Disclaimer : aucun des personnages de Teen Wolf m'appartient, ils sont la propriété exclusive ainsi que le scénario de Jeff Davis. Je ne fais aucun bénéfice sur cet écrit.

Spoiler : S01E09

Notes : Bonjour à tous ! Me revoilà pour ce qui devait être un OS et qui s'est transformé en fic d'environ trois chapitres je pense... Après ça je commencerais ma vraie fic sterek, plus longue.. XD En attendant, merci à tous de m'avoir lu sur ma fic précédente !

Spoiled Child: Merci beaucoup ! J'avais peur d'être OOC alors tu me rassures... Voilà pour la nouvelle fic !

FalconAngel : STOP IT RIGHT NOW. C'est à cause de toi que j'écris autant de fic en ce moment... Et t'inquiète, le sterek va devenir canon, c'est obligé. #Sterekfeels( et Stiles c'est mon BBY, alors oui j'aime écrire de son point de vue XD )

Shallfox : Miii merci, c'est adorable:) Pour la suite, t'inquiète pas j'ai pleiiins de fics et OS sterek de prévues !

Ettoile : Je te bénis d'avoir lu et commenter l'entièreté de mes fics, parce-que ça m'a grave boosté pour en poster d'autres ! Merci merci merci, c'est toujours un délice d'avoir des lectrices comme toi, et c'est la meilleure des récompenses... Enchantée de t'avoir fait découvrir ce couple sinon, et bienvenue dans le monde merveilleux du Sterek !:D

Elsa Black Snape, Azulia1827 , Esoterica59, Elorin, Clina9, Stellarrdrift& ahotep84 : Merci de m'avoir fav !:D

& Un merci tout particulier à Belett24, pour avoir publié mes fics sur un forum slash, pour tous tes adorables commentaires, pour l'encouragement continu, pour les discussions, et pour me motiver à écrire du Sterek ! Merci, merci, merci !:D

Voilà voilà, en avant pour une fic sans aucun rapport avec l'OS précédent, j'espère qu'elle vous plaira !

OoOoOoOo

Chapitre Un : Un loup qui s'impose

Peut-être que sa réaction avait été excessive, peut-être aurait-il dû être capable de retenir l'exclamation empreinte de peur, mais le choc de voir le loup dans sa chambre avait annihilé tout raisonnement, et pour une fois, Stiles avait été incapable de dire autre chose.

« Derek. » Le prénom résonna dans le silence de la maison, et très vite, le brun s'en voulu d'être venu le voir lui.

N'ayant même pas le temps d'interroger son visiteur sur sa présence, Stiles dû prendre sur lui même pour faire comme si de rien n'était, devant un père plus fier que jamais, lui parlant alors pour la première fois du match auquel il participerait, après tant d'attente et d'espoir.

Stiles ne savait pas trop comment réagir, peu habitué aux marques d'affection autre que physiques, son père et lui ne semblant pas assez doués pour trouver les mots justes. La présence de Derek dans sa chambre n'empêcha pourtant pas son cœur de battre plus vite en voyant la réaction de son père, trop heureux d'avoir réussi à le satisfaire.

Il se laissa aller à sourire en le voyant s'éclipser dans les escaliers, et retint de justesse un soupir de soulagement.

Poussant la porte avec précipitation, il se laissa faire lorsque Derek le plaqua au mur, et le rassura quant à ses actions futures. Même si le loup cherchait à l'intimider, Stiles reconnu la peur dans les yeux de Derek, et se garda de justesse de lui faire remarquer.

- Ma maison, mes règles ! Nargua-t-il en lui remettant sa veste en place, le singeant avec sarcasme.

Derek, abasourdi devant son audace, le relâcha.

- Ok maintenant, est-ce que tu aurais la gentillesse de m'expliquer ce que tu viens faire ici, sachant que mon père, le shérif, dit-il en accentuant le mot, se trouve juste en bas et rêve de t'attraper ?

Stiles tenta de rester maître de lui-même, mais la situation lui semblait critique. A tout instant, Derek risquait de se faire entendre par son père, et il aurait alors du mal à justifier sa présence. Inquiet, il guettait le moment où il entendrait son père claquer la porte d'entrée, signifiant qu'ils seraient alors hors de danger.

- J'ai besoin que tu m'héberges. Asséna Derek, en roulant des yeux en voyant la réaction violente du jeune homme.

- Que tu... s'étouffant, Stiles jura en silence, les mains passant rapidement dans ses cheveux courts. Que tu restes chez moi ? Mais oui, quelle bonne idée ! Et demain matin, mon père aura la joie de te voir sortir de la douche, encore tout humide, les cheveux gouttant lentement sur le sol, et une serviette tenant à peine sur ta taille ? Fantastique, finit-il, sous le regard étonné de Derek. L'image décrite s'imposa alors brusquement à lui, et Stiles ne put s'empêcher de déglutir. Levant la tête pour reprendre contenance, il tomba face à face avec Derek, qui s'était soudainement rapproché de lui.

- J'ai besoin... que tu m'héberges, Stiles... grogna-t-il à l'oreille de l'humain. Le sentant trembler contre lui, il soupira, et semblant exaspéré, souffla de mécontentement. S'il te plaît.

Le « s'il te plaît » murmuré frappa le jeune homme plus que la rudesse de la demande. Stiles semblait perdu dans ses réflexions, la proximité de Derek paralysant peu à peu tous ses sens, l'empêchant même de bouger. Il était partagé entre l'envie de s'éloigner, et celle de ne plus jamais être distant. Le jeune homme examinait la situation, rendant l'attente encore plus insupportable pour Derek. Celui-ci inspira longuement pour tenter de se calmer, mais une tempête intérieur semblait l'animer.

- Stiles tu...

- Tu ne peux pas rester chez toi, parce que à cause de moi, la police est persuadée que tu es l'auteur des crimes, ce qui est évidemment faux, commença à réfléchir à voix haute le-dit Stiles. Tu ne peux pas t'éloigner, parce-que tu cherches à arrêter le véritable meurtrier. Tu ne peux pas aller à l'hôtel car ils ont tous ton signalement, et franchement, tu es particulièrement remarquable, râla-t-il en désignant vaguement Derek d'un geste de la main, et en ignorant le haussement de sourcils évident que sa déclaration avait entraîné. Et malgré cela, tu viens chez moi alors que la personne qui te cherche le plus se trouve aussi dans cette maison. Parce que tu me fais confiance ? Avança alors Stiles en plongeant ses yeux dans ceux du loup, hésitant.

Parce que tu n'as personne d'autres à qui le demander, parce-que tu sais que je ne cherche qu'à vous aider, parce-que tu me sais loyal à votre secret. Parce-que même si je pense être seul parfois, j'ai encore quelqu'un. Parce-que toi tu n'as même plus de famille vers qui te tourner, se retint de dire Stiles, sentant son cœur se serrer à cette idée.

Il lui semblait toujours effroyable de penser que Derek devait vivre seul, non pas au sens physique, mais émotionnel, et la douleur le transperça lorsque Derek le fixa longuement, comprenant ses pensées. Les yeux verts du loup perdirent de leurs reflets, et il suspendit son action, la main en l'air, proche de Stiles, comme s'il cherchait à l'attraper. Sentant le désarroi dans lequel l'homme en face de lui se trouvait, Stiles pesta en silence contre lui-même, et fit semblant de ne pas attendre de réponse.

Souriant soudainement, il attrapa le sac que Derek avait emmené avec lui, et se dirigea d'un air décidé vers son armoire.

- Ok... Ok, ok, ok. Alors vu que tu es grand, je te laisse l'étagère du haut, je pense que mon père finirait pas se douter de quelque chose s'il voyait un sac ne m'appartenant clairement pas traîner sur le sol, dit-il en dégageant de la place, attrapant ses vêtements dûment pliés pour les mettre dans le tiroir inférieur.

- Je ne laisse pas « traîner » mes affaires Stiles, contra Derek dans un sourire, soulagé de sa réaction. Il regarda sans bouger Stiles sortir ses quelques t-shirts du sac, et se moqua en silence en le voyant rougir quand celui-ci positionna ses caleçons sobres tout à droite de l'étagère. Et pour ce qui est de la salle de bain, tu n'auras qu'à m'accompagner et me prévenir quand la voie sera libre, ajouta-il, jouant de la gêne du plus jeune.

Perdu dans ses pensées, Stiles ne releva même pas la boutade et se contenta d'acquiescer.

- Oui tu as raison... La salle de bain est assez grande pour nous deux de toute façon, ajouta-t-il pour lui-même. Son portable sonnant dans sa poche le rappela à la réalité, et après la lecture, il jura rageusement. Derek toujours debout au milieu de la chambre s'inquiéta de ce changement, lui demandant d'un ton bourru quel en était la cause.

- Le texto qu'Allison a reçu, le jour où on s'est retrouvés dans l'école, j'ai demandé à un ami de vérifier sa provenance. Voyant l'air perplexe de Derek, il tenta de s'expliquer. Ce n'est pas Scott qui l'a envoyé. Enfin, il arrive. Donc, je ne sais pas, assis toi là et lis un livre, ordonna-t-il en poussant le loup dans un fauteuil, et lui posant un épais ouvrage traitant des loups garous dans les mythes qu'il avait emprunté à la bibliothèque. Et ne sois pas, tu sais, tout acariâtre comme tu as l'habitude de l'être ok ? Et non, c'est ne pas le moment de faire ça, finit-il en voyant l'air menaçant que Derek cherchait à arborer.

Descendant en trombe dans les escaliers, Stiles revint rapidement suivi d'un jeune homme plus grand que lui, qu'il désigna à Derek sous le nom de Danny.

Peu préoccupé, Derek était plutôt pris par la réalisation de l'importance des recherches que Stiles avait faites en parcourant le livre, illégalement souligné de couleurs flashys, marquant les points essentiels. Certaines annotations au crayon étaient difficilement déchiffrables, mais il reconnu plusieurs fois la même phrase :« aidera Scott ». Il s'étonna de la présence de son nom en dessous de plusieurs paragraphes, et fut choqué de la distinction claire que Stiles avait réussi à faire entre lui et son ami mordu. Caché sous ses réactions excessives et son sarcasme, il découvrait là la véritable intelligence de Stiles, l'esprit analytique au service de sa soif de connaissance. Le jeune homme avait poussé ses recherches plus loin qu'il ne l'aurait jamais pensé, et il ne put s'empêcher de lever la tête pour le fixer, tentant vainement de l'analyser. Son odeur s'empara alors de lui, le parfum imprégné sur sa chemise à carreaux, l'odeur de lessive se dégageant du t-shirt, son parfum qu'il vaguement connu mélangé à son gel douche, et par dessus, l'odeur insaisissable qui le caractérisait et qui se démarquait de tous, l'enivrant jusqu'à la lie. Les mots, les phrases perdirent leurs sens, et Derek se contentait de fixer le livre , ses griffes se resserrant sur la couverture. Il lui était encore parfois dur de modérer ses émotions, et le loup en lui accentuait chacune de ses réactions. Plongé dans ses pensées, il laissa l'odeur de Stiles envahir la chambre, et ferma les yeux de délice.

Il ne releva la tête qu'en entendant Stiles l'appeler Miguel, et s'empêcha de grogner de peu. Ouvertement vexé, il se dirigea alors vers l'armoire lorsque le jeune homme lui indiqua prestement de le faire, et retira brusquement son t-shirt taché de sang, laissant alors apparaître son tatouage entre ses omoplates.

A l'affût de toute réaction, il se sentit flatté de l'intérêt que le fameux Danny lui portait, mais s'enflamma en sentant les vagues de chaleur émises soudainement par Stiles, et son cœur accéléra pour rejoindre le rythme de celui du jeune homme.

Voulant confirmer une idée qui grandissait en lui, Derek les força à se retourner, et rougit presque en se sentant dévisagé de la tête au pied par Stiles, qui gravait ouvertement son image dans son esprit. Prenant un ton énervé, il s'amusa à capter l'attention de Stiles en se plaignant de la taille réduites des t-shirts, ne pouvant contenir sa carrure. Il s'essaya aux couleurs, lui qui ne portait que du noir, mais se ravisa à l'entente du commentaire du Danny, quelque peu embarrassé par la moquerie qu'il lisait dans le regard de Stiles. Réussissant enfin à trouver un t-shirt gris foncé à sa taille, il sentit la chaleur se répandre en lui en ayant l'odeur de Stiles sur lui.

- Ok, alors voyons voir, murmura Danny, les doigts frappant avec vitesse le clavier. Ce message...

- Parce-que c'est définitivement pas Scott qui l'a envoyé, sembla-t-il à Stiles nécessaire d'ajouter. Ok, je dis plus rien ! Je me tais. Ok !

Danny leva les yeux au ciel, habitué à entendre Stiles parler tout le temps, et ne se formalisa pas du regard outré que celui-ci lui renvoya.

- Ce message donc, a été émis de cette ville, et plus précisément... Danny se concentra sur le clavier, rentrant les dernières informations.

Derek s'avança vers l'écran, intrigué, et se pencha pour voir l'inconnu déchiffrer peu à peu la provenance du message, tout de même impressionné par ses capacités. Cherchant un appui, il posa naturellement sa main sur la chemise de Stiles, et le sentit trembler à son contact. Le jeune homme se retourna vivement vers lui, et Derek dû faire preuve de la plus grande force pour ne rien laisser paraître, mais il devait avouer qu'il aimait la pression qu'il exerçait sur Stiles, et encore plus la chaleur du corps de l'autre qu'il percevait à travers ses vêtements. Stiles rougit, mais ne fît aucun commentaire et se relâcha, accentuant ainsi le contact entre eux.

A cet instant, il en voulu à Scott de ne pas avoir envoyé le message, parce-que au moins il n'aurait pas eu à appeler Danny, et il n'aurait pas eu à se contrôler pour ne pas se plaquer plus encore contre le loup. Celui-ci semblait bien décidé à le torturer, et commença à faire courir lentement ses doigts sur ses omoplates, le faisant frissonner.

Mais lorsqu'il vit le nom apparaître à l'écran, Stiles poussa une plainte de désespoir.

- Hôpital Beacon Hills, Mélissa McCall... On dirait que mes plans pour la soirée viennent de changer ! Dit-il sarcastiquement, après avoir salué Danny en le remerciant de son aide.

La nuit tomba vite, et ils eurent à peine le temps de décider de la suite de leurs actions. Stiles n'eut qu'un court moment pour sortir de sous son lit un matelas de fortune qu'il utiliserait, ayant naturellement pensé à laisser son lit à son invité, et se dit qu'il pourrait toujours invoquer Scott si son père lui posait des questions. Ils attendirent d'entendre le shérif quitter les lieux avant de descendre vers la cuisine, et Derek le força à manger rapidement. Ils se dirigèrent ensuite tout deux vers la jeep, l'identité de Derek camouflée par l'obscurité, et Stiles se retrouva à conduire en direction de l'hôpital.

Alors que Derek pensait qu'il le déposerait juste, il entendit Stiles mentir à Scott au téléphone, lui demandant de prévenir son père de son retard, et le loup ragea en entendant quelqu'un l'appeler Bilinski à l'autre bout, corrigeant silencieusement. « C'est Stilinski. » Il n'arrivait pas vraiment à comprendre pourquoi Stiles restait avec lui, et s'en voulu lorsqu'il vit la déception sur le visage du jeune homme sachant qu'il ne pourrait pas jouer le match qui rendait si fier son père. Il avait entendu les battements du cœur de Stiles lors de la discussion, et quelque chose de nouveau grandit en lui. Le sentiment d'avoir de l'importance. Que quelqu'un veuille prendre soin de lui. Que Stiles le choisisse.

Après avoir décidé d'envoyer Stiles voir l'état de son oncle vu qu'il ne pouvait pas se rendre dans les lieux publics, Derek se répéta mentalement de ne pas avoir peur. L'idée était simple, et il voulait penser que Stiles ne courait aucun risque. Mais c'était peu prévisible, et il appréhendait de le voir en position de danger.

- Ok, on reste en contact continu. Si il y a le moindre problème...

- Je sais, je crie, je hurle, je grogne, enfin bref, je te signale par tous les moyens possibles que j'ai besoin de toi et que tu as intérêt à ramener ton cul de loup vite fait pour me défendre, conclut Stiles.

Derek acquiesça en souriant, tentant de cacher la peur lui nouant l'estomac. Il sursauta en sentant son portable vibrer contre sa jambe, et décrocha en riant.

- Quoi ? Tu as dit contact continu ! Dit Stiles en face de lui, le son se répercutant dans son oreille. Bon j'y vais ! Je suis carrément Batman cette fois... murmura-t-il, fier, en quittant la voiture et en se dirigea d'un pas presque assuré vers l'hôpital les surplombant. Derek le suivit des yeux, le cœur battant.

OoOoOoOo

EHEHEHEHEH ( LOKI'D)

Et voilà pour ce chapitre, j'espère que ça vous a plu...:) La suite arrivera rapidement, j'ai déjà tout en tête il me manque que le temps pour l'écrire. Donc dimanche sûrement. Voilà, j'attends vos avis avec impatience ( s'il vous plaît ?:D ) !

xoxo