Disclaimer : Tout appartient au génie de JKR... sauf mon Eliselle hihi :D
LE BILAN
J'avais
tout ce que je n'avais jamais eut auparavant : des amis, un
amant, des bonnes notes, de quoi être heureux. L'argent ne
fait pas le bonheur, c'est certain. C'est la richesse du cœur
qui compte, c'est grâce à vous que je l'ai appris
messieurs les Maraudeurs. On peut être aimé pour
soi-même, c'est ce que tu m'as appris mon cher Severus.
Avant
Poudlard, je n'étais qu'un gamin un peu renfermé,
solitaire et complexé. J'étais Remus John Lupin, le
trouillard, la feuille tremblante. J'avais peur de moi-même,
de ma condition de loup garou. Vous m'avez aidé les gars,
peut on avoir plus de chance que je n'en ai eut alors ? Je ne
crois pas. Pour moi, vous êtes devenus animagi, hors la loi
aussi, belle preuve d'amitié. Je vous en remercie encore.
En
quatrième année, Severus, mon tendre et passionné
Sevy.
Ca a
dérapé quand ? Je ne sais même plus. Un
devoir sur je ne sais quel champignon, qui rentrait dans la
composition d'un philtre d'amour. Juste un parchemin à
faire, et un exposé ensemble sur les dangers de ce genre de
potion. On a eut du mal à travailler ensemble, Serpentard et
Gryffondor, Maraudeur et Servilo, toi et moi.
Nous y
sommes arrivés, meilleure note de la classe, et l'envie de
se parler en dehors des cours, juste des devoirs au début.
Puis ça
a changé, on a même pris le thé ensemble. Il y
avait cette salle de cours toujours vide, tu te rappelles ? On y
allait et on y passait des heures, c'était mes heures de
« travail à la bibliothèque ». Et
puis les sujets de conversation ont changé, des herbes aux
remarques stupides sur les autres élèves, aux problèmes
de gars, les premiers émois.
Tes bras,
une caresse sur la joue et nous sommes devenus des découvreurs.
Découvrir les baiser, l'effet d'une peau contre l'autre,
la chaleur humaine, nos premières caresses. Nous devenions
amoureux. C'était une période heureuse mais pleine de
mensonges.
Je te
mentais à toi : « non, ma mère est
souvent malade ! Une maladie rare, elle a besoin de moi ! » ;
Je mentais aux Maraudeurs « bibliothèque, j'étais
avec Eliselle ! Elle a besoin d'un coup de pouce en
histoire ». Ca a duré très longtemps, un an
presque.
Ca me
rendait malade, tu étais attaché à moi, trop
parfois, possessif, cruel dans tes remarques sur mon amitié
avec des « Princes de la conneries, de l'orgueil ».
Et Sirius qui de l'autre côté te haïssait. Aucune
raison a cela, juste une haine ordinaire, comme un chien et un chat.
Il
devenait jaloux, curieux de savoir pourquoi je fréquentais des
serpentards. Eliselle, notre douce poupée de porcelaine, notre
cadette, ta seule amie, et la mienne aussi.
Elle qui
nous couvait, nous protégeait des autres, notre mascotte.Elle était
amoureuse de toi et pourtant, elle nous laissait faire l'amour et
nous aimer. Invraisemblable, une Iseult aux blanches mains, comme
dans la légende Tristan et Iseult.J'étais
peut être ton Iseult, mariée, fidèle mais
éperdument fou de toi. Je n'imaginais pas vivre loin de toi,
pourtant…
Tu as été
trop curieux, et si je t'avais dit la vérité ?
Je ne pense pas que cela aurait changé grand-chose, tu es un
Serpentard dans l'âme. Tu as fouiné, les Maraudeurs te
détestaient, tu as souffert, et moi aussi, ne rien pouvoir
faire, ni prendre réellement parti. On s'était promis
de garder cette liaison secrète, un serment fait dans le feu
de la passion. Sirius a
tout découvert, parce que sa petite amie, Airelle en avait
assez de voir Eliselle souffrir. Sa sœur, ce qui a déclenché
la folie de Sirius . Il ne m'a rien dit, il a tout gardé
pour lui, il s'est tut, blessé, trahi.
Il t'a
tendu un piège, et je t'ai perdu ! Mon bel amour !
La plus
grande engueulade de ma vie, Sirius m'a haït un court instant.
Si James n'avait pas été là, je l'aurais
peut être tué, la colère m'aveuglait.
«
Tu nous a tous trahit ! Tu couches avec ce rat ! Je te
croyais notre ami, Remus !
- JE
L'AIME ! Mais ça tu ne peux pas comprendre, puisque tu
rejettes tout ce qui pourrait être de l'attachement,
Sirius ! Tu as peur ! lui ai-je hurlé à la
figure . Il y a eut
un silence, lourd, j'ai entendu quelque chose se briser. Paddy
s'est calmé, et dit calmement :
« -
Oui, j'ai peur. De te perdre ! Je t'aime Remus, je vous aime
tous les trois, vous êtes ma famille. Il est hors de question
que je vous perde ! A-t-il avoué.
- Je
n'avais pas l'intention de quitter les Maraudeurs, vous êtes
ma famille aussi, mais je l'aime, Paddy. Ne me le reproche pas !
Le suppliais je »
Il a
fallut un certain temps avant qu'on ne se pardonne, mais notre
amitié passa au dessus de cela, et le pardon a été
prononcé. Mais toi, Severus, tu m'as dit qu'une chose :
je suis mort
Eliselle fut près de toi et essaya de te guérir, elle continua d'être le lien entre nous malgré tes interdictions et ta jalousie. Elle est la seule femme à te tenir tête, je sais qu'aucun de tes autres amants femme ou homme n'y arriva.On a terminé nos études, et tu as rejoins Voldemort. Fidèle, aimante, elle t'a suivi. Et moi, j'ai fermé la page de mon adolescence, et entamer le chemin vers l'avenir sombre qui nous attendait...
Voilà, juste un bout de regret et de souvenirs de Remus, dîtes moi ce que vous en pensez sincèrement. ... Remus severus mon couple préféré , un essai
