Assis au bord de sa fenêtre, Simon regardait les étudiants défiler dans le jardin de l'école et songeait à ce qui venait de lui arriver. Avait-il vraiment revu celui dont on ne doit pas prononcer le nom? C'était peut-être seulement son imagination qui lui jouait des tours. Pourtant, il n'avait jamais ressenti un tel sentiment de peur à l'intérieur de lui auparavant. Penelope le regardait, debout près de la porte et se demandait ce qui pouvait bien le tracasser. Celui-ci ne remarqua même pas sa présence jusqu'au moment où elle décida de s'approcher de lui. Il leva la tête et la regarda.
- Qu'est-ce qui se passe Sim ? dit-elle de ton intriguée
- Je… je crois qu'il est revenu Pen.
- Quoi ? Mais de qui parles-tu ? s'exclama-t-elle
- Eh bien, de tu sais qui.
- Mais comment est-ce possible ? Explique-moi Simon et tout de suite! répliqua-t-elle, confuse.
- Eh bien, tantôt j'étais en route pour aller aider Eb avec les chèvres et tout à coup, une voie ne cessait de me répéter d'aller dans la cabane interdite. Cette voie me contrôlait. J'y suis donc allé. C'est à ce moment-là que je l'ai aperçu. C'était seulement une ombre, mais je te jure Pen, je savais qu'il était là, que c'était lui.
- Et qu'est-ce que tu as fait ? dit-elle apeurée
- Rien. Je suis resté là, à le regardait et c'est seulement quelques minutes après qu'il m'a parlé. Il me disait de venir avec lui, qu'on serait plus fort ensemble. Et que…
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Penelope l'interrompit.
- Mais qu'est-ce que tu attends ? Va voir le mage tout de suite !
- Je n'avais pas fini Pen, ce que je t'ai dit n'est pas le pire! Il me proposait de se joindre à lui ou sinon…
Il s'arrêta et se mit à penser, il avait les yeux remplis de larmes.
- Simon… dit-elle, inquiète.
- Ou sinon il allait tout détruire ! Tout ce que j'aime s'envolerait en poussière. Tu comprends Pen ? C'est grave! Il en veut à l'école, à notre monde! S'exclama-t-il de ton colérique.
- Mais Simon, tu ne peux pas … tu ne peux pas partir et me laisser seule ici …
Il l'a regarda, ne comprenant pas sa réaction.
-Eh bien je veux dire, laisser tous ceux que tu aimes ici… répliqua-t-elle, gêner. Et te joindre à lui serait une grave erreur et tu le sais. On peut se battre, nous sommes assez forts! Il n'est pas question que tu partes! répliqua-t-elle, de ton colérique.
- Il a déjà réussis a tué ma famille! Je ne le laisserais pas faire du mal aux gens que j'aime! Pas question que je mettre votre vie en danger à cause de moi.
- Simon, oublie ça… je suis désolée, mais si tu acceptais il essaierait de tous nous tuer de toute façon…
- Non ! Il disait qu'il ne ferait de mal à personne, interrompit-il.
- Et depuis quand tu lui fais confiance ? Sim, on va trouver une solution, mais je te le répète! Il n'est pas question que tu partes.
- Tu as raison, je ne sais pas à quoi j'ai pensé… s'excusa-t-il
Il eut un long silence. Assis côte à côte, les deux fixaient la photo de Simon et ses parents. Penelope éprouvait de la peine pour lui, Humdrum ne cessait de lui faire du mal, il lui avait tout enlevé et maintenant il veut sans prendre à Watford, à sa seule maison. Maintenant elle éprouvait tant de colère envers celui dont on ne dit pas le nom. Elle se leva et cria de toutes ses forces. Au même moment, la chambre de Simon et Baz devint une vraie pagaille.
- - Je suis désolée Sim… ma frustration devait sortir, s'excusa-t-elle, rapidement.
- - Oui, eh bien tu m'aideras à tout ranger avant que Baz revienne et nous jette encore un mauvais sort, répondit-il.
- -Tu as raison, on s'y met, et encore une fois, je m'excuse, dit-elle timidement.
- -Ça va, au moins on passe du bon temps ensemble… avant que le pire n'arrive…
Ils nettoyèrent la chambre durant au moins deux heures et, jamais ils ne se sont doutés que ces quelques heures seront leur dernier bon moment ensemble.
