Les personnages de la série Numb3rs ne m'appartiennent pas et je ne tire aucune profit de leur mise en situation dans cette fiction, en revanche l'intrigue m'appartiens, merci de me demander avant de me l'emprunter.
C'est une chapitre relativement long, mais j'ai bien peur que les autres ne seront pas aussi long, je ferais de mon mieux.
Merci, pour tous les commentaires.
Il avait tout juste 19 ans mais ils connaissaient la vie enfin c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il rencontre Colby Granger qui devint très rapidement son meilleur ami.
Tout avait commencé suite à un accident qui avait eu un retentissement mondial vous savez c'est le genre d'accident où vous vous dites de tout façon ça n'arrive qu'aux autres. C'est ce que je me disais avant cette journée du 17 juillet 1999, je vivais à Los Angeles depuis tout petit, et ce jour-là j'allais à mon match de baseball seul, d'ailleurs je ne me souviens pas pourquoi en général mon père m'accompagnait, mais en n'y réfléchissant maintenant c'est beaucoup mieux comme ça. J'étais sur le chemin, sur le plus grand pont de tout Los Angeles quand il s'est écroulé, vous voyez de quoi je veux parlez maintenant, qu'elle était la probabilité que je sois sur ce pont au moment où il s'écroulerait, remarquez mon frère pourrait peut-être vous répondre. Quoi qu'il en soit je dois vous prévenir ce n'est pas cette partie de l'histoire que je vais vous raconter en fait je l'ai quasiment totalement auculté de ma mémoire, un mécanisme de défense d'après certain psy. Non, moi je veux vous parler du moment où deux mois après l'accident j'étais encore à l'hôpital, et plus précisément de ma première séance de rééducation, j'étais déprimé je ne peux pas le nier, tout me déprimait, ma jambe avait était fracturée plusieurs fois et il me faudrait des mois avant que je remarche un jour et en plus adieu le Baseball avec ces blessures. Ce jour-là j'entrais donc dans la salle pour voir que je ne saurais pas seul, mon kiné m'attendait déjà, je pouvais lire son nom sur son badge : Joe, j'espérais au moins qu'il serait sympa on devrait au moins se supportais pendant trois mois. J'observais la salle, lorsque je vis un autre type un peu plus jeune que moi, je lui donnais 16 ans, il était assis en face d'un kiné qui semblait lui masser les pieds, le visage clairement crispé dans la douleur, je ne pouvais m'empêcher de me demander qu'est ce qu'il lui était arrivé, mais mes pensées furent rapidement coupé alors que mon kiné me demandait de m'asseoir, j'obéis docilement toujours concentré sur cet homme, mon kiné semblait l'avoir remarqué.
-Lui aussi il était dans l'accident.
-Qu'est ce qu'il lui est arrivé ?
-Ca ce n'est pas à moi de te le dire.
J'hochais la tête dans la défaite j'aurais aimait en savoir plus.
Joe me força à se reconcentrer sur lui, alors qu'il m'expliquait ce qu'on allait faire pendant les trois prochains mois, la première étape était de remuscler ma jambe et pour cela il fallait que je marche, j'appréhendais je n'avais pas posé le pied par terre depuis deux mois et je n'étais même pas sur de me souvenir comment on faisait pour marcher. Il m'aida à me placer devant deux barres parallèles avant d'éloigner mes béquilles.
-Allez vas-y. M'encouragea-t-il.
Je n'osais pas, la peur tenaillant mon ventre, je jetais un regard, il était toujours là, un autre gosse blessait comme moi, mais lui il ne semblait pas avoir peur, je ne pouvais que voir la détermination dans ses yeux et d'un coup je me disait que je n'étais pas si différent et que je pourrais aussi le faire, et je fis mon premier pas, la douleur me lançais mais je serais les dents et souriait j'avais réussi, je pouvais le faire maintenant j'en était sûr.
Je continuais pendant une demi-heure avant que Joe me dise que ça suffisait pour aujourd'hui, il me fit asseoir sur une chaise et alla chercher de la glace pour mettre sur ma jambe me disant que ça pourrait calmer la douleur, j'hochais la tête, et regarda une nouvelle fois il était toujours là, sur le même barres parallèles que moi, faisant les même exercices, mais finalement son kiné le força à se rasseoir dans un fauteuil roulant lui disant qu'il allait finir par se recasser quelques chose s'il continuait comme ça. Il poussa le fauteuil roulant juste à côté de ma chaise et tout comme Joe partit chercher de la glace. Un silence plana quelques instants entre nous, avant que je prenne finalement la parole.
-Qu'est ce qui t'es arrivé ? Demandais-je, mais après avoir parlé je me rendis compte que ce n'était pas la meilleur entré en matière.
-L'accident de pont et toi ?
Il ne semblait pas très bavard, mais je ne fis aucun commentaire.
-Aussi.
Il sourit quelques instants et je le regardais curieux.
-Tu crois au destin ?
J'haussais les épaules, je ne mettais jamais trop poser la question.
-Je suis venu à L.A que pour une semaine, et c'est pile à ce moment-là que le plus grand pont de la ville s'effondre, et comme par hasard je suis juste en-dessous.
- Tu ne vis pas ici ?
-Non, je viens d'Idaho, j'étais venu pour m'éloigner un peu de chez moi.
Je le regardais surprit ce n'était pas à côté d'ici.
-Et maintenant je pari que tu es pressé de rentrer chez toi.
-En fait pas vraiment, c'est un peu la merde à la maison, mais je n'ai pas envie d'en parler.
J'hochais la tête comprenant, après tout on se connaissait à peine.
Et toi tu viens d'ici ?
-Oui, je vis dans cette ville depuis que je suis gosse, j'allais à un match de baseball au moment de l'accident, mais maintenant je ne pourrais plus jamais jouer.
-Conneries ! Il avait peut-être dit ça un peu fort, mais c'était dans son tempérament de s'énerver rapidement.
-Qu'est-ce que tu veux dire ?
-C'est les médecins qui t'ont dit ça ?
J'hochais la tête.
-Tout dépend de la volonté de chacun. Me dit-il calmement la voix remplit de détermination. On m'a dit que je ne pourrais plus jamais jouer au foot, sauf que je n'ai pas trop le choix.
-Pourquoi ?
-C'est le seul moyen de quitter mon quartier pourris, ça ou l'armée, si je m'engage ma mère est prête à me renier, et elle a beau me taper sur le système c'est ma mère donc je préfèrerais le foot.
J'hochais la tête, me disant que malgré la mort de ma mère j'étais chanceux d'avoir un père qui m'aimait tant. Un nouveau silence plana et je sursautais quand je senti quelque chose de froid se poser sur ma jambe, Joe était revenu et venait de mettre de la glace sur ma jambe, je le remerciais d'un signe de tête. Je tournais la tête et vit que l'autre kiné avait fait la même chose à… au fait je ne connaissais même pas son nom, j'attendais que nos kiné respectifs partent avant de lui demander.
-Au fait je m'appelle Don, et toi ?
-Colby.
-Tu vas rester longtemps ici ?
-Tu parles de quoi, l'hôpital ou L.A ?
-Les deux.
-L'hôpital plus que deux jours, et Los Angeles encore au moins six mois, plus longtemps j'y resterais mieux je me porterais, faudrait-il encore que je trouve un endroit où loger.
-T'as personne chez qui allait ? Demandais-je surpris.
-Non, c'est la première fois que je viens ici, en fait pour tout te dire c'est la première fois que je voyais l'océan.
Je le regardais une nouvelle fois surprit pour moi tout ça semblait normal, mais parfois j'oubliais que j'étais un enfant bien loti, soudain j'eus une idée.
-T'as qu'à venir chez moi.
-Quoi ? Ca y'est c'était enfin son tour d'être surpris. Non, je ne peux pas accepter je ne veux pas te déranger.
Je secouais la tête j'étais convaincu que mon père serait d'accord, il avait toujours était pour aider les autres.
-C'était pas une question, tu ne vas pas loger dans un hôtel miteux pendant six mois.
-C'est six mois Don, ce n'est pas trois jours.
-Et alors ? Si tu es trop insupportable je te le ferais savoir t'inquiète pas.
-D'accord, j'accepte, merci beaucoup.
-Ça me faisait plaisir.
Et en le regardant sourire je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'on allait devenir ami sans trop savoir exactement pourquoi.