Coucou ^^

Voici enfin ma nouvelle fiction. .Je suis terriblement désolée du retard annoncé, mais je dois dire que je suis en pleine période de révisions et qu'il m'est difficile de trouver le temps nécessaire.

Bonne lecture!

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Chapitre 1 - Une fin délicieuse... enfin presque

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La gorge brulante d'une envie pourtant irrépressible et continue, ils avançaient. Jasper avait du mal à savoir si la soif lui était propre ou influencée par celle de ses compagnons. Intense et quasi incontrôlable. Son pouvoir avait toujours été un problème dans ces instants.

Ils finirent par quitter la dernière rangée de chênes de la forêt. Ces arbres, forts et majestueux devaient être présents depuis des dizaines ou des centaines d'années. Un peu comme l'était la Chef du groupe, la plantureuse et sulfureuse Maria. Aussi cruelle que belle, aussi insensible qu'inhumaine… à première vue. Le manteau de protection que leur apportait la nuit était un allié non négociable. Maria aimait à attaquer en plein jour, mais la nécessité de cet arrêt en pleine nuit était une chose qu'elle ne pouvait nier. Les humains ne se rendraient certes pas compte de leur présence mais là encore, c'Est-ce qu'elle voulait. Ils marchèrent en groupe au préalable délimités. La faim leur serrait la gorge, inondait leur bouche de venin. Leurs muscles tendus à l'extrême devenaient saillants, creusant ou formant un relief sur leurs peaux d'albâtre. Les lèvres retroussées laissaient apparaitre une dentition blanche, parfaite. Leurs yeux creusés de noir par la fin qui les tiraille leur procure cet air mystérieux, dangereux.

Tout en eux criait une férocité et une animalerie sans nom. Ils étaient des animaux dressés pour tuer, boire du sang et se battre; que ce soit entre eux ou contre les humains.

La terre sèche se fissura sous les semelles des bottes de Jasper alors qu'il rejoignait Maria. L'armée qu'elle levait n'était pas des plus parfaite. Les membres n'avaient pas plus de 6 mois ou un 1 an d'existence. Ils étaient jeunes mais par la même féroces et incontrôlables. Les pauses étaient fréquentes pour réaffirmer le pouvoir de Maria auprès de ses troupes.

Le regard rivé droit devant, elle souriait. Ce sourire illuminait son visage d'une pointe de sadisme. Elle portait toujours cet air lorsqu'elle avait une idée qu'elle pensait certes géniale mais qui impliquait des pertes pour son armée. Ses cheveux noirs finement bouclés voletèrent sous l'effet de la brise printanière. Jasper s'approcha d'elle, posa ses mains sur ses épaules et redescendit sur ses poignets. Il inspira profondément sa fragrance boisée et sourit lui-même légèrement en sentant monter en son commandant un sentiment de désir.

- La seule chose que nous allons faire c'est nous nourrir… du moins… les soldats vont le faire. Toi et moi allons nous chercher de nouvelles recrues. Le reste des troupes nous rejoindra dans dix minutes. La seule chose que tu as à faire, c'est transformer le plus d'humains possible avant cela. Je ferais ma propre sélection de mon côté… je pense être plus exigeante que toi sur ce point.

Elle avait bien tort. Jasper était plus à même de choisir ses soldats qu'elle ne l'était réellement. Elle se disait commandant de cette armée et elle l'était, mais sans lui et son pouvoir, il était sur qu'elle ne serait rien maintenant. Bien avant son arrivée, elle a su montrer qu'elle pouvait les gérer, mais ils n'étaient pas unis et loyaux comme ils le sont en sa présence. Deux qualités parfaitement indispensables dans le maintient de l'ordre. Elle les choisissait suivant des critères d'âge et de beauté. Chose qu'elle jugeait primordiale. Hors, ce n'était pas le cas; le physique n'était pas le seul à prendre en compte et Jasper avait l'œil pour cela. Il était devenu un expert tant depuis qu'il faisait parti de l'armée de Maria qu'avant.

- Nous allons partir une quinzaine de minutes avant mes soldats. Ils encercleront la ville et d'ici ce soir, elle sera définitivement rayée de la carte.

Un rire empli de sadisme et de méchanceté fut emporté par l'air frais de cette soirée de septembre. Maria était puissante, femme, intouchable et elle le savait bien. Ses lèvres aussi rouge carmin que sa robe s'entrouvrirent et s'étirèrent en un sourire. Je pouvais presque voir la lueur de pur félicité dans son regard qu'allait lui apporter la destruction de cette ville humaine. Elle détestait les humains encore plus que nous tous réunis.

- Allons y, me dit-elle finalement.

Ils avancèrent à allure vampirique vers la ville. Jasper pouvais parfaitement entendre les guerriers se déplacer dans la forêt aux endroits qu'ils leurs avaient dédiés un peu plus tôt dans la journée. Jasper s'arrêta devant ce qui semblait être une taverne. Le bois n'était pas aussi pourri et mangé par les vers que ne l'était celui des autres habitations. Jasper avait du mal à comprendre comment les humains pouvaient se sentir en sécurité dans ces baraques construites de bois. Elles pouvaient malencontreusement prendre feu et ce dernier se propagerait aux autres en un temps record.

Les chevaux étaient attachés à une rampe en bois. Chacune de leurs bourrades risquaient de la faire céder. Plus il approchait, plus les effluves de désirs, d'envies, les pulsions sexuelles devenaient intenses. Sous l'effet de ce désir, il sentit sa gorge devenir sèche et le venin affluer à sa bouche. Le regard noirci et l'allure animale, il avançait pour s'acquérir de sa tâche. Tout en lui criait qu'il était dangereux. Il était en chasse, et rien ne le détournera tant qu'il ne sera pas repus. Cette part de lui était une part importante de sa nouvelle nature.

La porte s'écrasa contre le mur alors qu'il l'eut poussée de son pied. Les occupants de la taverne se retournèrent presque d'un seul homme. La musique s'arrêta instantanément, tout autant que les rires. La peur dominait désormais leurs sentiments. Mais cette dernière se transforma en colère, voire même en rage. Leurs actions étaient accentuées par l'alcool. La plupart des hommes présents devaient être de passage et étaient seulement présents pour atténuer leurs peines. Voire même pour seulement boire à en finir allongé sur le sol d'une ruelle. Seulement, ils ne savaient pas que ce soir serait leur dernier soir.

- Qu'Est-ce tu veux p'tite blonde? Hurla le barman en tenant son fusil à la main. On veut pas de gars comme toi ici.

Il avança de deux pas, ses chaussures claquant sur le sol.

- Tu viens d'où pour être comme ça?

Leur accent déjà profondément marqué était déformé par l'alcool ingurgité. Les humains pouvaient être pathétiques au possible lorsqu'ils s'y mettaient réellement. Il était peut-être couvert de terre à cause de son périple en forêt, mais il avait toujours meilleure allure que l'homme se rendant à l'église le dimanche. Il enleva une branche de ses cheveux et la jeta à terre. La seconde d'après, il vidait de son sang le barman. Les cris commencèrent à emplir la taverne. Les femmes hurlaient à en percer les tympans, d'autres s'évanouissaient sous le choc. Il repéra rapidement le prochain soldat et fonça dessus. Un homme sortit son arme et lui tira dessus. Jasper évita l'une des balles mais l'autre le transperça à l'épaule. Il pouvait voir son sourire sadique se refléter dans les yeux de sa victime. Il ne lui fallut à nouveau pas beaucoup de temps avant de le neutraliser et de le mordre. Jasper lui avais peut-être déboité l'épaule et cassé le bras, mais tout cela sera de nouveau remit d'ici peu de temps. L'endroit s'était vidé mais dehors on pouvait entendre que ceux qui se croyaient chanceux d'avoir échappés à ce massacre, en était victime à leur tour. Les murs étaient couverts par de longues trainées rouges, troués par des impacts de balles, d'aujourd'hui et d'hier. Quelques corps étaient allongés en sol, le cœur des victimes ralentissant petit à petit. D'autres battaient étrangement rapidement et Jasper comprit qu'il s'agissait d'une ruse. Les humains étaient de réels imbéciles certaines fois. Ils pensaient en échapper, mais ce ne sera évidement pas le cas. Ils l'avaient prit pour un idiot, mais les plus idiots dans cette pièce, c'était eux.

Depuis qu'il avait mit un pied dans cet endroit, une odeur délicieusement humaine flottait dans l'air. Elle n'était pas très forte à cet endroit, mais assez pour devenir obsédante. Il la voulait; sa source. Les hommes se relevèrent. Certains humains essayaient de jouer les héros ou de défendre leur propre peau. Ils sortaient leurs révolvers et tiraient dans sa direction. Seulement, ils n'avaient pas l'air de comprendre que les balles ne lui feront rien. Jasper les neutralisa, n'hésitant pas à leur rompre le cou d'un coup de main. Il laissa sa langue courir la peau suante de sang de ses victime avant de relâcher le corps, tombant dans un bruit sourd. Les nouveau-nés continuaient leur attaque. Dehors des cris de femmes affolés ou suppliantes, des corps tombants, le craquement du feu à certains endroits se faisait d'ors et déjà entendre.

Des bruits se faisaient entendre aux étages supérieurs. Il était un peu déçu de n'avoir trouvé que deux ou trois nouveaux guerriers potentiels. Alors qu'il monta les marches, l'odeur devint plus forte, plus puissante. Il entendait les humains tremblants de peur derrière leurs portes. Leurs cœurs battaient à tout rompre, faisant pulser leur sang dans leurs vaisseaux de manière délicieusement tentante. Une fille de joie sortie, l'homme la pointant de son arme au niveau de la tempe. Son sourire s'étira en voyant à quel point ce petit bedonnant était lâche. L'odeur le menait au bout de ce couloir, et ils n'étaient que de frêles obstacles à passer.

- Je vous en prie, ne…. Ne me faites pas de mal… supplia la catin.

Il ne lui fallut qu'une demi seconde pour les atteindre, une autre pour le désarmer et lui arracher la tête. Cependant, il profitait de la femme et buvait son sang. Il n'était pas si mauvais que cela mais ne goutait pas aussi bon que celui qu'il sentait. Il la relâcha et lui arracha la tête. Elle ne ferait pas parti de l'armée non plus. C'était une faible.

Pour qu'une humaine sente aussi bon, il jurait qu'elle devait être exceptionnelle et certainement une grande guerrière. Rares ont été les fois où il était tombé sur une odeur si alléchante, tentante et irrésistible. Il s'agissait d'ailleurs de la première fois et il était heureux à devoir en profiter seul.

Après avoir lancé le corps sans vie dans la chambre, il suivit l'odeur à allure humaine. L'afflux de venin dans sa bouche était tel que s'il le pouvais, il se noierait. Jamais il ne partagerait un nectar aussi riche. Il se retrouva rapidement devant la porte renfermant la source de son excitation. Il entendait clairement deux cœurs battant irrégulièrement et le froissement de vêtements tombant lourdement au sol. Il ouvrit lentement la porte. La pièce était seulement éclairée par quelques bougies. De lourdes tentures de tissus tombaient de part et d'autre du lit.

- Bella, tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime maintenant.

Les sentiments qui emplissaient la pièce, le perdirent définitivement. Leur étreinte n'étaient qu'amour, envie et désir. Ce genre d'amour qui caractérise les humains, ce genre d'amour qui selon lui, les vampires ne peuvent pas ressentir et donner.

- Bien sur que je le sais. Moi aussi je t'aime.

La jeune femme à la fragrance obsédante entoura le visage de son amant de ses mains et l'embrassa. Le genre de baiser que l'ont donne à une personne que l'on aime. A son annulaire gauche brillait une bague avec l'un des plus gros diamants qu'il puisse exister. Elle n'était pas une catin, loin de là, il en était sur. Ses cheveux bruns ondulés s 'échappaient de son chignon. Elle était débraillée, consentante et amoureuse de l'homme qui lui prodiguait de longues et passionnées caresses. Lui, à l'allure des vêtements qui jonchaient le sol, paraissait être quelqu'un d'important. Il était plutôt grand et blond et une musculature bien impressionnante pour un humain. Seulement, bien qu'il fasse un candidat idéal pour l'armée, ce n'était pas lui la cible, son envie.

L'odeur était entêtante, s'infiltrant par tous les pores de sa peau. Son esprit ne pouvait plus penser de manière cohérente. Le venin affluait par salves sans possibilités de contrôle. C'était une litanie qui se jouait dans sa tête. Il la voulait plus que tout, il voulait son sang, les sentiments qu'elle lui envoyait, son corps.

Plus vite qu'il ne me fallut pour le dire, il traversa la pièce et envoya l'homme la maintenant contre le mur et son corps à l''autre bout de la pièce. Son regard brun profond se teinta de surprise puis de peur lorsqu'elle le vit. Il dévia sur l'homme à quelques mètres de là.

- Alexandre, murmura-t-elle.

Elle possédait une voix douce mais légèrement rauque, aussi particulière qu'elle. Ou peut-être &tais-ce l'effet du désir qui la consumait encore. Elle eut un mouvement pour le rejoindre mais Jasper l'en empêcha. Elle était à lui, là, à cet instant. Pas à cet humain. Le visage de Jasper se perdit dans son cou alors qu'elle se pétrifiait de peur. Il était cependant assez lucide pour savoir qu'il ne voulait pas de peur dans ce qu'il s'apprêtait à faire. Il lui insuffla les sentiments dont elle était victime un peu avant son arrivée et tout de suite elle se relaxa contre son corps. Il se sera plus étroitement contre elle, appréciant de la sentir contre lui, appréciant son odeur l'entourant. Il dégagea une partie de sa nuque, inspira profondément et laissa sa langue courir la base de son cou.

Comme humaine, elle était l'une des plus belles créatures qu'il avait vu jusque là et il ne doutait pas du fait qu'elle serait exceptionnelle en tant que vampire. Ses doigts glissèrent sur les boucles brunes et soigneuses s'échappant de son chignon. Face à lui, il la vit avaler sa salive avec difficulté. Ses yeux bruns, entourés par un maquillage charbonneux étaient empreints de courage, de force mais aussi d'une peur et d'une fascination non dissimulée. Sa peau était presque aussi blanche que la sienne. S'en était troublant. Il laissa ses doigts courir sur son visage en forme de cœur, ses lèvres.

Elle frissonna alors que ses mains courraient la peau de ses bras nus. Le regard de Jasper descendit sur sa poitrine sublimée par son corsage. Ses jambes lui paraissaient interminables tant la robe était courte et le jeu avec les pièces de tissus adapté. Pourtant, cette petite humaine ne devait pas faire plus d'un mètre soixante dix. Ses doigts suivirent la courbe de ses seins et s'arrêtèrent au niveau du grain de beauté qui les ornait.

Sa main remonta jusqu'à la base de son cou que l'entoura de ses doigts. Là, il sentait parfaitement le sang pulser contre sa peau. Une nouvelle décharge de venin lui vint en bouche.

- Qui êtes vous? Que me voulez vous?

Il lui envoya une onde de calme et elle se détendit immédiatement avant qu'il ne perçoive une pointe de confusion.

- Que m'avez-vous fait? lui demanda-t-elle en reculant de quelques pas.

Ses seins se balançaient au rythme de sa respiration désormais hachée. Son visage se crispa d'horreur alors qu'elle le regardait. Il croisa brièvement son reflet dans le miroir; les cheveux hirsutes, le visage déformé par la douleur, la rage et la faim, le regard aussi noir que les profondeurs de l'océan. De désir. Sa chemise sale, tâchée à certains endroits et arrachée à d'autres. Il n'avait rien d'un humain.

- Qu'êtes-vous? lui demanda-t-elle, la voix tremblante.

Il sentait ce désir monter en moi sans pouvoir le contrôler plus longtemps. Elle semblait vouloir se fondre dans le mur. Il lui envoya son trop plein d'ondes et le regard brun de la donzelle devint u parfait miroir au sien. Seulement, une part d'elle doutait. Il lui enleva ce dernier sentiment. Elle le voulait désormais autant qu'il la voulais là, à cet instant précis.

Un sourire sadique illumina le visage de Jasper alors qu'il plongeait ses mains dans les boucles brunes, défaisant par la même le chignon les retenant. Dès qu'il sentait que son envie de lui diminuait, il la rallumait toujours plus puissante et forte que la sienne. Ses yeux s'illuminèrent et ses lèvres s'étirèrent en un sourire semblable au sien. Elle ferait une vampire incroyable; aussi belle que dangereuse. Les mains de la jeune femme se crochetèrent à sa nuque, venant se perdre dans ses boucles alors qu'il soulevait son bassin pour le coller au sien. Un gémissement s'échappa de leur gorge. Elle déchira sa chemise d'un coup, ses doigts glissant sur sa peau froide. Il ne savait pas si elle sentait réellement la différence de température qu'il existait entre eux. Si c'était le cas, elle n'y était pas une seconde sensible. Seulement, lui, en était réellement conscient et bien plus que sensible. Il écrasa ses lèvres contre les siennes alors qu'elle entamait de lents mouvements de bassins. Il goutait avec hargne et envie à sa langue chaude et humide. Ses doigts griffèrent son dos alors qu'il j'étouffait ses gémissements dans sa bouche.

Il arracha une partie de son corsage mettant définitivement en lambeaux sa robe. La peau de son flanc gauche était visible sur quelques centimètres, ses jambes galbées et laiteuses étaient quasi nues sous les quelques pans de tissus rescapés. Il défit son pantalon, laissant sa verge à l'air libre alors qu'elle retrouvait ses lèvres. D'un coup de hanche habile il la pénétra. Son cri de douleur se perdit dans sa bouche alors que l'odeur du sang lui monta aux narines. La soif se fit plus présente, le venin plus productif alors qu'il se mouvait en elle avec force et envie. Ses mains regagnèrent ses seins et son visage le creux de son cou, là où pulsait cette veine dont il avait désespérément besoin. Sa langue en suivit la ligne avec envie alors que ses dents entaillaient légèrement la peau. Une goutte de sang perla et il la recueillais comme le meilleur des élixirs. Mais bientôt il lui en fallut plus, bien plus. Il mordait son cou avec envie et désespoir et laissait ce merveilleux breuvage chaud glisser dans sa gorge. Il lui donna une dose bien plus que suffisante de venin pour sa transformation. Il vivait l'une des plus merveilleuses expériences de sa vie. Le trop plein d'émotions ressenties et captées eurent raison de lui et il jouit en elle alors qu'il se détachait finalement de son cou. Il passa sa langue sur la marque de morsure et en profita pour récolter encore un peu de sang.

Semblable à une poupée de chiffons entre ses bras, il sortit de l'antre de l'humaine et la déposa délicatement sur le canapé près duquel ils étaient. Il remit son pantalon et prit les lambeaux de sa chemise pour s'essuyer le visage et la base du cou, là où le sang s'était écoulé. Elle possédait bon nombre d'hématomes, de traces de doigts. Il se demanda même s'il lui avait cassé quelque chose, son bras gauche ayant une inclinaison assez étrange. Ca ne l'étonnait d'ailleurs pas. Les battements de son cœur étaient bien faibles mais ils allaient reprendre de la vigueur une fois que le venin aura fait son effet. Il jeta sa chemise dans un coin de la pièce et se retourna. Le fiancé était assommé. Une trainée de sang s'échappant de son crâne.

Il avait agit comme un sauvage avec elle. Il doutait qu'elle le portera dans son cœur une fois réveillée. Il sourit doucement, un regard en biais vers elle, en pensant à ce qui allait l'attendre par la suite. Il prit ensuite la future vampire dans es bras, passa sur le balcon et sauta dans la ruelle. Il s'engagea dans la rue, vers la forêt.

La petite humaine en pleine transformation commença à ressentir la douleur liée à cette dernière. Il ne tenta même pas d'apaiser un peu sa peine. Il avait dû passer par là lui aussi et il avait survécu. Il en serait certainement de même pour elle. Pour ce qui est du reste, il prenait sur lui. La tête de cette pauvre petite chose se balançait au rythme de ses pas, sa main droite pendant lamentablement dans le vide. Des traces de sang séchaient sur son corsage et sa peau en étaient imprégnée. Ses jambes de porcelaine n'étaient plus que deux membres rougis.

Les guerriers avaient envahis la ville. Partout au sol on retrouvait des cadavres vidés de leur sang ou seulement décapités par pur sadisme. Le sentiment de puissance que l'ont ressentait à cet instant était quasiment jouissif.

- Eh toi! Interpellais-je un nouveau-né.

Ce dernier était de taille semblable à celle de Jasper et au regard aussi noir que le charbon, se retourna.

- Emmène cette humaine avec les autres en cours de transformation. Je vais chercher le reste.

Il fit un signe de tête et prit sa future semblable entre ses bras. La seule, l'unique.

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Alors, qu'en avez-vous pensé dîtes moi?

Désolée si quelques fautes s'y sont glissées.

Bises.

Mary.