Bonjour tout le monde Voici ma nouvelle fanfic qui devrait être plutôt courte, environ une dizaine de chapitres. J'essaierai de publier environ toutes les deux semaines mais comme pour ma fic précédente, il risque d'y avoir du retard lol " Je suis maintenant au paradis des glandeurs qui s'appelle Fac mais ce n'est pas pour ça que je n'ai jamais rien à faire et donc énormément de temps pour écrire lol !
Vous constaterez que les chapitres sont également beaucoup plus courts que ce que j'ai pu faire précédemment et surtout, cette fic n'est pas centrée sur les mêmes personnages (ou du moins par sur tonton Voldy xD lol) Les deux premiers chaps sont une sorte d'intro, l'histoire deviendra réellement intéressante (et marrante si j'y parviens) au bout du troisième chapitre. Bref, pas de tragédie comme j'ai pu faire
J'arrête ici mon blabla en espérant que vous aimerez cette nouvelle fic ! J'ai à présent lu le tome 7 mais pas d'inquiétude, vous ne trouverez dans cette fic AUCUN SPOILER DU TOME 7 ! Bizouuxx tout le monde !
Disclaimer : Tous les personnages et lieux de cette fic sont la propriété de JK Rowling et de la Warner Bros. Seule cette histoire vient de mon p'tit cerveau
Résumé : Ma vie est un enfer, je pense qu'il est ma seule lumière même s'il est généralement à l'origine de mes pleurs. Mais foi de Serpentard, il finira par être à moi !
Chapitre 1
La vie, pour certains, est un trésor inestimable, fragile, que l'on se doit de protéger par tous les moyens possibles et inimaginables. Pour d'autres, c'est plutôt une malédiction. Bien sûr, ils pourraient alors en finir avec elle. Beaucoup y arrivent, beaucoup ont ce courage d'accomplir le geste irréparable. D'autres non, d'autres n'ont pas cette force. Il n'y a pourtant aucun autre remède à ce poison que représente la vie pour eux. Enfin, il y a une dernière catégorie. Ceux qui vivent histoire de vivre, qui espèrent chaque jour que leur vie deviendra unique, fantastique, que chacun jalousera. Je fais partie de cette catégorie. Pour moi, vivre n'est pas un cadeau mais puisque je suis condamnée à rester parmis les vivants, je voudrais que ma vie soit exceptionnelle. Ou dans tous les cas, qu'elle ne soit pas banale. J'en ai marre de mener une petite vie d'étudiante tranquille, qui reste sagement dans l'ombre à suivre les autres. Je voudrais me mettre en avant, que les gens voient quelqu'un d'important en moi...
- Espèce d'idiote !
J'ai beau essayer, je n'y parviens pas. Je reste toujours la même fille inintéressante. Je ne sais plus quoi faire, je ne suis pas assez douée pour faire quoique ce soit d'extraordinaire. De toute manière, il n'existe aucun sort pour que j'obtienne ce qui m'obsède tant. Comment quelqu'un comme lui pourrait réellement finir avec une pauvre fille comme moi ? Pourtant, je n'ai pas tellement à me plaindre. Comparé à certaines, il connaît mon prénom, mon âge et nous avons même des conversations qui tiennent un temps soit peu la route. Mais il ne me chérie pas, loin de là. Je suis juste là pour combler son manque et ça me fout la haine. Pourquoi ne devrait-il pas y avoir que moi dans sa vie ? Pourquoi va-t-il en voir d'autres alors que je suis prête à me donner toute entière à lui. Et cela depuis bien longtemps...
- Parce que c'est un beau gosse ténébreux et qu'il sait qu'il peut mettre n'importe quelle fille à ses pieds et surtout des bien plus belles que toi !
Ouais, sûrement. Ça me fait mal au coeur de l'avouer. En fait, je pensais - oui, oui, moi, je pensais ! - que s'il ne me portait pas beaucoup d'attention, c'est parce que je me laissais vite aller. Je ne lui porte aucune résistance. Peu de filles y parviennent d'ailleurs. On le voudrait toutes pour nous toutes seules. Mais moi, je peux vous assurer que je le veux encore plus qu'elles ! Oui, moi, je suis amoureuse. Et cela, depuis de nombreuses années, surtout depuis que nous sommes entrés à l'école. Je suis tombée amoureuse d'un monstre, un monstre au visage d'ange, aux yeux pénétrants, aux lèvres sensuellement sucrées, aux mains grandes pourvues de longs doigts des plus habiles, aux cheveux brillants de lumière mais à l'âme noire, au coeur de pierre et à l'amour inexistant.
- Y a de quoi vouloir se pendre !
De plus, depuis la mort du Seigneur des Ténèbres, il ne s'inquiète réellement plus de rien. Il est en paix avec lui-même et il sait qu'il n'a plus aucune limite, rien qui ne puisse lui faire peur. Je l'aime tellement que j'en arrive à le haïr. Surprenant comme ces deux sentiments à l'évidence opposés peuvent rapidement se confondre. Ça fait même mal d'y penser. J'ai envie d'en pleurer. Mais quelqu'un comme moi ne peut pas pleurer. Elle n'en a pas le droit et surtout pas ici, ce serait déshonorant.
- Hé, tu te morfonds à l'avance de savoir que tu vas rater tes Aspics ?
- Ferme la, Zabini ! Tu n'es vraiment qu'un pauvre crétin !
Et en plus, tout le monde pense que je suis réellement stupide, que je suis une gourde ou alors une chose à laquelle on aurait donné un cerveau juste capable de dire quelques mots et de faire des gestes quelconques. Ça me donne envie de tout détruire autour de moi ! Même la sale petite face de Zabini qui se tient au dessus de moi.
- C'est qu'elle s'énerve ! Elle va peut être m'envoyer un sort très dangereux ?
- Pas besoin de baguette pour te faire très mal alors laisse moi tranquille !
- Hou, j'ai peur !
- Hé, laisse la tranquille.
Je relève les yeux. Non, je ne l'avais pas vu. Il venait d'entrer dans la salle commune et s'était assis un peu plus loin.
- Depuis quand tu la défends ? demanda Zabini en se tournant vers le nouveau venu. Elle a amélioré ses compétences au lit pour que tu deviennes si préventif ?
- Non, c'est juste que j'ai un devoir à faire et que j'ai pas envie de vous entendre hurler.
Je sens les larmes monter à mes yeux. Non, je ne peux pas pleurer, je ne dois pas. Il faut que je lui répliques quelque chose, je ne dois pas me laisser faire.
- Je suis vraiment désolée d'avoir...
Bousculer tes deux uniques petits neurones. Non. Il venait de me regarder droit dans les yeux. Son regard me jaugea puis je finis par baisser la tête, impuissante.
- Tu devrais t'y mettre toi aussi, me répondit-il sans sourire.
- Oui...
Assez, c'était assez ! Je n'en pouvais plus ! Je me suis retournée et je suis montée le plus vite mais aussi le plus discrètement possible dans mon dortoir. J'ai sauté sur mon lit, tiré rageusement les rideaux du baldaquin et j'ai plaqué un coussin sur moi pour dissimuler mes pleurs. A cet instant, j'aurai voulu rejoindre la deuxième catégorie de personnes qui trouvent la vie maudite et m'étrangler avec. Je suis minable, tout bonnement minable. Comment ne pourrais-je jamais rêver de l'avoir pour moi toute seule et de mener une vie si incroyable qu'elle serait enviée de tous ? Là, je pense que personne n'aimerait me ressembler. C'est même certain...
Ici Pansy Parkinson, Serpentard, Septième année, surnommée le pékinois par mes amis Gryffondor, amoureuse depuis au moins sept ans de Drago Malefoy, sex-symbol de l'école qui n'éprouve strictement rien pour moi et loin d'être la meilleure élève de l'école. Finalement, je commence à me demander si la vie n'est pas un poison contre lequel je ne peux pas lutter...
