1 - Khan le conquérant

Le Docteur Leonard McCoy vérifia à nouveau les constantes de son patient et ronchonna d'impuissance. Il n'y comprenait rien. Cet homme avait passé sept jours dans une sorte de coma. Et au matin du huitième jour, sans prévenir, sans aucune raison logique, voilà que ses mesures biologiques s'affolaient : température, rythme cardiaque, dosage sanguin, oxygénation, taux d'hormones, ondes cérébrales... alors que Khan, frissonnant de fièvre mais immobile, restait toujours plongé dans un profond sommeil. Comment lutter contre un mal dont on ne connait pas l'origine ?

Bones soupira. Dans la chambre d'à coté, Jim ressuscitait doucement, veillé, ou plutôt protégé par un Spock indéboulonnable, encore plus stoïque et silencieux qu'à l'ordinaire, à en être presque terrifiant. Qui aurait pu croire que ce vulcain puisse péter un plomb à ce point à la mort de son Capitaine, alors que les deux hommes avaient passé la plus part de leur temps à s'opposer et s'affronter ?

Bones soupira à nouveau, et revint au sujet principal de son inquiétude : Jim aussi souffrait de ce dérèglement de ses constantes, et pour lui aussi, cela empirait d'heure en heure. Y avait-il donc une dégénérescence des super-gènes de l'Augment ? Entre les expériences génétiques folles de son passé, la congélation à long terme, le tabassage en règle par un Spock enragé qui l'avait laissé pour mort, et ce coma... était-il possible que la régénération miracle de ce sur-homme en était arrivée à son point de cassure, provoquant une sorte d'altération cellulaire ?

Il devait absolument savoir : la vie de Jim en dépendait, lui qui avait été arraché à la mort par le sang de cet Augment. Il sortit son hydro-spray de son emballage protecteur et préleva une bonne quantité de sang de son patient. Soudain, Khan ouvrit des yeux fous, brisa ses liens qui l'attachaient au lit avec une facilité déconcertante et se leva. Avant que le docteur ne puisse avoir le temps de réagir, il se saisit de l'hydro-spray et lui en injecta le contenu dans le cou. Le souffle coupé, Bones glissa à terre, les veines en feu. Sept jours de coma, pensa-t-il avec terreur, sept... et ce terroriste n'avait rien perdu de sa force ni de son agilité. Khan se dirigea vers la porte et constata qu'elle ne pouvait être ouverte que grâce à un code.

-Je suppose qu'il y a un garde derrière la porte. Dit-il d'une voix anormalement grave sans s'attendre à quelque réponse que ce soit

- Oui, et il vient régulièrement vérifier que tout va bien. Articula Bones avec difficulté.

Khan se retourna vers lui et eut un sourire ironique :

- Vous mentez très mal, docteur. Sachez que je n'ai pas toujours été inconscient.

Il désactiva les instruments de mesures médicales automatiques. Il se pencha sur Bones et le souleva facilement dans ses bras. Il le déposa sur le lit sans le lâcher.

- Je vous ai souvent entendu parler. Susurra-t-il d'une voix rocailleuse à son oreille. Savez-vous que vous êtes vraiment un très gentil docteur...

Sans autre forme de procès, il s'empara de sa bouche dans un baiser passionné. Le cerveau de Bones eut un raté. Ce ne fut qu'au bruit de sa blouse de médecin déchirée qu'il se parvint à réagir.

-Que faites-vous ? Arrêtez ça !

Pour toute réponse, Kahn le plaqua d'une main sur le lit et de l'autre mit en pièce son pantalon et son caleçon, puis arracha ses chaussures. Bones se débattit, tenta en vain de le repousser.

- Je vais hurler, le garde va rentrer et...

- ... ces chambres sont insonorisées. Ça date du temps de ma conception. C'est si pratique pour torturer un sujet d'expérience, ou pour ce que nous allons faire.

- Vous délirez totalement ! Je ne vais rien faire du tout !

Kahn saisit son visage dans ses deux mains, et reprit ses lèvres, à pleine bouche. Sa langue força le passage et rencontra celle de Bones. Celui-ci tentait à nouveau de le repousser quand une tempête s'empara de leur esprits, séparant leur lèvres en un oh muet de stupéfaction.

Un violent flot de souvenirs : des enfants si terrorisés qu'ils n'osaient pleurer; le sadisme des "médecins" et la suite interminable des expériences de laboratoire sur lui et ses frères et sœurs, plus douloureuses les unes que les autres; la guerre et ses inévitables ignominies; le sentiment de satisfaction quand il crut avoir réussi à imposer la paix; les sévices et le chantage de l'amiral Marcus... Bones crut qu'il allait vomir en voyant de frère jumeau de Khan mourir lentement sous la torture. L'Augment avait fini par céder, après la mort de son troisième frère, comprenant que Marcus les tueraient tous, un à un. Il accepta tout ce qu'il exigea, commit cet attentat et tant et tant d'assassinats... tout en fomentant son plan pour enfin emmener son équipage loin, le plus loin possible de ces tarés d'humains ...

De son coté, Khan découvrait avec un même étonnement les souvenirs d'un humain "ordinaire": l'enfance avec ses joies et ses peines après de parents aimants; l'insouciance de la jeunesse et les conneries entre potes ; la découverte de l'amour; le mariage et le miracle de la paternité; la déchirure encore sanglante de la trahison et du divorce ; son amitié profonde avec Jim Kirk qu'il considérait comme son petit frère, et celle avec le pas si insensible et tellement agaçant Spock... il vit l'idée de Spock de sortir les cryotubes des bombes, et le contentement du docteur à l'idée de sauver ces existences... La puissante allégresse qu'il ressentit de découvrir son équipage encore en vie sépara leurs esprits.

Ils se retrouvèrent dans la réalité tangible, collés l'un contre l'autre, le souffle court... il vit les larmes dans les yeux de Bones, sa compassion et son horreur face à ce qu'il avait dû voir. Le désir de Khan monta d'un cran et il l'embrassa à nouveau, mais plus doucement, plus calmement. Un frisson les traversa.

- Non. Hoqueta Bones dès qu'il put séparer leurs lèvres, il ne faut pas. Arrête-ça... Ne va pas plus loin !

- J'en ai trop besoin. Répliqua doucement Khan, catégorique. Et tu sais que tu n'es pas de taille à me repousser. Ça monte en moi de plus en plus, j'en suis au point de bientôt perdre mon contrôle. Laisses-toi faire : mon intention n'est pas de te faire du mal...

- ... mais de te soulager. Grimaça Bones. Je suis médecin, Khan, pas femme de réconfort.

Khan ne répondit pas et empoigna doucement le pénis flaccide de Bones. Celui-ci se crispa. Hélas oui, lui le faible humain ordinaire, n'était pas de taille face à ce puissant guerrier, à nouveau au sommet de sa force d'Augment. Seul un vulcain pouvait éventuellement venir à bout de lui, uniquement un vulcain en furie, et le seul à sa connaissance était dans la chambre d'à coté, au top de son pouvoir Vulcain d'impavidité...

Khan parcourait son torse de baiser humides, marquaient son corps de suçons, descendait le long de son ventre. La caresse de sa main commençait déjà à faire gonfler le phallus du docteur, par pure réaction réflexe. Il le prit dans sa bouche. Bon sang ! Mais c'est qu'il savait y faire ! Les frayeurs de Bones s'évanouirent soudain, remplacées par cette marée de sensations. Il posa ses mains sur ses lèvres, pour tenter de réprimer un gémissement. Khan avait l'oreille fine et se réjouit de cette plainte. Il voulait le faire crier à présent et le dévora avec voracité, tout en caressant les fragiles testicules. Son pénis avait la peau si douce, il était si agréablement tendu dans sa bouche, et se l'approprier ainsi lui faisait couler des ondes de plaisir dans ses reins. Tour à tour, il le parcouru de sa langue qu'il glissa sous le frein, Bones gémit à nouveau ; il le couvrit de baisers voraces, l'engloutit profondément jusqu'au fond de sa gorge, Bones gémit plus fort. Khan avait décidé que homme était à lui, et il entendait bien le lui faire comprendre.

Bones avait perdu toute velléité de refus, glissant lentement mais surement dans ce plaisir inattendu et puissant. Aucune femme ne lui avait jamais donné cela, autant de plaisir et d'attention. Car il sentait que Khan aimait avec avidité ce qu'il lui faisait. Il craqua, poussa un long cri rauque et jouit dans la bouche de l'Augment. Celui-ci ne protesta pas, au contraire, il avala avec délectation tout ce que Bones avait pu lui donner.

Khan se releva et contempla sa victime avec possessivité. Tétanisé, Bones reprenait ses esprits et le regarda se débarrasser de sa blouse de patient. Il n'eut pas la force de lui résister quand il s'allongea sur lui, entre ses cuisses. Khan l'embrassa, sa langue encore plus hardie et envahissante. Encore sous le choc du plaisir, Bones ne put se retenir de répondre à ce baiser, emporté dans un vertige des sens. Le corps de Khan dégageait une telle puissance contre le sien. Il se sentit si fragile, il avait toujours su que cet Augment avait suffisamment de force pour le briser en deux sans effort, mais là il en prenait réellement conscience.

Bones sentit que son érection revenait déjà... comment cela pouvait-il être possible? Il approchait des quarante ans. À son âge, et avec l'alcool qu'il savait boire en trop grande quantité pour son propre bien, une telle reprise, moins de cinq minutes après un orgasme de cette ampleur, tenait presque du miracle. Les deux phallus turgescents frottaient l'un contre l'autre, et étrangement celui de Khan était particulièrement humide et glissant, comme lubrifié. Quelque chose vint s'entortiller autour du pénis de Bones, faisant glisser définitivement cette situation du surréalisme inquiétant au totalement irrationnel.

Bones repoussa violemment Khan. Surpris par cette rébellion alors qu'il pensait avoir réussi à le soumettre, l'Augment desserra légèrement son étreinte.

- Il faut que je le vois ! S'exclama Bones. Laisse-moi voir !

- Voir quoi ? Gronda Kahn finalement intrigué par l'attitude du médecin

- Ton pénis.

- Quoi ? Serrais-tu un voyeur ?

Mais Khan prit une grande respiration pour tenter de calmer momentanément la violence de son désir. Après tout, il était bien normal que le docteur puisse voir ce qu'il allait très bientôt recevoir. Les deux hommes s'assirent face à face.

- Qu'est-ce que c'est que ... ? Balbutia Bones.

Khan suivit son regard et vit ce qui l'interloquait tant : des sortes de fines lianes, avec au bout une sorte de feuille ronde... une de chaque coté de la base sa verge dressée. Chacune se tendait, s'agitait, comme désespérée, à la recherche de quelque chose. Bones les trouva jolies et ne put se retenir de tendre la main vers elles, et elles s'enroulèrent tendrement autour de ses doigts.

- Docteur, qu'est ce que c'est que ces choses ? D'où est-ce que ça sort ? Je n'en avais pas avant...

- Ce sont des vrilles, normalement, elles font partie de l'appareil génital mâle vulcain. Mais avec toi, je crains qu'il ne faille revoir les fondements de la normalité ...

Bones se tut tandis qu'il comprenait soudain, oubliant la situation dans laquelle il se trouvait coincé. Le docteur en lui rassemblait les faits, les réorganisait, déduisait à toute allure. Le soudain dérèglement hormonal, cette inextinguible pulsion sexuelle de Khan... il se bénit d'avoir fait tant de recherches afin de mieux connaître la biologie des vulcains depuis l'arrivée de Spock... Recherches qui avaient été parmi des plus compliquées de sa vie, les vulcains étant extrêmement secrets, surtout sur ce qui était en train de se passer dans cette chambre...

- Docteur ?

- Tu dois avoir des chromosomes vulcains. Répondit Bones. Tout s'explique maintenant. J'avais déjà remarqué que ton coma n'était pas normal. Tu as dû te mettre de façon instinctive en transe de guérison. Un truc typiquement vulcain. Cela a dû activer des gènes récessifs, tes gènes vulcain, qui se sont exprimés pendant ta transe, provoquant ces modifications...

- ... et il va aussi me pousser des oreilles pointues comme à l'autre coincé ?

- Je ne sais pas. Par contre, je pense que tu es entré en Pon Farr.

Le regard de Bones erra à nouveau vers son pénis en érection, dégoulinant de ce lubrifiant naturel typiquement Vulcain. Les vrilles continuaient leurs caresses doucement possessives sur ses doigts. Il se crispa. Ce phallus était nettement au-dessus de la moyenne, en longueur comme en largeur ; rien d'étonnant quand on y pensait ; sans être pour autant hypertrophié. Même avec un minimum de préparations et un pénis naturellement lubrifié pour limiter les dégâts, il allait "prendre cher". Et rien ni personne n'allait pouvoir empêcher cela. Il eut un frisson d'appréhension.

- Ponfar ?

- Une fièvre... hum, de la reproduction...

Il y eut un long silence. La patience de Khan atteignit soudain ses limites et il se jeta sur Bones. Il s'empara de sa bouche, sa main recueillit du lubrifiant sur son pénis transgénique. Il en ramena une grande quantité entre les fesses de Bones, avant d'insérer un doigt en lui. Bones protesta d'un grognement de douleur.

Non! Khan ne voulait pas lui faire mal. Il voulait le posséder, se l'approprier, le faire sien. Il se pencha sur lui et s'empara d'un de ses tétons entre ses lèvres. Il l'embrassa, le mordilla, le titilla et il fut récompensé par un soupir troublé. Il ajouta un second doigt en lui, provoquant un nouveau gémissement de plainte, tandis qu'il abandonnait le téton pour poser ses lèvres sur son pénis. Bones sursauta au contact de sa langue brûlante sur son gland. Khan recommença à le dévorer tandis que ses doigts lubrifiés fouillaient, et glissaient et détendaient son anus. Il faufila un troisième doigt sans provoquer de d'objection, puis un quatrième. Bones gémissait de plus en plus. Il ne songeait plus du tout à le repousser, à se refuser, tant ce plaisir, bien qu'obtenu sous la contrainte, le dominait tout entier.

Bones ne songea pas non plus à protester quand Khan s'empara de ses jambes pour les écarter d'avantage et que son pénis glissa entre ses fesses, puis en lui. Il se crispa soudain sous la douleur. Alors, Khan ne bougea plus, il était déjà si bon d'être ainsi enfoui en lui. Il attendit que son amant s'habitue à sa présence en lui, couvrant son visage de baiser.

Puis il se remit en mouvement, avec précaution, à l'écoute de la moindre plainte de douleur. Il trouva d'instinct ce qu'il cherchait, ce qui allait lui permettre soumettre définitivement Bones à son bon plaisir : sa prostate. Bones émit un cri étouffé. Enchanté, Khan la taquina à nouveau de sa verge, la malaxa, encore et encore, de plus en plus profondément, de plus en plus puissamment, se laissant noyer à son tour dans un plaisir sans nom. Bones l'enlaçait de ses jambes, l'accueillait en lui, l'acceptait. À un moment, leurs pensées semblèrent se vider puis leurs esprits muets se rencontrer, se mélanger, se découvrant un même sentiment profond de solitude et un même désir inassouvi d'aimer et d'être aimé. Leurs lèvres se trouvèrent dans un baiser passionné et partagé. Ils se perdirent tout à fait dans la nuée de leurs sens hyper-sollicités, leurs sensations se mêlant étroitement. Il y eut un dernier cri et l'orgasme les faucha.

Il leur fallut un long moment pour retrouver leur esprits. Khan se retira de Bones et se coucha à coté de lui, en le serrant contre lui. Bones aurait voulu parler, essayer de dire quelque chose, mais une fatigue immense lui ferma les lèvres, tout comme elle terrassait l'Augment à ses cotés. Les deux hommes d'endormirent.

ooo

Bones reprenait lentement conscience. Il sentait sur son corps des caresses tendres, lui donnant l'impression d'être la chose la plus fragile et la plus précieuse au monde. Quel rêve étrange, songea-t-il tandis que l'érection du matin se dressait tranquillement. Une bouche se posa sur son sexe, lui faisant définitivement comprendre que tout cela n'était pas un rêve. Tout lui revint en mémoire dans un éclat foudroyant. Il sursauta et ouvrit les yeux.

- Khan ?

- Mon docteur est enfin réveillé. Ronronna l'Augment en se redressant sur ses coudes.

- Il faut qu'on parle, Khan, de ce qu'il umpff

Comment résister à la passion d'un tel baiser ? Le feu que Khan avait allumé précédemment dans son corps s'embrasa à nouveau. Il s'inquiéta brièvement car ses reins, et surtout son anus le faisaient un peu souffrir, tout cela n'était plus de son âge. Khan s'installa au dessus de lui, et se positionna au dessus de son sexe.

- Attends, il faut te préparer avant de ... ooh...

Khan s'empala lentement. Il était parfaitement prêt à le recevoir, glissant et délicieusement étroit, et chaud. Il se pencha sur Bones, posa une main de chaque coté de sa tête.

- Tu es à moi, Leonard. Gronda-t-il. À moi!

Il frissonna, nul n'avait jamais prononcé son prénom d'une façon aussi sensuelle. Comment pouvait-il connaître son prénom ? Leonard repensa à leurs fusions mentales, puis il ne pensa plus du tout. Il contempla cet homme si magnifique qui ne cachait pas sa jouissance. Il lui tendit les bras et Khan l'aida à s'asseoir. Khan avait gagné : Léonard l'enlaçait avec une possessivité qui lui remplissait le corps et le cœur d'un bien être au delà de toute mesure. Khan prit tout son temps, la fièvre du sang avait été assouvie, celle du cœur ne le serait jamais.

ooo

- À mon âge. Ronchonna Bones. J'ai l'impression de redevenir un ado insatiable

Khan ricanna.

- Je te signale que j'ai trois cent ans de plus que toi!

- Qu'est ce que tu m'as fait ?

- J'ai pris possession de toi...

Et Khan s'empala à nouveau sur lui, et tout recommença...

ooo

- Stop ! Maintenant il faut vraiment qu'on parle ! Ordonna Leonard

Khan soupira, mais accepta de s'allonger à ses cotés. Ils se tournèrent l'un vers l'autre.

- Comme tu le sais, Dit Leonard avec réticence, tu as été maintenu en vie pour être jugé.

- J'ai été maintenu en vie parce que tu en as fait tout un cirque. J'étais inconscient mais ma mémoire a tout enregistré automatiquement. Ils voulaient tous me laisser crever.

- Je suis médecin, Khan...

- ... je sais, médecin, pas bourreau.

- Il s'agit maintenant d'organiser ta défense face aux juge. Tu as été manipulé, tu as agi sous la contrainte d'un chantage abject. J'ai tout vu du comportement inqualifiable de Marcus. Il doit bien y avoir des preuves quelque part. Je suis sûr qu'il y a un moyen de les retrouver!

Khan sentit son cœur se gonfler dans sa poitrine. Ce docteur était décidément en train de le lui bouffer tout cru.

- Ne t'inquiète pas : ce sadique avait tout filmé, pour s'en délecter à le revoir. J'en ai une copie à bien à l'abri, avec la copie d'un certains nombre de documents compromettants... Elles devaient ressortir si je mourrais, envoyée à tous les organes de presse.

- Malin ! De cette façon, ta mort aurait protégé tes hommes.

Khan acquiesça.

- A propos d'organe... Susurra l'Augment d'une voix délicieusement malveillante.

- Khan ! Protesta Bones pour la forme

- J'ai trois cent ans à rattraper... et comme je suis plus solide que toi, c'est à moi que revient le plaisir de t'engloutir.

La réaction du corps de Leonard fut immédiate et Khan en profita aussitôt... Le docteur eut cependant le temps d'avoir une pensée pour Jim, bah, Spock était avec lui et en tant que Vulcain, il savait quoi faire...