Avertissements: Cette fic est une suite de ma précédente fanfiction, Les Trois Lignées. Il est donc logique de commencer par là ne serait-ce que pour comprendre les relations entre les différents personnages, certaines situations et certains personnages apparaissant ici et là.

Aussi, si la fin des Trois Lignées vous a plu et même satisfait que vous m'aimez pas les fins tristes, je vous conseille d'en rester là et de ne pas lire ce qui suit.

Enfin, c'est un style tout à fait différent des Trois Lignées, les chapitres étant en plus variables dans leur longueur.

Mais si, ô lecteur, tous ces éléments ne te rebutent pas, et bien sache pour finir que les personnages d'Inuyasha ne m'appartiennent pas et que je les emprunte pour le but non lucratif de me divertir. Bonne lecture!



Au crépuscule de l'aube

-Chapitre 1-

Notre aube

Le matin se lève, comme les jours précédents, depuis la naissance du temps. C'est un matin froid, comme tous les matins de ce long hiver qui n'en finit pas. Cela m'indiffère bien sûr, je ne suis pas affecté par le temps. Je ne l'ai jamais été. Mais je mentirai si je disais que cette fraîcheur ne m'inquiète pas. Je mentirai si je disais que je ne redoute pas ce linceul blanc qui recouvre la terre depuis bien des jours, maintenant.

Rin, ma belle et unique Rin, frémit sous sa couverture, malgré le feu que l'humain Kohaku a laissé pour elle. Malgré la chaleur de mon corps. Rin est humaine, et en tant que telle, elle est fragile. Aussi fragile que les fleurs sauvages battues par la grêle du printemps. Elle est Rin, aussi, plus resplendissante que n'importe quelle humaine, hanyo et yokai confondues. Alors, je la protège de cette grêle, moi Sesshomaru, comme un grand chêne au-dessus d'elle.

Et j'ignore cette voix sinistre qui parfois me susurre que mes efforts sont insuffisants. Que la grêle, le vent, le temps éternel et impitoyable parviendront toujours à l'atteindre.

Cette voix se trompe bien sûr. Rin est avec moi et restera toujours auprès de moi. Rien n'y personne ne me la prendra. Elle m'est trop précieuse.

Il est facile de voir la brillance de Rin. Sa luminosité, sa chaleur. Même lorsqu'elle dort, une force paisible s'émane d'elle. Cette puissance qui provient du Shikon no Tama dont elle est la gardienne. Mais ce n'est même pas ce qu'il y a de plus remarquable chez elle.

Non, c'est son âme vibrante d'émotions parfois si futiles, parfois si profondes. C'est son rire, son sourire. Son habitude de fredonner sans s'en rendre compte. Ses yeux brillants caressants la moindre parcelle de mon être. Ses moments de doutes ou d'incertitudes où elle se mordille la lèvre par nervosité. Ses doigts frôlant avec douceur mon corps, dans nos moments d'intimité.

Elle est bien plus que cela, encore. Les mots ne peuvent pas décrire tout ce qu'elle est.

Rin est la femme qui m'aime. Rin est la femme que j'aime.

Même si je ne le lui ai jamais dit. Jamais, même après vingt ans de vie commune. Mais elle sait, j'en suis certain, et je l'aime d'autant plus.

Rin est ma vie, elle est mon bonheur. Je ne peux la perdre. Une telle chose est tout simplement inconcevable.

Je caresse son visage, une habitude dont je n'ai jamais su me défaire. Je ne le regrette pas, même si ce geste n'a pour seul but que de me rassurer. De me faire croire que sa peau n'est pas aussi fraîche qu'elle n'y parait. Que sa respiration faible se renforce parce que je suis avec elle. Elle rêve simplement, loin du monde des cauchemars qui la hante parfois.

Certains disent, que le temps passe, même sur les être purs comme ma Rin. Ils ont torts, n'est-ce pas ? Ces rides au coin des yeux de Rin ne sont que des lignes tirées par le sommeil. Ces quelques filins blancs mêlés à sa chevelure riche de vie n'existent pas vraiment.

Rin reste Rin, intouchée par le temps. Rien ne changera cela. Elle est avec moi.

Vingt ans après, elle reste toujours aussi belle, magnifique. Il m'a fallu du temps pour l'admettre, comme beaucoup de choses la concernant. Mais nous avons vécu vingt années ensemble, vingt années que je ne regrette pas. Dix ans après notre première rencontre, et le jour où le Tenseiga l'a ressuscitée pour la première fois.

Je regrette d'avoir attendu dix ans avant d'être avec elle. D'avoir attendu sa deuxième mort face à Naraku. J'ai pris trop de temps à me rendre compte que je l'aimais, aveuglé par ma fierté. Je n'ai sans doute pas changé, mais pour elle, je pourrais sacrifier beaucoup plus qu'il n'est permis. Ma fierté, ma vie, notre enfant, ou plus encore, si elle le permettait.

Ce qu'elle ne fera jamais.

Rin est le Cœur, le Nagimitama. Une force du Shikon no Tama qui la pousse sacrifier beaucoup plus qu'elle ne devrait. Pour les autres, pour moi.

Elle a perdu son statut de miko pour avoir aimé un homme. Elle a perdu son existence humaine dans la société pour m'avoir aimé, moi, un yokai. Sa race la considère comme une catin. Ils ne le disent pas quand je suis proche, ils savent que je les tuerai s'ils venaient à insulter Rin.

Mais elle s'en est toujours moquée. Depuis le premier jour où tous apprirent que nous étions ensemble.


Sesshomaru regarda Rin se rhabiller, les joues encore en feu de ce qui s'était passé entre eux. Dans cette grotte, à l'abri de la pluie automnale, Sesshomaru avait finalement pris Rin comme sienne pour la première fois.

Il avait envie de sourire devant l'air enjoué mais gêné de Rin. Oui, il avait veillé à ce qu'elle n'oublie pas leur première fois, c'était certain. Et il savait qu'il avait réussi.

Il se sentit encore attiré par Rin, par sa propre odeur masculine qui flottait autour de la jeune femme. Il s'approcha derrière elle, alors qu'elle refermait son kimono, et embrassa sa nuque. Elle oublia alors de s'habiller et se détendit contre son torse.

« Se… Sesshomaru ? souffla-t-elle incertaine.

- Qui y a-t-il ? demanda-t-il sans cesser de glisser ses lèvres sur le creux de son cou.

- On doit vraiment rentrer… Sango et les autres vont… finir par s'inquiéter... »

Sesshomaru savait qu'elle était affectée par l'attention qu'il lui portait. Elle se souvenait parfaitement bien de ce qui s'était passé, et Sesshomaru se ferait un plaisir de lui rappeler ce qu'elle aurait éventuellement oublié.

« Sesshomaru ! »

Rin rit aux éclats, tout en se détachant de ses bras. Elle essaya de reprendre un air de réprimande, mais ses yeux brillaient de joie.

« Il faut rentrer. Nous reprendrons cela plus tard. Plus vite on sera rentré pour rassurer tout le monde plus vite on pourra recommen… »

Elle plaqua sa main contre sa bouche, ses joues rougeoyant plus encore. Sesshomaru rit doucement, quelque chose qui ne lui arrivait jamais. C'était un son étrange même pour sa propre oreille, mais naturel presque en présence de Rin. Surtout lorsqu'elle se mit à rire à son tour.

C'était bon de la voir heureuse. De se sentir… heureux.

« Comme tu voudras, » répondit-il.

Sesshomaru avait le temps avec Rin. Tout le temps du monde.

Ils finirent de s'habiller et sortirent de la grotte.

La pluie avait cessé. Ils marchèrent tranquillement sur le sol humide de la forêt d'Inuyasha pour gagner le village. Rin les mena directement à la maison du moine et de la taijiya, deux personnes qu'elle considérait comme ses parents. Sesshomaru l'avait accepté, comme beaucoup d'autres choses à propos de Rin. Elle ne lui avait de toute façon pas demandé son avis.

Rin entra dans la maison avec un 'je suis de retour' enjoué, Sesshomaru la suivant de près.

« Ah enfin, dit la taijiya Sango. Je commençais à m'inquiéter. »

Rin leva un sourcil significatif à Sesshomaru qui ne répondit pas. La taijiya avec laquelle il ne s'entendait pas particulièrement, le fixait d'un air accusateur, comme s'il était le fautif de leur retard. Il eut envie de sourire. Pour une fois, elle n'avait pas complètement tort.

Rin s'assit à la table du dîner, et Sesshomaru la rejoignit. Il ne mangeait pas devant les humains, mais préférait être aux côtés de Rin, se contentant de rester en sa présence.

Le moine se tenait près de sa femme, alors que les deux enfants, Kiyoshi et Ren, harassaient Jaken. Il semblait que c'était leur passe-temps favori. Inuyasha, maintenant humain, était avec sa compagne Kagome, et regardait étrangement le couple d'ookami en face de lui. En voyant le loup Koga, Sesshomaru en comprit la raison.

Il les regardait, lui et Rin, la bouche grande ouverte.

« Oi, Koga, il t'arrive quoi ? » demanda Inuyasha.

L'ookami femelle, Ayame, donna un coup de coude dans les côtés de son compagnon qui sortit effectivement de sa transe.

« J'y crois pas vous l'avez fait ! s'exclama-t-il en pointant Rin et lui du doigt.

- Koga, la ferme, dit l'ookami Ayame.

- Fais quoi ? demanda le garçon Kiyoshi.

- Ouais, renchérit Inuyasha, fait quoi ? »

Rin rougissait à vue d'œil devant l'attention qu'on leur portait. Sesshomaru, lui, se montra aussi impassible que d'habitude. Mais il n'avait qu'une envie, tuer l'ookami et son imbécile de frère. L'ookami femelle savait déjà, sans nul doute, mais il semblait que le moine, la taijiya et la miko du futur comprenaient à leur tour.

« Rin-neechan, tu deviens toute rouge, dit la petite fille Ren.

- Ren, laisse Rin trnaquille, déclara la taijiya qui observa Sesshomaru d'un air meurtrier.

- Je ne vois pas ce qui te gêne, Rin, dit Inuyasha.

- Osuwari. »

Inuyasha s'étala violemment au sol.

« Espèce de… ! jura-t-il. Kagome, tu fous quoi ?! Tu vois pas que je suis en humain, là ?!

- Tu n'avais qu'à te taire, déclara calmement la miko du futur. Rin n'a pas besoin de tes commentaires.

- Mais elle a fait quoi Rin, avec Sesshomaru ? Oh… »

Crétin. Inuyasha avait enfin compris. Et il gardait la bouche ouverte disgracieusement. Il essaya d'articuler malgré son choc.

« Vous…

- Je suis de retour. »

Inuyasha avait été interrompu par l'entrée de l'humain Kohaku qui vint s'asseoir de l'autre côté de Rin. Sesshomaru aurait préféré qu'il choisît une autre place, mais c'était apparemment une habitude qu'il était le seul à ne pas accepter.

Au moins, il y eut un avantage à l'entrée du jeune homme. Le silence tomba sur eux. Inuyasha n'était pas stupide au point de déballer la vie personnelle de Rin et de lui, Sesshomaru, en face de l'humain. Ils voulaient tous lui éviter une autre déception. Sesshomaru ne comprenait pas pourquoi. Il fallait bien qu'un jour ou l'autre il acceptât le fait qu'il n'aurait jamais Rin.

L'humain Kohaku sembla s'apercevoir rapidement du malaise ambiant.

« Il y a un problème ? demanda-t-il.

- Oui, je voulais…, commença le petit garçon Kiyoshi.

- Non, bien sûr que non, se précipita d'interrompre Rin. Kohaku, sais-tu quand Shiori et Shippo vont arriver pour dîner ?

- Je les ai croisé dehors, ils arrivent, dit l'humain. Mais, Kiysohi, tu voulais dire quelque chose ?

- Je…

- Nous sommes là ! »

Cette fois, c'était la hanyo Shiori et le kitsune Shippo qui entraient. Le kitsune ne réussit pas à retenir une exclamation de surprise. L'odeur de Sesshomaru qui flottait autour de Rin avait dû lui parvenir.

« J'y crois pas ! Vous l'avez fait !

- Shippo, » réprimanda la hanyo.

Les yeux du kitsune s'écarquillèrent. Il paniqua alors, son regard faisant des allers-retours entre Rin, Kohaku et Sesshomaru.

« Tu parles de quoi ? demanda Kohaku vaguement intéressé.

- Je… euh…

- Il est l'heure de se mettre à table, dit la taijiya avec plus d'empressement que nécessaire.

- Rin, Kohaku, dit le moine, vous avez remarqué…

- Assez ! s'écria la Kohaku. Qu'est-ce qui se passe ici ?

- C'est Rin-neechan qui a fait quelque chose avec le frère d'Inuyasha, » déclara l'enfant Kiysohi.

Le silence pesant qui avait précédé n'était rien comparé à celui qui était à présent tombé sur eux. Rin observait avec prudence l'humain Kohaku dont les yeux fixaient sans ciller la table. Il paraissait choqué, et Sesshomaru s'en serait moqué, s'il n'inquiétait pas Rin à ce point.

« Je vois, » finit-il par dire.

Il se leva, et se dirigea vers ce qui devait être sa chambre.

« Kohaku, appela la taijiya, tu n'as même pas mangé.

- Je n'ai plus faim. »

Et sans un autre mot, il entra dans sa chambre.

« Kohaku…. » murmura Rin avec tristesse.

Elle se leva.

« Je vais aller lui parler, déclara-t-elle.

- Il faudrait peut-être le laisser un peu seul, avança le kitsune avec hésitation.

- Peut-être, mais avant… je dois mettre les choses au clair avec lui. »

Sesshomaru n'aimait pas la décision de Rin d'aller voir l'humain. Rin lui appartenait, maintenant tous le savaient. Et il ne voulait sûrement pas la partager même un tant soit peu.

Alors qu'elle se sauvait, Sesshomaru lui attrapa la main. Rin s'arrêta et l'observa d'un air interrogateur. Non pour la première fois, il se trouva prisonnier du regard brun de Rin, profond et muable au fil de ses pensées et de ses émotions. Certains disent que les yeux sont les fenêtres de l'âme, et dans le cas de Rin, c'était certainement le cas.

Son regard s'adoucit, et diffusa tout l'amour et la tendresse qu'elle ressentait pour lui, l'enveloppant d'une apaisante chaleur. Elle se pencha vers son visage, l'embrassant brièvement sur les lèvres.

« Je t'aime, » souffla-t-elle.

Sesshomaru fut surpris, même si ce n'était pas la première déclaration de ce genre qu'elle lui faisait. Les autres aussi furent étonnés, car cela devait bien être la première fois qu'elle se montrait si affectueuse devant eux.

Il comprit le message qu'elle sous-entendait. Elle l'aimait, mais l'humain avait besoin d'elle. Et même si Rin était sa vie, elle avait dédié la sienne à aider les autres, et bien plus encore les personnes qu'elle aimait. Cela incluait ses amis. Elle était incapable de ne pas répondre à un appel à l'aide, et là encore, il devait l'accepter.

Avec un dernier sourire à son attention, elle s'en alla. Sesshomaru s'était forcé à relâcher sa main.

Quand elle ferma la porte derrière elle, Sesshomaru se sentit subitement seul. Il chercha à entendre la conversation entre Rin et l'humain de là où il était, mais elle avait dressé une barrière. Elle voulait préserver la peine de son ami hors de sa portée.

« Merde, jura le kitsune, j'aurais tellement mieux fait de me la fermer ! Il n'aurait jamais dû l'apprendre de cette manière.

- J'espère que Rin réussira à parler avec Kohaku, dit la hanyo.

- Et vous ! appela la taijiya avec colère en s'adressant à Sesshomaru. Vous n'auriez pas pu attendre un peu, avant de… de… séduire Rin ?

- Sango, essaya de calmer le moine, ce ne sont pas vraiment nos affaires…

- En effet, taijiya, dit froidement Sesshomaru. Tu devrais écouter ton époux. Mais sache que nous n'avons rien prévu de ce qui s'est produit.

- Séduire comment ? demanda l'enfant Kiyoshi. Okaasan, Otosan, je ne comprends rien.

- Et moi non plus, dit la petite fille.

- Je vous expliquerez quand vous serez plus grand, répondit le moine avec un sourire affable.

- Certainement pas ! s'exclama la taijiya. Tu seras la dernière personne au monde à leur parler de cela ! Crois-moi, tant que j'aurai un mot à dire, j'y veillerai. »

Sesshomaru ne prêta plus attention à la dispute relativement ordinaire entre le moine et sa femme. Il espérait que Rin revînt rapidement, et qu'elle ne sortirait pas effondrée d'avoir brisé une nouvelle fois le cœur de l'humain.


Rin frappa légèrement sur la porte de la chambre de Kohaku. Elle n'attendit pas son signal pour entrer. Elle referma la porte derrière elle et créa une barrière autour de la chambre. Elle ne voulait pas que les autres entendissent leur conversation, et surtout pas Sesshomar. La peine de Kohaku était quelque chose de personnelle, et Rin savait qu'elle était un témoin de trop. Mais elle devait lui parler. Parce qu'elle était son amie. Et parce qu'elle était celle qui lui avait infligé cette peine.

Kohaku était allongé sur son futon, le dos tourné à Rin. Elle inspira profondément.

« Tu es sûr que tu ne veux pas manger, Kohaku-kun ? Sango s'est donnée beaucoup de mal pour préparer le dîner.

- Je n'ai pas faim, Rin. Laisse-moi tranquille. »

Rin n'obéit pas. Au contraire, elle vint s'agenouiller derrière Kohaku.

« Pardon, je ne voulais pas que tu l'apprennes de cette manière. »

Kohaku resta silencieux pendant longtemps. Rin ne bougea pas respectant le silence de son ami.

« Tu es… heureuse ? demanda-t-il finalement.

- Oui, au-delà de ce que j'aurais cru possible. »

Kohaku s'allongea sur le dos, ses yeux perçant les siens. Il était triste, indiciblement triste, au point de remuer l'âme de Rin. Il leva la main vers l'une de ses mèches de cheveux, et l'enroula autour de ses doigts. Rin le laissa faire, elle était habituée à ses signes d'affection.

« Alors, dit-il avec un sourire triste, je suis content. »

Mais pas heureux.

Rin prit la main de Kohaku entre les siennes et lui rendit son sourire.

« Merci, Kohaku-kun. »

Ils restèrent dans un silence amical pendant longtemps. Leur amitié était fière et solide, même si les sentiments de Kohaku seraient toujours présents pour mettre un regret, une gêne à leur relation.

Elle se leva ensuite pour rejoindre les autres. Elle savait que Kohaku avait besoin d'être seul pour se résigner, et peut-être même pleurer. Rin en tout cas, refoulait ses larmes, qu'elle souhaitait évacuer seulement contre la chaleur réconfortante de Sesshomaru.