Bienvenue parmi nous pour cette fabuleuse aventure de cadavre exquis.
Dans cette histoire, chaque chapitre sera écrit par un auteur différent.
Pour le prologue, c'est Noan qui s'y colle!
Résumé: Ben...y en pas... puisqu'on ne s'est pas encore où on va!
Disclamer: Rien est à nous sauf cette histoire de fou!
Sur ce,
Espérons que vous prendrez autant de plaisir que nous à lire cette fic.
Bonne lecture.
Noan
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Prologue:
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" Alors Mr Collins, on s'obstine à nous emmener ses manuscrits en main propre? plaisanta la plantureuse secrétaire.
- Et oui! Que voulez-vous, je suis un perfectionniste, répondit le jeune homme en lui faisant un clin d'oeil."
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On pourrait dire que Mattiew Collins était un jeune homme heureux.
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" Mr Franz vous attend!
- Merci miss Lydia, dit-il en poussant la porte du bureau de son éditeur."
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Il avait tout pour lui.
Il était jeune, à peine 19 ans, beau, riche et reconnu.
D'après le People mag du mois dernier, il était un des meilleurs partis du moment juste derrière Quatre Raberba Winner. Sacrée reconnaissance, nan?
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" Bonjour Mattiew, tu m'amènes enfin le dernier chapitre de ton dernier bouquin, lui demanda l'éditeur, un immense sourire sur son visage.
- Yes! J'ai réussi à le finir dans les temps!
- Pour une fois..."
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Il fallait dire que c'était un superbe membre de la gente masculine. De longs cheveux châtains toujours dissimulés dans une longue veste noir, de grands yeux verts, le sourire facile...
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" Ca veut dire quoi, hein William? enchaîna le jeune écrivain en s'approchant souplement du bureau de bois sombre.
- Exactement ce que ça veut dire mon cher, répondit l'éditeur, son sourire s'aggrandissant, les yeux plongés dans ceux de son vis-à-vis."
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Tout pour être heureux...
Seulement, malgré son magnifique sourire communicatif et ses deux best-sellers, Mattiew Collins n'était pas heureux bien qu'il essayait très fort.
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" A qui la faute? Hein Will?
- Tut, tut...Je te déstabilise à ce point Matt? contra William en saisissant le bout de cravate noire qui se balançait devant son nez.
- Oh si peu, mon ange..."
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Tous ceux qu'il croisait, auraient juré de son bonheur mais ils ne voyaient que la surface parfaitement polie de sa carapace...
Jamais, il n'avait laissé personne mettre un pied dans son espace privé, même pas ce si séduisant éditeur avec lequel il couchait de temps en temps...toujours chez l'autre.
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Mattiew se déroba au baiser et déposa son paquet sur le bureau.
" Je t'appelle dans une semaine pour la maquette de la couverture.
- Pas de problème."
L'écrivain sortit sans un regard en arrière, fit un petit signe de la main à la secrétaire et rejoignit les rues bondées de Manhattan.
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Très peu d'amants, voir uniquement des coups d'un soir et pas d'amis.
Personne ne pouvait se vanter de connaitre ce mystérieux jeune homme, arrivé de nul part, il y avait de cela 2 ans, avec un vrai trésor entre les mains. Son premier livre fit un carton.
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Le jeune homme mit un panama noir sur sa chevelure de miel et une paire de lunettes, noires elles aussi et déambula un moment avant d'héler un taxi pour rentrer chez lui dans le Bronx, dans un appartement minable à l'opposé de ce que sa fortune pourrait lui garantir.
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Personne ne savait d'où il venait, ce qu'il faisait avant et quand quelqu'un d'un peu trop curieux posait la question, il ne répondait pas et changeait habilement de sujet.
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Il poussa une porte sale au troisième étage d'un immeuble misérable.
Il jeta ses clés sur le petit meuble de l'entrée en même temps qu'il enlevait soigneusement ses chaussures pour le déposer juste à côté.
Il s'habillait toujours soigneusement pour justement éviter les petits fouineurs, malheureusement en surnombre dans sa profession.
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Il se débarassa de sa veste et de son chapeau, libérant une longue natte aux reflets dorées et passa à la salle de bain.
D'un geste sûr, il ota les lentilles colorées qu'il portait quotidiennement, révélant d'immenses yeux améthystes.
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Beaucoup trop de curieux.
Plusieurs journalistes étaient descendus dans sa ville natale, celle inscrite sur sa carte d'identité, Charleston en Caroline du Sud, quand l'info avait filtré dans les tabloïds. Il n'avait jamais su comment...
Ils s'étaient regroupés comme un essai de mouches sur de la viande pourrie, cherchant ceux qui avaient connu l'écrivain dans sa jeunesse...
Ils étaient revenus bredouilles...
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Matt' s'installa ensuite dans son vieux fauteuil déniché au puce, après s'être servi un verre de mauvais bourbon, propice à lui brouiller l'esprit.
Son regard se perdit dans les nuages, menaçant de pluie, au travers d'une vitre encore plus sale que la porte, sombrant, comme à chaque fois qu'il finissait un livre, dans ses douloureux souvenirs.
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Mattiew Collins semblait sorti de nul part.
Et pour cause...
Mattiew était né, il y avait 2 ans, ici même, à Manhattan, dans l'esprit déprimé d'un jeune homme avide de tirer un trait définitif sur son passé violent, fait de guerre et de sang.
Mattiew Collins n'était que la surface parfaitement polie de la carapace de l'ancien pilote de Gundam, Duo Maxwell.
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Non, il n'était pas heureux.
Deux ans plutôt, il avait réellement cru quand coupant les ponts avec ceux qu'il avait connu pendant la guerre, en tuant même celui qu'il avait été alors, il aurait pû recommencer une nouvelle vie, être libre de toutes entraves, libéré de tous ses cauchemars mais il avait vite déchanté.
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Il était parti comme une voleur, sans dire au revoir, sans prendre le temps d'expliquer ses raisons à ses compagnons, disparaissant, tout bonnement, de la surface de la Terre, renaissant plutard, sous le nom, sous les traits d'un autre...
Il n'y avait que sa tresse qu'il n'avait pu sacrifier.
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Il soupira et vida son verre d'un trait.
Il avait fait une erreur et il ne pouvait pas revenir en arrière. Question de fierté.
Il pourrait...
Les occasions n'avaient pas manqué.
Quatre était souvent à l'origine de manifestations mondaines autour de tel ou tel prix littéraire où il était souvent convié et auxquelles, il n'avait jamais participé.
Il pourrait reprendre contact avec Trowa aussi. L'ancien mercenaire était à la tête de nombres d'associations pour aider les plus démunis ou les victimes de la guerre dans lesquelles la majeur partie de sa fortune partait.
Le prix du regret? De la culpabilité? Effacer un peu de sang qui maculait ses mains?
Il n'avait aucune nouvelle des deux autres, il n'en cherchait pas non plus, c'était mieux ainsi.
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Il se leva et se servit un autre verre. Ce soir, il était particulièrement nostalgique, cela faisait deux ans que la paix avait été déclaré, deux ans qu'il avait fui ses démons.
Il ouvrit la fenêtre et respira l'air frais de ce début de soirée à pleins poumons sans remarquer la superbe voiture, garée en bas de chez lui, incongrue dans ses ruelles délabrées.
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Avaient-ils cherché à le retrouver?
A savoir ce qu'il était devenu?
Longtemps il avait sursauté à chaque fois que la sonnette retentissait, redoutant et, malgré tout, espérant que ce soit l'un d'eux. Mais ce ne fut jamais le cas.
Le facteur, un coursier, sa pizza...
Jamais un éclat glacial, un sourire angélique, une mèche auburn ou un air déterminé ne fut derrière sa porte.
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"Dring, dring, dring..."
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Justement...
La sonnette informait le maître des lieux qu'un intrus attendait devant sa porte.
Il fut tenté de l'y laisser mais le bruit strident se fit de nouveau entendre.
Il posa son verre à peine entamé sur la table basse et alla ouvrir, agacé.
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Il resta interdit plusieurs secondes devant l'individu qui avait osé venir le sortir de sa mélancolie.
Le jeune homme devant lui était un peu plus grand que dans son souvenir mais toujours plus petit que lui de quelques centimètres, vêtu d'un complet crème d'une coupe sûrement italienne qui jurait dans ce couloir presque à l'abandon.
Ses cheveux blonds un peu plus court qu'avant, dissimulaient à peine le regard turquoise, un regard à la fois soulagé et detérminé.
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" - Duo! Enfin... soupira le jeune homme avant d'attirer le natté entre ses bras.
- Quatre..."
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Duo n'en revenait tout simplement pas.
Ils l'avaient cherché et retrouvé.
Un immense soulagement face à la réaction de Quatre étreignit son coeur. Pourtant, quelque chose le gêna...
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" Pourquoi être venu Quatre? demanda-t-il plus froidement qu'il ne l'aurait souhaité.
Le blond fut soudain mal à l'aise.
- Je... J'ai... Nous avons besoin de toi. C'est Heero."
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Pour le prochain chapitre, c'est Bibou qui s'y colle.
Un petit mot d'encouragement serait bien évidemment le bienvenue!
Bonne journée à vous tous.
Kisu.
Noan
