Coucou tout le monde !
D'abord je vous souhaite un joyeux Noël ! Comme cadeau j'ai décidé de publier la suite de ma fiction « L'amour est plus fort qu'une simple règle ». J'ai mis beaucoup de temps pour le faire car je suis en faculté de médecine et je n'avais pas beaucoup de temps pour écrire. Je vous laisse découvrir le premier chapitre et si il vous plaît je mettrais la suite vendredi !
Petite précision : l'histoire se déroule quelques mois après la fin de l'autre.
Bonne lecture !
…...
(Mois de Novembre)
-T'es sûr qu'on n'est pas en retard ?
-Si on l'était ma sœur m'aurait déjà appelé, lui répondis-je.
Nous étions en train de remonter l'allée qui menait à la maison de ma sœur. Depuis que j'avais emménagé chez Callen, nous allions souvent manger chez eux et eux chez nous. Même si au début j'avais un peu de mal à me faire l'idée que j'habitais désormais chez Callen, j'avais fini par prendre mes marques. J'étais toujours aussi amoureuse de lui même s'il nous arrivait parfois d'avoir quelques accrochages. En arrivant sur le perron j'eus comme un mauvais pressentiment. Avant même que je ne pose le doigt sur la sonnette la porte s'ouvrit à la volée et ma sœur sortit :
-Avant tout je tiens à m'excuser j'aurais dû te prévenir mais après tout, il n'y a pas de raison pour que je sois la seule à la supporter !
Je m'apprêtais à lui demander pourquoi elle s'excusait quand la cause de tout cela fit son apparition.
-Où est ma deuxième fille qui m'a tellement manqué, s'exclama une voix.
Même si reconnus la voix, je fixais ma sœur du regard qui fit semblant de se tirer une balle dans la tête. Dans l'encadrement de la porte, apparut Marie Hale, ma mère pour mon plus grand désespoir.
Je ne savais plus vraiment comment j'en étais arrivé là, assise à table à écouter ma mère qui monopolisait toute la discussion. Je m'étais laissé porter par les événements car malgré tous les efforts que je faisais, je n'arrivais pas à réaliser que ma mère était là. Je n'étais pas la seule dans ce cas, mon beau-frère paraissait désespéré. Callen, lui, était resté parfaitement calme, inébranlable, comme si de rien n'était.
-Alors comme ça ma petite Rose est amoureuse, commença ma mère, comment tu l'as rencontré ?
Aïe, je sentais que la conversation n'allait pas me plaire.
-Au travail, répondis-je.
-Tu as vraiment emménagé avec lui ? Tu as fait des progrès ma chérie ! Quand je pense que tu avais refusé de t'installer avec Alexis, c'était un homme charmant pourtant !
Tiens, prend toi ça en pleine tête ! Je respirai un grand coup ne sachant même plus ou me mettre. Je sentis la main de Callen sur ma cuisse ce qui m'apaisa un peu.
-Ce qui signifie que la prochaine étape pour vous c'est le mariage !
Je sentis Callen se raidir à côté de moi et mon beau-frère lui jeta un regard compatissant.
-N'écoutez surtout pas ma fille quand elle dit qu'elle n'est pas prête sinon je peux vous assurer que dans 20 ans vous en serez même pas fiancés !
Je n'avais même pas honte, j'étais juste désespéré. Le fait qu'à cet instant précis, Callen ne savait même pas quoi répondre me fit un peu sourire.
-Mais que suis-je bête j'ai oublié le vin, s'exclama mon beau-frère, Callen tu veux bien m'accompagner pour choisir ?
D'un simple regard je fis comprendre à Tom à quel point je l'adorais en ce moment. Callen n'avait pas à subir les remarques de ma mère, je devais les affronter toutes seules. Une fois partis, je me retournais vers ma mère, bien décidé à lui faire comprendre le fond de ma pensée :
-Tu ne pouvais pas t'en empêcher ?
-Pourquoi tu te mets à chaque fois dans tous ses états quand je parle de mariage ?, s'étonna ma mère.
-Parce que j'ai pas envie de finir comme toi, lâchai-je.
Ma sœur me lança un violent coup de pied sous la table qui me brouilla la vue pendant quelques secondes.
-Si vous pouviez attendre le dessert avant de vous battre histoire que l'on passe une bonne soirée, demanda ma sœur sur un ton calme.
-Mais avec plaisir, lui répondis-je en me redressant sur ma chaise, si tu me m'expliquais ce que tu fais à Los Angeles ?
-J'ai eu besoin de prendre l'air. Et puis je n'ai pas besoin d'une raison spéciale pour venir voir mes filles. Mais pourquoi tu ne me parles pas de ce Callen ?
Je levai les yeux au ciel, vida d'un traite mon verre et me préparais à cette longue soirée.
(Trois heures plus tard)
Ma séance de torture venait de prendre fin et je me précipitai d'aller dans la voiture pour souffler. Callen ne décrochait pas un mot et je m'en voulais terriblement. Ma mère avait passé sa soirée à se plaindre, lancer une ou deux répliques cinglantes et ses sous-entendus à n'en plus finir. Je me doutais bien qu'un jour cela arriverait mais c'était trop tôt. Callen n'avait même pas encore mis le contact comme s'il attendait quelque chose.
-Je suis désolé, avouai-je, si j'avais su...
-J'étais loin de m'attendre à ça, je pensais pas...enfin on a largement mérité une bonne nuit de repos, avoua-t-il en démarrant la voiture.
J'essayai de mettre de l'ordre dans mes pensées en me disant que la soirée aurait pu être pire.
-J'ai intérêt à offrir un super cadeau de Noël à mon beau-frère, déclarai-je.
-Il m 'a expliqué que ta mère lui avait aussi fait le coup du mariage, expliqua-t-il, une femme vraiment charmante.
Je m'apprêtais à m'excuser de nouveau quand mon portable sonna.
-Salut Nell !
-Désolé d'interrompre votre soirée mais un marine a disparu. Il était censé se marier il y a trois heures mais il n'est jamais venu. Je t'envoie l'adresse du lieu de réception et j'appelle le reste de l'équipe.
Nell raccrocha et je me demandai pourquoi elle n'avait pas pu appeler un peu plus tôt dans la soirée. Je mis Callen au courant et nous partîmes aussitôt.
(Une heure plus tard)
J'étais dans la salle de réception, observant le peu d'invités qu'il restait. La salle était magnifique, décoré exclusivement avec des roses et la pièce montée trônait au milieu. Callen discutait avec l'agent qui avait reçu l'alerte de la disparition de James Baker, marine depuis 5 ans. Je parcourais la salle, observant le comportement des invités, mais très vite je me sentis mal car il y avait une forte odeur de rose qui me donna des vertiges. Je sortis le plus vite possible prendre l'air et maudit la mariée d'avoir choisi ce thème.
-Bon alors explique-nous, s'exclama Kensi qui arrivait derrière moi avec Deeks.
-Le mariage devait avoir lieu vers 19 heures mais le marié n'est jamais arrivé, son téléphone et sa voiture ont été retrouvé un peu plus loin dans la rue avec des traces de sang. Maintenant il faut interroger tout ce beau monde, je vous laisse choisir la mariée, les témoins ou les parents ?
-Les témoins, choisit Deeks, aucune envie de consoler la mariée.
-La pauvre, déclara Kensi, c'était censé être la plus belle journée de sa vie.
-Elle devrait être contente, s'exclama Deeks, elle vient d'éviter de faire la pire erreur de sa vie !
-Quoi ?, s'insurgea Kensi, tu crois vraiment...
Je ne les écoutais même plus. Le débat sur le mariage était typique de deux personnes qui s'aiment mais qui n'osent se l'avouer. Je préférais ne pas les interrompre car cette discussion pourrait déclencher quelque chose chez eux. Je partis donc voir la mariée. Elle était assise toute seule dans un coin, les traits tirés et les yeux remplis de larmes.
-Bonsoir, je suis l'agent Brown, vous auriez quelques minutes pour moi ?
Elle hocha la tête et je m'assis en face d'elle.
-Je suis vraiment désolé, lui dis-je, nous faisons tout pour le retrouver.
-Merci, et moi qui croyez que l'on allait enfin pouvoir se marier.
Je fronçai les sourcils et elle s'empressa de continuer.
-Les parents de James sont divorcés alors vous imaginez bien qu'il était opposé à toute idée de mariage. Ma mère m'avait dit que c'était une « marchandise endommagée ». C'est toujours un peu compliqué les belles-mères, ajouta la mariée avec un petit sourire.
Je lui rendis son sourire, malgré une odeur de rose qui persistait à me donner mal à la tête. Je dut me rendre à l'évidence que je n'allais pas pouvoir me reposer tout de suite.