*- Principal pairing : OC x ?, KonanxPain
*- Disclaimer : Seule Suzuki m'appartient (MOUAHAHA), les autres personnages que tout les fans adorent sont la propriété des méninges de Masashi Kishimoto
*- Blabla : Voilà, je me lance, ceci est ma toute première fanfiction, et j'espère qu'elle ne sera pas un échec total... Enfin bon, normalement non, hein ! Ah, chaque titre de chapitre correspondra au titre d'une chanson qui m'a inspirée pour l'écrire, si vous voulez les écouter... J'espère que cette fic vous plaira, c'est vous qui voyez, alors écrivez moi des reviews !
Chap.1 : « Mais quand reverrais-je mon petit village ? »
Je soupirai de soulagement lorsque je vis le dernier carton contenant mes affaires enfin dans la roulotte de déménagement. Je remerciai mes amis qui m'avaient aidé à tout emballer, et leurs dis au revoir. J'allais finalement avoir ma propre maison… enfin, appartement. La roulotte allait me précéder, je devrais normalement arriver dans deux jours dans mon nouveau village, celui de l'Eau. Je saluai mes parents joyeusement, attrapai mon sac contenant de quoi tenir et me défendre pour deux jours, et parti de mon petit village vivre ma nouvelle vie. Je ne savais pas encore que je ne le reverrais pas avant longtemps…et que ce n'était pas tellement la vie à laquelle je m'attendais !
Mais laissez-moi me présenter : Je suis Suzuki Sadame, je viens d'avoir 17 ans tout rond, ce qui explique mon déménagement, Comment me décrire de manière objective ?... j'ai des cheveux roux mi-longs, des yeux verts et sans me vanter, je crois que je suis assez mignonne (enfin j'espère !). Heu, je suis assez bien proportionnée, avec des courbes voluptueuses, qui ne m'ont jamais vraiment servi si on considère mon parcours sentimental... Mon grand regret, c'est de ne pas être une ninja… je sais tout au plus viser avec un kunai ou des bombes fumigènes, mais dans la vie courante, ce n'est pas vraiment utile, mais je sais soigner sans chakra. C'est toujours ça de pris !
Avant de quitter définitivement mon village, je me retournais pour l'embrasser du regard, tentant de graver le moindre détail de ces murs qui m'avaient vu grandir, et qui abritaient les personnes qui m'étaient chers. Puis je pris une grande inspiration, et lui tournant résolument le dos, partit en direction de mon nouveau village, en prenant une route coupant par la forêt. Je croisais peu de personnes, et me reposa un peu dans une auberge histoire de manger chaud avant de repartir. Je tenais à aller un peu plus vite que prévu, alors ça ne m'ennuyais pas de marcher pendant la nuit. Alors que la nuit était tombée depuis un bon bout de temps, et que j'allais commençait à installer mon campement pour la soirée un peu hors du chemin, j'eus soudain l'impression d'être surveillée. Méfiante, je jetais des coups d'oeils suspicieux un peu tout autours de moi, mais ne vis rien de vraiment suspect. Je me dépêchais d'allumer un feu pour pouvoir voir plus précisément ce qui m'entourait. Je sortis une ration toute prête, et la mangea rapidement, tout mes sens en alerte, mais je n'entendis personne. Pourtant, je suis certaine que quelqu'un est là !
Je décidais de faire semblant de m'endormir, attendant que ceux qui me suivaient se montrent… et au pire, je me serais fait une belle peur pour rien ! Alors que je commençais à me détendre un petit peu, persuadée que mon imagination me jouait des tours, je sursautais soudain lorsque j'entendis distinctement le bruit d'un choc suivit d'un juron étouffé. Malgré moi, je sentis la peur m'envahir, et je remuais tout doucement pour attraper un kunai dissimulé près de ma jambe droite, pour le serrer et me donner un peu de courage. Je savais parfaitement qu'en face de bandits ou de ninjas, je n'avais qu'une maigre chance de m'en sortir face au combat au corps à corps. Mon seul espoir résidait dans ma capacité à fuir le plus rapidement possible, en appliquant toutes les astuces que mes livres m'avaient enseigné.
Malgré moi, je me mis à trembler lorsque je me rendis compte à quel point ces ninjas ou bandits étaient près car je pouvais les entendre discuter, en tendant un minimum l'oreille pour saisir leurs propos. Ce devaient être des hommes
-« Alors c'est ça, ce qu'on est venu chercher ?
- Exact.
-Je m'attendais quand même à mieux ! Elle n'est même pas une ninja !
-Oui, mais elle a un énorme potentiel, aussi fort que le tien, ou le mien.
-Sans blagues ? J'y crois pas ! Tss… Bon, allez on y va, on a autre chose à faire. »
Heu, quoi ? Ils comptent me faire quoi ? Je ne comprends pas ! Mais ce n'est pas vraiment le moment pour entamer une discussion… Je les entendis s'approcher de moi, et c'est à ce moment là que je choisis de fuir. Je lançais mes kunaïs du mieux que je pus avant de courir à toutes jambes loin de ces hommes, qui, s'ils ne furent pas du tout ennuyés par mes kunaïs, furent tout de même surpris par cette réaction stupide. J'en profitais pour prendre un peu d'avance, normalement je cours assez vite… mais là, dans le noir et au milieu d'une forêt…Je ne donne pas cher de ma peau. Je pouvais les entendre me suivre, alors que je zigzaguais entre les arbres, m'éloignant de plus en plus de la clairière où j'avais laissé mes affaires…Je commençais à désespérer de les semer, ils étaient vraiment rapides, et je ne devais mon avance qu'à mon petit gabarit fin et souple, même si je me prenais plus souvent qu'eux des arbres… -d'ailleurs, je crois avoir entendu un ricanement venant de l'un de mes poursuivants alors que je m'en étais pris un de plein fouet… ça fait très mal !- Au bout d'un moment, mon souffle commença à manquer, et ma george était en feu, je n'arrivais plus à maintenir l'allure… Mon propre corps ose me trahir ! Rah, ça m'énerve ! Je décidais de tenter un dernier sprint, pour l'honneur, et tant pis si je me fais avoir, au moins j'aurais fait ce que je pouvais !
Je repris de la vitesse, et alors que je pensais que mes jambes allaient me lâcher, je percutais quelqu'un, qui ne scilla même pas sous le choc, tandis que je m'écroulais lamentablement par terre, à cause de mes deux traîtresses de jambes ! Peinant à reprendre mon souffle, je tentais de distinguer malgré la pénombre les traits de la personne, qui ne bougeais pas d'un pouce, et dans qui j'étais rentrée, mais ne pus déterminer que des contours plutôt masculins et musclés.
Je réussis à articuler, entre deux halètements :
-« Heu… désolée… Est-ce que… vous pourriez m'aider… à me relever ?... Même à m'aider… tout court, je suis… poursuivie… depuis tout à l'heure… ! »
L'homme se mit indubitablement à sourire, et je vis alors derrière lui un deuxième homme, encore plus grand que celui qui me faisait face, et avec qui il se mit à parler, sans me lâcher du regard :
-« Ah, elle est marrante cette gamine ! Mais pas très futée… Kakuzu, t'es sûr de toi ? Ça ne peut pas être vrai !
- Et pourtant si… Allez, dépêche-toi, on n'a pas toute la soirée. On doit ramener quelque chose en plus. Je te laisse t'en occuper, mais ne l'abime pas ! »
L'homme du nom de Kakuzu disparut, et l'autre homme se rapprochât de moi, et alors que je tentais de m'enfuir à nouveau, complètement paniquée (bon, juste de me lever en fait, car pendant leur très courte discussion, j'avais surtout privilégié le fait de reprendre mon souffle…), il m'attrapa par le bras et m'assena un coup qui m'envoya dans les vapes, complètement sonnée…
Je repris connaissance avec un sacré mal de crâne, mes tempes me lançaient douloureusement, comme si j'étais restée trop longtemps la tête en bas… J'ouvris lentement les yeux, constatant que ma vision était constellée de points noirs papillonnants et fut surprise de constater que j'avançais sans toucher le sol ! Un petit instant d'étonnement, avant de me rendre compte qu'en fait j'étais sur l'épaule d'un de mes ravisseurs, qui me portait gracieusement, tel un sac à patates. Je me redressais tant bien que mal, et jetais des regards confus sur ce qui m'entourait, tentant de me situer par rapport à mon point de départ. C'est alors que mes yeux furent attirés par l'homme qui marchait derrière celui qui me portait. Il avait des cheveux blancs, mais avait l'air d'être assez jeune. Il était musclé, plutôt beau, et transportait avec lui une énorme faux rouge. Il avait un étrange manteau noir, avec des motifs de nuages rouges. Mais ce sont ses yeux qui retinrent toute mon attention : ils étaient violets. Une couleur improbable, et si peu commune… Mais dans son regard, on lisait une violence enfouie, un gout pour la douleur… Ils étaient terrifiants…
Remarquant mon regard, il m'adressa un sourire ironique avant de m'adresser la parole :
-« Alors, bien dormi ? T'es pas des plus résistantes, hein ? Ce n'était même pas drôle de te capturer, hier ! Dire que Kakuzu n'a pas arrêté de me faire chier, en me disant de me méfier ! Ah, vraiment, c'était un jeu d'enfant !
-Pour tout te dire, je n'ai pas trouvé ça franchement drôle. Je peux savoir pourquoi vous m'avez kidnappée ? Et qui êtes-vous ? Je veux savoir ! Rah, et puis, lâchez-moi ! Je peux marcher toute seule ! »
Je commençais à me tortiller dans tous les sens, tentant d'obliger l'homme qui me portait à me faire descendre tout de suite. Je fini par l'insupporter celui qui me portait, car il me rappela à l'ordre en me replaçant brutalement sur son épaule, avant de répondre à ma dernière question :
-« Nous sommes des membres d'une organisation. De toutes manières, tu verras bien lorsque nous arriverons.
- Mais de quelle organisation ? »
L'homme aux cheveux blancs prit la parole, semblant presque content d'étaler sa science :
-« Tu n'as jamais entendu parler d'une association de criminels recherchés de rang S ?
-Peut-être… Mais vous savez, il y a sans aucun doute plusieurs organisations de bandits, et en général comme ceux sont des criminels, ils sont recherchés. Donc, non, ça ne m'aide pas.
- Idiote. Et le nom « akatsuki », ça t'aide ? – dit-il avec un air à la fois amusé et vexé
-Ah oui, ça me dit quelque chose ! Ah… -»
Et je crois que c'est à ce moment précis que je me suis rendue compte de l'étendue de ma bêtise : je tape la discussion avec des criminels très très dangereux ! Et encore pire, ils m'emmènent avec eux ! Constatant que mon visage devenait de plus en plus blanc, l'homme aux cheveux blancs se mit à rire et sembla se désintéresser totalement de moi. Le voyage devint extrêmement ennuyeux et surtout long. Je fis quelques autres tentatives pour obliger mon porteur à me lâcher, mais rien n'y fit, il ne sembla même pas les remarquer. Fatiguée, j'abandonnais, et me mis à compter les heures.
Le soir tombant, alors que je m'étais miraculeusement endormie malgré les mouvements cahoteux de l'homme qui ne m'avait toujours pas libérer, il me laissa soudainement tomber par terre se contenta de cette petite phrase pour m'expliquer la raison de cette chute… douloureuse.
-« Nous sommes arrivés. »
Intriguée, je me retournais et découvris alors une gigantesque bâtisse, austère et noire, qui semblait être inhabitée depuis des lustres. Les murs étaient recouverts de lierre, et le toit semblait se sentir un peu mal. Des fenêtres aux carreaux cassés et aux volets à moitié décrochés terminaient cette description. Au vraie maison pour film d'horreur, si on considère qu'en plus elle se situe dans une forêt éloignée de toutes habitations. Gloups. Et c'est dans ça que je vais devoir rentrer…
Alors, ça vous a plu ? J'espère que oui ! La suite dépendra si je reçois des reviews (ou pas) et si j'ai le temps de la poster ! Voili voilou, merci d'avoir tenu jusqu'au bout !
