Note des Auteurs : Cette fiction est écrite par ma meilleure amie, Ewi, et moi même. Elle date d'il a trois ans environ. Bien sûr, nous avons modifié pas mal de choses depuis... Les publications ne seront pas régulières, étant toutes deux très prises par nos études. Merci d'avance à toutes celles (et ceux ?) qui nous laisseront des reviews, c'est toujours très motivant. J'essayerai de vous répondre le plus rapidement possible ^^
Bien, sur ce, nous vous souhaitons une bonne lecture :D
Ce jour là était un jour comme tous les autres pour l'équipe de Gibbs. En effet, Tim, Ziva et Tony étaient chacun attablés à leur bureau respectifs, rédigeant leur rapport sur la précédente enquête. Remarquant le silence inhabituel de son collègue, McGee demanda :
« Alors Tony ? T'es malade ? Ça doit bien faire une demi-heure que tu ne nous à pas fait un seul rapprochement entre l'un de tes films et notre enquête.
- Justement le bleu, j'étais en train de me faire la réflexion et...
- Tu aurais mieux fait de te plaire Tim, intervint l'Israélienne.
- … je me disais que le dernier film de Scorsese collait vraiment à notre enquête, continua Tony en haussant le ton, exaspéré d'avoir été interrompu. Au fait Ziva, on dit : « tu aurais mieux fait de te TAIRE ! »
- Écoute Tony, je sais parler environ huit langues dont cinq couramment. Alors excuse moi si je fais quelqu'unes fautes de langages.
- Quelques ! Ou quelques unes mais on ne dit pas quelqu AIE ! »
La célèbre claque derrière la tête de l'agent Gibbs l'interrompit dans sa tirade.
« Ça suffit les enfants. Préparez-vous, nous avons un marines mort sur les bras.
- Où ça patron ? Demanda McGee.
- Baltimore, lui répondit son supérieur en s'éloignant déjà vers l'ascenseur.
- C'est une blague ? S'exclama Ziva, se rappelant subitement de l'endroit ou travaillait le cinéphile avant d'atterrir au NCIS.
- C'est moi qui conduit ! Fit Tony tout excité. »
Ses deux collègues échangèrent un regard désespéré, tandis que Tony se précipitait à la suite de son patron dans l'ascenseur. Sans adresser un regard à l'Italien, Gibbs jeta les clés à McGee. Tony, tenta de protester :
« Mais patron, pourquoi c'est le bleu qui... »
Un regard noir de la part de l'ex marine suffit à le faire taire.
Quelques minutes plus tard, toute l'équiper arrivait sur la scène de crime. En descendant du camion, Tony fut accueilli par l'un de ses anciens collègues et ami.
« Tony ! Quelle bonne surprise !
- Mike ! Alors toi, t'as pas changé ! Répondit l'interpellé en serrant avec énergie la main d'un grand blond d'une trentaine d'années.
- Merci. Ah et c'est lieutenant Taylor maintenant tu sais ajouta-t-il avec un grand sourire. »
L'Italien s'apprêtait à répliquer lorsqu'un un raclement de gorge lui fit tourner la tête.
« Oh euh Mike, je te présente l'agent spécial Gibbs et McGee ainsi que l'agent de liaison du Mossad David. »
Son ancien collègue leur serra la main tour à tour.
« Lieutenant Taylor, vous avez l'identité de la victime ? Demanda Gibbs.
- Euh oui... il jeta un coup d'œil à son ancien collègue. Tony... c'est... c'est Martin.
- Quoi ? »
L'agent spécial DiNozzo se sentit très mal tout d'un coup. S'éloignant de quelques pas en titubant, il se dirigea vers une poubelle pour y vomir tout ce qu'il avait sur l'estomac. Tremblant, il s'essuya la bouche et tapa de rage sur le rebord de la poubelle. Ziva s'approcha de lui et posa une main réconfortante sur son épaule.
« Tony, est-ce que ça va ?
- A ton avis ? Répondit-il, plus froidement qu'il ne l'aurait voulu.
- DiNozzo, prends ta journée.
- Quoi ? Tu plaisantes patron !
- Non Tony. Tu connaissais la victime, tu sais très bien que je dois te retirer de cette affaire ! »
L'agent spécial soupira mais ne se sentait pas la force de protester. Il se dirigea donc vers sa voiture et lança par dessus son épaule :
« Si quelqu'un me cherche, je serai chez moi. »
Après son départ, un silence gêné s'installa. Ce fut finalement Gibbs qui le rompit d'un ton autoritaire :
« McGee, photo. Ziva, appelez Ducky. Il devrait être là depuis longtemps. »
Les deux agents s'exécutèrent pendant que Gibbs interrogeait le lieutenant Taylor.
« Que pouvez vous me dire sur la victime ?
- Il s'appelle Martin Criss. Lui, Tony et moi avons fait notre école de police ensembles. Nous avons tous les trois été recrutés à Baltimore. Puis Tony est parti au NCIS et Martin s'est engagé dans les marines. Je suis le seul à être resté dans la police.
- Est-ce vous qui avez découvert le corps ?
- Non. Nous avons reçu tôt ce matin un appel anonyme nous indiquant l'emplacement d'un corps. L'un de mes hommes est allé vérifié. Je n'étais pas encore en service mais dès qu'il a découvert le cadavre, il m'a téléphoné. »
Gibbs, fidèle à lui même, prenait des notes sur son carnet. Il releva ensuite la tête et regarda droit dans les yeux Mike tout en lui demandant :
« Quand avez-vous la victime pour la dernière fois ?
- Hier soir, répondit Mike, nullement impressionné par le regard perçant de son vis-à-vis. On a pris un verre ensemble et il est rentré à la base, moi à mon domicile.
- Mais... La base militaire ne se trouve pas dans le coin.
- Elle se situe à environ 50km d'ici, en effet, confirma Mike.
- Alors que fait le corps de ce marine ici ?
- Je n'en ai aucune idée, répondit le lieutenant, tentant de retenir ses larmes. »
Ziva s'approcha des deux hommes.
« Gibbs, j'ai eu Ducky. Palmer s'était perdu mais ils vont arriver.
- Très bien, merci agent David. Allez aider McGee. »
La jeune femme hocha la tête et rejoignit son collègue. La voyant arriver, McGee lui demanda :
« Tu t'inquiètes pour Tony ?
- Quoi ? Je... Oui, enfin, pas toi ? Bredouilla-t-elle.
- Si, bien sûr, vu son état en partant...
- Bon, si on veut l'aider, le meilleur moyen c'est de résoudre cette affaire. Et pour ça, il faut qu'on se concentre sur les indices.
- Euh oui, tu as raison, acquiesça McGee. »
Quelques heure plus tard, alors que la nuit commençait à tomber sur Washington, Gibbs, Ziva et Tim discutaient de l'enquête, chacun assis à leur table, quand le téléphone de Gibbs sonna :
« Gibbs. Quoi ? Ne bouge surtout pas, on arrive... Tu trouves vraiment que c'est le moment de faire de l'humour Tony ?... Ouais... Accroche toi, on arrive. »
La voix inquiète de leur patron avait attiré l'attention de ses deux agents.
« Que se passe-t-il ? Demanda Ziva.
- C'est Tony, il vient de se faire tirer dessus.
