Coucou mes amours de lecteurs, vous allez bien ?

J'ai un Two-Shot à vous livrer^^ ça m'a pris comme ça alors j'espère que c'est pas trop mal ;)

Les personnages appartiennent à Masashi Kishimoto, je ne fais que lui emprunter sans savoir si je lui rendrais un jour ;)

Bonne lecture


L'Assassymphonie de mes sentiments

Je suis Gaara No Sabaku et je suis fou !

Oui, je le suis, mais pas le genre de fou que l'on croit, non, fou de n'être pas comme eux. Fou de vouloir ce qu'ils ont, fou de désirer ce que je ne peux pas. Elle ne me voit pas, ses yeux sont braqué sur lui, pas sur moi.

Ils sont tous les uns avec les autres, certain se tiennent la main, d'autre s'embrassent. Et moi je les regarde, envieux, jaloux... Elle, elle ne regarde que lui...

Je suis à la fenêtre de ma chambre, fumant une clope en regardant les étoiles. Une musique me donne mal au crâne...

Cette nuit, intenable insomnie
La folie me guette
Je suis ce que je fuis
Je subis cette cacophonie
Qui me scie la tête
Assommante harmonie

J'ai encore passé ma nuit à penser à elle au lieu de dormir, à rêver debout de celle qui ne m'aimera jamais. S'il savait, l'autre, la chance qu'il a qu'elle le regarde comme ça. Je donnerai n'importe quoi pour être à sa place...

Elle est parfaite, moi je le sais, mais elle, elle l'ignore et celui qu'elle aime l'ignore elle ! Le monde est mal fait, ma vie est mal faite. Pourquoi je désire ce que je n'aurais jamais ? Pourquoi j'en deviens complètement malade ?

Et ce soir encore, m'intoxiquant de nicotine, la musique m'assaille et la voix crie dans ma tête...

Elle me dit, tu paieras tes délits
Quoi qu'il advienne
On traîne ses chaînes
Ses peines

Délivrez-moi de tout ça alors !

Qu'on me trouve une âme charitable qui saura m'aider. Qu'elle m'aide, elle. J'en rêve tellement que je me fais du mal...

Enfermez-moi, bâillonnez-moi, tuez-moi-même, mais ne me laissez pas devenir fou d'elle plus que je ne le suis ou alors, faites qu'elle me voit, faites qu'elle m'aime...

Je voue mes nuits
A l'Assasymphonie
Aux requiems
Tuant par dépit ce que je sème
Je voue mes nuits
A l'Assasymphonie
Et aux blasphèmes

J'avoue je maudis tous ceux qui s'aiment.

Je veux mourir, tout de suite et vite.

Qu'on me poignarde, qu'on m'égorge… rien ne sera plus douloureux que de la voir l'embrasser lui.

Pourquoi la vie se joue de moi à ce point ? Qu'ai-je fais de si horrible pour subir cet odieux spectacle ?

Hier encore, il ne la regardait pas, je suis même sûr qu'il ne savait pas qu'elle existait, son nom, son rire... Il ne la mérite pas, il va la faire souffrir.

J'aimerais lui dire à quel point je suis celui qui saura lui donner l'amour qu'elle mérite. J'aimerais qu'elle me choisisse... Mais c'est lui qu'elle embrasse.

Ce soir, je ne fume pas, je hurle à la lune mon mal-être, comme un loup affamé qu'on aurait égorgé...

L'ennemi tapi dans mon esprit
Fête mes défaites
Sans répit, me défie

Je sais que ce n'est que de ma faute, que si j'étais plus social, plus humain comme dit ma sœur, j'aurais pu lui parler.

Je ne saurais pas alors prisonnier de ma propre folie. Mais comment faire ? Que dois-je faire ? Pourquoi je n'arrive pas à l'oublier ? Pourquoi ça fait si mal ?

Je renie la fatale hérésie
Qui ronge mon être
Je veux renaître
Renaître

Et mes nuits sont hantées de cauchemars où je la vois s'offrir à lui. Son sourire n'est que pour lui, son rire ne chante que pour lui... Il peut la toucher, l'embrasser, la caresser...

Je deviens, non, je suis cinglé.

Et ils sont tous là, à les féliciter d'être le nouveau couple de la bande, tous ces hypocrites qui taisent le fait qu'il se joue d'elle.

Je les hais, tous ces faux culs, je les hais...

Je voue mes nuits
A l'Assasymphonie
Aux requiems
Tuant par dépit ce que je sème
Je voue mes nuits
A l'Assasymphonie
Et aux blasphèmes
J'avoue je maudis tous ceux qui s'aiment.

Maintenant c'est moi que je maudits.

Je ne suis qu'un horrible personnage d'avoir souhaité qu'elle me regarde à sa place. Je ne suis pas dupe, je vois bien qu'elle est heureuse avec lui.

Et même après un mois, il est toujours avec elle, il lui tient encore la main, il la regarde comme j'aimerais la regarder...

Pleurent les violons de ma vie
La violence de mes envies
Siphonnée symphonie
Déconcertants concerto
Je joue sans toucher le do
Mon talent sonne faux

Appuyé à ma fenêtre, cigarette en main, je regarde les étoiles.

Ma vue est brouillée, ma respiration saccadée... Je n'aurais jamais cru aller jusqu'à la pleurer !

L'aime-t-il ? Lui donnera-t-il tout ce qu'elle désire ? La rendra-t-il heureuse comme j'aurais voulu le faire ?

Je noie mon ennui dans la mélomanie
Je tue mes phobies dans la désharmonie

Je me mens à moi-même en croyant que je pourrais la rendre heureuse comme il le fait. Il suffit de la regarder, elle rit chaque jour passé avec lui alors qu'en trois ans elle ne m'a pas regardé une seule fois !

Je suis vraiment un cas désespéré.

L'asile devrait être ma demeure pour l'a désiré, l'aimé...

Je voue mes nuits
A l'Assasymphonie
Aux requiems
Tuant par dépit ce que je sème
Je voue mes nuits
A l'Assasymphonie
Et aux blasphèmes
J'avoue je maudis tous ceux qui s'aiment.

Devrais-je me haïr parce que je jubile en voyant qu'ils ne sont plus ensemble ? Ce n'est pourtant pas elle qui pleure, mais lui !

Suis-je un monstre pour ressentir de l'espoir ? Ai-je le droit d'encore la vouloir ? Ai-je encore le droit de l'aimer alors qu'au fond de moi j'ai ardemment souhaité la voir le quitter ?

Je voue mes nuits
A l'Assasymphonie
J'avoue je maudis tous ceux qui s'aiment.

Qu'on me traitre de fou, qu'on m'assassine pour cette égoïsme, qu'on me blasphème même, mais jamais je ne cesserais de l'attendre.

Je l'aime.