Bonjour tout le monde !
Je me décide enfin à vous poster cette fic, déjà bien avancée...
J'espère qu'elle vous plaira.
Son genre ? Centrée autour d'une affaire complexe, avec également pas mal de ship. Assez dure côté sentiments.
Avant toutes choses, je tiens à préciser que je ne possède aucun des personnages issus de la série, loin s'en faut malheureusement, et que je me détourne ici des évènements de la septième saison de CSI NY...
Bonne lecture !
PASSE DECOMPOSE
Prologue
Je la regarde vaciller. Elle repose prestement le verre que je lui avais tendu et prend appui sur un pilier pour ne pas tomber.
Eh bien quoi ? Tu n'as pas aimé mon breuvage ?
Elle porte la main à son visage en fermant les yeux. Lorsqu'elle les rouvre, quelques instants plus tard, je sais qu'elle a compris ce qui lui arrive. Elle ancre son regard dans le mien, tentant vainement de percer mon secret.
Tu ne sais donc pas qui je suis ? Tu ne me reconnais pas ?
Ca ne m'étonne pas à vrai dire… Tu avais fais preuve d'une telle indifférence dans cette histoire ! Sans parler de ta satisfaction cupide et égoïste… Tu m'avais livrée… pour quoi ? De l'argent ! C'était il y a des années, nous avons bien vieilli chacune depuis, mais quelle différence ? Pour ma part, chaque jour qu'a fait le Seigneur depuis ce matin-là, ton visage m'est réapparu, dans toute son inhumanité ! Et chaque jour je t'ai haïe un peu plus, pour tout ce que tu m'as fait subir ! Oh, ne me regarde pas avec cette expression furieuse ! Tu es la seule responsable de ce qui t'arrive ! Jamais je n'aurais su pardonner, et pourtant j'étais parvenue jusqu'alors à renoncer à ma vengeance. Mais voilà que tout recommence ! Je ne t'avais laissé la vie sauve jusqu'à maintenant que parce que je croyais naïvement que tu culpabilisais tout de même de ce que tu m'avais fait… mais j'avais tort ! Tu es encore plus mauvaise et dangereuse aujourd'hui que tu ne l'étais à l'époque !
Vaincue, elle s'affaisse finalement et tombe à terre, dans un état de semi-inconscience, et je reste là quelques instants, à l'observer.
Tu as commis ton dernier crime avec cette pauvre gamine ! Cette fois, tu ne feras plus de mal à qui que ce soit !
Ses pieds et mains liés, je la traîne jusqu'en haut de l'édifice. De mon couteau, je lui arrache ses vêtements et la met entièrement nue avant de recouvrir son corps flétri de poudre blanche. Je la hisse enfin sur une proéminence de la balustrade, dont je me sers comme d'un autel. Etendue sur la pierre, la tête et les jambes pendant lourdement dans le vide, la poitrine vers le ciel, elle tente de murmurer quelque chose mais aucun son ne quitte ses lèvres. Je sens mon cœur me brûler tandis que j'élève mon couteau au-dessus d'elle. Ses yeux ne reflètent même pas la peur, ou la désolation… Ils ne me supplient pas… Non, même en cet instant, à l'instant de sa mort, je ne lis dans son regard que l'animosité, l'arrogance et l'hypocrisie dont elle a toujours fait preuve, et cela m'écœure !
Je ne peux que me détourner. Détachant mes yeux des siens, je porte mon regard entre les gratte-ciels, vers le ciel, pour y puiser ma force. Alors seulement, j'abats mon bras…
« O Tezcatlipoca, puissent les aigles et les jaguars être couverts de plumes et de craie. Fais qu'ils goûtent la douceur de la mort d'obsidienne. Qu'ils réjouissent avec leur cœur le couteau sacrificiel, le papillon d'obsidienne. Qu'ils désirent et convoitent la mort fleurie, la fleur létale. »
(Invocation au dieu de la guerre aztèque)
