Il existe une veille légende oubliée de tous, ou du moins du commun des mortels. Elle raconte l'histoire de ce peuple qui autrefois régnait en maître sur Terre, les Dragons. Puissant et imposant tant par leur physique que par leur magie ces êtres à la durée de vie se comptant en siècle régnèrent sur Terre bien avant l'apparition des hommes. A leur tête un roi, une lignée, issu du premier dragon jamais porté par le Terre. Certains affirment que c'est ce dragon qui a créé la Terre. Cette lignée régna sur les Dragons jusqu'à l'extinction de cette espèce, plus puissante que n'importe quel autre Dragon, ses membres possèdent une magie que tout le monde admira et redouta. Cette lignée c'est la lignée des Dragons Impériaux, la lignée Pandragon.

4 Privet Drive

-« Debout le montre ! Le petit déjeuné ne va pas ce faire tout seul ! » Cria Pétunia en tambourinant la porte de la plus petite chambre de la maison.

Harry ouvrit difficilement les yeux. Il y était revenu. Il eut beau supplier Dumbledore de le laisser rester au château pour les vacances d'été celui-ci était resté intraitable sur le sujet. Pour sa sécurité disait le vieillard. Harry ne comprenait pas, ce n'est pas comme si il avait demandé à dormir dans un quelconque hôtel, non, tout ce qu'il voulait c'était rester à Poudlard le lieu le soi-disant plus sécuritaire de Grande-Bretagne. Après tout ne lui avait-on pas répéter maint et maint fois que ce château possédait le summum des protections magiques ? Et pourtant le revoilà chez sa « famille ». Les barrières magiques entourant la petite maison de 4 Privet Drive pouvait certes le protéger de Mangemorts aux intentions peu amicales dirons-nous mais… cela ne le protéger aucunement des répugnants moldus vivant sous ce toit. Qui le protégeait des coups de son Oncle ? Qui le protégeait des brimades de son cousin ? Qui le protégeait des poêles à frire de sa Tante ? Oui tante Pétunia a la fâcheuse tendance a percuté le tête de son neveu, le plus fort possible, avec une poêle à frire lorsque le petit déjeuné n'était pas parfait pour son Dudleydinou.

Sortant de ses pensées Harry poussa un soupir à fendre l'âme avant de se lever pour aller préparer le petit déjeuner de sa baleine de cousin.

Après avoir préparé le déjeuner, nettoyer la maison de fond en comble, désherber le « magnifique jardin » de tante Pétunia, et repeint la clôture, le tout sous un cagnard persistant, Harry put enfin retourner dans sa petite chambre. Enfin il y fut plutôt jeté puis enfermer par son Oncle. En effet les Dursley avait prévu pour ce soir de manger au restaurant, il fallait donc enfermer le monstre afin qu'il ne détruise pas tout dans la maison. Allonger sur le dos sur son matelas pourri, un ressort ressortissant dans son dos, Harry avait les yeux fixé sur les barreaux de sa fenêtre. La non plus il ne comprenait pas, si les Dursley le détestent autant ils devraient content que 10 mois sur 12 leur « monstre de neveu » soit loin de leur parfaitement normal petite famille. Pourtant au contraire ils firent de leur possible pour l'empêcher de retourner dans son école. Penser à son école lui fit penser aux amis qu'il s'y était fait là-bas. Du haut de ces 11 ans (presque 12) Ron et Hermione furent ses premiers amis. Du moins c'est ce qu'il croyait, il eut beau envoyé de nombreuses lettres il ne reçus aucune réponse. Il espérait que d'ici la fin de l'année ces amis lui répondraient. Il espérait que les seules personnes lui ayant montré un tant soit peu d'attention ne l'oublieraient pas. C'est sur ces prières silencieuses que le tout jeune Harry Potter s'endormit.

-« COMMENT OSES-TU SALE MONSTRE ! TU VAS VOIRE CE QUE JE LEUR FAIT MOI AUX SALES PETIT MONSTRE ! »

-« Non ! Oncle Vernon je… ha ! S'il te plait ! a..arrete ! » Criait Harry à travers ces larmes. Alors que l'oncle Vernon le ruait de coups pour avoir reverser sa boite à outils, Harry se roula en boule afin de préserver au maximum son corps des coups violents de son oncle. Finalement alors qu'Harry finit par s'évanouir sous la douleur Vernon attrapa l'enfant par les cheveux et le jeta dans le placard sous l'escalier. Qu'importe que les blessures du gamin soient mortels ou non, si le petit monstre pouvait mourir cela arrangerait beaucoup la baleine d'homme.

Harry regardait les enfants en bas âges jouer dans le parc. Il s'était réfugier ici afin de fuir son cousin et sa bande, ici devant toutes ces mères et leurs petits Dudley n'osera pas s'en prendre à lui. Epuisait Harry finit par s'endormir sous l'arbre où il était assis. Quand il se réveilla il fut choqué de constater que la nuit était déjà tombée. Alors qu'il allait se relever afin de rentrer chez lui il remarqua une silhouette humaine sous le seule lampadaire que possédait l'air de jeu. Cette silhouette était vêtue d'une longue cape noire recouvrant l'intégralité de non corps avec une capuche cachant totalement son visage. Pris de peur Harry voulu se lever afin de fuir mais le mouvement qu'il fit dut lui recasser ces côtes déjà fragile grâce aux bons soins de l'oncle Vernon, car il ressentit une atroce douleur qui le fit plier en deux et gémir de douleur. C'est les larmes aux yeux qu'Harry vit la silhouette s'approchait lentement de lui. Et alors qu'il fermait les yeux de peur il sentit une douce chaleur l'entourer. Harry rouvrit alors les yeux pour découvrir une main, gantée de noire habillée de bagues en or et pierres précieuses, à quelque centimètre de son front ainsi que légère lueur bleuté et pailleté sortant de ladite main pour venir entourer son corps. Alors qu'il observait ce phénomène plus que magnifique il se rendit compte que sa douleur diminuait et lorsque que la lueur disparut sa douleur n'était plus qu'un lointain souvenir. A dire la vérité Harry ne se souvenait pas n'avoir jamais été aussi bien dans sa peau. Alors que la douce chaleur disparaissait peu à peu de son corps Harry prit la parole.

-« Qu… Comment ? »

Il ne voyait toujours pas le visage de l'inconnu mais il pouvait sentir son amusement.

-« Magie » Répondit seulement l'inconnu d'une voix douce et indéniablement féminine.

Complétement perdu Harry fini par se relever afin de faire face à l'inconnue qui elle était toujours à genou. Il ne savait pas trop quoi faire ni quoi dire et un silence pesant s'installa. Finalement fini par le rompre en demandant d'une voix incertaine

-« Je… Merci. Mais pourquoi ? »

Sans répondre l'inconnu se releva et fit signe au jeune homme de la suivre. Ils finirent par s'assoir sur l'un des bans du parc. Puis lentement l'inconnue retira sa capuche dévoilant ainsi son visage. Harry fut littéralement soufflé par la beauté de la femme. De l'apparence d'une jeune femme d'une vingtaine d'année elle possédait un fin visage ainsi qu'une peau blanche de porcelaine et bouche rouge et pulpeuse ainsi que deux grands yeux totalement envoutant fait d'or liquide. La première conclusion d'Harry fut que cette femme n'était pas humaine. Beaucoup trop belle et envoutante, peut-être une veelane. La voix mélodieuse de ladite jeune femme le sorti de son observation.

-« Et bien pour commencer j'aimerais me présenter, je me nomme Vénus, Vénus Pandragon »

-« Enchanté je m'appelle Harry Potter »

Elle sourit doucement puis détourna ses yeux, qui jusque-là fixaient son interlocuteur, pour fixer la nuit environnante.

-« Je dois dire, reprit-elle, que cette rencontre n'était pas vraiment prévu. » Elle soupira puis se retourna vers Harry « Comment dire, j'ai été attirée par ton aura, si je puis dire ». A ces paroles Harry se sentit confus. « Mon aura ? » demanda-t-il. Sans répondre à sa question Vénus enchaina, « dis-moi Harry que sais-tu des magiciens ? » Harry fronça les sourcils, « Les sorciers vous voulez dire ? ». Mais la réaction de la jeune femme, qui se mit à rire, rendis le survivant encore plus confus.

-« je vois que les traditions et les légendes se perdent, dit-elle une fois calmée, je trouve les sorciers bien présomptueux. »

-« Présomptueux, pourquoi ? »

-« Eh bien, vois-tu Harry, les sorciers ont la fâcheuses manie de se croire supérieur au reste de la communauté magique. Prend l'exemple des créatures magiques tels que les loups garous, les vampires, les veelas, ou autres… Les sorciers reconnaissent leurs existences mais le places comme races inférieurs, ce qu'ils, évidemment, ne sont pas. »

-« Et donc qu'est-ce qu'un magicien ? »

-« Un magicien est un être qui tout comme les sorciers utilisent la magie, mais ce qui les différencie c'est le type de magie qu'ils utilisent. Les sorciers créer des sorts, ils utilisent une magie physique, disons une magie de mortel. Au contraire les magiciens n'ont pas besoin de sorts spécifiques afin d'utiliser la magie, c'est une magie instinctive qui prend sa source dans le monde des esprits. »

Harry hoqueta de stupeur, « Il existe un monde des esprits ? »

Pour toute réponse Vénus sourit doucement puis repris son explication, « Vois-tu les sorciers possèdent un noyau magique, la baguette du sorcier permet d'atteindre ce noyau afin d'utiliser la magie y étant contenu. La magie d'un magicien prend sa source dans les flux de magie qui traverse le monde. »

Harry prit un moment pour assimiler ces explications. –« Si je comprends bien la magie d'un sorcier est limité et sa puissance est déjà déterminer, tandis qu'un magicien dispose d'une magie illimité. » Dit-il les sourcils froncés.

-« Oui quand on sait l'utiliser »

-« Vous-êtes donc une magicienne. » Ce n'était pas une question juste une constatation.

Un silence s'installa entre eu-deux, mais au contraire de la situation précédente celui-ci n'était pas pesant mais agréable.

-« Harry, quelle est la personne qui t'as fait ces blessures que j'ai soignée ? » Harry se tendit tout de suite à la question. Il ne savait pas trop s'il devait répondre, après tout vénus Pandragon n'était qu'une inconnue pour lui. Certes elle l'avait soignée et sa présence lui apportait en ce moment du réconfort, mais elle restait toujours une inconnue. Mais Harry en avait marre, il voulait pouvoir parler de ses problèmes avec une personne qui l'écouterais et surtout le croirais. Dumbledore, Ron, Hermione, tous ont crus qu'il exagérait sa misère.

-« Mon Oncle »

-« Ton oncle te bats ? » Il sentait de la colère dans sa voix. Il n'avait pas besoin de confirmer. Elle reprit d'une voix froide laissant transparaitre une colère mal contenue. « C'est inacceptable. Comment peut-on laissait un enfant dans un foyer abusif ?! Il faut être aveugle pour ne pas remarquer un enfant maltraité. » Puis calmement elle reprit à l'intention d'Harry, « Vas-tu à l'école ? »

-« Oui je vais à Poudlard »

-« Et pas un seul sorcier n'a pu te venir en aide ?! »

Harry répondit dans un murmure, « Ils pensent que j'exagère ». Vénus resta complétement abasourdis. Finalement après avoir semblé débattre dans sa tête elle finit par demander, « Veux-tu venir avec moi ? »

Harry la regarda les yeux rond, « je… avec vous ? »

-« Oui, veux-tu venir avec moi ? »

-« Je… je n'en ai pas le droit. » répondit tristement Harry.

-« Mais tu en as envie ? »

-« Oui, je crois »

-« Et bien c'est décidé ! Je t'adopte ! »

-« Quoi !? » Harry n'eut pas le temps de plus s'appesantir sur le sujet que déjà Vénus se levait l'entrainant avec lui. Soudain il ressenti une forte monté de magie et fut totalement éblouis par le cercle d'un blanc lumineux apparus sous leur pied. La dernière chose que pensa Harry avant de se sentir littéralement tomber fut qu'il espérait ne pas regretter son choix.