Et voilà ma nouvelle fic. J'avais envie de me relancer dans un lemon mais on ne peut pas dire qu'il soit génial. ^^ Pas grave il faut s'y remettre. La prochaine fois ça sera mieux promis!
Bonne lecture et merci pour vos commentaires!
Parfois on aime, parfois on déteste, parfois les deux sentiments se mêlent et on ne connaît plus vraiment la frontière entre les deux.
Cet homme m'insupporte la plupart du temps. Sa façon de rester neutre en cas de conflit montre sa faiblesse... ou sa force. Il refuse de s'impliquer dans nos histoires. Cela ressemble souvent à de l'arrogance. Quoi de pire que cette attitude détachée de tout et de tous ?
On se sent inférieur face à son regard noble et hautain. Que pense t'il vraiment de nous, les membres de son groupe ?
Nous voit-il comme des amis, des partenaires de galères et de victoires ? Pense t'il que nous sommes seulement des collègues, des relations de travail obligés de se côtoyer par la force des choses ? Sommes nous juste des ombres flottant à proximité de son monde sans jamais le concerner réellement ?
Il a cette beauté froide et parfaite que lui envie les hommes et que désire les femmes. Il pourrait être le plus populaire de nous tous si il le voulait... mais il ne le veut pas.
Le physique ne paraît pas l'intéresser que cela soit celui des femmes ou des hommes. D'ailleurs il est impossible de savoir si il a une préférence pour un sexe ou pour un autre. Il ne semble regarder personne alors il est peut être asexué ?
Jamais il ne nous a parlé d'une personne partageant sa vie. Une aura de mystère l'entoure totalement dans ce domaine.
Il a fait de longues études difficiles mais jamais il n'a évoqué le sujet avec nous, se contentant de lire dans son coin et de prendre des notes.
Il fait parti de l'élite au même titre que Sakurai-san mais il paraît plus inaccessible que notre senpai.
Je dois tout de même avouer que je suis un brin admiratif. Il a cette noblesse que je n'aurai jamais.
Il attire le regard sur lui quand il pénètre dans une pièce et on ne peut plus oublier cette vision.
Il n'a pas besoin de parler ou de sourire pour qu'on soit aimanté par son charisme. J'aimerai être un peu comme lui même un instant. J'aimerai savoir si être Shigeaki Kato est une chose excitante.
Je suis tiré de mes pensées par sa voix grave qui vous enveloppe et semble vous protéger.
- Tu es perdu dans ton monde encore ? Fais attention quand même. Un jour ça pourrait t'attirer des problèmes.
- Oh désolé tu disais ?
- Rien. Fais juste attention à toi.
… Est ce qu'il vient de me menacer ou est ce un tour de mon imagination ? Je n'ai rien fait méritant une éventuelle sanction il me semble.
Il me fixe s'attendant sans doute à une réaction mais je me sens juste terriblement mal à l'aise quand il me scrute ainsi. J'aimerai pouvoir être invisible ou tout du moins paraître moins voyant.
Lassé d'attendre il regarde ailleurs et je peux à nouveau respirer. Mon cœur reprend un rythme normal et je me traite mentalement d'idiot.
C'est une personne normale qui doit sans doute se trouver stupide de temps en temps, qui doit avoir la flemme le matin de se rendre au travail. Ce n'est pas un dieu, juste un être humain... spécial.
Un poids sur mes genoux m'extirpe de mes pensées et je découvre Tego à sa place habituelle. Nous sommes proches sans être des amis fusionnels. On peut compter sur l'autre en cas de soucis et cela nous suffit.
Yuya a parfois un côté puéril qui se manifeste par son envie de câlins. Cela n'arrive pas souvent heureusement. Toutefois l'avoir comme ça proche de moi ne me dérange pas vraiment. On peut même dire qu'il me rassure et me permet de continuer ma progression au sein de News.
Je lui parle assez régulièrement de Shige mais alors qu'il est toujours prompt à me donner son avis catégorique sur tout, dans ces cas il garde le silence se contentant de hocher la tête quand il le faut.
J'ai remarqué depuis peu qu'il s'était énormément rapproché de Keiichiro. Ils aiment se retrouver après le travail pour écumer les bars et les restaurants. Peut être que bientôt il ne s'adressera plus à moi quand il sera en manque d'affection.
Je ne suis pas jaloux parce qu'il n'y a pas de raison de l'être mais bon... Je veux continuer de bénéficier de son soutien quoi qu'il puisse arriver.
Toujours est il que quand je parle à Yuya de Shigeaki je surprend souvent un regard étrangement complice entre lui et notre leader. Ils manigancent sûrement un truc pas très joli... Enfin temps que cela ne me concerne pas je m'en moque royalement.
Gentil le Takahisa mais pas dingue. D'ailleurs ça me rappelle quelque chose. D'un geste brusque je pousse notre cadet au sol.
- Itaii Massu ! Pourquoi tu m'as fait ça ?
- J'en sais rien ! Réfléchis un peu !
- Hmm... Je suis trop lourd ?
- Pas besoin de me prendre pour un idiot ! Hier on était mardi et on passe toujours la soirée ensemble chez moi ! Tu n'es pas venu ! Pourquoi ?
- Je... Enfin avec Keiichi... On...
- Depuis quand tu lui donnes un surnom ?
Sa voix grave s'est élevée dans mon dos et un frisson a couru le long de ma colonne vertébrale. Shige nous faisait l'honneur de s'exprimer.
- Tu es con ou quoi ? Tu n'as pas encore compris depuis le temps ?
- Déjà je ne te permet pas de m'insulter et ensuite tu parles de quoi ?
- Ils sortent ensemble ! C'est pourtant simple à deviner !
- Eh ? Qui sort avec qui ?
- Yuya et Koyama !
Peut être que je suis vraiment idiot mais cette simple éventualité ne m'avait jamais traversé l'esprit.
Au vu de l'air gêné de mon ami Kato doit avoir raison... Mais pourquoi ne pas m'en avoir parlé dans ce cas ? Je me sens exclu du groupe en un instant et je décide de quitter la pièce avant de me mettre à hurler.
Alors que je me dirige vers la porte je sens une main se poser sur mon bras et sans même me retourner je me dégage de cette emprise.
Je ne veux plus les voir pour l'instant. Je veux être seul pour pouvoir réfléchir tranquillement.
La porte claque derrière moi et je me dirige presque en courant vers la loge bien entendu déserte en ce moment de Tegomass. Voir les photos sur les murs de nous deux souriant me met en colère. Après tout pendant tout ce temps il me cachait la vérité !
Je rumine mes pensées quand un intrus ose pénétrer dans mon espace vital. Je me doute qu'il s'agit de Tegoshi alors je ne cherche même pas à confirmer mon impression.
- Barre toi ! Je ne veux pas te parler pour l'instant !
- Jaloux de Tego peut être ?
Cette voix … C'est Shige alors qui a pris la peine de se déplacer.
- N'importe quoi ! Jaloux de quoi ? De la relation qu'ils entretiennent ?
- Homophobe alors vu la réaction que tu as eu à cette annonce.
- Je ne suis pas homophobe !
- C'est pourtant ce que Tego pense maintenant. Tu es parti sans explication alors il est certain que tu le détestes.
- Je ne le déteste pas ! C'est juste que...
- Que ?
Ma respiration se coupe brutalement. Son torse s'est collé à mon dos. Ses bras entourent mes hanches et son menton se pose sur mon épaule. Il est trop proche...
- Alors finis ta phrase ! C'est quoi le soucis ?
- … Tu le savais et moi non. Il ne m'a rien dit alors que c'est une chose importante.
- Peut être qu'il avait peur que tu ne comprennes pas son attirance pour les hommes ?
L'une de ses mains vient de s'immiscer sous mon tee-shirt et caresse lentement ma peau. Ses doigts sont froids et ils glissent sur mon épiderme brûlant. Cela me fait frissonner et instinctivement je me colle plus à lui.
« Masuda moi je sais bien que tu peux le comprendre. Ne ? »
Cette dernière syllabe murmurée au creux de mon oreille me fait gémir. A quoi joue t'il exactement ? Il veut me tester ? Voir si je suis comme Yuya et Keii pour ensuite m'humilier ? Cette plaisanterie a assez durée.
- Lâche moi Shige ! Ça ne me fait pas rire !
- Rire ? Non en effet tu ne trouves pas ça drôle mais plutôt... bandant à ce que je peux en juger.
Sa main est descendue vers mon entrejambe et il la frôle lentement. Je ne peux évidemment pas lui cacher mon état. Je refuse de l'avouer mais j'ai déjà « réagi » à ses attouchements.
Ses doigts se glissent dans mon boxer. Il se saisit de ma virilité et entame un premier mouvement. Au prix d'un effort surhumain je parviens à le repousser.
Mes jambes tremblent, mon souffle est court et je sais que mon visage est déjà rougi par l'excitation.
Il se contente de me regarder m'éloigner et un sourire narquois illumine ses traits. Il s'avance lentement vers moi, la pointe de sa langue parcourt ses lèvres et il passe sa main dans ses cheveux.
J'ai le sentiment d'être une proie acculée dans un coin du bois et contemplant l'avancée inéluctable du grand prédateur.
Je heurte le mur avec mon dos. A l'évidence je ne peux plus fuir davantage.
Son sourire s'agrandit et il pose ses mains bien à plat de chaque côté de mon visage. Qu'est ce qu'il veut à la fin ?
Son visage devient proche, trop proche. Son haleine mentholée me parvient puis la fraîcheur de ses lèvres sur les miennes. Sa langue est experte et je la laisse capturer sa jumelle sans lutter. Elle devient sa propriété et il la dompte avec volupté. Il la caresse, la palpe, l'enferme dans sa danse et l'emprisonne dans sa cage de chair.
Son torse se colle à moi et l'une de ses cuisses s'immisce entre mes jambes faisant pression sur mon membre.
Ma respiration se fait plus saccadée alors qu'il soulève mon tee-shirt exposant mon épiderme à la fraîcheur ambiante. Il se sépare de mes lèvres et m'ôte mon haut.
Aucun regard échangé juste ses yeux se posant sur mon torse et semblant le contempler. Je me sens subitement fier de faire autant de sport pour entretenir ma carrure.
L'un de ses doigts glisse sur mes abdominaux et ses dents se referment dans mon cou.
Il défait la fermeture éclair de mon jean et celui ci tombe tombe à mes pieds accompagné de mon boxer. Être nu devant lui est gênant, intimidant, surtout avec mon sexe dressé n'attendant que lui pour se soulager.
Cela semble lui plaire pourtant. Il se met à genoux devant moi. Le voir dans cette position pour moi... Cet homme fier à l'air orgueilleux... le prince hautain appartenant à l'élite. J'ai l'impression de le dominer enfin alors que bien entendu nous sommes bien loin de ce schéma.
Il me prend en bouche et sa langue joue avec mon gland comme elle jouait avec ma langue précédemment. Il est doué... mais il arrête rapidement et revient à ma hauteur.
Je ne peux pas déchiffrer son expression mais il se débarrasse de son pantalon et de son sous-vêtement. Il me prend la main, m'emmène vers le bureau et m'oblige à lui tourner le dos. Je pose mes coudes sur la table et il embrasse ma nuque.
Qu'est ce que tu fais Masuda ? Il faut que je me reprenne ! Je ne vais quand même pas le laisser me prendre ! Je n'ai pas envie de...
Je sens un doigt s'insérer en moi et contre ma volonté je m'entend gémir. Pourquoi est ce que mon corps me trahit comme ça ?
Il laisse un deuxième doigt rejoindre mon intimité et cette fois c'est la douleur qui me fait pousser un cri.
Il s'empare de mon sexe et me masturbe avec vigueur. C'est bon et j'en oublie tout le reste. Je veux maintenant qu'il me prenne comme un animal. Cette idée me terrifie mais m'excite considérablement.
Je veux qu'il me domine, qu'il me réduise au simple état de jouet sexuel. Peut être a t'il intercepté mes pensées car il se met à me mordre violemment l'épaule et il arrête de me préparer.
Sa voix rauque s'élève et alors qu'il me pénètre complètement il me parle enfin.
- Tu aimes me sentir en toi pas vrai ? Tu le voulais depuis longtemps alors maintenant sens le bien.
- Je...
- Chut.
Je l'avoue, j'adore savoir qu'il me prend encore et encore. J'aime sentir ses ongles s'enfoncer dans mes hanches. Il me griffe et j'en garderai des traces.
J'aime sentir la table qui entre dans mes côtes et me coupe le souffle à chacun de ses mouvements de plus en plus intenses. J'aime qu'il me tire les cheveux m'obligeant à rejeter ma tête en arrière.
Il me fait mal mais c'est bon, sans doute la meilleure fois de toute ma vie.
Je jouis en criant et son dernier coup de rein le rend extatique. Sans attendre il quitte mon corps et m'oblige à le fixer droit dans les yeux.
Il a le charme sauvage qui rend fou tout le monde et il se contente de s'emparer à nouveau de ma bouche.
Après m'avoir mordu la lèvre il relâche son étreinte et le plus sérieusement du monde il se saisit de mon menton.
« Tu es à moi Masuda Takahisa. Entièrement à moi. »
Cet homme je l'aime et je le déteste.
