Naruto UA
Genre : Fantastique/Spiritual/Romance
Disclaimer : Aucun des personnages ne m'appartient
Résumé : Sasuke exerce une profession peu commune : Exorciste. Exceptionnellement doué, il traite pourtant ses cas avec dérision et distance. S'il se retrouvait face à un cas qui le touche de près ? Un cas pour lequel il ne pense pas pouvoir faire quoi que ce soit ? Un cas qui serait entièrement dû à son égoïsme ? Un cas qui le mettrait face à ses propres démons ? Un cas où il risque non seulement de perdre son cœur mais aussi son âme.
Note : Cette histoire n'est en fait qu'un prétexte à de multiples allusions proches ou lointaines aux perso du manga. Ça me faisait rire de tous les faire se croiser. Ça ne veut pas dire non plus que c'est une histoire sans fond et rédigé sans travail de surface et de fond.
Aujourd'hui j'ai un an de plus ! Bon, j'ai déjà un âge où ça ne fait que me rapprocher de la vieillesse et non de la liberté, mais je tiens tout de même à fêter l'évènement. C'est pour cela que je poste aujourd'hui les premiers chapitres de mes tous derniers projets. Rassurez vous, je n'oublie pas qu'il manque un dernier chapitre et un épilogue à deux de mes fic en cours, je vous promet de les compléter avant la fin de cette année. Avec un peu de chance, avant nöel. Mais pour ce faire, j'ai besoin d'un ordi et d'une connexion internet et je n'ai plus ni l'un ni l'autre chez moi. Je squatte à l'occaz' assez honteusement ceux du boulot, et pique l'ordi de ma soeur quand elle rentre avec à la maison (mm sans le net je peux écrire !)... mais ça reste moyen, et je ne tiens pas à "gâcher" ces fins par trop de précipitation, par manque de moyen et de temps. Donc patience...
Love Yuya, deux de ces textes te seront inédits à toi aussi ! Ne crois pas que je t'oublies, hein ! J'ai pas msn sur l'ordi du bureau (oui, l'âge des cavernes !) et j'ose pas l'installer, donc plus de bavardage avt un moment T_T.
Avant que ma pause déjeuner ne s'achève, gros bisous à tous ! Et bonne lecture !
Prologue
En cette nuit sans lune, elle semblait sortit d'un autre temps. Cette petite maison si particulière et pourtant si habituelle, avait un toit en tuiles et aux bords pointus, des murs en bois, sauf là ou les fusuma laissaient deviner l'ombres des personnes présentes quand les lumières étaient allumé. Un jardin de style japonais avec son traditionnel petit pont en bois complétait le tableau, s'élevant au-dessus d'une vaste bassin contenant des carpes koi, des tortues et autre animaux marins seulement visibles de jour. Seul le bruit du kakei, tapant à intervalle régulière troublait le silence de la nuit. Au fond, mené par un petit chemin entouré de galets et bordé de lanterne de pierre, se trouvait une étendu de sable où semblait tracé avec application des idéogrammes anciens.
C'est un peu plus loin que se dressait une petite bâtisse, bien plus moderne avec ses mur de béton et sa lourde porte en métal. Elle avait été construite par un particulier qui ayant fini sa maison, tenait à rendre service au temple voisin. La bâtisse avait alors servi comme sorte de cagibi pendant de nombreuses périodes, tour à tour complètement vide ou trop rempli pour pouvoir le fermer. On y avait pourtant ajouté cette lourde porte de métal, il n'y a pas très longtemps. De même, une lourde grille d'acier avait été fixé à l'intérieur et cela dans le plus grand secret.
Toutes ces mesures n'avaient été prise que pour une seule et unique raison. Et c'est celle-ci qui poussant un hurlement déchirant, éveilla toute la maisonnée voisine. Des hommes plus ou moins vêtus, s'activèrent dans la demeure alors que d'autre se précipitaient dehors, s'asseyant rapidement devant l'édifice avant de commencer à entonner des prières. Mais les cris ne diminuèrent pas au contraire, ils augmentèrent en intensité, soulevant le cœur des personnes présentes. L'appréhension, le doute, la peur, l'horreur se lisaient sur les visages.
« Il faut faire quelque chose ! Hurla une belle femme rousse aux traits tirés et au visage ravagé par les larmes. »
Un homme grand et blond la prit dans ses bras, étouffant ses pleurs contre son torse. Lui même avait les larmes aux yeux devant son impuissance et la souffrance que dégageaient ces hurlements. Bientôt une femme à la chevelure blonde et à la forte poitrine se précipita, accompagné d'un homme exhibant une clef avec laquelle il ouvrit rapidement la lourde porte de métal. Ils entrèrent rapidement dans l'édifice. Un nouveau hurlement, cette fois de rage et puis plus rien. Le silence.
La femme rousse sentit ses genoux faiblir, l'homme lui-même diminué par la fatigue et la peine ne put la soutenir. Ils s'effondrèrent ensemble. La femme blonde ressorti et leur fit un signe de tête pour les rassurer. Geste vain, car rien ne pourrait les rassurer tant que ce cauchemar ne s'achèverait pas. Deux hommes en tunique s'approchèrent et aidèrent le couple à se relever avant de les conduire dans la maison d'aspect traditionnelle. La blonde les suivit avant de s'arrêter et de jeter un dernier regard à la bâtisse qui semblait encore plus sombre à la lumière des lanternes.
« J'aimerais tant pouvoir t'aider. »
Ses yeux scintillèrent, mais elle ne laissa aucune larme s'écouler. Elle ne le pouvait pas. Pas encore. Pas si elle voulait soutenir ce couple. Pas si elle voulait aider son patient. Son patient… son ami… son presque fils. Elle se mordit férocement la lèvre pour se contenir.
« Je trouverais un moyen. Je te le promets. »
À suivre…
1- Fusuma : ce sont des shoji au papier plus épais pour garantir plus d'intimité.
2 -kakei : htt p : / /ose. asso. fr / vuesdudiabete /? q= node / 9
Vous aurez remarquez que j'essaye de rendre l'atmosphère nippone par certain côté et ce tout au long de l'histoire. Tout est résultat de recherches personnelles, alors si vous voyez des incohérences "graves" dans cette histoire qui sera très japonaise, n'hésitez pas.
