Hello !
Nouveau crossover : NCIS et Supernatural sur un fond de Dark angel.
Je sais, ça peut paraître être beaucoup. Mais je pense que ça ne sera pas trop lourd :
Tony Dinozzo est Logan Cale
Dean Winchester est Alec "Monticora" McDowell
Enfin, lisez au moins ce chapitre, vous me direz si je dois continuer ou si ça vous semble malgré tout trop lourd.
Voilà
PS : les univers, personnages et autres ne m'appartiennent pas. Seul ce crossover sort de mon imagination.
Spoilers possibles : dernière saison connue de chaque série !
- Dépèche-toi ! Cria un homme.
L'autre accouru et s'accrocha à une petite sphère de métal, semblable à celle de son ami.
- Voilà ! Ca y est, on sera libre !
- Oui, acquiesça l'autre en un souffle.
- Qu'est ce qu'on fera après ?
- Ils trouveront peut être le moyen de nous suivre. Mieux vaut rester sur nos gardes. On ne peut pas se permettre de prendre le moindre risque.
- Je suis d'accord.
- Nous aurons de nouvelles identités. Il faut qu'on change du tout au tout. Plus d'informatique pour moi, plus d'exploits physiques pour toi. Moi, j'ai l'habitude mais toi, fais très attention. Et quoi qu'il arrive, aucune analyse d'ADN, en aucune circonstance.
- Oui, oui, oui, j'ai compris l'idée. Anonymat et changement de vie.
- Exactement… Et si tu veux te faire d'autres tatouages, n'hésites pas.
L'autre homme se passa la main dans le cou, en grimaçant. Il faudrait le dissimuler autant que possible.
- Et nous deux ?
- On doit couper tout lien avec notre vie d'avant. Aucun contact, sauf extrème urgence. Tu sais comment me recontacter si besoin ?
- Oui…
Il y eut un instant de silence. Ils se voyaient très certainement pour la dernière fois…
Une dernière étreinte…
Un murmure…
Un adieu…
Oo0oO
10 ans plus tard…
- Allez, sonne ! Sonne ! Maugréa Tony en regardant son téléphone, espérant que celui-ci sonnerait par la simple force de sa pensée.
Ziva, quant à elle, regardait Tony depuis son bureau depuis au moins cinq bonnes minutes. Amusée et intriguée, elle apostropha McGee.
- Est-ce que tu peux me dire ce qu'il a ?
McGee regarda Tony un court instant puis sourit à sa collègue.
- A 11 heures, l'ensemble du personnel doit se rendre à une conférence sur le stress au travail, pour prévenir les suicides.
- Oh, oui ! J'ai entendu parlé de ça aux infos ! Il y aurait une hausse du taux de suicide sur le lieu de travail.
- Et c'est pour ça que tout le Directeur exige la présence obligatoire de tout personnel disponible du NCIS.
- Il faut que ce téléphone sonne, c'est cette conférence qui va me donner des envies de suicides ! pesta Tony. On a échappé au harcèlement sexuel, pourquoi pas à celle-ci aussi ?
Une voix nouvelle se mêla à l'échange :
- Votre vœu va peut-être être exhaussé, agent Dinozzo !
Tony se retourna brusquement, alors que Gibbs levait les yeux, surpris.
- Fornell, c'est la première fois que je suis content de vous voir !
- Ne vous emballez pas trop vite…
Fornell ne quittait pas Dinozzo des yeux. Inquiet, Gibbs se leva, et s'approcha du bureau opposé, s'interposant entre les deux, pour protéger son agent.
- Qu'est-ce qui t'amène, Tobias ?
- Tu connais le proverbe, « jamais deux sans trois ». Je suis venu interroger l'agent spécial Dinozzo dans le cadre d'une enquète pour homicides multiples, entre autres.
- Quoi ? s'exclama Tony.
- L'interroger à quel titre ?
- Témoin pour commencer.
- Pour commencer ?
- C'est une affaire très délicate. Vraiment très délicate. Si ça ne tenait qu'à lui, il serait déjà accusé de complicité, répondit-il en montrant l'homme noir qui l'accompagnait, et regardait Tony avec un regard hargneux.
Le visage de Gibbs et de son équipe se fit inquiet. Tony, quant à lui, ferma les yeux. Comme l'avait dit Fornell, jamais deux sans trois…
Une accusation de meurtre pour les jambes coupées…
Une accusation de meurtre sur la Grenouille…
Il en manquait une, fatalement… Bon, il n'était que témoin pour le moment, mais l'affaire semblait particulièrement morbide et malsaine.
Oo0oO
Gibbs n'eut pas à négocier pour que Fornell accepte de l'interroger ici. Ce n'était pas au goût de l'agent qui l'accompagnait, mais si Tony quittait le NCIS, visiblement, il y avait peu de chance qu'il y revienne un jour.
Ils se rendirent tous en zone d'interrogatoire. Tony, Fornell et Hendricksen dans la salle filmée, et le reste de l'équipe, accompagnée du Directeur Vance, allèrent derrière le miroir.
- Alors, c'est pour quoi cette fois ? demanda Tony, las.
- Il s'agit d'une affaire regroupant homicides multiples et assez barbares, fausses identités, profanations de scépultures, vols et escroqueries, braquage à main armée, violations de domicile, évasions… et je ne ferais pas toute la liste, ce serait trop long.
- En quoi ça me concerne ?
- Tous ces crimes ont été attribués à deux frères… Les frères Winchester ?
Tony sentait tous les regards sur lui, pourtant, il ne compris pas plus la situation.
- Et ?
- Ce nom ne vous dit rien ?
- Rien du tout… Il devrait ?
- Cessez de mentir, ça ne sert à rien, s'énerva Henricksen.
Fornell le calma d'un regard. Ceci dit, Tony avait toujours l'air aussi perdu.
- Je ne connais pas de Winchester ! S'exclama Tony, totalement sincère.
Fornell était impressionné, et à la fois désorienté. Soit il s'agissait encore d'un coup monté, soit Dinozzo méritait un Oscar.
Il insista un peu :
- Dean Winchester… vous êtes sûr que ce nom ne vous dit rien ?
- Pas plus qu'il y a 30 secondes ! Vous allez me dire pourquoi je suis censé le connaître ? s'exaspéra Tony.
Fornell avait beau scruter chacune de ses expressions, rien ne laissait penser qu'il le connaissait. Il lui montra alors les photos prises lors de leur précédente arrestation.
Tony sembla surpris. Il bloqua quelques instant sur la photo de Dean puis son visage se ferma.
- Vous en reconnaissez un ?
- Jamais vu, répondit-il rapidement.
Un peu trop peut-être...
Son jeu d'acteur était bon, mais après avoir surpris son expression devant les photos, il sentait le mensonge, maintenant.
- Dinozzo, vous comprenez que l'affaire est grave ? Et en tant qu'agent fédéral, c'est votre devoir de nous aider à stopper le massacre et à les arrêter.
- Oui, mais je ne peux rien faire pour vous.
- Moi, je pense le contraire…
Il inséra alors une cassette dans le magnétoscope et la télé s'alluma.
L'estomac de Tony se serra violemment. Il pâlit autant que possible.
Les images qui défilaient avaient été prises dans un pub. Au comptoir, on voyait clairement une jeune femme brune et un homme, Dean Winchester. Ils furent ensuite rejoints par un autre homme, lui…
Tony voulait fermer les yeux. Il se souvenait de cette scène. Mia s'était introduit dans nos esprits pour nous faire dire ce que l'on pensait réellement de l'autre, avant de nous encourager à nous enlacer. Chose qu'ils avaient fait.
Ils se séparèrent quand un troisième homme les rejoint.
A cette époque, ils s'appelaient encore Logan Cale et Alec « MontiCora » McDowell.
A cette époque, ils n'avaient pas encore traversé la brèche…
Et à cette époque d'aujourd'hui, cet enregistrement ne devrait même pas exister…
Tony ne parvint plus à respirer. Les accusations contre Alec ne l'émouvaient pas vraiment. S'il le savait plus que capable de vol et d'escroquerie, il ne l'imaginait pas profaner des tombes ou autres joyeusetés de ce genre…
Ceci dit, la présence de cet enregistrement, datant d'une autre vie… Cela signifiait qu'ils n'étaient pas les seuls à avoir traversé… Il devait prévenir Alec.
- La mémoire vous revient ?
Tony regarda Fornell, hésitant. Devait-il lui demander ? S'il pouvait envisager de faire confiance à Fornell, il était hors de question de parler devant l'autre agent.
De toute faon, il n'avait pas le choix, il devait savoir…
- Je peux vous parler en privé ? demanda Tony à Fornell.
Celui-ci eut l'air surpris.
- C'est contraire à la procédure, répliqua l'autre agent.
- C'est ça ou rien.
Après quoi, Tony se recula et s'appuya contre le dossier de sa chaise. Muet, il les défia du regard.
Après un instant de flottement où Tony se demanda comment il allait expliquer les choses à Fornell sans tout lui révéler.
- Très bien… Henricksen sortez, vous aussi, ajouta t-il en regardant le miroir, et stoppez les enregistrements.
Henricksen protesta mais Tobias ne se laissa pas démonter, et le fit sortir. Tobias regarda dans le couloir que tout le monde était bien sorti, Gibbs entre autres. Il revint ensuite s'asseoir, fermant la porte derrière lui.
- Voilà, je vous écoute…
- Où avez-vous eu cette cassette ?
- N'inversez pas les rôles, c'est à vous de me donner des réponses.
- Vous ne comprenez pas… Personne n'aurait jamais du avoir accès à cette vidéo. Le fait que vous soyez entré en sa possession est une véritable catastrophe. Et non, je n'exagère pas, anticipa t-il.
- De quoi vous parlez ?
- Attendez, venez avec moi au labo d'Abby, il y a un logiciel pour les portraits robot. C'est vraiment une question de vie ou de mort.
- L'arrestation des frères Winchester est aussi une question de vie ou de mort pour leurs futures victimes.
- Ecoutez, l'homme qui est sur la vidéo n'aurait jamais fait ce dont vous l'accusez, je m'en porte garant. Concernant cet homme là, soit il s'agit de son clone et je ne le connaît pas, soit il s'agit de cet vieil connaissance et là vous faites fausses routes.
Fornell le regarda, sceptique. Tout ce qu'il savait sur le NCIS, c'est que les choses n'étaient jamais simple. Tous ce qu'il savait sur Dinozzo, c'est que Gibbs lui faisait aveuglément confiance, et qu'il avait déjà été piégé pour meurtres auparavant. Il décida de le suivre, déterminé à avoir le fin mot de cette histoire.
Lorsqu'ils sortirent, l'agent du FBI et ses collègues s'approchèrent de lui, avant d'être froidement repoussés par Fornell.
Gibbs et Hendricksen n'apprécièrent particulièrement pas ce traitement, mais Tony rassura son patron :
- C'est bon, patron, ça ira.
Oo0oO
Une fois seuls dans le labo d'Abby, Tony s'assit à son ordinateur et tapa à une vitesse très rapide pour accéder au programme et faire le portrait robot. N'ayant pas connaissance des "pathétiques" talents de l'agent Dinozzo en matière d'informatique, il fut impressionné mais sans plus par sa rapidité.
Alec, lui et quelques autres avaient été les seuls survivants d' attaques aériennes ciblées sur les transgéniques. Ils les avaient tous traqués sans relâche, pour tous les mutiler et les tuer. Seuls Alec et lui avaient réussis à s'échapper, en dispersant leurs molécules à travers le temps et l'espace. Leurs molécules avaient alors été attirées à travers le temps par l'ADN le plus proche du leur. Il avait récupéré la vie d'Anthony Dinozzo, et Alec, sûrement celle de Dean Winchester… Ils avaient fusionné, conservant leurs souvenirs et les cellules génétiquement modifiées de leur ADN.
Quelques minutes avaient suffit à établir le portrait robot de cette ordure de familier.
Il le montra alors à Fornell, ne cachant pas son anxiété.
Fornell regarda l'image sur l'écran puis reporta son regard sur Dinozzo et acquiesça.
Tony ne tenta même pas de réfréner l'expression d'horreur qui apparu sur son visage. Son souffle se bloqua dans sa gorge.
Fornell s'en aperçu et secoua Tony, en lui intimant de respirer. Après une claque, Tony repris conscience de ce qui l'entourait.
- Fornell, je sais que la situation n'est pas en ma faveur, mais… est-ce qu'il sait qui je suis ou est-ce qu'il vous a seulement remis la cassette ? Et… Dean ? Qu'est-ce qu'il sait à propos de lui ?
Fornell n'hésita que quelques secondes. Il avait toujours eu une sorte de don pour cerner les gens. A la première seconde, il avait su que Gibbs serait un emmerdeur de première, il avait su que Dinozzo n'était pas un mauvais bougre, mais surtout, il n'avait pu réprimer un frisson monter le long de sa colenne vertébrale lorsqu'il avait croisé les yeux de ce privé M. White… et sa réputation de « nettoyeur » ne plaidait pas en sa faveur. Il menait toujours ses missions à bien, mais beaucoup de disparitions inexpliquées le suivaient... malheureusement sans preuves.
Il répondit honnêtement, sachant au fond de lui qu'il faisait le bon choix :
- Il sait tout ce que nous savons sur Dean Winchester et son petit frère, Sam. Quant à vous, il n'a rien demandé. Il a simplement posé la cassette sur le bureau de l'agent Henricksen. Quand le directeur vous a identifié, il m'a contacté pour servir d'intermédiaire.
- Vous avez été fouillés ? Pas de traceur ou autre ?
- On nous a fouillé à l'entrée, oui.
- Vous avez été suivis ?
- Pas que je sache… Dinozzo, vous allez me dire ce qu'il se passe.
Tony tourna les yeux vers l'ordinateur :
- Cet homme veut nous tuer, Dean et moi. J'étais sûr qu'on lui avait échappé… Je veux dire… Ca fait plus de 10 ans Je ne peux pas en dire plus. Vous en savez déjà trop…
- Je croyais que vous ne connaissiez pas Dean Winchester… suspecta Fornell.
- Je ne l'ai pas connu sous ce nom, répondit simplement Tony.
- Et lui, il ne vous a pas connu sous le nom d'Anthony Dinozzo, n'est-ce pas ?
- C'était dans une autre vie, moins vous en saurez, mieux se sera, croyez-moi.
- Et que comptez-vous faire ?
- Je suis désolé, murmura Tony.
Il n'en fallut pas plus à Fornell pour comprendre ce qu'il comptait faire. Pourtant, il ne tenta pas de le maîtriser. Tony resta extrèmement vigilant mais continua de parler. Prenant son absence de réaction pour une preuve de compréhension, sinon de coopération, il lui rendit la monnaie de sa pièce :
- Vous n'aurez qu'à dire que je me souvenais vaguement d'un vieux mail que j'avais reçu, pour vous attirer ici.
- Et pour la discussion en privé ? interrogea Fornell, curieux.
- …
- …
- Bah, vous n'aurez qu'à dire que j'ai eu une liaison avec lui. Vu la vidéo, ça peut passer, et on comprendra, étant donné ma réputation, que je ne voulais pas l'ébruiter.
Fornell sourit, amusé. Qui ne connaissait pas sa réputation de Don Juan…
Tony grimaça :
- Ça ne m'enchante pas mais je préfère ça plutôt que me trouver à la merci de ce psychopathe…
- Gibbs n'y croira pas.
- Je sais. Dîtes-lui, mais rien qu'à lui.
- Quoiqu'il se passe, ça m'a l'air extrèmement dangereux. Vous ne devriez pas agir seul Dinozzo.
- Vous n'avez pas idée de ce dont il s'agit. On est les seuls survivants. Tous ceux qui y ont été mêlé de près ou de loin sont morts excepté nous deux. La liste est bien trop longue pour que je la rallonge. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser…
Tony le frappa violemment au visage puis se mit dos à lui, emprisonnant son cou dans son coude, coincé entre son bras et son avant-bras. Il serra, suffisamment pour l'assommer quelques minutes, mais pas assez pour qu'il y ai des dommages permanents. Par réflexe, Fornell se débattit, en vain. Tony le déposa sur le sol et s'enfui par les lucarnes du labo.
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FIN CHAPITRE PREMIER
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