Auteur : Kohai-Yaoi ! [ Yeah x'] ]

Genre : Bin... OOC, UA, POV [ De Naruto. ] Lime et Lemon. YAOI !!!

Couples : Alors... Neji/Naru, Ita/Naru... Quoi D'autre... A Bin voui... Sasu/Naru Bien sur ! Naru/Sasu aussi. [ Au début de leur relation ]
Et puis plein d'autre ! [ Chais pô moi. . ]

Disclaimer : Les persos de Naruto de sont pas a moiiiii...aaaaAAAAAAAAAA !!!!!!!!!! *Snirf TToTT*


On entendait un piano. Depuis plus d'un an, ce même piano retentissait dans toute la demeure.

Dans sa mélodie, on pouvait entendre toute sa mélancolie, sa tristesse… Tous ses sentiments étaient mariés dans une litanie unique.

Sa romance nous emportait dans un autre univers. Elle nous tirait une balle d'affection, emmêlé à de la nostalgie, que l'on ne pouvait ignorer.

Ce virtuose, personne n'avait jamais vu son visage ; dans une pièce nue, habillée seulement d'une grande fenêtre prenant toute la hauteur du mur, éclairé par les derniers rayons du soleil, seul son piano trônait…avec quelques touches humidifiées par d'imperceptibles ronds transparents… et une odeur de lilas.


-Pffff, t'y crois toi ?

-Bin… Tu sais… euh… J… j'ai souvent pensé… y all…

-Nan… T'y crois ?! O_O

C'est reparti, on se refout de moi.

-Te moque paaaaas !

J'aborde une mine boudeuse. Je lui tourne le dos et porte mon magazine a mes yeux.

-Moi j'y crois, un point c'est tout !

-Mais… Naruto !

Elle me regarde… P'tin, j'vois pas sa pupille tellement ses yeux sont blancs !

-Hinata… Tu vas m'accompagner, hein ?

-Et pourquoi donc ? J'ai pas que ca à faire moi ! Et puis, j'y crois pas à cette… ce… mythe…

-Mais c'est pas un myyyythe ! J't'assure ! On entend du piano ! C'est pas comme si c'était un fantôme !

-Bin, justement !

-…

-…

-Et puis, c'est peut-être quelqu'un qui fait une mauvaise blague aux journalistes ! Après tout, les gens sont cons ! Tu sais, un pauvre mec qui place un poste cassette sous le piano et le met en route tout les soirs… ca arrive hein !

C'est pas cohérent son machin…

-Hinata… Si ca avait été aussi facile que ca, on l'aurait attrapé depuis longtemps ton bonhomme !

-Roh ! T'énerve pas ! Si tu veux perdre du temps, vas-y ! Après, vas pas te plaindre que tu n'as rien trouvé !

-Pfff !

Je lui tourne le dos.

-Et puis de toute façon, j'vois pas pourquoi je te demande la permission ! J'peux y aller sans ta bénédiction !

-Bin vas-y ! Baka !

Maintenant, c'est elle qui me tourne le dos. Je commence à partir en courant en passant devant elle. Elle me dit quelque chose que je fais semblant de ne pas entendre.

Mais que j'ai très bien entendu.

-Alors pourquoi tu continues de me demander l'autorisation… Naruto !

Mais je m'éloigne.

Pfff… Tu parles d'une adresse à la con ! Et il faut monter une colline en plus ! Déjà que je ne suis pas un grand sportif ! AAAaaaa… Je me décourage en arrivant au pied de la colline.

-Ouah… C'est haut…

Et je parle tout seul en plus…

C'est vraiment désert… Cette histoire de pseudo-fantôme à foutu les jetons à tout le monde. Même la police.

On à essayer de « capturer » ce joueur de piano à plusieurs reprises, mais à chaque fois, quand on entrait dans la pièce, il n'était plus là…

Les fantômes hein ? J'ai la trouille des fantômes… Mais bon, faut bien surmonter sa peur un jour ! C'est ce que mon père m'a dit… je crois.

Chais plus, va falloir que j'y redemande.

Passons.

Je commence à prendre la route de la colline. C'est haut ! _

J'ai fais une pause toutes les 5 minutes.

Et ouais, les non-sportifs hein !

Je fais très peu de sport. J'aime pas ça. Je mange comme 4, et je grossis jamais. Pourquoi faire du sport ?!

Pour la forme, c'est vrai.

Mais j'aime pas ça, c'est tout. .

Au fait ! Je ne me suis pas présenté.

Naruto Uzumaki, 16 ans, né en octobre.

… Ouais, c'est vrai, c'est rapide, mais j'y peux rien moi, hein ! Chais pas me présenté.

Je suis arrivé finalement en haut de la colline. Je suis devant la grande porte d'entrée, essoufflé.

Et oui, j'ai couru. J'aime pas être seul… Dans le noir… Avec les bruits bizarres qu'il y a autour de moi… Bref.

Je toc… Rien

Plus fort… rien non plus…

Chuis con, personne va me répondre.

Il n'y a personne. Logique ! Haha…

Je suis trop poli pour rentré chez quelqu'un sans frapper, même s'il y a personne.

Sur ce, j'ouvre la porte.

LA VACHE !! C'est grand ! On voit bien que c'est une maison… une maison ? Que dis-je… un château abandonné ! Il y a de la poussière partout : Sur les meubles, dans les vases, sur les cadres…

Les proprios devaient êtres riches aussi… La décoration est sublime.

Je m'aventure. Je jette un coup d'œil à l'intérieur des pièces auxquelles les portes étaient ouvertes.

Je grimpe les escaliers. En colimaçon.

J'ai failli tomber.

C'est vraiment calme. Je commence à croire Hinata sur ce coup là… Elle avait encore raison.

C'est pas grave, je suis là, et j'y reste ! Je vais en profité.

Non, je ne vais rien voler, juste regardé.

Ou touché.

J'arrive au premier étage.

… J'entends quelque chose…

D'où ça vient ?

Je cherche… Ouvre les portes, fait voler la poussière.

Jusqu'à temps que j'arrive devant un porte. Une grande porte. Elle est propre… C'est la seule en bon état.

-C'est…

Le piano… le piano, je l'entends.

Alors… il est juste derrière cette porte, c'est ça ?

Je frappe, ou pas ?

La mélodie m'emporte, je ferme les yeux et me laisse envahir jusqu'au plus profond de mon cœur. La mélodie lave mon âme. Elle est douce, mélancolique, comme décrit dans mon magazine, que je n'ai pas lâché pendant tout le trajet.

C'est magnifique…

Je fini par me ressaisir lorsque la mélodie s'est arrêtée ; plus un bruit.

Je toc timidement.

Deux fois.

Puis trois.

Aucunes réponses.

Finalement, je prends l'initiative d'ouvrir la porte.

Je plonge mon regard dans la pièce ; une grande pièce, comme décrit dans le magazine : « […] une pièce nue, habillée seulement d'une grande fenêtre prenant toute la hauteur du mur, éclairé par les derniers rayons du soleil, seul son piano trônait […] »

Je me fis trop aux magazines.

Mon père me l'a déjà dit.

Enfin, je rentre dans la salle. Je suis seul.

C'est ce que je crois.

La musique reprend de plus belle, racontant son histoire.

Je reste planté là, devant le piano. Je ne vois pas le musicien ; le piano le cache.

Je suis hypnotisé par la douce mélodie, qui m'emporte encore une fois dans un monde parallèle.

Mais qu'est-ce qui m'arrive ?

Une dernière note. Puis le silence, encore.

Je rouvre les yeux, que j'avais précédemment fermés.

Plus rien.

J'hésite à m'approcher. Je sais pas si « il » ou « elle » est encore là.

Je n'aurais pas besoin à bouger.

Quelqu'un se lève, me regarde, s'approche.

Moi, je recule. C'est qui lui ? « Lui », oui, c'est un mec, d'après la carrure.

Je ne vois que sa silhouette et ses yeux : Des yeux onyx, d'un noir profond.

J'ai une boule dans le ventre.

J'ai peur.

On ne sait pas ce qu'ils peuvent faire ces gars là !

Hinata, j'aurais du t'écouté ! .

Il est à un mètre de moi, le soleil se couche.

Bientôt, les premières étoiles pourront accompagner leur chère astre sélénite.

Maintenant, seules les lumières des bougis nous éclairent.

L'éclair lui.

Il me regarde.

Je le fixe à mon tour.

Il est canon ! C'est pas que je suis gay, hein ! Mais bon…

OK, chuis Bi, mais on s'en fou.

Il est plus grand que moi, je lui donnerais à peu près mon âge. Il a les cheveux noir nuit accompagné de reflet bleuté, ainsi que la peau pâle et lisse. En bref, il est vraiment beau.

Il a un costume 3 pièces, le tout noir, a part la cravate, qui est rouge.

J'étais tellement perdu dans l'idée de l'examiné que je n'avais pas vu sa main tendu en ma direction.

Plutôt son poing. Qui s'ouvrit au fur et à mesure.

Laissant découvrir… une fleur de lilas.

Il restait impassible, malgré son geste.

-Tiens.

-Hein ?

Je fus surpris. Il sait parler ? °°

-Je te donne ça, c'est ton passe.

-Mon… Passe ?

Je lui prends la fleur de sa main.

-Tu pourras venir me voir quand tu veux.

Je suis plus là…

-Tu as le cœur pur…

-…

-Et je t'aime bien.

Hein ?

-Attends là ? Le cœur pur ? Hohoho ! Je rigooole ! Mais j'ai pas l'cœur pur ! Loin de là, voyons… c'est quoi cette histoire ? T'es un gigolo enfuit de Sainte Anne ou quoi ?

- Tous les autres n'ont pas le cœur pur.

-…

-Avec leurs armes, et leurs visages effrayés…

-…

-Toi, je l'ai senti tout de suite. Tu n'es pas comme les autres.

-…

Chais pas quoi dire, moi !

Y a un mec venu de nulle part qui me sort ça… Beau gosse en plus… A votre avis, qu'est-ce que je fais moi ?

- °///°

-Et t'es mignon !

C'était la phrase en trop ! Je ressemble à une écrevisse là !

Je joins mes doigts devant moi, les regarde et joue avec.

Ne pas le regardé, ou ce ne sera plus l'écrevisse là…

…Qu'ils sont beaux mes doigts ! C'est vraiment interessant ces petites choses là dans des moments comme ça, hein ?

-Mais, tu me connais paaaas-euh ///

-T'es le premier.

Je réagis.

-A quoi faire ?

-A réussir à me parler. Et à me faire dire des choses comme ça, par la même occasion.

-Pourquoi ?

-…

-…

-J'ai peur du monde.

-…

-…

-… Ah…

Je le fixe. Je ne pense plus à ce qu'il m'a dit auparavant.

Lui se retourne et revint sur ses pas.

Il se rassoit sur son siège de pianiste et recommence à jouer.

Les rayons de la lune l'éclair doucement, ajoutant à la lumière des bougis un charme rare.

Tout en me regardant, il joue de son piano.

Je m'approche et m'assois a côté de lui. Il n'a pas l'air agressif, juste bizarre.

C'est tout.

-T'es qui toi en fait ?

Il fait une fausse note et s'arrête net.

…Puis me fixe.

-Et bien, on peut dire que t'es direct toi !

-Juste curieux.

Il me regarde, puis se lève et continu de me parler près de la fenêtre.

-Uchiwa Sasuke.

-Uchiwa… Sasuke ?

-Oui, je viens d'une famille riche.

-Une famille riche ?

-Cette maison était la mienne.

-Cette maison était la tienne ?!!

Il me regarde et souris.

-Tu vas arrêter de répété ce que je dis ?

Je rougis puis tourne la tête vers la droite.

Il rit un peu puis reprend, une lueur de tristesse dans les yeux.

-Ma famille a été… assassinée.

-Ah…

Je ne réagis pas tout de suite.

Mais lorsque que je réalise, mes larmes coulent d'elles-mêmes.

-A…assassinée ?


A suivre.

Kohai-Yaoi.