser une review pour avoir une suite encore plus belle !


POV Rose W.

La première fois que je l'ai vu, c'était à la gare. Il était entouré de son père, de sa mère et d'un autre couple avec une petite fille.

C'est alors que mon père m'a conseillé de toujours être meilleure que lui. Ma mère l'a repris, en me conseillant tout bas de ne pas l'écouter et de faire comme si de rien n'était.

J'ai encore une fois tourné la tête vers cet étrange couple, les deux époux étant d'une beauté impressionnante. Le petit être, au milieu, n'était en vérité pas si petit que cela. Il me dépassait d'une bonne tête, et était lui aussi très beau. Seulement, au milieu de ses parents, sa modeste beauté disparaissait presque.

J'écoutais d'une oreille distraite oncle Harry discuter avec Papa de leurs années à l'école. La « fouine » comme ils l'appelaient regarda vers nous, et mon regard croisa le sien. Il le détourna en vitesse pour glisser quelque chose à l'oreille de la femme du couple qui les accompagnait, qui éclata de rire en me faisant un petit signe de la main.

« Qu'est-ce qu'elle te veut, la Parkinson ? Maugréa Papa.

La Parkinson était elle aussi une jolie femme. Elle avait de longs cheveux bruns retenus en un chignon décontracté, elle avait un visage rond malgré un petit nez retroussé. Contrairement au couple blond, elle et son mari étaient bruns, et ils souriaient. Ils avaient un petit garçon aussi brun que sa mère, avec une peau mate à l'image de son père. Il discutait avec le blond.

Lorsque « la Parkinson » vit que je les fixais encore, elle attira son mari à elle et s'approcha de nous. Du coin de l'œil, je vis papa reculer, et Maman sourire.

- Ronald Weasley, Hermione Granger ?

Et elle disait ceci avec un léger accent français.

- Pansy Parkinson, sourit ma mère.

- Tu te souviens de… je peux te tutoyer ?

Ma mère éclata de rire. Je tournais à nouveau la tête vers la famille restée en retrait avec le fils du couple devant nous.

- On ne se tutoyait pas, à Poudlard ?

Pansy Parkinson grimaça.

- Nous n'étions pas vraiment amies…

- Certes, mais maintenant, tout cela est derrière nous !

- Évidemment ! Donc tu te souviens de mon mari, Blaise ?…

Mon père se retourna.

- Zabini ? S'exclama-t-il.

- Weasley ? S'exclama ironiquement Zabini sur le même ton.

- Wouah, tu as… débronzé.

Parkinson éclata de rire. C'est alors que je vis leur fils tirer pas la main l'autre blond dans notre direction. Je les regardais, et en effet le blond n'avait pas l'air de vouloir s'approcher car sa mère lui lançait un regard presque meurtrier. Le brun ne l'avait pas remarqué.

- Il y a Drago là-bas, vous vous souvenez de lui ? Demanda Pansy Parkinson avec bonne humeur.

- Si on se souvient de lui ? Grogna mon père.

Le couple rit.

- C'est… Greengrass, là, non ?

- Astoria, oui, ils se sont mariés selon les désirs de leurs parents…

Pansy soupira.

- C'est leur petit Scorpius, là.

- Oui, Malefoy nous l'a présenté, fit maman.

Parkinson parut étonnée.

- Oh, on se fréquente au Ministère… Tu sais, on est dans le même secteur, expliqua-t-elle.

Du coin de l'œil, je vis que la situation du côté des deux garçons avait changé. Maintenant, le père, Drago, se disputait avec sa femme, qui retenait son fils. Le jeune brun les fixait d'un air dépité. Finalement, Drago Malefoy prit la main de son fils et celle du brun et les tira vers nous. La femme, Astoria Greengrass, cria son mécontentement à l'adresse de son mari et partit haineusement en direction d'un groupe de femme qui riait fortement. Les trois hommes s'approchaient de nous.

- Eh bien, Drago va vous présenter son fils… Viens là Théo, fit Pansy Parkinson à l'adresse de son propre fils.

Mon père sursauta.

- Théo ?

- On l'a appelé comme ça… en souvenir de Théodore Nott.

Ah oui Maman m'avait raconté. Il avait eu moins de chance pendant la Guerre. Lui aussi, comme pour Malefoy, ses parents l'avaient presque entraîné de force dans la guerre, du côté des Mangemorts alors que lui aspirait à rester neutre. Il avait été tué d'un sort par un Mangemort qui avait remarqué qu'il voulait s'échapper.

- C'était un bon ami, fit Blaise Zabini.

Pendant ce temps, Malefoy était arrivé, avec son fils à la main.

- Potter, Weasley, Weasley, Granger, dit-il d'un ton neutre en saluant respectivement Harry, Ginny, Papa et Maman.

Tante Ginny sourit.

- C'est Potter maintenant.

- Et moi Weasley, ajouta Maman.

Malefoy sourit tristement.

- Voilà mon fils, Scorpius… Il rentre cette année à Poudlard.

- Et voici James, mon premier fils, en troisième année, Albus, qui rentre aussi cette année… Albus ! Répéta Oncle Harry car mon cousin discutait gaiement avec Théo Zabini. Et voici Lily, qui rentre dans deux ans.

- Les noms sont… fait exprès ? Demanda Blaise Zabini.

- Oui, répondit gravement Maman. Et ici il y a Hugo, le plus petit, et Rose, qui rentre cette année ! en me désignant.

A cet instant, la sonnette du train fit un grand bruit.

- Allez vite, montez vite les enfants, fit Maman avec un petit je-ne-sais-quoi qui faisait penser à Mamie Molly.

Nous montâmes tous les cinq, bien que James partit vite de son côté en nous souhaitant un bon voyage et en rassurant son petit frère (chose bien étrange de sa part) en lui disant que s'il avait un problème il pourrait venir le voir. Bien vite, un silence gêné s'installa, auquel Albus mit un terme timidement.

- Bon… Si on cherchait un compartiment ?…

J'acquiesçai et partit devant. Après cinq minutes de recherche, nous trouvâmes un compartiment occupé par seulement une élève.

- Lila ! M'exclamai-je.

Elle était la fille d'Anthony Goldstein, un collègue de Papa, et d'une jolie moldue très gentille. Elle aussi était en première année, et nous nous engouffrâmes dans le compartiment. Je pris rapidement de ses nouvelles, et un nouveau silence gêné s'installa.

- Je ne crois pas… Je ne suis pas sûr que… Enfin on ne devrait pas partager le même compartiment, fit Scorpius, gêné.

- Tu comptais vraiment obéir à ta mère ? Toi ? Fit Théo en riant.

L'ambiance se détendit brusquement à l'instant où Scorpius prit ses aises. Nous montâmes les valises -difficilement - dans le filet, et une discussion s'engagea doucement sur les maisons dans lesquelles nous nous trouverions certainement.

- Sûrement Serdaigle, affirma Lila. Mon père y était.

- Et ta mère ? demanda Théo.

Lila se rembrunit.

- C'est une moldue, fis-je sur un ton de défi.

Théo lâcha un « Ah » compréhensif, et Scorpius tourna la tête vers moi. Je levai les yeux, et nous nous fixâmes un moment, avant que la tension devienne trop insoutenable pour Albus qui affirma que lui s'en moquait.

Je détournais les yeux, mais son regard m'avait glacé. Il avait de très beaux yeux, d'un gris tirant sur le bleu, et son regard indéchiffrable avait quelque chose de sombre et humble à la fois.

- J'imagine que je serais à Gryffondor, soupirai-je.

Lila me sourit.

- Ca ira bien avec tes cheveux, dit-elle doucement, et j'éclatai de rire.

Brusquement, une certaine gêne s'empara de moi, car je sentais le regard de Scorpius alors que la discussion s'animait près de nous. J'essayai de me concentrer sur la discussion près de moi, mais je sentais son regard sur moi. Alors je me détournais brusquement.

- Et toi ? Fis-je d'une voix trop rauque pour être normale.

Il me fixa encore quelques instants qui me parurent des heures.

- Serpentard, comme mon père, mon grand-père…

Son affirmation était sans appel. Dans le compartiment, tout le monde fut persuadé qu'il irait à Serpentard.

- Théo ? Murmurai-je.

- Astoria m'a payé pour que je sois dans la même maison que son fils, pour le surveiller, rit-il.

Albus l'imita, et une discussion reprit à laquelle je ne pris pas part, car Scorpius me regardait encore. J'affrontais son regard, et ceci jusqu'à ce qu'une vieille femme ouvre la porte avec un chariot.

- Vous voulez quelques chose mes petits ? Dit-elle.

Je me levais, coupant net le contact visuel avec Malefoy, et sortit de ma poche quelques gallions.

Nous prîmes, à nous cinq, plus de sept gallions de friandises, et je m'attaquais à une patacitrouille sans regarder Scorpius Malefoy.

- Et toi, Scorpius ? Demanda Albus.

Je me tournais vers lui. Il haussa les épaules.

- De toute façon, mes parents vons sûrement divorcer, maintenant que mon grand-père est pensionnaire à l'hôpital.

Je ne savais absolument pas de quoi ils parlaient, et je m'étonnais que Malefoy, tout occupé qu'il était à me contempler, ait suivi la conversation.

- Rose ?

Je rougis.

- De quoi vous parlez ?

Théo rit, imité par Lila.

- Toujours dans la lune, marmonna Albus.

Et voilà que Scorpius souriait. Je levais les yeux vers lui, et bien que son précédent sourire ait quitté ses traits, il y avait dans ses yeux encore un peu de moquerie.

Soudain énervée, je me détournais et me levais.

- Où vas-tu ? Fit Albus.

- Je reviens, lui dis-je.

- Je voulais pas te vexer… Me dit-il, penaud.

- Ce n'est pas toi » le rassurai-je.

Et le rire de Scorpius Malefoy résonna longtemps dans ma tête.


Voili Voilou, donnez moi vite votre avis, bon ou mauvais, je prends tout !

Ils sont pas trop mignons Kate (Pardon, Catherine duchesse de Cambridge ^^) et William ?

Votre Anonymeuuuh !