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Avant-propos : Je ne suis évidemment pas propriétaire des personnages de J. K. Rowling, ni des personnages de Hoshino Katsura.
Me revoilà pour une autre histoire promise à de nombreux chapitres (car je ne sais jamais m'arrêter…).
Pour situer un peu l'histoire : pour D Gray Man, elle se passe à la fin de l'animé, donc après l'attaque de l'akuma level quatre, et pour Harry Potter, elle se passe durant la cinquième année de scolarité de nos héros.
Je me suis pas mal basée sur le livre de J. K Rowling en essayant d'en conserver les moments clés ce qui explique certaines phrases identiques que je suis allée piocher (j'espère qu'on ne va pas m'accuser de voler les droits d'auteurs…).
Bonne lecture !
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- Que faut-il faire Albus ? Albus ? Vous m'écoutez ?
Albus Dumbledore se releva de sa pensine et se tourna vers son interlocutrice, assise près de son bureau.
Il eut un sourire d'excuse :
- Pardon Minerva, j'avoue avoir été distrait quelques minutes.
Mc Gonagall soupira :
- Les élèves Albus, les élèves… Je vous demandais ce que vous comptiez faire à propos de ça.
Elle lui désigna un vieux journal posé sur un coin du bureau. Il s'en empara et, rajustant ses lunettes en demi-lunes, en parcouru la première page.
De mystérieux tueurs envahissent la Grande Bretagne''C'est à 21 heures hier soir que M. Deladus, résidant 21 Buckstreet à Tenmouth, a déclaré avoir entendu une ''immense détonation'' et avoir aperçu une '' forme noire gigantesque'' s'évanouissant dans les airs, dans le jardin d'à côté.
Le lendemain, ses voisins, M. et Mme Plétoit, étaient retrouvés sans vie, leurs corps criblés de projectiles inconnus.''
''Ce n'est pas la première fois qu'une telle chose arrive'', affirme Sam Misos, du département des EMEC (enquêtes magiques en cours), ''nous avons répertorié sept autres cas similaires dans toute la Grande Bretagne. Les victimes, deux sorciers et quatre moldus, ont été tués de la même manière.''
En attendant de nouveaux indices, le ministère de la magie demande à tous les sorciers de rester sur leurs gardes et ce, jusqu'à ce que la lumière soit faite sur cette affaire
Dumbledore reposa la Gazette du Sorcier sur son bureau.
- Oh, vous parlez de ces évènements non-résolus…
- Evidemment ! Cela pourrait être d'une gravité moindre si les sorciers avaient le moyen de se défendre, mais d'après ce qu'on dit, la magie n'a aucun effet sur ces…
Le directeur pointa sa baguette sur une chaise qui vint immédiatement à lui et s'assit.
- Mais si ma mémoire est intacte, je crois me souvenir d'un cas similaire ayant eut lieu il y a une cinquantaine d'années.
Le professeur de métamorphose eut un hoquet de stupéfaction :
- Que voulez-vous dire ?
- Même aujourd'hui, très peu de gens sont au courant, y compris au Ministère… Mais il faut dire qu'à l'époque, l'affaire n'a pas fait grand bruit…
- Des personnes ont été tuées de la même manière ?!
- Trois personnes exactement, toutes étaient des moldus. L'affaire avait été résolue mais étrangement, il semblerait que tout recommence aujourd'hui.
Il se leva et se mit à arpenter la pièce, les mains croisées dans le dos.
- Albus, vous savez ce qui se passe, n'est-ce pas ?
- Oh, je n'ai pas cette prétention… Disons que je suis au courant de beaucoup de choses…
- Comment s'était-on débarrassé de ces choses à l'époque ?
Il arrêta sa marche et sembla fixer le choixpeau élimé, posé sur une étagère.
- Je pense que notre ami aurait bien besoin d'un coup de plumeau avant la rentrée mais naturellement, il ne sera pas d'accord…
- Albus !
- Euh, oui…
Dumbledore vint se rasseoir sur sa chaise.
- Voyez-vous Minerva, il existe une quantité de mondes, d'espaces temps, différents du nôtre.
Elle eut un geste agacé, elle savait tout ça, il lui en avait déjà parlé. Où voulait-il en venir ?
- Il est dit que ces mondes n'entrent jamais en contact, beaucoup croient même qu'il n'existe qu'un seul monde : le leur. Or, au cours des siècles, de nombreux témoignages ont apporté la preuve que des contacts avaient eut lieu entre certains mondes.
- Mais pouvons-nous vraiment apporter… foi, à ces témoignages ?
- C'est l'éternelle question, néanmoins, je reste convaincu que certains de ces témoignages étaient fondés : rien n'est impossible, nous le savons mieux que personne…
- Vous supposez donc que ces évènements récents sont la conséquence d'un nouveau contact ?
Dumbledore acquiesça.
- C'est totalement… absurde ! Quand bien même nous serions entrés un jour en contact avec un monde, il est fort improbable que cette situation se répète aujourd'hui avec le même monde !
- Si vous avez d'autres propositions moins absurdes, je les écouterai avec plaisir, fit poliment le directeur
Mc Gonagal rougit avant de marmonner quelques paroles indistinctes.
- Bien. La dernière fois que cela s'est produit, le Ministre de la magie, un homme par ailleurs très intelligent, a trouvé avec quel monde nous étions entrés en contact et a ainsi mis au point une formule pour établir une connexion avec ce monde.
- Et vous… ?
- En effet, j'ai cette formule en ma possession, le ministre en question étant le grand père par alliance de la sixième femme de l'un de mes cousins germains qui…
- Albus !
- Hum, oui, où en étais-je ?
- La formule qui vous avait été donnée par… peu importe.
- Ah, c'est vrai ! Je disais donc que j'avais cette formule en ma possession. Malheureusement, elle ne marche qu'avec le monde en question…
- Et si ce n'est pas le bon monde ?
- Je suis confiant, la rassura Dumbledore, ne vous inquiétez pas.
Il se leva et alla sortir une boîte qu'il ouvrit : elle était remplie de parchemins.
Pendant qu'il farfouillait dans la boîte, Minerva s'éclaircit la gorge :
- Hum, et ce monde… Je suppose que vous savez comment il est…
- Je me suis documenté sur le sujet… Où ai-je donc mis cette formule ?
- Et… comment est-ce ?
Dumbledore eut un rire amusé :
- Je ne vous savais pas si curieuse…
- La magie existe-t-elle là-bas ?
- Oui, euh, non, enfin, pas exactement. La voilà !
Il brandit fièrement un parchemin en l'air. Rajustant ses lunettes, il approcha le parchemin de ses yeux :
- Ah tiens, non… Mais où peut-elle être…
Sentant que le mage était préoccupé par la disparition de sa formule, la sorcière attendit quelques instants, les sourcils froncés dans un air réprobateur face au manque d'ordre criant dont faisait preuve Albus.
Il souffla sur un parchemin et soupira d'aise : cette fois, c'était le bon. Il se tourna vers Minerva :
- Pour raccourcir l'explication, ce monde correspondrait à la fin de notre dix-neuvième siècle, à une différence près. Il existe là-bas des créatures que notre monde ne connaît pas. Je suppose que plusieurs d'entre elles ont dû se perdre dans l'espace-temps…
- Les gens de là-bas vivent avec les créatures qui ont tué ces sorciers et ces moldus ?!
- Rassurez-vous Minerva, dans leur monde aussi, peu de gens sont au courant de leur existence. J'ai cru comprendre qu'il existait une sorte de… comment dirai-je… guilde, qui s'occupait de l'éradication de ces créatures. Il y a cinquante ans, le ministre de la magie a fait appel à cette guilde.
- Et vous souhaitez faire la même chose ?
- Je ne vois pas ce qu'il y a de mal en ça.
- Non, bien sûr que non c'est juste que… On ne peut pas savoir s'ils sont fiables…
Le directeur eut un sourire amusé :
- Si vous préférez, voyez cela comme une façon d'élargir votre culture, de même que votre exprit. Pour ma part, j'avoue que je suis impatient d'en savoir plus sur ce monde.
Mac Gonagal se tue, ce qui permit à Dumbledore de se pencher sur sa formule.
Enfin, elle reprit :
- Et… comment se nomme cette guilde ? Cette organisation ?
Dumbledore leva les yeux vers elle :
- L'Organisation de l'Ombre
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Voilà, comme vous le constatez, ce chapitre était vraiment pour situer l'histoire, dans le contexte et le temps.
Je vais essayer de poster un chapitre par semaine, mais, avec l'arrivée des vacances, il devrait y avoir une pause assez longue.
Merci d'avoir lu !
Date de sortie du prochain chapitre : dimanche 21 juin