Naruto UA/ Okane ga nai

Genre : Romance

Rating : M pour langage et scènes explicites

Disclaimer : Aucun des personnages ne m'appartient et l'histoire est librement inspiré de Okane ga nai.

Résumé : Sasuke est jeté à la rue par son père, et croise la route de Naruto. Il fera tout pour que ce dernier soit à lui et uniquement à lui. (Inspiré de Okane ga nai)


Aujourd'hui, j'ai un an de plus ! Bon, j'ai déjà un âge où ça ne fait que me rapprocher de la vieillesse et non de la liberté, mais je tiens tout de même à fêter l'évènement. C'est pour cela que je poste aujourd'hui les premiers chapitres de mes tous derniers projets. Rassurez vous, je n'oublie pas qu'il manque un dernier chapitre et un épilogue à deux de mes fic en cours, je vous promet de les compléter avant la fin de cette année. Avec un peu de chance, avant nöel. Mais pour ce faire, j'ai besoin d'un ordi et d'une connexion internet et je n'ai plus ni l'un ni l'autre chez moi. Je squatte à l'occaz' assez honteusement ceux du boulot, et pique l'ordi de ma soeur quand elle rentre avec à la maison (mm sans le net je peux écrire !)... mais ça reste moyen, et je ne tiens pas à "gâcher" ces fins par trop de précipitation, par manque de moyen et de temps. Donc patience...

Love Yuya, deux de ces textes te seront inédits à toi aussi ! Ne crois pas que je t'oublies, hein ! J'ai pas msn sur l'ordi du bureau (oui, l'âge des cavernes !) et j'ose pas l'installer, donc plus de bavardage avt un moment T_T.

Avant que ma pause déjeuner ne s'achève, gros bisous à tous ! Et bonne lecture !


Prologue

Il pleuvait ce jour là.

Chose normal en pleine saison des pluies. La ville était noyée sous des trombes d'eau. On aurait pu pensée qu'elle semblerait plus propre, rafraichie, lavée de la souillure que ses habitants y apportaient. Mais non. Pas du tout. Elle semblait encore plus hideuse, monstrueuse. Puant la mort, la misère et le sang. Amas écœurant d'êtres dit vivants, qui n'étaient en fait que des déchets, des sous-hommes grouillant comme des cafards, tous en quête de l'inaccessible.

Argent. Bonheur. Argent. Amour. Argent. Santé. Argent. Paix. Argent.

Oui, l'argent, car tout ces mots qui tournaient encore et toujours en des faux semblant hypocrites et menteurs n'étaient là que pour cacher que l'argent était le moteur de ce monde. Ce qui le faisait tourner. L'argent ne fait pas le bonheur ? Foutaise. Il achetait le Paradis et l'enfer. Il faisait le plus grand des hommes et provoquait sa déchéance. Il achetait aux préférence, l'amour d'une femme ou d'un homme. Seulement physique ? Parce qu'il en existe un autre ? L'amour avec un grand A n'est qu'une fadaise conté par des femmes brisés s'accrochant aux morceaux d'un rêve, qui n'est depuis longtemps qu'une chimère.

L'argent peut tout. L'argent donne tout.

C'est-ce que pensait Sasuke Uchiwa, alors qu'il était vautré par terre, près des poubelles d'un night club. C'est là que les hommes de son père l'avaient largué, après l'avoir sévèrement amoché. Aller voir son père pour un face à face avait été une mauvaise idée. Très mauvaise idée. Tout cela parce qu'il avait refusé de se soumettre. Mais, il n'était pas un chien ! Il ne baisserait pas la tête. Il ne baiserait les pieds de personne. Qu'ils aillent tous se faire foutre.

En particulier son père…

Infâme bâtard qui n'était rien de plus que son géniteur et qui croyait que cela lui donnait des droits sur lui. Sur sa vie et sur la façon dont il devait la mener. Cela en plus du fait qu'il possédait de l'argent. Parce qu'il était riche à million, il croyait pouvoir tout faire. Diriger son fils, comme il dirigeait ses hommes de main, ces laquais incapable d'une simple pensée personnelle.

Sasuke serra les poings et les dents. La rage obscurcissait sa raison et déjà des rêves de vengeance sanglante éclataient dans son esprit. La pluie avait trempé ses maigres vêtements, son absence de manteau se faisant encore plus vivace alors qu'il sentait sa peau se flétrir sous les assauts pluvieux. Ses cheveux plaqués sur ses tempes étaient alourdit par l'eau. La pluie ruisselait sur son corps mais il ne faisait rien pour s'abriter. Il n'y pensait même pas. Le froid perçait ses os sans qu'il ne s'en rende compte, échauffer par la chaleur de la haine coulant dans ses veines.

Mais soudain, il ne sentit plus rien.

Il leva les yeux et tomba sur un ciel d'été. Il ne vit rien d'autre que du jaune et du bleu. Un mélange étonnant qui lui coupa le souffle. Il cligna plusieurs fois des paupières tentant de rejoindre le sol, détestant cette impression qu'il avait de flotter. Et finalement, il y parvint. Mais devant lui se dressait toujours un soleil. Ou plutôt sa personnification. Des cheveux blonds comme les blés, aussi lumineux que le sourire qu'il lui offrait. Des yeux azures brillant comme des pierres précieuses, où l'amusement et la joie de vivre semblaient se repaitre. Son ample manteau jaune ne cachait pas vraiment le côté frêle de sa personne, et ses mains portant le parapluie qui les abritait tous les deux, semblaient représentatives de son corps entier. Fines, petites, fragiles.

« Est-ce que ça va ? »

La voix était douce et chaude comme sa personne. Un peu plus grave qu'il ne s'y serait attendu de la part d'un être si frêle, mais tendre, onctueuse comme du chocolat. Le joli sourire vacilla, alors que les pierres précieuses prenaient en compte son état. Sasuke se demanda, comment il faisait pour avoir ce teint hâlé alors qu'il pleuvait sans discontinuer depuis près de deux semaines, le soleil ayant disparut entrainant sa chaleur depuis plus d'un mois. Bien que le garçon soit beau, il était sûr qu'il n'était pas du genre à prendre excessivement soin de lui et donc à s'inquiéter de son teint.

« Tenez. »

Sans qu'il ne sache comment, Sasuke se retrouva à tenir le parapluie alors que l'autre avait sorti un mouchoir et lui tamponnait l'arcade sourcilière ou du sang s'écoulait encore un peu. Un mouchoir qui sentait bon la lessive et la lavande. Il se laissa faire profitant de la toute nouvelle proximité avec l'autre, pour l'examiner de plus près. Le mouchoir tamponna le coin de sa bouche la où sa lèvre s'était fendillée. L'ange lui offrit un sourire.

« Vous devriez aller à l'hôpital, vous savez ? »

Il ne répondit toujours pas. Que pourrait-il dire ? Qu'il allait bien ? Que ce n'était pas aussi grave qu'il y paraissait ? Qu'il n'avait même pas l'argent pour payer le taxi qui l'y emmènerait alors pour payer l'hôpital… Non, il se contenta de fixer son visage si doux, si beau. Il inspira profondément et pardessus l'odeur de pluie, sentit celle du blond. Pourquoi cela ne l'étonnait pas qu'il sente le gâteau à la cannelle ?

« Vous devriez prendre mieux soin de vous. »

Mieux soin de lui-même ? Ce n'était pas de sa faute si les brutes travaillant pour son père l'avaient passé à tabac. Enfin… peut être que craché au visage de son paternel n'était pas non plus la bonne chose à faire ? Mais ça avait été une seconde tellement jouissive, qu'il n'arrivait même pas à le regretter, malgré ce qui avait suivi. L'ange posa les yeux sur sa montre, simple lanière au cuir usé, retenant un petit cadran gris à son poignet.

« Oh ! Je suis en retard. Je suis désolé, mais je dois partir. »

Non. Il ne voulait pas qu'il ne s'en aille pas tout de suite. Juste un instant de plus. Il voulait voir le ciel d'été en ce jour de pluie. Il voulait voir le soleil lui sourire. Pourtant il n'ouvrit pas la bouche. Mais l'ange comme entendant son appel lui offrit un nouveau sourire.

« Je vous laisse le parapluie. Vous ne devriez pas rester sous la pluie comme ça. Vous finirez par attraper la mort. Prenez soin de vous. Au revoir. »

Sur cette dernière recommandation et ce dernier salut, l'ange partit en courant. Tel le lapin d'Alice, consultant sans cesse sa montre, il disparut en trottinant, l'abandonnant dans cette ruelle sale et mal odorante, avec un parapluie aussi jaune que l'était son manteau.

Sasuke Uchiwa ouvrit les yeux et les posa sur la scène ou l'on faisait défiler les marchandises.

« Cinquante million de yen, dit-il de sa voix froide et grave. »

Cela eut le mérite d'instauré le silence dans la salle. Tous se tournèrent vers lui. Il venait toujours lors des ventes mais n'achetait jamais rien. Mais aujourd'hui… Aujourd'hui, il achetait. Et en plus à cette somme ?

« Cinquante millions de yen pour le numéro 46 ! S'exclama le mettre de cérémonie. Mesdames et messieurs d'autres propositions ? Regardez cette magnifique créature de style européen ! Aussi bien vierge devant que derrière ! Cinquante million de yen un fois ! Cinquante million de yen deux fois ! Cinquante million de yen trois fois ! Adjugé vendu au numéro 46 ! Nous invitons monsieur à récupérer son bien à l'arrière, où il pourra en profité s'il-

_ Ce ne sera pas nécessaire. »

Sasuke s'avança vers l'estrade et y monta surprenant tout le monde. Il ôta sa veste et la posa sur les frêles épaules du jeune homme menotté au sol. Puis passant un bras sous son dos et l'autre sous ses jambes, il le prit contre lui. C'est sous les regards interloqués de la foule qu'il emporta son nouveau bien.

À suivre…


On notera que j'ai revu la somme à la baisse. Un milliard... ben, moi je trouvais pas ça logique mm si c'est des yen de se balader avec tout cet argent sur soit. On me dira est ce plus logique avec cinquante millions ? Je sais pas, mais ça me donne moins mal à la tête...XD